économie et éducation que faire pour améliorer les choses ?

Le problème exposé dans ce sujet a été résolu.

Ces élèves qui n'ont pas travaillé en primaire …oui, c'est très certainement vrai. Et c'est très certainement la principale raison de l'échec scolaire.

Mais on fait quoi ?

Un gamin de 6/8 ans n'est pas responsable de quoi que ce soit. S'il n'est pas guidé, si l'environnement accepte qu'il n'écoute pas les adultes, il est probable que le gamin tourne mal. C'est de la responsabilité des adultes d'encadrer les enfants.

Les parents des gamins en question n'ont pas fait leur job, pour des raisons bonnes ou mauvaises. Mais est-ce que la société, l'école, les services sociaux ne doivent pas prendre le relais ?

Pour me mettre à niveau, j'ai essayé de lire quelques truc sur le sujet. Je sus tombé sur ce document, que j'ai trouvé particulièrement intéressant (même si un document écrit ne traduit pas forcément une réalité…)

https://www.reseau-canope.fr/fileadmin/user_upload/Projets/Forum_rue_des_ecoles/la_mixite_sociale_a_lecole/pdf/30_La_question_sociale_a_lecole_et_les_assistants_sociaux_scolaires.pdf

En voici un extrait :

Tant que la question sociale à l'école restait marginale et périphérique, les problèmes sociaux des élèves étaient censés être « traités » plus spécifiquement par le service social. Avec la démocratisation et la massification de l'enseignement, les problèmes sociaux ne sont plus perçus comme périphériques mais centraux, par leur fréquence et leur incidence sur la réussite ou l'échec des élèves. Après avoir été perçus comme problèmes à résoudre, parfois comme obstacles au fonctionnement de l'institution, les problèmes sociaux s'étendent, s'aggravent et « envahissent l'école ». La prise en charge de ces problèmes n'est plus « réservée » aux seuls travailleurs sociaux de l'école et aux professionnels d'ordinaire confrontés à la globalité de l'enfant-élève, mais s'adresse à chacun des membres de l'équipe éducative – écoute des élèves, prise en compte de leur singularité dans la relation pédagogique, aide sociale et financière… L'éducation à la santé, à la sexualité et à la citoyenneté, la prévention et la lutte contre toutes les formes de violence et de discrimination, la prévention des conduites à risques, des conduites addictives, la prévention de la maltraitance et des violences intrafamiliales sont autant de missions désormais dévolues aux divers acteurs, au sein de l'institution scolaire, ❙ 158 SEPTEMBRE 2009 diversité ville école intégration dans le cadre des programmes ou des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté. Des dispositifs et des protocoles tiennent lieu et place des actions socio-éducatives conduites jusqu'alors en encadrant et formalisant les partenariats.

Sur le fait de connaître son futur métier à 13-14 ans, l'idée n'était pas de dire qu'on sait déjà quel métier on fera, ou quel métier on veut faire. Mais de dire qu'on connaît déjà à 13-14 ans toute une liste de métiers qu'on ne fera pas.

Personnellement, à 13-14 ans, je ne savais pas si je deviendrais prof, ingénieur, architecte, chercheur, guichetier à la poste… mais je savais déjà que je ne serai pas prof de SVT, ni agriculteur, ni plombier, ni prof de sport…

Et même 5 ans plus tard, je n'avais pas la moindre idée de mon devenir professionnel, même si j'avais éliminé encore plus de domaines.

+1 -0

En gros vous proposez un système comme ça ?

Au lieu d'avoir 5 classes en primaire (CP, CE1, CE2…), on aurait 5 niveaux.
Une matinée, tous les élèves ont maths, francais et anglais. Par contre, en fonction du niveau, un élève ira en Maths 2, Français 3 et Anglais 1, alors qu'un autre irait en Maths 1, Français 5 et Anglais 2 ?

Looping

Tiens, je reviens sur cette idée en lisant cet article sur la Finlande, où un système similaire est mis en place, mais uniquement pour le soutien scolaire. Ne pourrait-ce pas être une idée pour éviter les classes de niveau qui pénalisent les plus faibles : mettre en place ce système un jour par semaine.

Question : actuellement, est-ce qu'un directeur d'établissement aurait le pouvoir de mettre ça en place chez lui, ou il n'a pas le droit ?

Question : actuellement, est-ce qu'un directeur d'établissement aurait le pouvoir de mettre ça en place chez lui, ou il n'a pas le droit ?

J'en doute très fortement. Un directeur doit obéir aux ordres d'en haut, et ne peut pas imposer de pratiques pédagogique en bas. Ses pouvoirs effectifs, hors affaires courantes, sont très limités. Ça pourrait se faire avec une grosse implication des profs, responsables et élèves, mais l'administration n'aidera aucunement.

Sinon, en lien parmi les commentaires de l'article dont tu parles1, cet article, qui semble dire que le « modèle finlandais » est loin d'être aussi bon qu'il le semble. En pratique, qu'en est-il ?


  1. Au passage, tu as mis "ww" au lieu de "www". 

+0 -0

Au lieu d'avoir 5 classes en primaire (CP, CE1, CE2…), on aurait 5 niveaux. Une matinée, tous les élèves ont maths, francais et anglais. Par contre, en fonction du niveau, un élève ira en Maths 2, Français 3 et Anglais 1, alors qu'un autre irait en Maths 1, Français 5 et Anglais 2 ?

Looping

Cela rejoint un peu l'idée des classes multi-grade/multi-âge. Et d'après les quelques recherches sur le sujet (qui sont quand même loin d'être nombreuses et concluantes), cela ne changerait rien en terme de résultats comparé à un enseignement par classes d'âge. La méta-analyse de Hattie place les classes multi-grade en queue de peloton, par exemple. Une revue un peu plus complète, bien qu'ancienne, est disponible ici : K-12 Classrooms: Research Review of Multigrade, Multiage, Combination Classrooms.

De plus, il faudrait quand même penser au fait que les enseignements dépendent les uns des autres. Difficile de passer à une classe de niveau supérieur en milieu d'année, quand on n'a pas vu la moitié du programme faite au début d'année… Il ne faut même pas imaginer que l'élève pourra suivre dans de telles conditions. Et si on change l'élève de niveau encore plus fréquemment, je n'ose même pas imaginer ce que cela donnerait. Ou alors, on enseigne la même chose aux élèves dans tous les niveaux, avec quelques ajouts dans certains niveaux. Mais on a déjà du mal à l'heure actuelle alors que les programmes sont faméliques, ce qui fait que je doute que ce soit une bonne idée…

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