Introduction au marketing olfactif

Vous dites que l'argent n'a pas d'odeur ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour à tous :) !
Voici mon nouvel article sur le marketing olfactif, qui est plus détaillé que l'article précédent. J'espère qu'il vous plaira.

J'imagine que vous êtes tous, un jour ou l'autre, passés devant une odorante rôtisserie. Rien que le parfum des poulets rôtis fait baver, hein >_< ? Eh bien figurez-vous que ce n'est pas anodin : on cherche à vous allécher. C'est le principe du marketing olfactif, qui consiste à attirer le client par les odeurs ; cela s'avère très efficace. Toutefois, malgré de très nombreux arguments en sa faveur, cette pratique n'a été que très tardivement développée et répandue.
On a commencé à s'y intéresser de façon notable à partir de l'année 1973, avec la fameuse étude de Philip Kotler, Atmospherics as a marketing tool 1 . Il s'agit de l'un des traités fondateurs du marketing sensoriel : on peut pousser le client à acheter, en l'intégrant à une atmosphère soigneusement mise en scène, c'est-à-dire à un cadre qui stimule les sens au maximum. Nous l'avons vu précédemment avec la musique, on peut utiliser toutes sortes d'outils pour pousser le client à consommer, à acheter impulsivement.
Ici aussi, il s'agit d'un article permettant de découvrir une certaine facette du marketing : il n'y a donc aucun prérequis ;) .

Pourquoi s'intéresser à l'odorat ?

C'est une question primordiale : quelle importance peut bien avoir l'odorat ? Aristote considérait qu'il était « médiocre » chez l'homme 2 . Il est vrai qu'en comparaison de certains animaux, l'homme a un odorat assez peu développé. Pourtant, on admet communément que l'homme peut distinguer 10 000 fragrances différentes (une étude va jusqu'à 1 000 milliards !). Par ailleurs, l'importance de l'odorat au niveau comportemental n'est pas des moindres : examinons-en les raisons

Odorat & cerveau

On peut relever tout d'abord un certain nombre de raisons anatomiques à l'importance de l'odorat. On ne va pas détailler le processus d'olfaction, mais il est nécessaire d'en connaître les grandes lignes (cf schéma ci-dessous).
Quand vous respirez de l'air parfumé, des molécules odorantes rentrent dans votre cavité nasale et stimulent certains récepteurs olfactifs à des intensités différentes. Cette information est ensuite transmise au bulbe olfactif, qui reçoit les informations et les communique au système limbique, structure jouant un rôle primordial au niveau comportemental, mémoriel et émotionnel.

Processus d'olfaction

Contrairement aux autres stimuli sensitifs (vue, toucher, etc.), les stimuli olfactifs ne passent pas par le thalamus, chargé de trier les informations (il écarte celles qui sont parasitaires), pour parvenir au système limbique 3 . Nous avons donc moins de contrôle sur ce sens, puisque les informations olfactives arrivent sans filtrage préalable au système limbique, siège de l'émotion et de la mémoire.

M'enfin, ce n'est pas parce qu'on a deux zones reliées dans le cerveau que l'on peut facilement nous mener par le bout du nez, si ?

Eh bien si ! Bien que l'analyse précédente puisse paraître abstraite, les éléments montrant l'influence que l'odorat peut avoir sur notre comportement sont éloquents, comme nous allons le voir.

Odorat, comportement & jugement

Il est une expérience très simple à reproduire et que Laird a effectuée en 1932. Elle a été reprise par l'université Colgate de Hamilton en 1940, puis par de nombreuses autres personnes.
Cette expérience consiste à prendre deux produits identiques – il s'agissait de pièces de lingerie en 1932 puis de bas de nylon en 1940 –, à parfumer un des deux seulement, puis à demander au premier venu lequel des deux produits est de qualité supérieure. Comme on peut s'y attendre, les produits parfumés furent mieux évalués, bien que le parfum ne soit pas toujours remarqué.

Guéguen et Jacob ont mené une autre étude 4 pour montrer que l'odorat pouvait orienter le client vers un produit donné. Dans un supermarché constitué de deux rayons (un pour le sucré, l'autre pour le salé), on ne diffuse tout d'abord aucune odeur, puis celle de poulet, et enfin de celle chocolat. Les résultats parlent d'eux-mêmes :

Odeur diffusée Part de clients au rayon salé Part de clients au rayon sucré
Aucune 55 % 45 %
Poulet 85 % 15 %
Chocolat 25 % 75 %

Bien sûr, l'odorat et le goût étant deux sens très liés, les résultats sont d'autant plus amplifiés puisque l'étude concerne des produits alimentaires.

En fin de compte, quelle leçon peut-on tirer de ces deux études ? L'expérience de Laird prouve que les odeurs peuvent fausser le jugement et, in fine, influencer notre comportement. En effet, pour deux produits de même qualité, les caractéristiques olfactives peuvent pousser à préférer l'un à l'autre. De son côté, l'étude conduite par Guéguen et Jacob prouve que le cadre olfactif permet d'orienter inconsciemment les clients vers des produits choisis. Ces deux résultats illustrent les fondements du marketing olfactif et, plus largement, du marketing sensoriel. Voyons maintenant jusqu'où le marketing olfactif s'étend de nos jours.

Utilisations possibles du marketing olfactif

L'odeur comme attribut du produit

Tout d'abord, l'odeur peut être un attribut de l'objet, une de ses caractéristiques. Il y a assez peu de cas où l'objet a pour fonction première de sentir bon : parfum, aérosol, désodorisant, savon et dentifrice à la limite. Mais en quoi a-t-on besoin de liquides vaisselles et d'éponges parfumés ? Tous les produits ménagers sont maintenant systématiquement parfumés, sans toujours une véritable nécessité.

Tu dis ça, mais ce n'est répandu que pour les produits d'hygiène, ça ne va pas plus loin…

Perdu :D ! L'entreprise 3M a lancé il y a quelques années des Post-it parfumés à la fraise, ou encore des gants parfumés. De même, les stylos odorants sont sortis il y a quelques temps. Enfin, comment explique-t-on les jouets, les brochures, les clés USB parfumés ? Sans oublier bien sûr le réveil parfumant.
Ces objets ont beau être des gadgets, ils prouvent que l'on cherche désormais à stimuler plus que la vue et l'ouïe : tous les sens sont maintenant en jeu, même si l'odorat reste moins sollicité et sollicitable que d'autres sens. Ainsi donc, on peut difficilement vous faire sentir quelque chose depuis votre télé ou depuis votre ordi. Il reste donc à développer cet aspect en magasin, pour pousser les clients à consommer.

L'odeur comme créateur d'ambiance

Il s'agit d'une forme de marketing olfactif vraiment très répandue : on diffuse certains parfums dans le magasin pour créer une atmosphère qui oriente les activités du consommateur. C'est devenu ces dernières années un véritable business pour des sociétés telles que ScentAir ou Exhalia, qui élaborent et vendent plusieurs centaines de parfums.
Quoi ? Vous n'êtes pas convaincu de l'efficacité de ce procédé ? Les études qui suivent risquent de vous convaincre ^^ .

Une expérience a été menée en 2009 par Guéguen et Petr 5. Dans une petite ville (3 000 habitants) de Bretagne, 88 petites pizzerias (22 places chacune) ont été ou non parfumées de 20 à 23 heures, pendant trois samedis de mai ; la météo était constante. Dans un premier temps, aucun arôme n'a été diffusé ; dans un deuxième temps, on a vaporisé un parfum de citron, connu pour ses propriétés dynamisantes ; finalement, on a dispersé un parfum de lavande, relaxant notoire. On a obtenu les résultats suivants :

Comportement étudié Pas de parfum Citron Lavande
Temps passé en moyenne (en mn) 91,3 89,8 105,7
Montant moyen déboursé (€) 17,5 18,1 21,1

Le docteur Alan Hirsch a effectué une expérience similaire en 1995 6 et les résultats allaient dans le même sens. La diffusion de parfum modifie donc le comportement des clients et peut s'avérer plutôt rentable. Mais une question subsiste : comment diffuser ces fragrances ?

Il existe plusieurs techniques :

  • On peut utiliser des odorants naturels, mais c'est peu efficace ;
  • On peut également faire chauffer un liquide odorant, mais la portée dépend de la ventilation. Bref, pas de quoi parfumer de grandes surfaces ;
  • La pulvérisation est aussi envisageable : on projette des gouttelettes d'eau mélangée à des huiles. Néanmoins, cette pratique provoque l'humidité ;
  • Enfin, il reste la diffusion d'un brouillard sec et parfumé, fait de très fines particules. Cette méthode est de loin la plus efficace et la plus répandue.

Les machines permettant la diffusion sont appelées SmellBoxes (SmellBox au singulier) et sont de plusieurs types : il existe des diffuseurs individuels et des diffuseurs d'ambiance 7 . Ces derniers peuvent être placés en magasin ou reliés au système d'air conditionné.

À gauche, un diffuseur individuel ; à droite, un diffuseur d'ambiance

Si l'on fait le bilan, le marketing olfactif présente de nombreux avantages :

  • il améliore la perception que le client a du produit, et permet de faire la différence avec un concurrent ;
  • il augmente de facto le chiffre d'affaire ;
  • il oriente le client vers telle ou telle gamme de produits ;
  • il permet de fidéliser le client ou au moins de se faire retenir par ce dernier.

Pourtant, le marketing olfactif n'est pas sans limites, comme nous allons le voir.

Limites & contraintes

Difficultés techniques

On risque tout d'abord, lors de la diffusion de fragrances, d'obtenir une cacophonie olfactive, c'est-à-dire un écœurant mélange de parfums qui n'ont rien à voir : si par exemple les zones "Cafetières" et "Viandes" sont voisines, il y a fort à parier que le passage d'une zone à l'autre sera… peu agréable. Bref, il ne faut absolument pas que les parfums se mélangent, interfèrent et agressent le client. Il faut donc bien prendre en compte ce phénomène lors de la mise en place de diffuseurs, en n'oubliant pas la volatilité du parfum et ses autres caractéristiques.

Une autre contrainte : cette pratique est assez coûteuse. Après, bien sûr, cela dépend du budget, mais par hypothèse, plus vous avez de budget, plus la surface de vente est grande, donc plus vous devez dépenser. Pour vous donner un ordre de grandeur, un diffuseur d'ambiance vaut 249 € HT 8, sans parfum intégré.
En parlant de parfum, vous pouvez commander un parfum déjà mis au point ou en commander un sur mesure. La seconde option étant plus chère, bien sûr.

Il faudra aussi prêter attention à la congruence entre le parfum diffusé et les produits à vendre. Si vous diffusez un arôme de banane dans un rayon boulangerie, l'efficacité ne sera pas tout à fait maximale.
Cela m'amène à la dernière limite technique : un même parfum peut être jugé repoussant par une personne et attirant par une autre. Alors comment trouver le bon parfum ?
Pour ce faire, il faut déjà déterminer quel type de personne sera visé par le produit à vendre (édification d'un persona), et en déduire l'odeur qui, tout en étant en accord avec le produit, plaira le plus au client. Eh oui, le marketing n'est pas de tout repos, surtout lorsqu'il doit prendre en compte les caractéristiques individuelles des clients. Néanmoins, certains parfums sont très largement appréciés et/ou présentent des influences psychologiques universelles : l'odeur de citron est par exemple réputée comme stimulant.

Mais il y a une chose qui n'a pas été mentionnée, et qui rajoute des contraintes : la loi.

Législation

Il existe en France un code (c'est-à-dire un recueil de lois) qui régit les échanges économiques : il s'agit du Code de la consommation. Il fixe les limites, donne les procédures à suivre, etc. L'article 121 traite de la publicité mensongère, ou plutôt des « pratiques commerciales trompeuses ».

Article L121.1 : […] une pratique commerciale est trompeuse si […] elle repose sur des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur et portant sur […] les caractéristiques […] du bien ou du service.

Code de la consommation

En gros, cela signifie que la diffusion (qui est une pratique commerciale) ne doit en aucun cas tromper le client, lui faire croire que le produit a telle caractéristique, qu'il ne présente pas en réalité. Par exemple, si l'on diffuse une odeur de melon bien mûr et que les melons proposés ne le sont pas, le marchand est dans l'illégalité.

Autre problème : la législation européenne. Le 13 décembre 2006, la directive REACH, votée par le Parlement Européen, a été mise en place dans un souci de protection de la santé des consommateurs et de l’environnement ; elle réglemente 100 000 substances chimiques commercialisées en Europe. Certains parfums pourraient être rajoutés à la liste.

Dernière complication européenne : il existe des marques olfactives. Si si, l'OHMI a accepté la première marque olfactive le 11 février 1999 9 , bien que certaines difficultés subsistent par rapport à la description précise des parfums. Il ne faut donc pas non plus reprendre une marque déjà existante…

En guise de conclusion

Cet article est bientôt terminé. Malgré son apparence inoffensive, le marketing olfactif est assez redoutable : il permet de créer un état d'esprit, une atmosphère, surtout lorsqu'il est combiné à d'autres techniques de marketing. Malheureusement, ou heureusement, ce procédé n'en est qu'à ses balbutiements, puisque pèse sur lui le poids de nombreuses législations et limitations techniques.
Peut-être aurons-nous, dans 20 ans, des orgues à parfums et des cinémas parfumés, comme l'imaginait Aldous Huxley dans son Meilleur des Mondes ?

Pour aller plus loin

Internet, comme toujours, demeure une source d'informations inépuisable, à travers ses articles :

  • Une fiche assez détaillée, qui évoque rapidement la place de l'odorat dans la littérature et qui illustre ses propos par d'autres expériences ;
  • Comme d'habitude, l'excellent Wikipédia, qui est assez synthétique pour le coup ;
  • Il existe aussi un livre très documenté, quoiqu'assez sombre, qui évoque énormément de méthodes de manipulation mentale ;
  • Enfin, un blog, fait par un maître conférencier, à propos du marketing en général.

Remerciements

  • Un grand merci à Vayel et au futur validateur cet article ;
  • Merci à Vecteezy et Webalys pour l'icône de cet article ;
  • Bravo et merci plus généralement à toute la communauté de Zeste de Savoir, en particulier aux créateurs du site, sans qui la publication de cette série d'articles n'aurait été possible.

Merci d'avance,
Dwayn


  1. Consulter l'article en anglais. 

  2. « En effet, l’homme sent les odeurs médiocrement », Aristote, De anima, Livre II, Chapitre IX. 

  3. « Les fibres ré-émises [des cellules qui reçoivent l'information des récepteurs olfactifs] vont au cortex olfactif, vers le cortex limbique, vers l'hippocampe ou les corps mamillaires. On comprend ainsi le rôle inconscient de l'olfaction dans beaucoup de comportements fondamentaux dépendants de l'hypothalamus et du système limbique (sexualité, faim, sociabilité…). Les voies olfactives sont les seules voies à ne pas faire relai d'abord dans le thalamus. » Merci Wikipédia

  4. Guéguen N., Jacob C., Congruence d’une odeur culinaire et orientation du choix du consommateur : une évaluation en situation naturelle, cité par Guéguen N., Psychologie du consommateur, Dunod, Paris, 2011. 

  5. Compte-rendu de l'étude. 

  6. Trois zones d'un même casino ont été étudiées durant un week-end. Une zone non-parfumée, deux zones avec chacune un parfum différent. Dans une des deux zones parfumées, les sommes mises en jeu ont augmenté de 45,11% par rapport à la moyenne. Consulter l'étude intégrale (anglais). 

  7. Brochures Exhalia de diffuseur individuel et de diffuseur d'ambiance

  8. Source

  9. Décision de la Deuxième Cour d'appel, le 11/02/1999, Cas R 156/1998 - 2 (L'odeur d'herbe fraîchement tondue). 

+3 -0

C'est parti !

J'imagine que l'on est tous

Plutôt : "vous êtes". Ca évite de faire l'amalgame "on" = "nous" et ça me semble plus correct : en principe, tu sais si tu es passé devant un tel magasin, donc il n'y a pas de raison que tu t'incluses parmi les gens dont tu supposes que c'est le cas. :P

Rien que le parfum des poulets rôtis fait baver >_<…

Je mettrais sous forme d'interrogation : "Rien que le parfum des poulets rôtis fait baver, hein ? >_<". Ou un truc du genre.

Voici une preuve simple et évidente

C'est une broutille et très personnel, mais je n'aime pas le "voici". Je préfère un "Cela constitue" ou un truc du genre.

l'efficacité du marketing olfactif

Attention, tu n'as pas encore dit ce que c'était. "Olfactif" est un mot compliqué figure-toi. :P

olfactif ; malgré de très nombreux arguments

Le point-virugle ne va pas. Plutôt : "olfactif. Toutefois, malgré".

cette pratique

Mouais… Disons que faire cuire un poulet pour un boucher est plutôt normal et a priori non marketing. Il faudrait donc que tu indiques clairement qu'il s'agit d'une méthode de manipulation sournoise. :P

Tu pourrais alors faire d'une pierre deux coups : introduire la notion de marketing olfactif et fermer le clapet à la remarque précédente. Pour cela, je te conseille de procéder ainsi : "Rien que le parfum des poulets rôtis fait baver, hein ? >_< Et bien figuez-vous que ce n'est pas anodin : on cherche à vous allécher. C'est le marketing olfactif, l'attrait du client par les odeurs, et cela s'avère très efficace. Toutefois, malgré…".

On a commencé à s'y intéresser de façon notable à partir de la fameuse étude de Philip Kotler, Atmospherics as a marketing tool, en 1973.

Plutôt : "On a commencé à s'y intéresser de façon notable à partir de 1973, avec la fameuse étude de Philip Kotler, Atmospherics as a marketing tool.".

Il s'agit de l'un des traités fondateurs, qui pose les bases du marketing sensoriel

Fondateur de quoi ? Plutôt : "Il s'agit de l'un des traités fondateurs du marketing sensoriel". Mécaniquement, s'il en est fondateur, il en pose les bases. :)

pour acheter plus, le client doit être intégré

Est-ce nécessaire ? Suffisant, manifestement oui, mais nécessaire, je ne suis pas sûr.

Comme nous l'avons vu précédemment

Le "comme" me semble inadapté.

atmosphère soigneusement mise en scène

La formulation est étrange. Peut-on mettre en scène une atmosphère ? Plutôt "modulée", ou un truc du genre ?

stimulant toutes les sensations

"tous les sens" plutôt, non ? Quoique, en fait non.

Et on revient à la question de la nécessité. Pour faire acheter plus un client, il n'est pas nécessaire de stimuler tous les sens : en émoustiller certains suffit.

En reprenant les dernières remarques, je reformulerais ainsi : "intégrer le client dans une atmosphère soigneusement modulée, dans un cadre stimulant les sens, permet de le faire acheter plus. Il est alors possible, comme nous l'avons vu précédemment avec la musique, d'employer toutes sortes d'outils pour pousser le client à consommer, à acheter impulsivement.".

il s'agit d'un article global

C'est quoi un article global ?

permettant de découvrir

L'italique me semble exagéré. Tu penses à l'article de Demandred ? :P

il n'y donc aucun prérequis

Je n'y, tu n'ys, il n'yt. :D


Ce sera tout pour l'instant ! :P

Juste une remarque : il manque des points à la fin de tes notes. Ou plutôt, je te conseille d'en mettre.

En tout cas, j'aime beaucoup le début : l'exemple de la rôtisserie est excellent.

Sinon, j'inverserais bien le titre et le sous-titre, en remaniant un peu ce dernier. Le titre actuel fait un peu formel. Le ton de celui du dernier article me plaisait bien.

En parlant du dernier article, il va falloir réduire le rythme de tes publications, sinon les gens vont se croire sur un site de marketing ! :P

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Pourquoi s'intéresser à l'odorat ?

C'est une question primordiale : quelle importance peut bien avoir l'odorat ?

La question me semble un peu redondante avec le titre.

Pourtant, on admet communément que l'homme peut distinguer 10 000 fragrances différentes

Source ?

De plus, le "pourtant" me gêne. Il est valable uniquement si 10 000 fragrances, c'est beaucoup. Or j'en (le lecteur) ai personnellement aucune idée.

En fait, je ne suis pas certain que ce passage soit utile. Que l'odorat soit médiocre ou non, ce qui compte c'est qu'il influe sur notre comportement. Tu pourrais simplement dire : "C'est une question primordiale. Effectivement, si l'odorat humain est bien moins développé que chez beaucoup d'animaux, son influence sur notre comportement n'est pas des moindres. Examinons-en les raisons.".

Il y a tout d'abord des raisons morphologiques à l'importance de l'odorat.

La phrase est très correcte, mais le "il y a" me semble peu élégant. Tout simplement : "Les premières sont morphologiques. On ne va pas…".

Mais c'est une broutille.

mais il est nécessaire d'en connaître les grandes lignes.

Pour cela, un schéma me semble indispensable.

Lorsque vous sentez quelque chose

Je ne suis pas du tout connaisseur, mais "sentir quelque chose", c'est pas justement la dernière étape : la sensation créée par le cerveau ? Je ferais plutôt : "Lorsque vous inspirez de l'air, des…". mais est-il nécessaire d'inspirer (première question) de l'air (deuxième question) pour ressentir les doeurs ?

des molécules odorantes rentrent dans votre cavité nasale

Odorantes, je ne suis pas sûr. C'est simplement le cerveau qui interprète. Mais, là encore, je ne suis pas connaisseur.

Pour parvenir à ce système

Par "système", tu entends "système limbique" ?

C'est bête comme question, mais on pourrait croire que tu parles du processus d'olfaction. Plutôt que "système", peut-être "lobe" ?

les stimuli sensitifs doivent normalement passer par le thalamus, mais ce n'est pas le cas pour les stimuli olfactifs

C'est un peu perturbant, parce que tu passes des stimuli olfactifs aux stimuli sensitifs. Plutôt : "Contrairement aux stimuli sensitifs, les stimuli olfactifs ne passent pas par le thalamus pour parvenir à ce lobe.".

Mais, au fait, c'est quoi un stimuli sensitif ? Pour moi, "olfactif" est inclus dans "sensitif".

Il y a donc proximité et interaction entre la zone olfactive et celle "émotionnelle" du cerveau.

Je ne comprends pas le "donc" et, du coup, l'intérêt de la phrase précédente.

nous mener par le bout du nez, non ?

C'est plutôt "si", non ?

Quoique l'analyse précédente puisse paraître abstraite

C'est français ça (vraie question) ? Je ne suis pas sûr que "quoique" = "bien que".

les éléments montrant l'influence que l'odorat peut avoir sur notre comportement sont éloquents

Tu vas en parler, c'est ça ? Si oui, tu devrais le dire. Si non, je ne crois pas que tu l'aies montré précédemment.

Il est une expérience… Il suffit de prendre deux produits identiques

C'est une broutille, mais je trouve que ces deux phrases ne se lient pas très bien. Peut-être me trompé-je, mais il me semble qu'il faut reprendre "expérience" après une formulation du type "il est". Un truc du genre : "Il est une expérience… Cette expértience consiste à prendre…".

  1. Il faut

Le point me semble abrupte. Plutôt : "1940 - puis parfumer".

parfumer l'un et pas l'autre

"en parfumer un des deux seulement"

puis demander au premier venu

Si tu appliques la correction suggérée au-dessus, le "puis" va faire répétition. Tu pourrais alors avoir plutôt : "Cette expérience consiste à prendre deux produits identiques – il s'agissait de pièces de lingerie en 1932 puis de bas de nylon en 1940 -, à parfumer l'un des deux seulement, puis à demander au premier venu".

les produits parfumés étaient mieux évalués

"furent" plutôt que "étaient", non ?

Guéguen et Jacob ont mené une autre étude

Référence ?

Année ?

Bien sûr, l'odorat et le goût étant très liés, les résultats sont d'autant plus amplifiés.

Je ne comprends pas cette phrase. Tu veux dire que l'influence de l'odorat est supérieure pour les produits que l'on peut (et a) goûter ?

le jugement (expérience 1)

"expérience 1" me semble peu élégant. Plutôt "première expérience" ou, mieux, "expérience de Laird" (enfin si l'expérience porte effectivement ce nom-là).

le contexte sensoriel risque de nous orienter

Tu parles de contexte sensoriel alors que les expériences ne portent que sur les odeurs.

le contexte sensoriel risque

Plutôt que "risque", je mettrais "peut".

S'il y a à départager entre deux produits de même qualité, le contexte sensoriel risque de nous orienter plutôt vers tel ou tel produit

Comme tu dis "entre deux produits", je changerais le "tel ou tel" au profit de "l'un ou l'autre".

De plus, il faudrait préciser "deux produits de même qualité dans des contextes sensoriels (ou olfactifs : voir remarque ci-dessus) différents".

Finalement, quelle leçon peut-on tirer de ces deux études ?

Tu ne fais le bilan que de la première.

Pour reprendre le dernier paragraphe, j'écrirais plutôt un truc du genre :

En fin de compte, quelle leçon peut-on tirer de ces deux études ? L'expérience menée par Laird prouve que les odeurs peuvent fausser le jugement et, in fine, influencer notre comportement. En effet, pour deux produits de même qualité, le cadre olfactif dans lequel chacun est placé influe sur l'évaluation que l'on en fait. De son côté, l'étude conduite par Guéguen et Jacob prouve que le cadre olfactif permet d'orienter les clients vers des produits choisis. Ces deux résultats consituent les fondements du marketing sensoriel (olfactif ?). Voyons maintenant jusqu'où le marketing olfactif s'étend de nos jours.


Tu as tendance à mélanger "olfactif" et "sensoriel". Ca ne me gêne pas que tu parles des deux (mais il s'agit tout de même d'un article sur le marketing olfactif), mais il faut bien différencier tes raisonnements, et ne pas généraliser sans le dire les résultats d'études olfactives aux sens en général.

Après, tu vas me dire que "olfactif" implique "sensoriel" donc que si on peut nous influencer olfactivement, on peut le faire sensoriellement. Mais il me semble préférable de rester concentrer sur les odeurs.

J'aime toujours autant ton travail en tout cas. C'est clair, simple, léger. :)

+1 -0

Merci beaucoup Vayel ! Content que tu apprécies ces articles : sans ton aide, je m'en sortirais difficilement. J'ai mis en application la quasi-totalité de tes remarques, mais il en demeure certaines à propos desquelles nous devons discuter.

De plus, le "pourtant" me gêne. Il est valable uniquement si 10 000 fragrances, c'est beaucoup. Or j'en (le lecteur) ai personnellement aucune idée.

Il n'est pas nécessaire d'avoir une idée de la quantité que cela représente. Puisque ce chiffre est assez grand, je l'ai simplement opposé à la citation d'Aristote.

En fait, je ne suis pas certain que ce passage soit utile. Que l'odorat soit médiocre ou non, ce qui compte c'est qu'il influe sur notre comportement.

Enfin si tu n'arrives pas à distinguer de par ton odorat l’odeur du bois et celle d'une fleur, il y a des chances que cela n’influe pas trop sur ton comportement. En fait, la qualité de l'olfaction est condition sine qua non de la modification du comportement par les odeurs.

Pour cela, un schéma me semble indispensable.

J'en ai cherché, mais ils sont tous laids. Quant à en faire un moi-même… Je préfèrerais encore faire un organigramme.

Je ne suis pas du tout connaisseur, mais "sentir quelque chose", c'est pas justement la dernière étape ?

Je me suis mal exprimé. Quand on dit sentir quelque chose, que se passe-t-il vraiment ? En fait, des molécules odorantes etc.

Odorantes, je ne suis pas sûr.

Je les ai appelées comme ça puisqu'au final elle sont ressenties de ce manière.

C'est bête comme question, mais on pourrait croire que tu parles du processus d'olfaction. Plutôt que "système", peut-être "lobe"

Le système limbique n'est pas un lobe à part entière.

Mais, au fait, c'est quoi un stimuli sensitif ? Pour moi, "olfactif" est inclus dans "sensitif".

Exactement ! Ça me permet de rebondir sur l’embrouillamini que tu soulignais entre marketing olfactif et marketing sensoriel. Le stimulus sensitif peut être un stimulus visuel, gustatif, etc. Tout stimulus olfactif est donc sensitif, mais l'inverse est faux. Idem pour le marketing sensoriel qui peut être auditif, visuel, etc. Mais le marketing olfactif marche selon le même principe que le marketing sensoriel, puisqu'il fait partie intégrante de ce type de marketing. J'ai essaye de mieux le distinguer dans la nouvelle version de cet article.

J'ai remis le premier post à jour.

+0 -0

Il n'est pas nécessaire d'avoir une idée de la quantité que cela représente. Puisque ce chiffre est assez grand, je l'ai simplement opposé à la citation d'Aristote.

Le problème c'est qu'Aristote ne parle pas de quantité, mais de qualité. Et comme on ignore si 10 000 frangrances fait beaucoup, on ne peut pas savoir si notre odorat est médiocre ou non. ^^

Enfin si tu n'arrives pas à distinguer de par ton odorat l’odeur du bois et celle d'une fleur, il y a des chances que cela n’influe pas trop sur ton comportement. En fait, la qualité de l'olfaction est condition sine qua non de la modification du comportement par les odeurs.

Tu as tout à fait raison : il faudrait le dire dans l'article. :)

Dire que l'influence sur le comportement est d'autant plus importante que l'odorat est développé. Du coup, j'écrirais tout le paragraphe ainsi :

C'est une question primordiale. Effectivement, l'influence des odeurs sur notre comportement n'est pas des moindres. Et elle l'est d'autant plus que l'homme, contrairement à ce qu'Aristote pensait, possède un odorat plutôt développé : on admet communément que l'homme peut distinguer 10 000 fragrances différentes (une étude va jusqu'à 1 000 milliards !). Examinons plus en détail pour les odeurs peuvent nous influencer (nous influencent ?).

J'en ai cherché, mais ils sont tous laids. Quant à en faire un moi-même… Je préfèrerais encore faire un organigramme.

A voir, mais un organigramme pourrait suffire. Il s'agit surtout d'avoir une vue globale sur toutes ces zones aux noms techniques.

Le système limbique n'est pas un lobe à part entière.

"les communique au système limbique, lobe jouant un rôle primordial"


Si jamais il y a une remarque à laquelle je n'ai pas répondue, n'hésite pas à me botter le cul. :D

Je commente ci-dessous les parties que tu as revues (introduction et "Pourquoi s'intéresser à l'odorat ?"). Cela me permet de me rendre compte que certaines de mes suggestions n'étaient pas optimales.

Eh bien figurez-vous que ce n'est pas anodin : on cherche à vous allécher. C'est le principe du marketing olfactif : on cherche à attirer le client par les odeurs

Il y a répétition de "on cherche". D'ailleurs, il y a trop de double points, le rythme est trop cassé. Plutôt : "Eh bien figurez-vous que ce n'est pas anodin : on cherche à vous allécher. C'est le principe du marketing olfactif, qui consiste à attirer le client par les odeurs".

c'est-à-dire un cadre qui stimule les sens au maximum

Je dirais "à un cadre".

Nous l'avons vu précédemment avec la musique, on

Il manque un mot de liaison. En fait, cette phrase semble ne pas apporter grand chose à la précédente. Je dirais donc : "qui stimule les sens au maximum, comme nous l'avons vu précédemment avec la musique.".

Ici aussi, il s'agit d'un article permettant de découvrir le domaine du marketing olfactif

L'autre article n'était pas sur le marketing olfactif. Du coup : "Ici aussi, il s'agit d'un article permettant de découvrir le domaine du marketing, olfactif cette fois-ci".

il n'y donc aucun prérequis

n'y a

C'est une question primordiale : quelle importance peut bien avoir l'odorat ? Aristote considérait qu'il était « médiocre » chez l'homme 2 . Il est vrai qu'en comparaison de certains animaux, l'homme a un odorat assez peu développé. Pourtant, on admet communément que l'homme peut distinguer 10 000 fragrances différentes (une étude va jusqu'à 1 000 milliards !). Par ailleurs, l'importance de l'odorat au niveau comportemental n'est pas des moindres : examinons-en les raisons

Voir plus haut.

de raisons morphologiques qui indiquent l'importance

Plutôt : "de raisons morphologiques à l'importance".

On ne va pas détailler le processus d'olfaction, mais il est nécessaire d'en connaître les grandes lignes.

Pourquoi ? Le seul but me semble d'éclairer "un certain nombre de raisons morphologiques", mais il ne me semble pas que tu le fasses. Sauf au niveau de la dernière phrase ("Il y a finalement proximité et interaction entre la zone olfactive et celle "émotionnelle" du cerveau. "), qui semble sans rapport avec le reste.

Il y a finalement proximité et interaction entre la zone olfactive et celle "émotionnelle" du cerveau.

C'est quoi la zone olfactive ?

Guillemets français.

Eh bien si !

Sources ? C'est pour nous dire cela que tu as fait un paragraphe un peu technique sur le processus d'olfaction, mais tu nous le dis en trois mots. :P

Je reformulerais "Eh bien si ! Bien que l'analyse précédente puisse paraître abstraite, les éléments montrant l'influence que l'odorat peut avoir sur notre comportement sont éloquents." ainsi :

Eh bien si ! Certes, l'analyse précédente peut paraître abstraite, et vous pouvez la compléter en lisant cela, mais les éléments montrant l'influence que l'odorat peut avoir sur notre comportement s'avèrent eux éloquents, comme nous le voyons maintenant.

puis demander au premier venu

puis à

et enfin de celle chocolat. Voici les résultats :

"Les chiffres parlent d'eux mêmes :" plutôt que "Voici les résultats" ?

Bien sûr,

Je préciserais : "Bien sûr, comme nous avons une expérience gustative de ces produits et que l'odorat et le goût sont deux sens très liés, les résultats s'avèrent d'autant plus amplifiés.".

et, plus largement, sensoriel

Plutôt : "et, plus largement, du marketing sensoriel".


Franchement, ça gère.

Sinon, il y a toujours la question du titre et du sous-titre. Pour le titre, je verrais bien un truc du genre : "Ca sent le marketing olfactif". Et un sous-titre plus explicite quant au fait qu'on utilise les odeurs pour nous faire acheter. Du genre : "Entrez, entrez, ça sent bon par ici.", mais c'est bof.

Au plaisir ! :)

+0 -0

J'ai une question : est-ce que les effets des odeurs sur le comportement sont observables même quand l'odeur n'est pas perçue consciemment ? Parce que si c'est le cas, ce serait pas mal de parler de cet effet de la perception olfactive subliminale.

Sinon, ce serait pas mal d’ajouter des explication sur le pourquoi de cette influence des odeurs sur le comportement d'achat. Je me doute que les mécanismes doivent être similaires à ceux observés pour la vision (marketing visuel), l'audition (marketing auditif), et ainsi de suite : certainement une sombre histoire d’amorçage (priming). Mais ce serait quand même une bonne idée de mettre quelques mots sur le sujet.

Sinon, il y a toujours la question du titre et du sous-titre. Pour le titre, je verrais bien un truc du genre : "Ca sent le marketing olfactif". Et un sous-titre plus explicite quant au fait qu'on utilise les odeurs pour nous faire acheter. Du genre : "Entrez, entrez, ça sent bon par ici.", mais c'est bof.

Vayel

Une idée de titre : " Quand le marketing vous mène par le bout du nez ".

Pardon.

+0 -0

Pas mal le titre Soµ.L-[T@_K3r]1 ! :P

Je poursuis ma lecture : Utilisations possibles du marketing olfactif.

L'odeur comme attribut du produit

La logique de cette partie est un peu floue, notamment au niveau du premier paragraphe. Je reformulerais tout, selon le raisonnement suivant :

  • Certains objets ont pour fonction première de sentir bon
  • Exemples
  • Mais on parfume aussi ceux dont ce n'est pas l'objectif
  • Par exemple, les produits d'hygiène
  • Pourquoi ?
  • Parce que odeur = caractéristique (point central : à développer)
  • Lecteur : Tu dis ça, mais ce n'est répandu que pour les produits d'hygiène, ça ne va pas plus loin…
  • Eh bien si
  • Exemples
  • Mêmes si ce ne sont que des gadgets, ça prouve qu'on joue dorénavant sur l'odorat
  • Seulement, pas possible de le faire via la télé ou le pc
  • Donc on développe cela en magasin

Mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris dans cette partie.

Il s'agit d'une forme de marketing olfactif vraiment très répandue : on diffuse certains parfums dans le magasin pour créer une atmosphère qui oriente les activités du consommateur.

Cela ne risque-t-il pas de rentrer en collision avec les parfums des produits eux-mêmes (cf : paragraphe précédent) ?

Quelques études risquent de vous convaincre

Plutôt que "quelques" : "Les études suivantes".

D'ailleurs, tu ne donnes qu'une seule étude. Certes, elle a été reproduite par Alan Hirsch…

Une expérience a été menée en 2009 par Guéguen et Jacob Petr

Pour tu lui as barré la gueule à Jacob ?

88 petites pizzerias (22 places)

22 places chacune ?

pendant 3 samedis de mai

trois

comment diffuser ces fragrances ?

Il faudra changer la phrase, mais je pense que cette mérite d'être un sous-titre de niveau 3.

L'odeur comme créateur d'ambiance

Je mentionnerais l'expérience de Guéguen et Jacob citée dans "Odorat, comportement & jugement", dans un truc du genre : "L'expérience de Guéguen et Jacob mentionnée plus haut prouve qu'il est possible d'influer sur le choix des consommateurs par le truchement des odeurs. Ce résultat est confirmé par l'expérience de …, menée en 2009…".

Si l'on fait le bilan, le marketing olfactif présente de nombreux avantages :

Tu as oublié de dire qu'il permet aussi d'orienter le client dans ses choix de consommation.

Limites & contraintes

ou en faire faire un sur mesure. Mais c'est plus cher

On comprend tout à fait, mais je mettrais plutôt : "ou en commander un sur mesure. La seconde option étant plus chère, bien sûr".

étant en accord avec le produit, plaira le plus au patient

"client", non ? :P

ou plutôt des « pratiques commerciales trompeuses »

L'italique me semble de trop.

Par exemple, si l'on diffuse une odeur de melon bien mûr et que les melons proposés ne le sont pas, le marchand est dans l'illégalité.

oO. Enfin, j'imagine que l'évaluation de telles pratiques est sacrément subjective.

la directive REACH,votée par le

Espace.

Il est à craindre que certains parfums puissent être rajoutés à la liste.

Ce n'est pas clair : tu te places du point de vue des magasins ?

il existe des marques olfactives

Tu devrais expliciter. Cela signifie-t-il qu'une entreprise peut se réserver une odeur ?

En guise de conclusion

une atmosphère, surtout lorsqu'il est combinée

combiné

Malheureusement ou heureusement,

Malheureusement, ou heureusement,

Ca fait un peu bizarre d'utiliser les deux. J'imagine que tu exprimes le point de vue du vendeur puis celui du client ?

puisque pèsent sur lui le poids

pèse

Pour aller plus loin

qui traite du marketing sous toute ses

toutes

Voici une fiche assez détaillée, qui évoque

Le "voici" ne me semble pas nécessaire.

et qui illsutre ses propos par d'autres expériences

illustre

un livre très fouillé

C'est quoi un livre fouillé ? :D

qui évoque énormément de méthodes de manipulation mentales

"mentale" ?

sans qui la publication de cette série d'article

articles

Notes

système limbique (sexualité, faim, sociabilité,..) Les voies

(sexualité, faim, sociabilité…)

). Les voies

culinaire et orientation du choix du consommateur: une évaluation

Espace.

3 zones d'un même casino ont été étudiées

Trois

ont été étudiées, durant un week-end

La virgule me semble de trop.

1 zone non-parfumé,

Une

non-parfumée

Dans une des 2 zones parfumées

deux


Merci pour cet article !


  1. Quelqu'un a-t-il déjà désigné cet individu sans copier-coller son pseudo ? :D 

+3 -0

Bonjour Dwayne,

Article très intéressant, facile à lire et s'appuyant sur de bonnes études. Je travailles dans une entreprise de marketing sensoriel - midiscom - pour ne pas la citer.

J'aimerais bien partager ton article sur nos différentes réseaux sociaux. Ton article a t'il un lien? Comme pour celui tout aussi intéressant que tu as écrit sur le marketing sonore : http://zestedesavoir.com/articles/246/quand-la-musique-fait-vendre/

Dans l'attente de ta réponse,

Je te souhaite une très bonne journée,

Thomas

Réponse en vrac à tout le monde.

J'ai une question : est-ce que les effets des odeurs sur le comportement sont observables même quand l'odeur n'est pas perçue consciemment ? Parce que si c'est le cas, ce serait pas mal de parler de cet effet de la perception olfactive subliminale.

Soµ.L-[T@_K3r]

Ce n'est pas nécessairement conscient. Et j'en ai parlé avec l'expérience de Laird et celle de Guéguen et Jacob. Mais je vais essayer de clarifier la chose.

Sinon, ce serait pas mal d’ajouter des explication sur le pourquoi de cette influence des odeurs sur le comportement d'achat.

Soµ.L-[T@_K3r]

Je les ai expliquées aussi, les raisons de cette influence. Puisque la zone olfactive (celle qui permet de détecter les odeurs) et celle émotionnelle du cerveau sont directement liées (contrairement aux autres sens), on peut théoriquement utiliser ce sens plus efficacement que les autres.

Bon, pour le titre, j'avais déjà pensé à l'expression "mener par le bout du nez", mais je préférais pasticher le proverbe "l'argent n'a pas d'odeur". Donc je pense garder un titre explicite ("Introduction au marketing olfactif") et un jeu de mot ("Vous dites que l'argent n'a pas d'odeur ?"), mais je ne sais pas quelle phrase mettre en sous-titre ou en titre.

Le problème c'est qu'Aristote ne parle pas de quantité, mais de qualité. Et comme on ignore si 10 000 frangrances fait beaucoup, on ne peut pas savoir si notre odorat est médiocre ou non. ^^

Vayel

Arf, cette polémique est assez usante. Dans tous les cas, plus tu peux distinguer d'odeurs, plus ton odorat est développé. Donc quantité et qualité sont liées. Je vais attendre de voir si ce passage est vraiment problématique, car expliciter tout les sous-entendus risque d'être lourd et assez stérile.

Une expérience a été menée en 2009 par Guéguen et Jacob Petr

Pour tu lui as barré la gueule à Jacob ?

Vayel

Parce que toutes les expériences de Guéguen que j'ai cité précédemment (dans l'article du marketing sonore compris) étaient menées avec Jacob, d'où une association que j'aurais crue automatique. Mais puisque ce n'est pas clair, je vais l'enlever.

Par exemple, si l'on diffuse une odeur de melon bien mûr et que les melons proposés ne le sont pas, le marchand est dans l'illégalité.

oO. Enfin, j'imagine que l'évaluation de telles pratiques est sacrément subjective. Eh bien pas tellement. En tout cas, un exemple similaire a été donné par des marketeurs pour illustrer ce principe.

En tout cas, merci beaucoup pour cette correction, Vayel.

Article très intéressant, facile à lire et s'appuyant sur de bonnes études. Je travailles dans une entreprise de marketing sensoriel - midiscom - pour ne pas la citer.

midiscom

Merci beaucoup :) ! Vayel a répondu à ta question, mais je suis content de croiser des personnes dont je parle ^^ . S'il y a la moindre erreur, n’hésite pas à me reprendre. Cette remarque s'adresse aussi à alliocha1805.

Article remis à jour

+0 -0

Juste dans le pour aller plus loin je pense que ca ferrai pas de mal de mettre quelques liens comme : - https://scholar.google.fr/scholar?q=marketing+olfactif&btnG=&hl=fr&as_sdt=1%2C5&as_vis=1 - http://www.jstor.org/action/doBasicResults?Query=marketing+olfactif&wc=on&fc=off&group=none&acc=off (contenu payant)

Pour les gens qui ne savent pas trop comment trouver les papiers scientifiques type revues Peer-review / Memoires / thèses

Je pense qu'il y a erreur sur mes intentions et je pensais juste donner une info utile mais ce n'est pas grave. Toujours est-il que 4 ou 5 posts plus haut il ne s'agit pas d'un article à porter universitaire. C'est d'ailleurs cet auteur qui m'a donné l'idée de mettre moi aussi en pseudo le nom de la boite pour laquelle je travaille. Bref je fais du MO depuis 3 ans et si je peux apporter ma contribution ce sera avec plaisir.

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