La cartographie : rendre visible l’invisible

Et pas que les trésors pirates !

a marqué ce sujet comme résolu.

Tout le monde se secoue ! :D

J'ai commencé (mercredi 04 mai 2016 à 19h10) la rédaction d'un tutoriel au doux nom de « Cartographie : rendre visible l’invisible » et j'ai dans l'objectif de proposer en validation un texte aux petits oignons. Je fais donc appel à votre bonté sans limite pour dénicher le moindre pépin, que ce soit à propos du fond ou de la forme. Vous pourrez consulter la bêta à votre guise à l'adresse suivante :

Merci !

NOTE : le tutoriel n’est pas achevé, je vais rajouter :

  • plus de TD ;
  • rajouter du contenu en III et IV, mais j’attends de recevoir un bouquin pour avoir les infos nécessaires.

Néanmoins, la partie II peut suffire à 90% des besoins, voir 100% des besoins pour le croquis des épreuves du bac.

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Avis au lecteur : ce post étant très long, son auteur ne l'a pas relu avant de l'envoyer. Donc soyez indulgents.

Voici quelques remarques, après relecture.

Introduction générale

La carte est un élément qui nous est familier. En effet, on a dessiné ad nauseam lors de notre cursus scolaire.

Introduction générale

Mieux vaut faire une phrase longue que deux phrases courtes. Je te propose donc : "La carte est un élément qui nous est tous familier : qui d'entre nous, durant son cursus scolaire, a pu échapper au dessin de cartes ad nauseam ?"

Une carte, tout d’abord, c’est quoi ? C’est document visuel […].

Introduction générale

Tu as oublié un petit mot : "Une carte, tout d’abord, c’est quoi ? C’est un document visuel"

Une carte, tout d’abord, c’est quoi ? C’est document visuel, qui souhaite représenter un espace. Elle est passé d’une représentation de la réalité à son interprétation.

Introduction générale

La transition entre la première et la deuxième phrase est maladroite. Tu pourrais par exemple dire : "C’est un document visuel, qui souhaite représenter un espace. Pourtant, on ne se contente généralement pas d'une représentation simple de la réalité : on tente aussi, à travers les cartes, d'interpréter le réel."

La carte, n’est donc pas un objet neutre. L’auteur, à travers ce document, veut transmettre un discours.

Introduction générale

Encore une fois, une phrase longue vaut mieux que 2 phrases courtes. Pourquoi ne pas dire : "La carte, n’est donc pas un objet neutre : l’auteur, à travers ce document, veut transmettre un discours."

La cartographie doit donc répondre à des règles précises pour se faire comprendre de manière efficace par la personne qui visualise la carte.

Introduction générale

C'est un détail, mais l'usage d'un verbe pronominal avec pour sujet 'la cartographie' me pose problème. Tu pourrais dire : "La cartographie doit donc répondre à des règles précises afin d'être abordable et compréhensible pour son lecteur."

Dans ce tutoriel, je souhaite donc faire une introduction à la cartographie. Une introduction, en effet, le monde des cartes est fort passionnant et fort complexe, tant il est difficile de représenter la complexité du monde de manière simple et graphique.

Introduction générale

Formulation maladroite, à mon sens. Tu devrais mieux mettre en exergue les liens de cause à effet. Par exemple : "Dans ce tutoriel, je souhaite donc faire une introduction à la cartographie ; une introduction, en effet, car le monde des cartes , en plus d'être passionnant, est fort complexe. C'est normal, puisqu'il n'est pas évident de représenter les méandres d'un monde incroyablement sophistiqué d'une manière simple et graphique."

Globalement, malgré ce que j'ai relevé, l'introduction est assez claire et donne pas mal envie de lire la suite.

I. Introduction à la cartographie

Introduction

La carte est un objet étrange, intrigante, mal comprise

I. Introduction à la cartographie

Les adjectifs "étrange" et les suivants qualifient le mot "objet" et non pas le mot "carte". Donc : "La carte est un objet étrange, intrigant, mal compris."

Cette partie n’est pas forcément utile pour la réalisation concrète d’une carte. Néanmoins, elle me semble pertinente pour mieux comprendre l’origine de cette dernière, ainsi que l’objectif de cette dernière.

I. Introduction à la cartographie

L'accumulation des 'cette dernière' est lourde et, encore une fois, il vaut mieux grouper les phrases : "Cette partie n’est pas techniquement utile pour la réalisation concrète d’une carte, mais mener une réflexion sur l'origine et l'objectif des cartes me semble pertinent."

Nous verrons ainsi une la subjectivité cartographique, et l’histoire de la cartographie.

I. Introduction à la cartographie

"une la subjectivité cartographique" ? Pas très français. Tâche aussi d'être un peu moins scolaire dans les annonces de plan. Par exemple : "Deux éléments majeurs nourriront notre réflexion : la place de la subjectivité dans la création des cartes ainsi que l'évolution du rôle de la carte au cours des siècles."

Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Petite faute dans le titre, déjà : "Réflexion cartographique : son utilité et son but "

La cartographie, ça sert à quoi ? Définir le but d’un objet influencera sur sa réalisation. De ce fait, on se questionnera sur le but de la cartographie.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Un paragraphe assez redondant. Voici une proposition de correction : "Reposons donc notre interrogation : à quoi sert la cartographie ? Ce questionnement est primordial, car définir le but d’un objet c'est, d'une certaine manière, influer sur sa réalisation."

Une carte a deux fonctions : informer (et donc sera objectif) et convaincre (et donc sera subjectif).

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Les propos entre parenthèses sont malhabiles. Tu pourrais dire : "Une carte a deux fonctions : informer, ce qui met en jeu la capacité de l'auteur à être objectif, et convaincre, ce qui implique la subjectivité de l'auteur."

Ainsi, selon N. Lambert, la conception d’une carte a pour but de rendre visible l’invisible. Pour arriver à ce résultat, deux procédés sont possibles.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Même si la citation est intéressante, elle est sans lien logique avec les phrases précédentes : le mot "ainsi" n'a donc rien à faire là. Je pense que tu gagnerais à mettre cette citation avant la phrase "Une carte a deux fonctions : informer (et donc sera objectif) et convaincre (et donc sera subjectif)".
Pour récapituler, tu pourrais dire :

"Reposons donc notre interrogation : à quoi sert la cartographie ? Ce questionnement est primordial, car définir le but d’un objet c'est, d'une certaine manière, influer sur sa réalisation.
N. Lambert nous fournit une piste de réflexion en affirmant que "la conception d’une carte a pour but de rendre visible l’invisible". Cette mission combine deux fonctions différentes (cf schéma ci-dessous) : informer, ce qui met en jeu la capacité de l'auteur à être objectif, et convaincre, ce qui implique la subjectivité de l'auteur."

Le premier procédé, c’est la volonté de répondre à un questionnement. On va donc sélectionner des informations, que l’on va traiter et mettre sous forme cartographique. Néanmoins, on va faire une recherche d’une objectivité, en représentant les données les plus neutres possibles.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Le tout pourrait être allégé : "Le premier procédé, correspondant à la fonction d'information, consiste à répondre à un questionnement. Le cartographe sélectionne donc des informations, qu'il traite puis qu'il met sous forme cartographique. Notez bien que ce procédé est objectif et neutre."

Il va donc avoir un travail de mise en scène important.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

"Il va donc y avoir un travail de mise en scène important."

La carte étant un produit de l’esprit, il sera forcément partiel, cartographier, c’est faire des choix, et partial, sur le choix des choix.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Phrase incompréhensible. A reformuler.

[…] que le cartographe soit conscient ou non.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

"que le cartographe en soit conscient ou non."

Ainsi, la première étape d’une cartographie est de choisir les éléments. Le choix de ces éléments ne sont pas neutres, loin de là !

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

La phrase est correcte, mais je te propose d'écrire plutôt : "Quel que soit le procédé choisi, la première étape d’une cartographie consiste à choisir les éléments qui figureront plus tard sur la carte. Comme on l'a dit, le choix de ces éléments ne sont pas neutres, loin de là !

Au-delà du choix des éléments, on se questionnera sur la partie « graphique ».

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Maladroit : "Au-delà du choix des éléments, on peut douter de la pertinence du caractère « graphique » de la carte."

En effet, les éléments scientifiques peuvent être indéniables, sur la représentation est mauvaise, le message passera mal. Une réflexion autour de la représentation est donc nécessaire, afin de permettre une communication efficace.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Petite erreur : "En effet, les éléments scientifiques ont beau être indéniables, si la représentation est mauvaise, le message passera mal. Une réflexion autour de la représentation est donc nécessaire, afin de permettre une communication efficace."

Je vous parlais tout à l’heure de subjectivité.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

La transition pourrait être meilleure.

Il faut savoir que la géographie sociale et humaine se divisent en deux courants […]

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

"Il faut savoir que la géographie sociale et humaine se divise en deux courants". Pour énoncer les 2 courants, tu gagnerais à faire une liste à puce, afin de clarifier la mise en page.

Sa thèse est de mettre en évidence des invariants dans l’organisation spatiale.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Une thèse est un avis, une opinion : ça n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute. Tu ferais mieux de dire : "Son rôle est de mettre en évidence des invariants dans l'organisation spatiale."

Elle cherche à comprendre le monde par modèles théoriques universelles et valables à toutes les échelles.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

"[…] modèles théoriques universels […]"

En réaction, est naît la géographie radicale/critique/contestataire, représenté dans le monde anglophone par E. Soja ou D. Harvey, postulant que les inégalités sociales sont le fait de structures et des acteurs, et donc dépendait beaucoup du terrain.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Aïe, mes yeux. "En réaction, est née la géographie radicale/critique/contestataire, représentée dans le monde anglophone par E. Soja ou D. Harvey. Elle postule que les inégalités sociales sont le fait de structures et d'acteurs précis, et dépendent donc principalement du terrain."
Pour "radicale/critique/contestataire", tu ferais mieux d'écrire plutôt : "géographie radicale (aussi appelée géographique critique ou contestataire)". Ça allègerait pas mal.
Ta dernière phrase devrait être aussi clarifiée, pour que le lecteur saisisse mieux les tenants et les aboutissants d'une telle réflexion.

Ainsi, on retrouve cette division au sein de la cartographie.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Là encore, ce serait idéal de faire une liste à puce.

L’une, statistique, va chercher à montrer de manière rigoureuse (enfin…, essaye !) des faits.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

'Essayer' et 'chercher à' sont des synonymes. Si tu veux insister sur l'écart entre le principe et la réalité effective, tu devrais écrire : "L’une, avec pour objet central les statistiques, montre de manière rigoureuse des faits (ou du moins… essaye de le faire !)."

Il faudra bien sûr rester critique face aux statistiques, de part les nombreux biais qu’elles peuvent comporter.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Une faute à corriger et une phrase à réorganiser : "Malgré leur aspect rigoureux, les statistiques ne sont pas la panacée : elles peuvent en effet comporter de nombreux biais."
Et ce serait idéal si tu mettais, en footnote, des exemples de biais.

La géographie radicale est plus engagée : elle va dénoncer un fait considéré comme injuste par exemple. De ce fait, selon notre grille de lecture, le message véhiculé sera différent.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Je croyais que tu parlais de cartographie ? Je me doute bien qu'il s'agit d'un courant relié à la géographie critique, mais y a-t-il identité entre ce courant et la méthode cartographique dont tu parles ?
Autrement, c'est reformulable : "La géographie radicale est, elle, plus engagée : elle va, comme on l'a dit, véhiculer un message : dénoncer un fait considéré comme injuste, par exemple. De ce fait, le message véhiculé change selon la grille de lecture du cartographe."

Dans le reste du cours, bien que nous allons utiliser des outils statistiques, nous ne placerons pas en faveur de la géographie quantitative. Ces méthodes peuvent être utilisé en géographie critique, elles ne sont là juste pour trier les données pour y voir plus clair. La différenciation se fera dans les choix des différents outils utilisés, mais aussi et surtout dans la représentation.

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Plusieurs modifications à apporter : remanier la phrase, la mettre dans une balise attention, etc. Au final, ça donnerait ça :

Utiliser des statistiques n'est pas spécifique à la géographie quantitative ! La méthode statistique peut être aussi utilisée en géographie critique ; nous-mêmes, dans la suite du cours, nous utiliserons des statistiques sans pour autant nous positionner en faveur de la géographie quantitative. La différence entre courants se fait non seulement dans les choix des différents outils utilisés, mais aussi et surtout dans la représentation.

Je vous parlais de subjectivité. Ici, Rekacewicz montre que, pour un même espace, on pouvait trouver plusieurs perceptions. Et encore, ici, on n’est que pour toponymie (la dénomination des lieux) !

I.1. Réflexion cartographique : son utilisé et son but

Mieux reformulable : "La carte ci-dessus vous montre bien que la perception d'un problème donné peut varier selon les géographes. Et encore, ici, on n’est qu'une question de toponymie (la dénomination des lieux) !"

Cette partie est, sans avoir l'air, assez intéressante, même si le propos est assez peu structuré.

Un peu d'histoire sur la cartographie

La cartographie remonte depuis au moins la période antique. Outil essentiel pour les sociétés, son usage a évolué avec le temps.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Presque impeccable : "La cartographie remonte depuis au moins la période antique : outil essentiel pour les sociétés, son usage a évolué avec le temps."

À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

La plus ancienne carte connue, la carte de Bedolina, a été retrouvé dans le nord de l’Italie, et est ancienne de plus de 40 000 ans !

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Tu vas dire que je pinaille, mais bon : "La plus ancienne carte connue, la carte de Bedolina, a été retrouvé dans le nord de l’Italie, et date de plus de 40 000 ans !"

Plus proche de nous, nous avons les cartes babyloniennes représentant la cité antique, avec l’Euphrate, fleuve majeur se trouvant à proximité.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Tu pourrais supprimer le "nous avons" : "Plus proche de nous, les cartes babyloniennes représentant la cité antique, avec l’Euphrate, fleuve majeur se trouvant à proximité."

Cette carte est intéressante. En effet, il décrit des itinéraires, décrivant des côtes… C’est à la fois un objet utilitaire (se repérer), et une représentation du monde.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Essaie toujours de faire des phrases plus longues : "La carte babylonienne ci-dessus est intéressante car elle décrit des itinéraires et détaille des côtes. C’est donc à la fois une représentation du monde, mais aussi un objet utilitaire, servant à se repérer."

Un jour, un Grec, Anaximandre de Milet, publia une carte du monde connue à l’époque.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Un jour, un Grec, Anaximandre de Milet, publia une carte du monde connu à l’époque."

Ce document est intéressant, car on remarque un monde très méditerranéen.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Maladroit : "Ce document est intéressant, car il détaille un monde très méditerranéen."

Puis vint un Grec d’Alexandrie, Ératosthène. Il étudia la circonférence de la Terre à partir de différentes ombres portées, en divers lieux. Il en déduit donc, par divers calculs d’angles, l’inclinaison zénithale, et de ce fait, la rondeur de la Terre.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Une petite référence à la vidéo d'e-penser pour que le lecteur comprenne mieux :3 ?

Au second siècle de notre ère, Ptolémée produisit de nombreuses cartes. Ces dernières seront redécouvertes plus tard à la Renaissance, et seront reproduites, avec de nombreuses erreurs.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Une virgule manque: "Au second siècle de notre ère, Ptolémée produisit de nombreuses cartes. Ces dernières seront redécouvertes plus tard, à la Renaissance, et seront reproduites, avec de nombreuses erreurs."

Au Moyen-Âge, les cartes représentent souvent en son centre Jérusalem. La plus connue est certainement la Mappa Mundi. Quelques cartes furent dessinés, notamment pour Guillaume le Conquérant, notamment pour déterminer la redevance que lui devait ses vassaux.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Quelques maladresses : " Au Moyen-Âge, les cartes représentent souvent en leur centre Jérusalem. La plus connue est certainement la Mappa Mundi. Quelques cartes furent dessinées, notamment pour Guillaume le Conquérant, afin de déterminer la redevance de chaque vassal."

Les Grandes découvertes : essor de la cartographie

Les grandes découvertes, et notamment l’essor des voyages aux travers les océans forcent à créer des cartes pour se repérer. Les navigateurs, Colomb, Magellan redécouvre au XVe les travaux de Ptolémée.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Les grandes découvertes et l’essor des voyages au travers des océans forcent à créer des cartes pour se repérer. Les navigateurs comme Colomb ou Magellan redécouvrent au XVe siècle les travaux de Ptolémée."

Un cartographe, Mercator, réfléchit comment projeter sur une surface plane une surface sphérique. Il invente la projection de Mercator.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Reformulation : "Un cartographe, Mercator, cherche à projeter sur une surface plane une surface sphérique : il invente la projection de Mercator."

Le besoin se faisait sentir : comment explorer le monde si on a pas de cartes ? On peaufine les traits de côtes, l’intérieur des terres (via les fleuves)…

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Pour rendre cohérent ce paragraphe avec les autres : "Comme on l'a dit, les cartes ont connu un développement inouï grâce à l'exploration du monde. Comme le besoin se faisait sentir, on a peaufiné les traits de côtes, l’intérieur des terres (via les fleuves)…".

« la géographie, ça sert d’abord à faire la guerre » (Y. Lacoste) : de Cassini aux cartes d’État-major

Met une majuscule au premier mot du titre stp.

Les États centralisés, tel que le royaume de Louis XIV, souhaite faire un état des lieux. Connaître leurs ressources, et donc comment taxer pour renflouer les caisses.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Maladroit : "En monarque d'un État centralisé, Louis XIV a souhaité faire un état des lieux, afin de connaître ses ressources, savoir où taxer pour renflouer les caisses, etc."

Cette collection de cartes fut finit, après moult péripéties, à la Révolution.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Cette collection de cartes fut finie, après moult péripéties, à la Révolution"

Ces cartes ont la particularité d’avoir été construite grâce à la triangulation géodésique.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Qu'est-ce que c'est, la triangulation géodésique ? "Ces cartes ont la particularité d’avoir été construites grâce à la triangulation géodésique." D'ailleurs, si je ne m'abuse, on construit pas les cartes, on les dessine, on les compose, etc.

Grâce à différentes techniques, notamment des améliorations dans les lunettes, on améliore encore plus la précision.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Grâce à différentes techniques, notamment grâce à l'amélioration des lunettes, on améliore encore plus la précision."

Les reliefs ne sont pas vraiment précis, mais les distances oui !

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Les reliefs ne sont pas vraiment précis, mais les distances si !"

À force d’améliorer la précision, les cartes vont servir à l’armée. C’est la carte d’État-major. Là, on va essayer d’améliorer la représentation du relief, qui peut être décisif sur un champ de bataille. De ces cartes fut établie les cartes de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) à partir de 1940.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"À force d’être de plus en plus précises, les cartes servent à l’armée : c’est la carte d’État-major. Du coup, on va essayer d’améliorer la représentation du relief, qui peut être décisif sur un champ de bataille. De ces cartes furent établie celles de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) à partir de 1940."

L'acronyme IGN avec le nom complet ne coïncide pas. C'est normal ?

la carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

Encore une fois : met une majuscule au premier mot du titre stp.

On a donc des cartes précises. Autant c’est pratique pour comprendre le terrain de manière concrète, autant c’est pas très lisible pour représenter des phénomènes. Par exemple, comment représenter des données sur une carte ?

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

A reformuler : "Les progrès techniques ont permis de rendre les cartes très précises. Même si cette précision a des avantages (comprendre concrètement le terrain, etc.), elle n'est pas dénuée d'inconvénients. En effet, lorsque l'on veut représenter des phénomènes, on peut perdre en lisibilité. Donc une question se pose : comment représenter des données sur une carte ?"

La carte n’est pas qu’un outil militaire, mais est aussi un outil scientifique. On en a besoin pour comprendre le monde. Charles-Joseph Minard (1781–1870), propose des manières de visualiser l’information.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"Comme on l'a dit plus tôt, la carte, en plus d'être un outil militaire, est un outil scientifique, puisqu'il permet de comprendre et visualiser le monde. Charles-Joseph Minard (1781–1870) a proposé diverses manières de visualiser l’information."

L’idée est simple : permettre au lecteur de comparer facilement différentes données.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"L'enjeu est le suivant : permettre au lecteur de comparer facilement différentes données." D'ailleurs, tu devrais ajouter un connecteur logique pour montrer le lien avec la phrase précédente.

L'idée est toujours la même : lisibilité.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"La motivation centrale est toujours la même : favoriser la lisibilité".

Le XIXe et XXe ont vu naître des cartes illisibles. Notre ami Jacques propose donc tout une série de règles pour apporter une unité visuelle.

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

"En examinant les défauts des cartes du XIXe et du XXe siècles – très souvent illisibles, notre ami Jacques a mis au point tout une série de règles permettant l'unité visuelle d'une carte."

Conclusion

Après ces quelques éléments, de culture générale, nous allons passer au cœur du sujet : la réalisation d’une carte :pirate: !

I.2. Un peu d'histoire sur la cartographie

Une virgule en trop :) : "Après ces quelques éléments de culture générale, […]"

Voilà, c'est tout pour la première partie :-°

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Bonjour les agrumes !

La bêta a été mise à jour et décante sa pulpe à l'adresse suivante :

Merci d'avance pour vos commentaires.

  • correction de Dwayn ;
  • ajout d’un paraphe ;
  • réorganisation carto quantitative vs critique ;
  • ajout de vidéos dans la partie historique pour mieux comprendre ;
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Avis au lecteur : ce post étant très long, son auteur ne l'a pas relu avant de l'envoyer. Donc soyez indulgents.

La suite :D !

Il y a un avis global sur la partie tout en bas.

II. La Sémiologie graphique : donner du sens à la carte

Il est un objet auquel on ne peut pas échapper, notamment en période électorale : la carte. objet fascinant, il permet de représenter tout ce qui en rapport au spatial.

Introduction du II.

La carte est l'objet central du tuto : ta phrase ne fait donc que répéter que la carte est ce qui va nous intéresser dans la partie en question. Tu peux tourner les choses autrement : "Comme on l'a vu plus tôt, la carte permet de représenter n'importe quelle donnée en rapport avec le spatial : on ne peut donc y échapper, notamment en période électorale."

De ce fait, il faut avoir un œil critique sur la carte, tant sur le fond (la source des données), que sur la forme.

Introduction du II.

Une virgule de trop : "De ce fait, il faut avoir un œil critique sur la carte, tant sur le fond (la source des données) que sur la forme."

L’apprentissage de quelques règles permet d’éviter de tomber dans quelques écuelles.

Introduction du II.

Une écuelle, vraiment ?

Il existe deux types de cartes, la mauvaise carte, et la bonne carte.

Introduction du II.

Il manque un lien logique avec le paragraphe précédent : du coup, ça donne l'impression de sortir de nulle part. Tu pourrais dire par exemple : "La sémiologie graphique pose un certain nombre de règles, afin de garantir la lisibilité des cartes : il est donc possible de déterminer, à l'aune de ces règles, les caractéristiques d'une bonne carte et celles d'une mauvaise."

La mauvaise carte, c’est celle qu’on lit. Ces cartes présentent les informations du détail (chiffres, mots…) et par cette lecture, on obtient une vision du détail. De ce fait, on sait qu’à tel endroit, il y a tel chose. Néanmoins, il y a pas de vision globale.

Introduction du II.

A reformuler : "La mauvaise carte, c’est celle qu’on lit : elle présente des informations très précises (chiffres, mots…) et empêche de facto d'avoir une vue d'ensemble. Par cette lecture, on obtient donc une vision du détail : on sait seulement qu’à tel endroit, il y a telle chose, sans pouvoir prendre plus de recul."

Puis, on peut regarder le détail. On a donc la vision globale et en détail, passant aisément entre les différentes échelles.

Introduction du II.

A reformuler : "Après avoir jeté un regard global sur la carte, on peut regarder cette dernière plus en détail. On a donc à la fois une vision globale et de détail : une bonne carte permet donc de passer aisément entre les différentes échelles."

La carte est donc un instrument visuel, avec ses propres codes et son propre langage, qu’il est nécessaire d’appréhender et de comprendre afin de réaliser des cartes efficaces et compréhensibles. Le but étant de dépasser le statut de simple illustration.

Introduction du II.

Pas la peine de faire 2 phrases, une suffit : "Finalement, la carte est un instrument visuel, avec ses propres codes et son propre langage, qu’il est nécessaire d’appréhender et de comprendre afin de réaliser des cartes efficaces et compréhensibles, le but étant de dépasser le statut de simple illustration."

Dans cette partie, je ne vais n’aborder que les bases de ce langage, avec trois objectifs :

Introduction du II.

Beaucoup trop de négations, dans cette phrase ^^ ! "Dans cette partie, je me contenterai d'aborder les bases de ce langage, avec trois objectifs".

C'est assez dense pour une intro, mais ça tient la route, grâce aux liens logiques de ton propos. Je me demande tout de même si ce que tu dis sur les bonnes et mauvaises cartes ne mériterait pas d'aller dans la partie idoine.

Les éléments d’une carte et sa mise en page

Il faut adapter le fond de la carte au support. Ainsi, plus le format est grand, et plus on peut rajouter du détail, comme les traits de côte.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Formulation maladroite : "Il faut l'adapter selon la précision spatiale des données : plus le format est grand, plus on peut rajouter du détail, comme les traits de côte, par exemple."

Dans tous les cas, un fond de carte doit être discret. De ce fait, les traits sont fins, et la valeur de sa couleur doit être faible (comme un noir 50 % ou des pointillés).

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Allège un peu tes phrases : "Dans tous les cas, un fond de carte doit être discret : les traits doivent être fins et la valeur de sa couleur faible (comme un noir 50 % ou des pointillés).". Ce serait bien, aussi, que tu rajoutes la définition de valeur (mot qui n'est généralement pas utilisé dans ce sens-là).
Tu devrais aussi dire que tu en parleras un peu plus dans la partie suivante.

Il doit comprendre le thème, le lieu, et l’année, afin de répondre aux questions quoi, où et quand.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Les question "quoi", "où" et "quand" devraient être mises entre guillemets français.

Répartition en pourcentage de l’élevage bovin.Un titre efficace peut être l’élevage bovin en France en 2015, ou mieux, être problématisé, en posant un questionnement, comme Où se trouve la pauvreté en France ?.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Tu as oublié un espace entre le point de la première phrase et la majuscule de la deuxième. C'est pas la mort du petit cheval, m'enfin bon. Met aussi une majuscule au deuxième titre : "L'élevage des bovins, blabla…". Enfin, le dernier exemple que tu donnes ne répond pas à la question "quand".

On doit viser la sobriété, et une simple flèche pointant vers le nord est largement suffisant.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Reformulation : "Il n'est pas nécessaire de faire une rose des vents à 32 directions, une simple flèche pointant vers le nord est largement suffisante."

l’échelle graphique

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Profites-en pour parler rapidement de la différence entre échelle graphique et échelle numérique, etc.

Sa conception doit être fait avant l’exécution de la carte.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

'Concevoir' et 'faire' sont des synonymes. Dis plutôt : "Sa conception doit être achevée avant l’exécution de la carte."

Une erreur régulièrement faite est d’indiquer la légende par un titre avec le mot « légende ».

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Je ne vois pas trop de quoi tu parles.

La première est la légende de type cartographique. On organise la légende en quelques rubriques principales, avec une organisation par type de figurés (point, linéaire et zonale). Ce type de légende est utilisé par l'IGN.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Tu peux combiner les trois phrases : "La première est la légende de type cartographique, utilisée notamment par l'IGN : elle se subdivise en quelques rubriques principales, avec une organisation par type de figurés (point, linéaire et zonale)."

On peut aussi faire une légende par type géographique, avec une organisation thématique (villes, reliefs). On peut aussi organiser selon une problématique. La légende problématisée peut ainsi fournir une clé de compréhension à la carte.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Répétition de "aussi" et tes deux dernières phrases sont combinables : "On peut aussi faire une légende par type géographique, avec une organisation thématique (villes, reliefs). Atre possibilité : la légende problématisée, qui fournit, à travers un questionnement, une clé de compréhension à la carte."

Le choix n’est pas neutre, car consiste à mettre les noms de lieux jugés importants. Le cartographe, lorsque certains lieux ne font pas consensus doit choisir son camp.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

A reformuler : "Le choix n’est pas neutre, car il consiste à nommer de lieux jugés importants ; par ailleurs, lorsque certains lieux ne font pas consensus, le cartographe doit choisir son camp."

Il ne faut pas oublier qu’on rajoute du noir, et de ce fait, on noircit la feuille.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Où veux-tu en venir ?

On doit prêter une attention toute particulière à la taille des lettres, à leur valeur et à leur nombre.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Une petite référence à Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch ^^ ?

On doit se questionner sur un ordre hiérarchique. Des localités sont-elles plus importantes que d’autres ? On doit donc mettre l’essentiel à la compréhension du thème.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Répétition de "On doit" : "Il faut également se questionner sur un possible ordre hiérarchique : certaines localités sont-elles plus importantes que d’autres ? On doit répondre à cette question tout en gardant à l'esprit qu'il ne faut mettre que ce qui est essentiel à la compréhension du thème."

Un problème se pose avec les circonscriptions administratives. On peut numéroter les identités spatiales. On a alors deux formules : soit on numérote selon un quadrillage imaginaire, soit par ordre alphabétique.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Tu peux combiner les phrases : "Un problème se pose avec les circonscriptions administratives, généralement numérotées : la numérotation peut se faire selon un quadrillage imaginaire ou selon l'ordre alphabétique."

Deux dynamiques se forment.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Un petit lien de cause à effet ? "Dans chacun des deux cas, une certaine dynamique de lecture émerge."

La première consiste à regarder la carte puis à chercher le nom du lieu.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

A clarifier.

Au lieu de numéroter, on peut aussi faire des flèches, reliant le nom à la circonscription. Néanmoins, les traits et les noms doivent être horizontaux.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Ce n'est qu'un détail, mais petite reformulation : "Des alternatives à la numérotation sont possibles : on peut aussi faire des flèches, reliant le nom à la circonscription. Cependant, les traits et les noms doivent être horizontaux."
Fait attention, il y a beaucoup de "Néanmoins". Essaie de varier de connecteur logique.

la source

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Pourquoi mets-tu un déterminants alors que les autres items n'en ont pas ? Si tu tiens à ce déterminant, met-lui au moins une majuscule.

la carte doit être sourcé, notamment pour les données.

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

"la carte doit être sourcée, notamment pour les données."

On doit faire attention aux choix des mots et les implicites selon le destinataire : journal, décideur politique, revue scientifique…

II.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Reformulation : "On doit faire attention à la connotation des mots employés selon le destinataire : journal, décideur politique, revue scientifique…"

Le fond de carte

Le fond de carte est fondamentale dans la création d’une carte. En effet, elle est le support de la carte.

II.2. Le fond de carte

Les deux phrases sont combinables et tu as fait une belle faute : "Le fond de carte est fondamental dans la création d’une carte, car il en est le support."

La carte est définit par 4 éléments : […] le l’emprise et l’orientation montrant le choix de l’espace étudié

II.2. Le fond de carte

Il y a un 'le' en trop.

[…] les objets géographiques, le maillage.

II.2. Le fond de carte

Y a-t-il synonymie entre "objets géographiques" et "maillage" ? Si c'est le cas, je te conseillerais de rajouter un "c'est-à-dire" ou quelque chose comme ça.

Le choix n’est pas neutre le le message transmit sera différent.

II.2. Le fond de carte

Encore un 'le' en trop ^^

le choix de la projection

Une majuscule à ton titre, stp.

Voici quelques projections, connues, pour vous démontrer ceci.

II.2.1. le choix de la projection

Le mot 'démontrer' est hors-propos, à mon sens : "Voici quelques projections très connues qui le montrent bien."

Juste à titre de comparaison, la Russie est deux fois plus petite que l’Afrique et le Groenland fait la taille de l’Algérie. Voyez-vous ça ?

II.2.1. le choix de la projection

Peut-être ajouter, en footnote, le site thetruesize.com ?

Le choix n’est pas anodin. La projection de Mercator surestime les dimensions européennes, contrairement à la projection de Peters qui rends plus important les pays du Sud. Ainsi, cette dernière est parfois utilisée par les altermondialistes ! Le choix de projection n’est donc pas neutre. Un autre exemple, les Nations-Unis utilisent beaucoup une projection polaire (vue depuis le pôle nord). Regardez les cartes du monde dans d’autres pays. Aux États-Unis, l’Amérique est au centre et en Australie, la carte est orienté Sud, le pays des koalas se retrouvant en haut !

II.2.1. le choix de la projection

A reformuler : "Le choix n’est pas anodin. La projection de Mercator surestime les dimensions européennes, contrairement à la projection de Peters, parfois utilisée par les altermondialistes, qui rend plus important les pays du Sud. De leur côté, les Nations-Unies utilisent beaucoup la projection polaire (vue depuis le pôle nord). Encore quelques petits exemples : aux États-Unis, l’Amérique est au centre et, en Australie, la carte est orientée Sud avec le pays des koalas en haut !"

emprise et orientation

Une majuscule à ton titre, stp.

L’emprise, c’est le cadrage. Sur une carte de l’Europe, doit-on inclure la Russie, la Turquie ? Derrière se cache un choix, qui peut être politique.

II.2.2. emprise et orientation

Reformulable : "L’emprise, c’est le cadrage, qui peut cacher un enjeu politique. Par exemple, sur une carte de l’Europe, doit-on inclure la Russie, la Turquie ?"

généralisation

Une carte est une reproduction à l'échelle réduite de l'espace. Qui dit réduction dit simplification%. En effet, une carte avec de trop nombreux détails seront surchargé, et donc sera illisible.

II.2.3. généralisation

Un petit '%' s'est invité :D . J'en profite pour reformuler : "Une carte est une reproduction de l'espace à échelle réduite. Or qui dit réduction dit simplification : en effet, une carte avec de trop nombreux détails serait surchargée et donc sera illisible."

Doit-on conserver le tracé des îles inférieure à telle valeur ?

II.2.3. généralisation

Reformulation, plus rigoureuse : "Doit-on conserver le tracé des îles de taille inférieure à telle valeur ?"

le maillage

Selon le maillage, la grille de lecture sera différence, car le filtre sera différent. La taille des unités jouent dans la compréhension du phénomène.

II.2.4. le maillage

Reformulable : "Selon le maillage, la grille de lecture sera différente, car le filtre sera différent : la taille des unités joue donc un rôle dans la compréhension du phénomène."
Que veux-tu dire par filtre ?

Introduction à la sémiologie graphique : choix des éléments graphiques

Construire une carte à un caractère

Le titre "Construire une carte à un caractère" n'est pas très évocateur.

La carte représente un caractère statistique, c’est la transcription visuelle d’un tableau à double entrée, correspondant à un caractère avec une donnée chiffrée.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Reformulable : "La carte représente un caractère statistique : c’est la transcription visuelle d’un tableau à double entrée avec, pour chaque caractère, une donnée chiffrée correspondante." D'ailleurs, je me pose une question : prenons le cas d'une carte avec des noms de ville et des gares. Il n'y a pas de données chiffrées sur ma carte. Donc du coup, ce que tu dis n'est pas généralisable à toutes les cartes ? Il va falloir revoir tout ça.

La construction cartographique étant une image, elle doit permettre la double vision : la vision globale, permettant de répondre à la question le caractère où-est-il ? et la division du détail répondant à à tel endroit, il y a quoi ?

III.3.1. Construire une carte à un caractère

La carte est une image, la construction cartographique est un processus de création d'image. Donc : "La carte étant une image, elle doit être conçue pour permettre une double vision : la vision globale, répondant à la question « Où se trouve tel caractère ? », et la vision du détail répondant à la question « A tel endroit, il y a quoi ? »".

On doit passer par deux phases. D'abord une phase pour choisir les paliers numériques (en discrétisant les valeurs), puis seulement après le transformant en représentation graphique avec le choix des paliers visuels.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Répétition de "on doit". Voici ce que je propose : "Pour ce faire, il est nécessaire de passer par deux phases : tout d'abord une phase choisir les paliers numériques (en discrétisant les valeurs) puis ensuite faire correspondre les paliers numériques à des paliers visuels."

palier numérique

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Une petite majuscule ?

discrétisation

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Idem.

Toutes ces méthodes font utilisés en statistique. Je vous conseille de faire des recherches sur la discrimination en statistique (cours de mathématique niveau lycée).

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Quelques fautes : "Toutes ces méthodes sont utilisées en statistique : pour compléter vos connaissances, je vous enjoins à faire des recherches sur la discrétisation en statistique (cours de maths niveau lycée)."
J'ai pris la liberté de remplacer le mot 'discrimination' par discrétisation, parce que je crois que c'est ce que tu voulais écrire.

On peut utiliser aussi la méthode graphique, grâce aux seuils par discontinuité, que l’on verra plus loin dans le cours.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Répétition de "on peut". Proposition : "Autre option : la méthode graphique, grâce aux seuils par discontinuité, que l’on verra plus loin dans le cours."

Néanmoins, vu que les résultats peuvent changer selon la méthode de discrétisation, et on doit toujours indiquer la méthode choisie.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Un "et" en trop & répétition du mot "méthode"… Bref : " Néanmoins, comme les résultats peuvent changer selon la méthode de discrétisation, on doit toujours indiquer celle utilisée."

Seulement après avoir définit les classes (c’est-à-dire nos paliers numériques), on peut penser à la représentation graphique.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

"C'est seulement après avoir défini les classes (c’est-à-dire nos paliers numériques) que l'on peut passer à la représentation graphique."

On doit donc choisir les paliers visuels. On doit classer les paliers de la valeur la plus faible au plus fort.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Répétition de "On doit" : "Cette étape consiste à choisir des paliers visuels et à les classer de la valeur la plus faible à la plus forte."

Néanmoins, une règle doit prévaloir : on choisit un seul figuré que l’on fait varier.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

A clarifier : "Néanmoins, une règle doit prévaloir : seul un figuré doit varier."

On ne doit pas faire en plus faire varier la couleur de ces cercles, cela faussant l’interprétation (on rajoute une information supplémentaire).

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Répétition de "faire". Je rajouterais bien quelque chose pour insister : "Mais attention, on ne doit pas en plus faire varier la couleur de ces cercles, car cela fausserait l’interprétation (ajout d'une information supplémentaire)."

Figuré : représentation de ce que l’on veut représenter.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

La définition de figuré arrive bien tard… Le mot 'figuré' a été utilisé plusieurs fois dans la premier sous-partie.

Pour aider le lecteur, on va choisir un figuré qui soit intuitif. Un rouge vif voudra dire une valeur plus élevée qu’un rouge pâle, par exemple une concentration plus importante de Césium 137. Un gros cercle pourra indiquer une densité de population forte par rapport à un petit cercle.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

"Pour aider le lecteur, on va choisir un figuré qui soit intuitif : un rouge vif correspondra à une valeur plus élevée qu’un rouge pâle (par exemple, une concentration plus importante en Césium 137). Un gros cercle pourra indiquer une densité de population forte par rapport à un petit cercle."

paliers visuels : transcription graphique des paliers numériques.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Une majuscule stp ? Et puis un exemple serait bienvenu.

De ce fait, on choisit les paliers numériques selon la pertinence de la représentation.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

'De ce fait' indique un lien conséquentiel, ce qui est inapproprié. Pourquoi ne pas dire : "Par ailleurs"

Mais on doit aussi tenir compte des contraintes –notamment visuel– du choix des paliers, relativement à la taille de la carte sur le support (une feuille de papier ou un écran).

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Je chipote, mais le mot 'mais' n'est pas trop indiqué en début de phrase : "Cependant, on doit aussi tenir compte des contraintes – notamment visuelles – du choix des paliers, relativement à la taille de la carte sur le support (une feuille de papier ou un écran)."

Par exemple, on doit distinguer les départements de l’Île-de-France, ou voir visuellement la différence entre différents paliers.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Répétition du radical "différen-". "Par exemple, il faut pouvoir distinguer les départements de l’Île-de-France et ne pas confondre les différents paliers."

Généralement, on choisit 5 ou 6 paliers, au-delà il est difficile de comparer, et en deça, la carte est généralement trop simplifiée.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

Tu parles déjà de palier dans la phrase précédente : "Généralement, on en choisit 5 ou 6 : au-delà, il est difficile de comparer tandis qu'en deça, la carte est généralement trop simplifiée."

Un autre exemple concerne les paliers de couleurs : à l’impression, deux teintes de couleur trop proche peuvent se confondre, et donc poser des problèmes dans l’interprétation.

III.3.1. Construire une carte à un caractère

S'agit-il d'un exemple ? Non, c'est plus un autre élément contribuant à ne pas trop faire de paliers. "Le format papier contribue aussi à limiter le nombre de paliers de couleurs : à l’impression, deux teintes de couleur trop proches peuvent se confondre et donc poser des problèmes d’interprétation."

Variables visuelles et nature des données

Afin de choisir la meilleure représentation, il faut se poser une question : Quelle type de relation mes données transcrivent et quelle variation est la plus pertinente ?

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Comme il s'agit de question, tu dois écrire : "Afin de choisir la meilleure représentation, il faut se poser une question : Quelle type de relation mes données transcrivent-elles et quelle est la variation la plus pertinente ?"

un autre tableau, sûrement plus visuel :

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Siouplé, une 'tite majuscule ?

Taille : consiste à faire varier la taille d’un figuré.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Donc tu commences une liste sans l'introduire ? Tu aurais pu dire "Voici quelques paramètres que l'on peut faire varier :".

La variation est monochrome. On ne mélange pas les figurés ou les couleurs.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Ces deux phrases sont combinables : "La variation est monochrome et l'on fera attention à ne pas mélanger les figurés ou les couleurs".

Photographie à différentes échelles d’un même motif.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Qu'est-ce que ça veut dire ?

À proscrire : la version des aires avec les hachures, car inefficace.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Pourquoi est-ce inefficace ?

Forme : Consiste à faire des formes distincts, mais de même valeur, c’est-à-dire avec des aires identiques et de même couleur.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

"Forme : Consiste à faire des formes distinctes, mais avec des aires, des couleurs et des valeurs identiques."

Prendre des formes réellement différentes pour bien voir. L’épaisseur de la croix est moitié moins que celui du bâton. Le triangle est le rectangle coupé en deux et mise bout à bout. De ce fait, même valeur, car même aire. Pour les valeurs surfaciques, même principes : points, hachure, carreaux… même doit avoir même quantité de noir.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

"On fera bien attention à prendre des formes réellement différentes pour qu'il soit facile de les distinguer. Tous les figurés, quelle que soit la forme, doivent avoir la même aire : du coup, l’épaisseur de la croix est moitié moins que celui du bâton, le triangle est constitué des deux moitiés d'un rectangle coupé en diagonale et mises bout à bout, etc. Pour les valeurs surfaciques, on obéit aux même principes : les points, hachures, carreaux… doivent avoir même quantité de noir."

Ce tableau est une vraie aide pour convertir des données en une représentation graphique.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Le tableau dont tu parles est déjà assez loin : il est donc préférable de répéter son identité. Donc : "In fine, le tableau ci-dessus est une vraie aide pour représenter graphiquement des données."

Variables visuelles, nature des données et type d’implantation

N.B : on fait toujours des classes concernant les ordres, mais jamais pour les quantités ou les différences !

III.3.1.2. Variables visuelles, nature des données et type d’implantation

Des classes ? Ce n'est pas clair.

construire une carte à deux ou trois caractères

Toujours la même remarque sur les majuscules.

Un cas particulier est celle présentant à la fois des valeurs positives et négatives, comme la température. c’est un cas bizarre dans un tableau de donnée, car on doit distinguer les valeurs positives des valeurs négatives, donc des faits de croissances et décroissances, et de ce fait considéré comme une carte à deux caractères. On va faire donc une discrétisation pour d’une part les valeurs numérique positive, et d’autre part les valeurs numériques négative.

III.3.2. construire une carte à deux ou trois caractères

A clarifier.

Ainsi, on peut représenter une quantité ponctuelle couplé à un ordre zonal.

III.3.2. construire une carte à deux ou trois caractères

"Ainsi, on peut représenter une quantité ponctuelle couplée à un ordre zonal."

Dans ce cas, on fera varier la taille d’un cercle et la valeur de la couleur de la région. Le cercle doit être toujours être colorié.

III.3.2. construire une carte à deux ou trois caractères

"Par exemple, on fera varier la taille d’un cercle et la valeur de la couleur de la région. Le cercle sera toujours être colorié." A clarifier également.

jeux de cartes, construire une collection de cartes

Majuscule au titre.

Cette collection de carte doit permettre les deux visions : globale et du détail.

III.3.3. jeux de cartes, construire une collection de cartes

Ce que tu dis là n'est pas nouveau. Dis donc plutôt : "Comme toujours, cette collection de carte doit permettre deux visions : celle globale et celle de détail."

Chaque carte à 1 caractère fournit une vision globale et détail à chaque endroit, mais la collection de carte doit proposer ces deux visions simultanées.

III.3.3. jeux de cartes, construire une collection de cartes

"Chaque carte à 1 caractère fournit une vision globale et détail à chaque endroit et la collection de carte doit proposer, dans son ensemble, ces deux visions simultanées."

la collection de carte synchronique : c’est la représentation d’une situation à un même moment.

III.3.3. jeux de cartes, construire une collection de cartes

Donne un exemple, c'est trop théorique comme définition.

Dans ce cas, un principe de traitement peut être de considérer une figure géométrique de base type carré ou rectangle, correspondant au fond de carte du territoire abordé.

III.3.3. jeux de cartes, construire une collection de cartes

Une figure correspondant au fond de carte du territoire abordé ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Pour chaque date corresponds une carte à un caractère, mais le rangement linéaire unique (vertical ou horizontal) débouche sur une vision globale et immédiate, puis secondaire, permettant de répondre aux questions (combien et où sont les périodes), quels caractéristiques dans chaque période, ce phénomène a commencé où et comment ? S’est poursuivie où et de quelle manière ? S’achève où et comment ?

III.3.3. jeux de cartes, construire une collection de cartes

Phrase trop longue, cette fois. "A chaque date correspond une carte à un caractère : le rangement linéaire unique (vertical ou horizontal) débouche donc sur une vision globale et immédiate, puis secondaire. Un jeu de carte constitué de telle manière permet de répondre aux questions : « Quels sont les caractéristiques dans chaque période ? », « Où ce phénomène a-t-il commencé et comment ? », « Où s'est-il poursuivi et de quelle manière ? », « Quand s'est-il achevé, où et comment ? »

construire une carte de superposition et cartes complexes

Majuscule au titre.

La carte de superposition, ou croquis régionale, carte thématique… est une carte superposant plusieurs natures de données, avec plusieurs types d’implantation, le tout sur un même fond de carte.

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

" La carte de superposition, aussi connue sous le nom croquis régional, de carte thématique, etc. est une carte superposant des données de natures différentes, avec plusieurs types d’implantation, le tout sur un même fond de carte."

On peut faire une collection de cartes, mais une carte de superposition est complémentaire.

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

En quoi ?

Cette carte doit permettre la vision globale (ce caractère est présent où ?) mais aussi du détail (à tel endroit, y'a quoi ?).

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

"Cette carte doit, encore une fois, permettre la vision globale (où ce caractère est-il présent ?) mais aussi du détail (à tel endroit, qu'y a-t-il ?)."

On doit retenir plusieurs choses. Tout d’abord, le fond de carte doit être sobre. Il faut aussi réfléchir à la quantité de figurés représenté. Un œil peut distinguer la répartition de 60 phénomènes différents ? Il faut trier, regrouper, supprimer. On peut représenter entre 20 à 30 caractères maximum. Le choix des figurés est aussi essentiel.

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

"Plusieurs éléments sont importants. Tout d’abord, le fond de carte doit être sobre. Ensuite, il faut aussi réfléchir à la quantité de figurés représentés. Un œil peut-il vraiment distinguer la répartition de 60 phénomènes différents ? Non, le seuil maximal se trouve vers les 20 ou 30 caractères. Il faut donc trier, regrouper, supprimer. Enfin, le choix des figurés est aussi essentiel."

Concernant l’implantation zonale, ce dernier commande le reste de la carte. Afin qu’elle ne soit pas prédominante, on doit choisir des valeurs faibles.

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

A clarifier.

Des fois, il y a des cartes où la quantité de données est trop importante, formant une carte complexe. Par exemple, certaines cartes représentent la distribution de plusieurs caractères sur un territoire (comme les boissons consommées). On peut retraiter les informations pour faire apparaître les grandes tendances.

III.3.4. construire une carte de superposition et cartes complexes

Il n'y a aucune information pertinente dans ce paragraphe. Tu as déjà dit qu'il ne faut pas surcharger les cartes, qu'il faut trier, etc. Donc c'est superflu.

Bonne ou mauvaise carte ?

Une petite phrase d'intro serait bienvenue. Par exemple : "Nous allons maintenant étudier quelques cartes, pour voir les points forts et les points faibles de chacune."

Ce serait bien d'ajouter des majuscules devant les items, non ?

La deuxième carte (résultat des régionales) n'a aucun point fort. Normal ? Au pire, il faudrait indiquer "Aucun".

pistes d’amélioration : mettre une une seule colonne les différentes classes.

IV. construire une carte de superposition et cartes complexes (3ème carte)

Deux fois le mot "une"

points faibles de la carte : de tout habillage.

IV. construire une carte de superposition et cartes complexes (6ème carte)

Pas très français.

Un peu de pratique : construisons une carte !

Ainsi, vous pourrez proposer vos travaux, que je commenterais pour éventuellement les améliorer !

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

A clarifier : "Si vous voulez, vous pouvez poster vos travaux dans les commentaires du tuto : je les commenterai pour éventuellement les améliorer !"

Voici donc les consignes, qui est sous la forme d’une « marche à suivre ».

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"Consignes" est au pluriel, "est" au singulier. Il y a quelque chose qui coince : "Voici donc les consignes, présentées sous la forme d’une « marche à suivre »."

Avant de se précipiter dans la réalisation de la carte, on va chercher à se questionner sur le type de données et sur comment je vais les représenter.

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

Il y a du "se", du "on", du "je"… Clarifions tout ça : "Avant de nous précipiter sur la réalisation de la carte, questionnons-nous d'abord sur le type de données et sur la manière de les représenter."

Déterminer sur la relation de données (relation d’ordre ? De différence ? De proportionnalité ?) et la nature des données (zonale, linéaire, ponctuelle). à l’aide des éléments que l’on a déterminé la relation et le type de données, on va choisir une ou des variables visuelles en adéquation. on va maintenant définir, au besoin, des classes. En annexe, se trouve une présentation de différents types de discrétisation. On va construire une légende avec nos différents éléments que l’on va représenter. On va passer à la réalisation de la carte. Pensez notamment à l’habillage (le titre, la légende, l’orientation, l’échelle, la nomenclature) et la méthode de discrétisation.

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

Uniformise ta liste (majuscules, etc.) : " 1. Déterminer sur la relation de données (relation d’ordre, de différence ou de proportionnalité ?) et leur nature (zonale, linéaire, ponctuelle). 2. A l’aide des éléments déterminés durant l'étape 1., choisir une ou plusieurs variables visuelles en adéquation. 3. Définir, si besoin, des classes ; en annexe, se trouve, pour vous aider, une présentation de différents types de discrétisation. 4. Construire une légende avec nos différents éléments. 5. Réaliser la carte, en pensant notamment à l’habillage (titre, légende, orientation, échelle, nomenclature) et la méthode de discrétisation.

La réalisation de la carte peut être fait à la main, avec un logiciel de dessin vectoriel (Adobe Illustrator, Inkscape, Libreoffice Draw), logiciel de dessin matriciel (Paint, Gimp…) ou même à la main.

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"La carte peut être réalisée avec un logiciel de dessin vectoriel (Adobe Illustrator, Inkscape, Libreoffice Draw), un logiciel de dessin matriciel (Paint, Gimp…) ou même à la main."

J’attends de vous, en plus de la carte, une justification du choix de la relation et la nature de données (j’ai une donnée « différence zonale », parce que ça correspond à ça, et donc j’ai prit tel type de variable visuelle) et la méthode de discrétisation et justifier pourquoi tel méthode (en une phrase, typiquement « on trouve une dysmétrie, j’ai choisie tel méthode parce que c’est la plus adaptée).

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"Il faut, en plus de faire une jolie carte, savoir justifier le choix de la relation, la nature de données (« j’ai une donnée différence zonale, parce que ça correspond à ça, et donc j’ai prit tel type de variable visuelle ») et la méthode de discrétisation (en une phrase, typiquement « on trouve une dysmétrie, du coup j’ai choisie telle méthode »)."

Si on doit absolument faire un barème de notation sur 10 pour évaluer un travail (en auto-correction ?), je vois bien quelque chose de ce genre-là :

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"S'il faut absolument faire un barème de notation sur 10 pour évaluer un travail (en auto-correction ?), je vois bien quelque chose de ce genre-là :"

Dans ton tableau de barème, uniformise au niveau des majuscules.

L’est pas que je vous note, mais bien de permettre une auto-évaluation.

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

Pas français.

Une petite phrase de transition aurait été toute indiquée !

Exercice : concours miss clémentine !
Documents et données de travail

Pour ce travail, je vous fournit un fond de carte, un au format PNG l’autre au format SVG (voir code en dessous). Ainsi, vous pourrez décider d’au choix utiliser un logiciel de traitement d’image matriciel, vectoriel, ou faire à la main. Au boulot !

V.1.1. Documents et données de travail

"Pour ce travail, je vous fournis un fond de carte, aux formats PNG et SVG (voir code en dessous). Ainsi, vous pourrez décider d’utiliser un logiciel de traitement d’image matriciel, vectoriel, ou faire à la main. Au boulot !"

Correction

Définir nos données

Nos données sont de type zonale, car ils représentent une région.

V.1.2. Correction

"Nos données sont zonales, car chaque nombre vote/pourcentage correspond à une région."

Nous pouvons avons deux types de données : les proportions, pouvant être ordonnées (on classe alors ceux ayant le moins de voix à ceux ayant le plus) ou une quantité, si on prends les nombres brutes. Si on prend l’hypothèse de de données ordonnées, on fera une variation (gradient de couleurs), si on prends la quantité, on changera la taille (cercles proportionnelles ou une carte en anamorphose, où on change la taille des régions proportionnellement). Comment j’ai décidé de choisir tel ou tel type de représentation ? Il suffit de regarder le tableau un peu plus haut !

V.1.2. Correction

"Nous avons deux types de données disponibles : les proportions, pouvant être ordonnées (on classe alors les régions ayant le moins de voix pro-Clem à celles ayant le plus) ou les quantités brutes. Si on choisit les proportions, il est judicieux de jouer sur une variation, un gradient de couleurs ; si on préfère la quantité brute, on jouera sur la taille : cercles proportionnels ou carte en anamorphose (où on change la taille des régions proportionnellement, cf carte n°4 de la sous-partie précédente). Comment décider de choisir tel ou tel type de représentation ? Il suffit de regarder le tableau un peu plus haut !"

Le message va être radicalement différent. Le choix de l’ordre va nous montrer quelles sont les régions les plus favorables à Clem. Le choix de la quantité va nous montrer où sont, quantitativement, les électeurs les plus nombreux. Le premier va être utile pour montrer un résultat par région. Le second pour voir si ses électeurs se trouvent en région rurale ou urbaine par exemple. On peut bien sûr vouloir représenter les deux éléments, et dans ce cas, on aura soit deux cartes, soit une carte à deux caractères. On pourra voir si le vote de Clem se trouve surtout dans les milieux ruraux ou urbains… Dans un but de simplicité, on va seulement garder le choix de représenter des données ordonnées, et donc de faire une carte choroplèthe.

V.1.2. Correction

Lien cassé, et quelques retouches à faire : "Selon les données utilisées, le message va être radicalement différent : en effet, le choix des proportions va montrer quelles régions sont les plus favorables à Clem, tandis que le choix de la quantité montrera où, en valeur absolue, les électeurs sont les plus nombreux. Mais allons plus loin : quel que soit le type de données analysées, on pourra déterminer si l'électorat de Clem est plus urbain ou rural, par exemple ; par ailleurs, il est tout à fait possible de représenter les deux éléments et faire, au choix, une collection de cartes ou bien une carte à deux caractères. Cependant, dans un but de simplicité, on choisira de représenter des données ordonnées, et donc de faire une carte choroplèthe."

Discrétisation de nos données

Passons maintenant à la discrétisation. Nous avons plusieurs procédés possibles.

V.1.2. Correction

"Passons maintenant à la discrétisation : plusieurs procédés sont possibles."

Je propose qu’on teste chacun des procédés pour voir le résultat. Je ne vais pas commenter les avantages et inconvénients, car ils se trouvent dans la section dédiée à la discrétisation. Par contre, je vais simplement montrer différentes cartes, et comparer le résultat. Je vais essayer de prendre 4 classes maximum. Les cartes présentés seront incomplètes, mais je souhaitais vous montrer la différence.

V.1.2. Correction

Trop de "je". "Nous allons tester chacun des procédés pour voir le résultat obtenu à chaque fois. Inutile de commenter les avantages et inconvénients de chaque méthode : ils se trouvent dans la section dédiée à la discrétisation. On fera attention à ne pas prendre trop de classes (4 maximum). Les cartes présentés sont incomplètes, mais ce n'est pas important : l'intérêt de cet exercice est de les comparer entre elles."

discrétisation avec seuils naturels

Une majuscule ?

Discrétisation en classes d’amplitude égale

Nos classes sont : 0%-21% ; 22%-43% ; 44%-87% ; 88% - 110% ;

V.1.2. Correction

Euh… 110% ? Vraiment ? A part pour certaines élections douteuses dans des pays de l'Est, je ne vois pas trop comment on peut avoir 110% des votants qui sont pour Clem.

Discrétisation avec moyenne et écart type

notre écart type (=ecarttypep() dans le tableur) : 28

V.1.2. Correction

Pas de majuscule ? Je crois d'ailleurs que la formule de tableur est ecarttype(), non ?

Discrétisation avec moyenne et écart type

nos classes sont : -2 - 26 ; 26-54 ; 54-82 ; 82-110 ;

V.1.2. Correction

-2 à 110% ?? Je ne comprends plus.

Discrétisation par quantiles ou par effectif égaux

classes : 0-39 ; 45-76 ; 76-88 ;

V.1.2. Correction

Pas de majuscule ?

Discrétisation par quantiles ou par effectif égaux

classes : 0-39 ; 45-76 ; 76-88 ;

V.1.2. Correction

Idem.

Une autre petite phrase pour conclure le TP serait tombée à point nommé.

De ce fait, la sémiologique graphique est essentielle. Elle permet de créer des cartes compréhensibles au premier coup d’œil. Un de mes professeurs disait qu’en regardant simplement une carte 5 secondes, on devait en retirer les informations essentielles. Malheureusement, de nombreuses cartes sont mal conçues, de par une méconnaissance de cette discipline. Le mot d’ordre est donc sobriété et simplicité.

V.1.2. Correction

Encore une fois, 'de ce fait' indique un lieu de cause à effet. Et là, t'es en pleine conclusion. Donc ça n'a aucune logique.

"J'espère vous en avoir convaincu, la sémiologie graphique est essentielle : elle permet de créer des cartes compréhensibles au premier coup d’œil. Un de mes professeurs disait qu’en regardant simplement une carte 5 secondes, on devait en retirer les informations essentielles : cela est possible grâce à la sémiologie. Malheureusement, de nombreuses cartes sont mal conçues, de par la méconnaissance de cette discipline. Le mot d’ordre est donc sobriété et simplicité."

Dommage qu'il n'y ait pas de transition vers la partie suivante.

Avis global : La première partie n'était qu'un apéritif, nous sommes rentrés dans le vif du sujet. C'est intéressant, mais on commence à patauger dans le trop plein d'informations. Tu devrais en élaguer un peu (aire des figures, etc.) ou mieux réorganiser tes propos. Je t'avoue que relire tout ça a été très fatigant, bien qu'instructif.

+0 -0

Par rapport aux modifications de la première partie :

Paraphes

C'est une idée très cool :D ! Il faudrait faire ça tout le long du tuto. Rien de plus à dire

Réorganisation carto quantitative vs critique

C'est beaucoup plus clair ! Quelques corrections cependant :

Ainsi, il n’existe pas de lois universelles (les riches habitent en bas de vallées les pauvres sur les flancs de montagne), mais dépends du contexte local. La géographie radicale est plus engagée : elle va dénoncer un fait considéré comme injuste, les inégalités typiquement, par exemple.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"Ainsi, il n’existe pas de lois universelles (les riches habitent en bas de vallées les pauvres sur les flancs de montagne) mais tout dépend du contexte local. La géographie radicale est donc plus engagée, car elle peut dénoncer un fait considéré comme injuste, les inégalités, typiquement."

Ajout de vidéos dans la partie historique pour mieux comprendre

Très bonne idée, encore une fois.

+0 -0

Refonte de Les éléments d’une carte et sa mise en page et de Le fond de carte

prenons le cas d'une carte avec des noms de ville et des gares. Il n'y a pas de données chiffrées sur ma carte. Donc du coup, ce que tu dis n'est pas généralisable à toutes les cartes ? Il va falloir revoir tout ça.

c’est une carte topo et non statistique, ce qui est hors propos ici :p (cf disclamer au tout début)

prise en compte des remarques, notamment de clarification (ça va ?) et la ccl du TP.

+1 -0

Troisième partie.

Pratiques avancées cartographique

Petite faute dans le titre : Pratiques avancées cartographiques.

On a vu dans la partie précédente les bases de la cartographie, par le choix de bons figurés. On peut donc faire un bon nombre de cartes. Néanmoins, je pense que vous voudrez certainement connaître d’autres pratiques pour représenter des situations un peu plus complexe.

Introduction du III.

Reformulable : "La partie précédente présentait seulement les bases de la cartographie : choix de bons figurés, d'une bonne variable visuelle, etc. Tout cela nous donne déjà énormément de possibilités pour faire un nombre incalculable de cartes. Cependant, certaines situations complexes ont donné lieu à des pratiques encore plus poussées et tout aussi intéressantes."

Les cartes en anamorphose et cartogrammes

On a vu jusqu’ici différentes représentations graphiques qui se superposait au-dessus d’un fond de carte. Néanmoins, on pourrait se dire qu’il soit plus pertinent de modifier directement ce fond de carte.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

C'est compréhensible, mais quelques fautes d'orthographe : "On a vu jusqu’ici différentes représentations graphiques mettant toutes en jeu des figurés qui se superposaient au-dessus d’un fond de carte. Néanmoins, on pourrait se dire qu’il est plus pertinent de modifier directement ce fond de carte."

Anamorphose : déformation de l’image, de tel sorte qu’une image bizarre deviennent normale une fois réfléchie dans un miroir par exemple. Source:III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Clarifiable : "Anamorphose : déformation de l’image, de telle sorte qu’un processus (déformation, réflexion dans un miroir, etc.) soit nécessaire pour la rendre normale."

Vous voyez l’objet bizarre ? C’est un crâne, visible dans sa forme normale lorsqu’on regarde dans un angle précis !

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Tu pourrais être plus précis : "Vous voyez l’objet bizarre, au pied des ambassadeurs ? C’est un crâne, visible sous sa forme normale lorsqu’on regarde le tableau dans un angle précis !"

De même, on est obligé de déformer certains éléments sur une carte. Par exemple, sur les cartes routières, les routes sont plus larges que la réalité pour être visible !

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Ce n'est pas une modification primordiale, mais : "De même, on est obligé de déformer certains éléments sur une carte : par exemple, sur les cartes routières, les routes sont bien plus larges que la réalité, pour qu'elles soient bien visibles !"
Devrait-on rajouter, par ailleurs que la largeur des routes dépend de l'importance de cesdites routes ?

Cartogramme : carte dont le carte ne se base pas sur la surface des territoires étudiés, mais sur une variable que l’on étudie.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"Cartogramme : carte dont le fond de carte ne se base pas sur la surface des territoires étudiés, mais de la variable étudiée"

Il existe deux types de cartogramme. Un basé sur une variation de surface et un autre sur une variation de distance.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"Il existe deux types de cartogramme : le premier est basé sur une variation de surface, le second sur une variation de distance."
D'ailleurs, je ne saisis pas trop la nuance. Un exemple serait indiqué du coup, non ?

Un cartogramme peut être à la fois simple ou complexe à réaliser. L’exemple ci-dessous montre un cas simple. On définit un carré de base, par exemple 1 cm sur 1 cm, auquel on définit une valeur, 50 millions d’habitants. Le nombre de petits carrés représente la population totale.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Trop de petites phrases : "Un cartogramme peut être simple ou complexe à réaliser : nous commencerons, nous, avec un cas simple. On définit un carré de base, par exemple 1 cm sur 1 cm, correspondant à une valeur, 50 millions d’habitants ; le nombre de petits carrés représente la population totale."

Néanmoins, cette méthode bien que artistiquement jolie, est difficilement visible. En effet, on identifie mal l’espace de départ, et on est obligé de nommer les cercles.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"Malgré, cette méthode, bien qu'assez esthétique, rend la carte difficilement lisible : on identifie mal l’espace de départ (pays, région, etc.) et, de facto, on est obligé de nommer les cercles."

Là, on fait varier l’étendu. On peut aussi faire varier les distances :

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Où ça, "là" ? "Là, on fait varier l’étendue. On peut aussi faire varier les distances :"

Cette méthode est difficilement interprétable.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Phrase trop simple. Tu peux par exemple dire : "Un désagrément de cette méthode est de rendre la carte difficilement interprétable : on a moins de facilité à lire les valeurs."

On peut aussi complexifier la chose et jouer à partir d’un fond de carte pré-existant, en « gonflant » certains espaces

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Je vois pas trop la différence entre cette méthode, la carte présentée juste avant (déformation de distance par rapport à la capitale) et celle présentée juste après (population de l'UE selon les pays).

la répartition de la population dans les États membres de l’UE – Wikipédia

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes (légende d'une carte)

Pas de "la" et majuscule au mot "Répartition".

Néanmoins, elle peut être difficilement lisible pour un néophyte et ardu à réaliser sans informatique.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"Néanmoins, elle peut être difficilement lisible pour un néophyte et ardue à réaliser sans informatique."

L’histoire pour trouver le bon algorithme a été long, car il se posa différents problèmes, tel que la superposition de différents polygones. La page anglophone Wikipédia en dresse une typologie. N’étant pas expert en mathématique, je pourrais que difficilement expliquer les différentes méthodes. De ce que j’ai compris, une méthode couramment utilisée est de superposer une grille à un fond de carte. On déforme la grille, et de ce fait, le fond de carte.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Clarifiable : "On a mis longtemps à trouver le bon algorithme pour créer des cartogrammes (la page anglophone Wikipédia en dresse une typologie), car plusieurs problèmes se posaient, comme par exemple la superposition de différents polygones. N’étant pas expert en mathématique, je ne pourrais que difficilement vous expliquer les différentes méthodes : du moins, de ce que j’ai compris, une méthode couramment utilisée est de superposer une grille à un fond de carte. En déformant la grille, on déforme le fond de carte."

À la fin du tutoriel se trouve une bibliographie, avec un cours dédié sur cette pratique, pour ceux que ça intéresse !

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"À la fin du tutoriel se trouve une bibliographie, avec un cours dédié à cette pratique, pour ceux que ça intéresse !"

Les cartes carroyées et discontinuités

Je te conseillerais de mettre plutôt en titre : "Discontinuités et cartes carroyées" car, dans la disposition actuelle, on s'attend plutôt à avoir un autre adjectif qualifiant le mot 'carte' plutôt qu'un autre nom.

Le carroyage, c'est découper l'espace en carrés via un quadrillage pour ne plus dépendre d'un découpage administratif, variable selon les instituts (administration étatique et privées) ou de l'évolution temporelle.

III.2. Les cartes carroyées et discontinuités

L'évolution temporelle ? Comment ça ? L'évolution temporelle des frontières, tu veux dire ?

Autrement, je me questionne sur l'utilité d'une partie aussi courte. Je ne dis pas de la supprimer, mais peut-être de la compléter, ne serait-ce qu'un peu plus ?

La représentation du réseau et son utilisation

La majeure partie de cette partie est issue d’un de mes exposés, représenter les flux invisibles.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Une majuscule au titre de ton exposé ? D'ailleurs, qu'est-ce que ça change, techniquement, que ce soit issu d'un exposé ? S'il n'y a pas d'impact majeur, est-ce important de le mentionner ?

Jusqu’à là, on se contentait de représenter de manière fixe les choses. On prenait une photo à un instant T, et basta, c’est dans la boîte. Néanmoins, comment on fait pour représenter quelque chose en mouvement ? Lorsqu’un objet est en mouvement, c’est un flux.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Ce qui est très marrant chez toi, c'est que tu utilises des tournures assez familières comme "basta", "on" puis juste après un mot très distingué, "néanmoins". Tu pourrais plutôt dire : "Dans la plupart des cas présentés précédemment, on se contentait de représenter de manière fixe les choses. On prenait une photo à un instant T et c’était une affaire classée ; à la rigueur, on faisait une collection de cartes à différents moments. Pourtant, cette méthode ne peut pas s'appliquer sans inconvénients lorsque l'on veut représenter quelque chose en mouvement. Et justement, puisqu'un objet en mouvement c’est un flux, nous allons parler de la représentation des flux."

Lorsque qu’on dépasse le stade d’un déplacement du point A vers un point B, et qu’on arrive à voir plusieurs déplacements, on parle de réseau. On a donc tout un système de circulation qui passe par ses réseaux.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Il faudrait rendre ça plus élégant : "Mais complexifions encore la chose : pourquoi n'y aurait-il qu'un seul flux de représenter ? Lorsque plusieurs flux sont combinés, on parle de réseau : c'est tout un système de circulation qui passe par ces réseaux."

Cette notion est à garder en tête. En effet, on ne représente plus une carte de manière à représenter l’espace en tant que territoire, mais en tant que réseau. Ici, on ne va plus représenter par exemple la distance entre un point A et B, mais plutôt la nature de cette relation, comme le temps de déplacement ou la quantité d’objets traversant en un temps donné.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

"En effet" marque un lien de cause à effet, ou une illustration. Là je ne vois pas trop le lien entre la première et la deuxième phrase. Je dirais même plus : la première phrase me semble assez superflue.
Tout ça est à clarifier.

Ici, on représente le déplacement d’un point A à un point B, de manière spatialisée.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

"Ici" ? Le problème c'est qu'il y a 2 cartes, donc on ne sait pas de laquelle tu parles. Dis plutôt : "Dans la carte ci-dessus, on représente le déplacement d’un point A à un point B, de manière spatialisée."

Ici, on représente l’infrastructure routière et non son utilisation.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Même remarque.

De ce fait, on va pas traiter de l’infrastructure en tant que tel, comme des routes ou des câbles, qui sont fixes, mais de son utilisation qui sera fait.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Je l'ai déjà dit : "de ce fait" indique un lien de cause à effet. Quelques fautes et maladresses : "Il est aussi possible de traiter, non pas de l’infrastructure en tant que telle (routes, câbles, etc), qui est fixe, mais de l'utilisation qui en est faite (trafic)."

Dans un réseau, il y a deux choses importantes : la connexité, c’est-à-dire qu’à partir de n’importe quel point du réseau on peut aller à un autre (tous les chemins mènent à Rome), et la connectivité, c’est à dire le nombre de possibilités alternative, sa redondance, sa résilience.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Clarifiable : "Un réseau doit comporter 2 caractéristiques importantes : la connexité, c’est-à-dire qu’à partir de n’importe quel point du réseau on peut aller à un autre (tous les chemins mènent à Rome), et la connectivité, c’est à dire le nombre de possibilités alternatives, sa redondance, sa résilience."

Si je parle de réseau, c’est pour une raison simple : dans une carte, on peut casser le spatial, les distances. On peut faire une carte sans avoir de notion de distances. Les flux sortent donc de cette géographie euclidienne. On va donc cartographier le réseau de manière schématique, sans fond de carte.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Un peu maladroit : "En fait, l'élément central, dans cette sous-partie, est le réseau, et non la carte : en effet, on peut choisir de s'affranchir des distances, du spatial, pour mieux se focaliser sur les flux. On peut donc faire une carte sans avoir de notion de distances, c'est-à-dire sans fond de carte, schématiquement."

Un exemple simple : si je veux représenter les trajets de bateaux de port en port, je trace une droite graduée avec mes ports. Il suffit de relier mes différents ports par des arcs pour représenter mes trajets. Si je veux montrer un flux quantitatif, je ferais varier la taille de mon arc ! Qu’importe si Shanghai se trouve à côté d’Amsterdam, vu que d’un point de vue maritime, on va directement de l’un à l’autre.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Evite de mettre des "je". Écris plutôt : "Un exemple simple : pour représenter les trajets de bateaux de port en port, il suffit de tracer une droite graduée, sur laquelle on place les différents ports. Ensuite, il suffit de relier les ports par des arcs pour représenter les trajets en question. Si, en plus, il est nécessaire de montrer un flux quantitatif, on prendra comme variable visuelle la taille de mon arc ! Nous nous sommes donc affranchis des contraintes spatiales : qu’importe si Shanghai se trouve ou non à côté d’Amsterdam, il suffira de relier les deux points si le trajet est direct !"

On peut imaginer faire des cartes où les éléments proches graphiquement sont ceux qui ont un temps de trajet court, tandis que ceux éloignés graphiquement soit ceux avec un temps de trajet long. On verrait des distorsions de l’espace.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Est-ce que ce n'est pas un cartogramme, du coup ? A clarifier.

Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

J'ai du suffisamment vous répété, mais une carte, et un document graphique, doit être d'abord être vu d'un coup d’œil, et non être lu.

III.4. Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

Il y a mieux, comme intro : "Cette méthode-ci a pour principe central la lisibilité de la carte : le document graphique doit être compris en un coup d’œil et non être lu."

Il se peut que pour collecter une information, nous devons faire un tableau, sous forme matriciel. Ainsi, si on étudie différents espaces (A à P), avec différentes caractéristiques. Ainsi, on peut noter la présence (en noir) ou non (en blanc), d'attributs (bâtiments). Or, la lecture n'est pas pratique, on va pas voir les grands ensembles.

III.4. Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

"Il se peut que pour collecter une information, nous devons faire un tableau, sous forme matricielle. Ainsi, si on étudie différents espaces (A à P), on peut noter la présence (en noir) ou non (en blanc) d'un certain nombre d'attributs (en l'occurrence, des bâtiments et des infrastructures). Mais vous pouvez vous-même vous rendre compte que la lecture n'est pas pratique : aucune tendance ne se dégage en un coup d’œil. Il faut donc réorganiser tout ça."

Dit comme ça, vous allez me demander le rapport à la cartographie. La matrice de Bertin peut être utile dans dans cas. Le premier pour traiter de manière préliminaire une information, et donc la comprendre. Cela peut être une piste de réflexion pour la cartographie.

III.4. Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

Reformulable : "Dit comme ça, vous allez me demander le rapport à la cartographie (et vous avez raison !). En fait, la matrice de Bertin peut-être utile dans divers cas liés à la cartographie : pour traiter et comprendre les informations de manière préliminaire, afin de découvrir des pistes de réflexion."

Mais ça peut être aussi la légende en tant que tel : on met la légende au sein de la matrice, avec une représentation sur la carte.

III.4. Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

A clarifier, je ne comprends pas trop.

Néanmoins, le rapport y est : on représente des données spatialisés, et permet de mettre en évidence des informations. Ajoutez de la complexité, en mettant des données quantitatives (donc variation de valeur), pour compter le nombre de collèges… dans un lieu, peut être une piste d’utilisation.

III.4. Représenter au delà de la carte : la matrice de Bertin

"Néanmoins, le rapport y est : on représente des données spatialisées et l'on met en évidence un certain nombre d'informations. Ajouter de la complexité, en mettant des données quantitatives (donc variation de valeur), pour compter le nombre de collèges ou autre dans un lieu, peut être une piste d’utilisation."
La dernière phrase n'est pas claire.

Construire des cercles aux aires proportionnels

Faute dans le titre : "Construire des cercles aux aires proportionnelles".

On peut, pour représenter des quantités de données, faire des cercles aux aires proportionnels.

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

"On peut, pour représenter des données, faire des cercles aux aires proportionnelles."

Mais dans le cas d’une grosse disparité (rapport de 1000 par exemple), il est impossible de faire cela. On va donc utiliser un coefficient multiplicateur pour calculer la taille de nos cercles.

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

"Mais dans le cas d’une grosse disparité (rapport de 1000 par exemple), il est impossible de faire cela : on va donc utiliser un coefficient multiplicateur pour calculer la taille de nos cercles."

où Q est la quantité à cartographier et R étant le rayon du cercle que l’on souhaite attribuer (rayon le plus grand ou le plus petit).

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

Ce n'est pas homogène : "où Q est…"/"R étant". Donc : "où Q est la quantité à cartographier et R le rayon du cercle que l’on souhaite attribuer (rayon le plus grand ou le plus petit)."

Que signifie "(rayon le plus grand ou le plus petit)" ?

Exemple : On a une ville de 200 000 habitants, et on veut un rayon maximal de 5 cm.

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

Est-ce que le mot "maximal" est utile ? Je dirais plutôt : "Exemple : On a une ville de 200 000 habitants, et on veut un rayon de 5 cm"

2) On applique ce coefficient à toutes les valeurs de la série.

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

Je n'ai pas vu de 1). J'imagine que c'est : "1) On calcule le coefficient" ?

Conclusion.

On va vu des pratiques avancées, et inattendue, de la cartographie. Aucune limite, sauf celui de la lisibilité, n’existe dans la représentation de données géographiques. Tant que la pertinence est là, vous pouvez tout faire !

Conclusion du III.

"In fine, nous avons quelques pratiques cartographiques avancées, qui permettent de surmonter un certain nombre d'obstacles ; cela sert également à diversifier les cartes possibles. C'est ça qui est enthousiasmant avec la cartographie : vous n'avez aucune limite, si ce n'est la lisibilité ! Tant que la pertinence est là, vous pouvez tout faire :) ."

Une petite transition serait bien :3 .

Avis global : Partie très intéressante, encore. Moins fastidieuse que la précédente et plus accessible. Vraiment rien à redire au niveau du fond.

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Traiter l’information géographique

On a vu précédemment comment faire des cartes. Pour réaliser ces productions graphiques, il a fallu utiliser des données. Mais comment les récolter, les trier, les exploiter ?

Introduction du IV.

Combine tes phrases : "Les parties précédentes nous ont permis de savoir comment réaliser des carte à partir de données. Mais comment récolter ces dernières, les trier et les exploiter ?"

Bref, comment faire le travail en amont du travail purement cartographique ?

Introduction du IV.

Répétition de "travail" : "Bref, comment penser le travail en amont de la cartographie à proprement parler ?"

information géographique : une valeur couplée à une localisation géographique. Exemple, le PIB par pays.

Introduction du IV.

Une petite majuscule ?

Une grosse partie du traitement de l’information se base sur les cours de statistiques (maximum, minimum, moyenne, médiane, écart-type, quartiles…). Je ne souhaite pas faire un cours dessus. En bibliographie, je vous conseille le livre de Béguin et Pumain qui est bien fait ou n’importe quel cours sur le traitement de données. Ci-dessous, uniquement quelques éléments de base pour vous aider pour votre cartographie !

Introduction du IV.

Répétition de "cours", etc. Donc : "Une grosse partie du traitement de l’information se base sur des notions de statistiques (maximum, minimum, moyenne, médiane, écart-type, quartiles…). Je ne souhaite pas faire un cours dessus : si vous souhaitez mieux vous documenter, je vous conseille le livre de Béguin et Pumain (cf Bibliographie) ou même n’importe quel cours sur le traitement de données. Ci-dessous, vous trouverez uniquement quelques éléments de base pour vous aider dans votre travail cartographique !"

Résumer et analyser des données

On a les valeurs spécifiques (minimum, maximum…), qui sont représentatives dans un domaine (quota ou seuil par exemple). On a aussi les valeurs centrales, permettant de voir la série.

IV.1. Résumer et analyser des données

Répétition de "On a" : "Usuellement, les valeurs sont classées en 2 types : les valeurs spécifiques (minimum, maximum…), représentatives dans un domaine (quota ou seuil par exemple) et les valeurs centrales, permettant de voir la série."
Je précise que "représentatives dans un domaine" et "permettant de voir la série" ne sont pas clairs.

Elle se calcule par la somme des valeurs divisé par le nombre d’individus (unité géographique ici).

IV.1. Résumer et analyser des données

"Divisée" qualifie "la somme" : l'adjectif est donc accordé : "Elle se calcule par la somme des valeurs divisée par le nombre de valeurs (unité géographique ici)."

la médiane ou Q2. C’est la valeur où se trouve autant d’individus de part et d’autre cette limite.

IV.1. Résumer et analyser des données

La médiane est-elle vraiment une limite ?

le mode : est la valeur dominante, la plus fréquente dans une distribution. Elle peut être unimodale ou multimodale, c’est-à-dire un ou plusieurs modes.

IV.1. Résumer et analyser des données

"le mode est la valeur dominante, la plus fréquente dans une distribution. Cette dernière peut être unimodale ou multimodale, c’est-à-dire avec un ou plusieurs modes."

l’intervalle interquantile pour voir une dispersion lié à la médiane.

IV.1. Résumer et analyser des données

Veux-tu dire "intervalle interquartile" ? Si c'est le cas, pourquoi ne parles-tu pas des quartiles ?

Une fois ces calculs réalisés (sur un tableur généralement), on va faire un diagramme de distribution, pour voir la distribution des données.

IV.1. Résumer et analyser des données

Répétition de "distribution" : "Une fois ces calculs réalisés (sur un tableur généralement), on va faire un diagramme de distribution, pour voir la répartition des données."

En gros, on compare la valeur de la médiane par rapport à la moyenne, pour voir si on trouve une symétrie.

IV.1. Résumer et analyser des données

A quoi ça sert ? Indique-le. Si c'est la phrase suivante qui l'explique, explicite le lien par un connecteur logique.

La forme de la distribution permet de trouver la meilleure manière de discréditer.

IV.1. Résumer et analyser des données

"La forme de la distribution permet de trouver la meilleure manière de discrétiser."

Les méthodes de discrétisation

Pour réaliser une carte, on a souvent besoin de créer des classes. Le fait de passer à une série de nombre à un regroupement en classes s’appellent une discrétisation.

IV.2. Les méthodes de discrétisation

"Pour réaliser une carte, on a souvent besoin de créer des classes : le fait de passer à une série de nombre à un regroupement en classes s’appelle justement une discrétisation. "

Plusieurs méthodes existent. Le choix est important, car elle produit l’image de la distribution et contribue à la qualité de l’information.

IV.2. Les méthodes de discrétisation

"Plusieurs méthodes existent et comportent chacune des avantages et des inconvénients ; le choix est important, car il contribue à la qualité de l’information."

le scalogramme ou discrétisation avec seuils naturels ou discontinuité

IV.2. Les méthodes de discrétisation

Titre long, complexe et sans majuscule !

pas toujours pertinent, méthode très aléatoire, la comparaison est difficile

IV.2. Les méthodes de discrétisation

Petite majuscule ? Je dirais plutôt : "Méthode très incertaine, pas toujours pertinente, comparaison difficile."

étendu de l’échantillon :

IV.2. Les méthodes de discrétisation

"Étendue de l’échantillon : "

raison^

IV.2. Les méthodes de discrétisation

Pourquoi y a-t-il un accent circonflexe sur le mot "raison".

Valeurs extrêmes noyés dans des zones avec différentes ordres de grandeurs.

IV.2. Les méthodes de discrétisation

"Valeurs extrêmes noyées dans des zones avec différentes ordres de grandeurs."

Pour pas s’embêter, on utilise souvent la méthode de Jenks, qui discrétise selon la ressemblance/dissemblance entre les individus. Néanmoins, bien que passe-partout, elle permet pas de comparer les cartes entre elles.

IV.2. Les méthodes de discrétisation

"Pour ne pas trop s’embêter, on utilise souvent la méthode de Jenks, qui discrétise selon la ressemblance/dissemblance entre les individus. Néanmoins, bien que passe-partout, cette méthode ne permet pas de comparer les cartes entre elles."

Tu devrais un peu plus parler de la méthode de Jenks.

Désolé si cette partie fait sûrement statistique et mathématique, je suis vraiment désolé. L’idée étant juste vous donner quelques pistes pour traiter vos données avant de cartographier !

IV.2. Les méthodes de discrétisation

Deux fois le mot "désolé" : "Désolé si cette partie est peu trop mathématique mais elle m'a semblé plus que nécessaire, l’idée étant juste vous donner quelques pistes pour traiter vos données avant de cartographier !"

Une petite transition ?

Avis global : Partie toujours intéressante, qui permet de comparer les différentes méthodes. Peut-être serait-il judicieux de la mettre avant le II. Sémiologie cartographique ? En effet, on en a besoin dans le TP du II. Et puis, cette tâche doit être menée en amont du travail cartographique en tant que tel, donc il serait légitime de l'apprendre en premier, même si ce n'est pas le vif du sujet. Je suis curieux de voir la suite.

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V. TP : Réaliser une carte

Pas grand-chose à redire. Simplement : met des majuscules à tes titres et au début des items.

J'avais cru que les consignes aurait été plus précises, un peu comme dans le premier TP. Je ne sais pas si regrettable ou pas.

Faut-il poster sa carte dans les commentaires ? Si c'est le cas, indique-le.

Conclusion générale

Dans cette courte introduction, nous avons vu plusieurs éléments qui me semble essentielles.

Conclusion générale

Courte ? Le tutoriel a beau être très digeste, faut pas pousser. Pourquoi ne pas dire : "Dans ce cours d'introduction, nous aurons donc vu plusieurs éléments fondamentaux de la cartographie."

Tout d’abord, des éléments de débats et historique, démontrant que la discipline cartographique est issue d’un long cheminement intellectuel, mais aussi artistique.

Conclusion générale

"Esthétique" est à préférer à "artistique", car la cartographie n'est pas connue comme un art : "Nous avons étudié des éléments de débats, des données historiques, qui montrent bien que la discipline cartographique est issue d’un long cheminement intellectuel mais aussi esthétique."

Ensuite, nous avons vu une méthodologie permettant de construire une carte.

Conclusion générale

Un peu flou : c'est le principe du cours que présenter une méthodologie cartographique. "Ensuite, nous avons étudié la sémiologie cartographique, les pratiques cartographiques alternatives et le traitement des données. Ça en fait, des connaissances acquises, hein :D ?"

Bien que vous n’allez pas construire des cartes au quotidien, vous allez en voir certainement. Restez critiques sur ces documents, tant sur la forme que sur le fond. Il est si facile de (se) tromper, même de manière involontaire, et de mal interpréter un document !

Conclusion générale

Très correct, mais reformulable : "Même si vous n’allez pas construire des cartes au quotidien, vous serez certainement confrontés à ce type de support : restez donc critiques, tant sur la forme que sur le fond, car il est facile de (se) tromper, même de manière involontaire, et de mal interpréter un document !"

Je souhaite remercier chaleureusement Dwayn pour sa relecture attentive !

Conclusion générale

Tiens :D ! C'était avec plaisir.

Pour la bibliographie, n'oublie pas de mettre les premières lettres de tes titres et des items de liste à puce en majuscule.

anarmorphose

Conclusion générale

Un lapsus révélateur mixant anar' et anamorphose ? M'étonnerait même pas :p .

Tu pourrais peut-être reparler des cartes qu'on a faites, toujours postables dans les commentaires.

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Bonjour les agrumes !

La bêta a été mise à jour et décante sa pulpe à l'adresse suivante :

Merci d'avance pour vos commentaires.

Ce que j’ai fait : prise en compte de la correction de Dwayn, clarification des points relevés… Des avis ?

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C'est reparti : once more to the breach :pirate: !

Introduction générale

Dans ce tutoriel, je souhaite donc faire une introduction à la cartographie ;

Introduction générale

Pas très français : "Ce tutoriel est à considérer comme une introduction à la cartographie ;"

I. Introduction à la cartographie

Introduction

Demandez à 100 cartographes de faire une carte de Paris et vous aurez 100 cartes différentes !

I. Introduction à la cartographie

De qui est le paraphe ?

Réflexion cartographique : son utilisé et son but

La carte est un produit de l’esprit : elle sera partiel, car il sera impossible de prendre en compte la totalité des informations. Elle sera aussi partial, car il faudra choisir les informations qui seront intégrées.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"La carte est un produit de l’esprit : comme il sera impossible au cartographe de prendre en compte la totalité des informations existantes, elle sera partielle. Elle sera également partiale, car il faudra choisir les informations à intégrer."

Quel que soit le procédé choisi,

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

L'énoncé des procédés est trop lointain pour que cette référence suffise : "Quel que soit le procédé choisi (heuristique ou discursif),"

En effet, les éléments scientifiques peuvent être indéniables, si la représentation est mauvaise, le message passera mal.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"En effet, les éléments scientifiques ont beau être indéniables, si la représentation est mauvaise, le message passera mal."

La qualité de ce travail, ainsi que de sa représentation, est donc essentiel afin que la carte soit à la fois pertinente et esthétiquement agréable.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"La qualité du choix des données, ainsi que celle de la représentation, est donc essentielle afin que la carte soit à la fois pertinente et esthétiquement agréable."

Cette subjectivité a une influence importante au sein même de la discipline.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

Quelle subjectivité ? Celle dans le choix des données ou celle par rapport à l'esthétique des cartes? A préciser.

Sa cartographie se base sur les statistiques et va chercher à montrer de manière rigoureuse (enfin…, essaye !) des faits.

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"Sa cartographie se base sur les statistiques et va chercher à montrer des faits de manière rigoureuse (enfin…, elle va essayer !)."

(aussi appelé cartographie critique ou contestataire)

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"(aussi appelée cartographie critique ou contestataire)"

, et donc dépendait beaucoup du terrain

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

Le reste de ta phrase est au présent : cachez cet imparfait que je ne saurais voir ! ", et donc dépendent beaucoup du terrain"

(les riches habitent en bas de vallées les pauvres sur les flancs de montagne)

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

Une petite virgule ? "(les riches habitent en bas des vallées, les pauvres sur les flancs de montagne)"

, influençant le message transmit !

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

Une règle générale pour les participes passés : quand tu ne sais pas s'il faut mettre un t, un s ou rien du tout, essaie de prendre le participe passé au féminin. Par exemple, le participe passé de "transmettre" au féminin donne "transmise" → "transmis". D'autres exemples : "Dire" → "Dite" → "Dit", "Choisir" → "Choisie" → "Choisi", etc.

Et encore, ici, on n’est qu'une question de toponymie (la dénomination des lieux) !

I.1. Réflexion cartographique : son utilité et son but

"Et encore, ici, ce n’est qu'une question de toponymie (la dénomination des lieux) !"

Un peu d'histoire sur la cartographie

À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

La plus ancienne carte connue, la carte de Bedolina, a été retrouvé dans le nord de l’Italie, et date de plus de 40 000 ans !

I.2.1. À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

"La plus ancienne carte connue, la carte de Bedolina, a été retrouvée dans le nord de l’Italie et date de plus de 40 000 ans !"

Carte de Bedolina XXe siècle et le XVe siècle av. J.-C. – Wikipédia

I.2.1. À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

Ca ne veut rien dire…

Ce document est intéressant, car il détaille un monde très méditerranéen.

I.2.1. À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

"Détaille" a déjà été utilisé dans le paragraphe précédent : "Ce document est intéressant, car il dépeint un monde très méditerranéen."

Puis vint un Grec d’Alexandrie, Ératosthène. Il étudia1 la circonférence de la Terre à partir de différentes ombres portées, en divers lieux.

I.2.1. À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

Puis vint un Grec d’Alexandrie, Ératosthène : il étudia la circonférence de la Terre à partir de différentes ombres portées, en divers lieux.

Au second siècle de notre ère,

I.2.1. À l’origine de la cartographie : de l’Antiquité au Moyen-Âge

Le mot "second" implique qu'il n'y a pas de troisième. Il est donc préférable de dire : "Au deuxième siècle de notre ère,"

Les Grandes découvertes : essor de la cartographie

Comme on l’a dit, les cartes ont connu un développement inouï grâce à l'exploration du monde. Comme le besoin se faisait sentir, on a peaufiné les traits de côtes, l’intérieur des terres (via les fleuves)…

I.2.2. Les Grandes découvertes : essor de la cartographie

Les autres paragraphes sont au présent : il vaut mieux uniformiser. Donc : "On l’a dit, les cartes connaissent un développement inouï grâce à l'exploration du monde : comme le besoin se fait sentir, on peaufine les traits de côtes, l’intérieur des terres (via les fleuves)…"

« La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre » (Y. Lacoste) : de Cassini aux cartes d’État-major

Ces cartes ont la particularité d’avoir été composées grâce à la triangulation géodésique. Grâce à différentes techniques, notamment des améliorations dans les lunettes, on améliore encore plus la précision. Les reliefs ne sont pas vraiment précis, mais les distances si !

I.2.3. « La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre » (Y. Lacoste) : de Cassini aux cartes d’État-major

"Ces cartes ont la particularité d’avoir été composées par triangulation géodésique : grâce à cette technique et à d'autres (amélioration des lunettes, etc.), les cartes deviennent encore plus précises. Les reliefs ne sont pas vraiment excats, mais les distances, si !"

De ces cartes furent établie celles de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) à partir de 1940.

I.2.3. « La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre » (Y. Lacoste) : de Cassini aux cartes d’État-major

"De ces cartes furent établies celles de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) à partir de 1940."

La carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

Les progrès techniques ont permis de rendre les cartes très précises. Même si cette précision a des avantages (comprendre concrètement le terrain, etc.), elle n'est pas dénuée d’inconvénients.

I.2.4. La carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

Trop de petites phrases : "Les progrès techniques ont permis de rendre les cartes très précises : cependant, même si cette précision a des avantages (comprendre concrètement le terrain, etc.), elle n'est pas dénuée d’inconvénients."

Comme on l’a dit plus tôt, la carte, en plus d'être un outil militaire, est un outil scientifique, puisqu’il permet de comprendre et visualiser le monde

I.2.4. La carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

"Comme on l’a dit plus tôt, la carte, en plus d'être un outil militaire, est un outil scientifique, puisqu’elle permet de comprendre et visualiser le monde"

Charles-Joseph Minard (1781–1870) a proposé diverses manières de visualiser l’information

I.2.4. La carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

Un point : "Charles-Joseph Minard (1781–1870) a proposé diverses manières de visualiser l’information."

De ce fait, l’enjeu est le suivant : permettre au lecteur de comparer facilement différentes données.

I.2.4. La carte comme outil de communication : apport de la Sémiologie de Bertin

"De ce fait" n'a rien à faire là : "L’enjeu est le suivant : permettre au lecteur de comparer facilement différentes données."

Conclusion

Et c’est bien le but de la prochaine partie de vous les faire découvrir !

Conclusion du I.

Maintenant que tu as remanié le plan, ce n'est plus le cas.

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II. Traiter l’information géographique

Introduction

Bref, penser le travail en amont de la cartographie à proprement parlé !

Introduction du II.

"Bref, penser le travail en amont de la cartographie à proprement parler !"

Résumer et analyser des données

Usuellement, les valeurs sont classées en 2 types : les valeurs spécifiques (minimum, maximum…), représentatives$^1$ dans un domaine (quota ou seuil par exemple) et les valeurs centrales, permettant de voir la série.

II.1. Résumer et analyser des données

Je trouve la footnote mal placé. Je dirais plutôt : "Usuellement, les valeurs sont classées en 2 types : les valeurs spécifiques (minimum, maximum…), représentatives dans un domaine (quota ou seuil, par exemple$^1$) et les valeurs centrales, permettant de voir la série."

"Permettent de voir la série" n'est pas clair.

Met une majuscule au mot "Typiquement" de la footnote.

On regarde aussi les paramètres de dispersion, c’est-à-dire la l'étalement par rapport à une valeur centrale (moyenne, médiane, mode).

II.1. Résumer et analyser des données

"Paramètres de position" est en gras. Donc "Paramètre de dispersion" doit aussi l'être. Petite faute, autrement : "On regarde aussi les paramètres de dispersion, c’est-à-dire l'étalement par rapport à une valeur centrale (moyenne, médiane, mode)."

l’intervalle interquartile pour voir une dispersion lié à la médiane. On va donc calculer les quartiles.

II.1. Résumer et analyser des données

"l’intervalle interquartile, calculé à partir des quartiles, sert à observer une dispersion liée à la médiane."

Les méthodes de discrétisation

Bien sûr, selon la méthode choisie, les résultats seront différents. Pour ne pas trop s’embêter, on utilise souvent la méthode de Jenks, qui discrétise selon la ressemblance/dissemblance entre les individus. Par un jeu algorithmique, cette méthode cherche à minimiser la variance intra-classe, mais maximise celle extra-classe. Dit autrement, cette méthode recherche des valeurs homogènes à l’intérieur d’une classe. Dit encore autrement, c’est une manière automatisé d’appliquée la méthode des seuils naturels. Néanmoins, bien que passe-partout, cette méthode ne permet pas de comparer les cartes entre elles.

II.2. Les méthodes de discrétisation

Merci pour l'explication, mais elle est à reformuler : "Bien sûr, selon la méthode choisie, les résultats seront différents. Pour ne pas trop s’embêter, on utilise souvent la méthode de Jenks, qui discrétise selon la ressemblance/dissemblance entre les individus : par un jeu algorithmique, ellee cherche à minimiser la variance intra-classe tout en maximisant celle extra-classe. Dit autrement, cette méthode recherche des valeurs homogènes à l’intérieur d’une classe : c’est donc une manière automatisé d’appliquer la méthode des seuils naturels. Néanmoins, bien que passe-partout, cette méthode ne permet pas de comparer les cartes entre elles."

D'ailleurs, pourquoi cette méthode ne permet-elle pas de comparer les cartes entre elles ?

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Pour répondre à ta question (et ce que j’ai ajouté au bouzin) :

Néanmoins, bien que passe-partout, cette méthode ne permet pas de comparer les cartes entre elles : en effet, nos classes auront des bornes différentes.

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III. La Sémiologie graphique : donner du sens à la carte

Introduction

Elle permettent de capturer l’imagination du spectateur

Introduction du III.

"Elles permettent de capturer l’imagination du spectateur"

objet fascinant, il permet de représenter tout ce qui en rapport au spatial

Introduction du III.

Ca n'a rien à faire là.

L’apprentissage de quelques règles permet d’éviter de tomber dans quelques pièges.

Introduction du III.

Répétition de "quelques" : "L’apprentissage des règles principales de la sémiologie graphique permet d’éviter de tomber dans quelques pièges."

Les éléments d’une carte et sa mise en page

"valeur : variable visuelle…"

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Une majuscule, au début du point info ?

Elle permet d’avoir des ordres de grandeur

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

J'aurais plutôt dit : "Elle permet d’avoir un ordre de grandeur"

échelle graphique : C’est une correspondance.. échelle numérique : …

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Des majuscules ?

La légende est l’emplacement où va être déposé les figurés et leurs significations.

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

"La légende est l’emplacement où vont être déposé les figurés et leurs significations."

Afin d’éviter le superflu, arrêtez de marquer le mot légende.

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

"Arrêtez" signifie que l'on a déjà fait ça. Or le lecteur n'a sûrement jamais vraiment fait de carte. Donc un : "Évitez le superflu, ne marquez pas le mot légende."

L'image illustrative mériterait d'avoir une barre entre les deux cas, pour qu'on puisse bien faire la différence.

Il existe plusieurs types de légendes : La première est la légende de type cartographique, utilisée notamment par l’IGN : elle se subdivise en quelques rubriques principales, avec une organisation par type de figurés (point, linéaire et zonale). On peut aussi faire une légende par type géographique, avec une organisation thématique (villes, reliefs). Autre possibilité : la légende problématisée, qui fournit, à travers un questionnement, une clé de compréhension à la carte. Les titres de parties sont les mêmes que celle d’une dissertation !

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Liste à puce souhaitable :

"Il existe plusieurs types de légendes :

  • Le premier type est le type cartographique, utilisé notamment par l’IGN : la légende se subdivise en quelques rubriques principales, avec une organisation par type de figurés (ponctuel, linéaire et zonal).
  • On peut aussi faire une légende par type géographique, avec une organisation thématique (villes, reliefs).
  • Autre possibilité : la légende problématisée, qui fournit, à travers un questionnement, une clé de compréhension à la carte. Les titres de parties sont les mêmes que ceux d’une dissertation !

Ainsi, si on veut faire un document d’analyse, on préférera la solution carte → légende. Mais si on doit cartographier pour un public chauvin, on choisira légende → carte.

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

C'est pas l'inverse ?

La mise en page permet de « scénariser une carte » pour raconter une histoire. On doit faire attention à la connotation des mots employés selon le destinataire : journal, décideur politique, revue scientifique… Une carte, au-delà de l’informatif, doit être aussi esthétique, pour qu’elle soit agréable à regarder. Au-delà du respect primordial de la sémiologie, le style de la carte peut changer l’angle d’approche !

III.1. Les éléments d'une carte et sa mise en page

Pourquoi est-ce dans la catégorie 'source' ? Il faut changer ça d'endroit, non ?

Le fond de carte

Le choix n’est pas neutre le message transmit sera différent.

III.2. Le fond de carte

"Le choix n’est pas neutre car le message transmis sera différent."

Le choix de la projection

Met plutôt en titre : "Choix de la projection" pour uniformiser.

Une petite majuscule au "Si" du footnote ?

Encore quelques petits exemples : aux États-Unis, l’Amérique est au centre et, en Australie, la carte est orientée Sud avec le pays des koalas en haut

III.2.1. Le choix de la projection

"Encore quelques petits exemples : aux États-Unis, l’Amérique est au centre et, en Australie, la carte est orientée vers le Sud avec le pays des koalas en haut !"

Emprise et orientation

Songeons à la carte australienne orienté plein sud !

III.2.2. Emprise et orientation

"Songeons à la carte australienne orientée plein sud !"

Le maillage

Met plutôt en titre "Maillage", pour uniformiser.

Introduction à la sémiologie graphique : choix des éléments graphiques

Construire une carte à un caractère

Autre option : la méthode graphique, grâce aux seuils par discontinuité, que l’on verra plus loin dans le cours

III.3.1. Construire une carte à un caractère

"Autre option : la méthode graphique, grâce aux seuils par discontinuité, que l’on a vue plus tôt dans le cours"

Cependant, on doit aussi tenir compte des contraintes –notamment visuel–

III.3.1. Construire une carte à un caractère

"Cependant, on doit aussi tenir compte des contraintes – notamment visuelles –"

Variables visuelles et nature des données

Valeur : consiste à faire la valeur d’un figuré et d’un seul et consiste à faire varier la quantité de noir ou d’une couleur (c'est à dire prendre du rouge 0%, 20%, 40%, 60%, 80%, 100%), une infinité peut exister mais la contrainte majeure est celle à la capacité de l’œil à distinguer les différentes classes.

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

"Valeur : consiste à faire varier la quantité de noir ou d’une autre couleur pour un figuré donné (c'est à dire prendre du rouge 0%, 20%, 40%, 60%, 80%, 100%). Une infinité peut exister mais la contrainte majeure est celle liée à la capacité de l’œil à distinguer les différentes classes."

La variation est monochrome et l’on fera attention à ne pas mélanger les figurés ou les couleurs. Le but est de permettre une bonne perception, en se disant « même couleur, mais de valeur différente = même caractère, mais avec des quantités différentes ».

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

"La variation est monochrome et l’on fera attention à ne pas mélanger les figurés ou les couleurs, le but étant de permettre une bonne perception, en se disant « même couleur, mais de valeur différente = même caractère, mais avec des quantités différentes »."

Si on prend les exemples suivants :

III.3.1.1. Variables visuelles et nature des données

Ca ne marche pas dans ce contexte : "Appliquons ce que nous venons d'apprendre à ces quelques exemples :"

Variables visuelles, nature des données et type d’implantation

Cependant, selon le type d’implantation (zonale, linéaire ou ponctuelle), la représentation des données diffère.

III.3.1.2. Variables visuelles, nature des données et type d’implantation

"Cependant" n'est pas valable lorsque l'on commence un paragraphe dans une nouvelle partie : "Un autre facteur est à prendre en compte : la représentation des données diffère selon le type d’implantation (zonale, linéaire ou ponctuelle). "

Construire une carte à deux ou trois caractères

. c’est un cas bizarre dans un tableau de donnée, car on doit distinguer les valeurs positives des valeurs négatives.

III.3.2. Construire une carte à deux ou trois caractères

Majuscule ?

Ces valeurs sont des faits de croissances et décroissances, et de ce fait considéré comme une carte à deux caractères, l’une étant les valeurs positives et l’autre les valeurs négatives.

III.3.2. Construire une carte à deux ou trois caractères

Qui a parlé de croissance/décroissance ? On parle de température… A clarifier.

Les autres cas sont assez simple.

III.3.2. Construire une carte à deux ou trois caractères

"Les autres cas sont assez simples."

Jeux de cartes, construire une collection de cartes

Dans le cas d’une représentation zonale et où les autres entrées représentent d’autres caractères, la solution de représenter sur une carte unique est impossible.

III.3.3. Jeux de cartes, construire une collection de cartes

Confus : "Dans le cas d’une représentation zonale avec plusieurs entrées, il est impossible de tout représenter sur une carte unique."

Chaque carte à 1 caractère fournit une vision globale et détail

III.3.3. Jeux de cartes, construire une collection de cartes

"Chaque carte à 1 caractère fournit une vision globale et de détail"

construire une carte de superposition et cartes complexes

Un exemple serait bienvenu, pour bien voir de quoi on parle.

Bonne ou mauvaise carte ?

mettre une seule colonne les différentes classes.

III. Bonne ou mauvaise carte ?

Pas français.

Pour la carte en anamorphose, tu peux préciser qu'on va parler de l'anamorphose un peu plus tard ?

Un peu de pratique : construisons une carte !

On va passer à la pratique, en réalisant cette carte

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"Cette carte" signifie que tu en as déjà parlé. Dis plutôt : "On va passer à la pratique, en réalisant une carte"

Néanmoins, ce travail pratique n’aura pas une correction particulière, car il y aura autant de représentations qu’il y aura de cartographe

V. Un peu de pratique : construisons une carte !

"Néanmoins" marque une opposition avec la phrase précédent. Il est plus diniqué d'écrire : "Même si la carte à réaliser sera la même pour tous les lecteurs, il y aura autant de représentations qu’il y aura de cartographe. Ce travail pratique n’aura donc pas de correction particulière, simplement quelques éléments de réflexion."

Exercice : concours miss clémentine !
Documents et données de travail

PNG](http://zestedesavoir.com/media/galleries/3213/7bf853ac-02ed-4a93-8d51-4ce35f097f73.png)

V.1.1. Documents et données de travail

T'as oublié un crochet, toi ^^ !

Correction

Les cartes présentés sont incomplètes, mais ce n'est pas important : l'intérêt de cet exercice est de les comparer entre elles.

V.1.2. Correction

"Les cartes présentées sont incomplètes (pas d'habillage complet, etc.), mais ce n'est pas important : l'intérêt de cet exercice est de les comparer entre elles."

Je ne comprends toujours pas l'histoire des -2% et des 110%…

Pour conclure le TP, j’espère que vous avez put représenter de manière correcte les données. Si le résultat ne vous satisfaits pas, vous pouvez recommencer ! On arrive généralement pas au premier coup, mais après plusieurs essais, on prends le coup de main !

V.1.2. Correction

"Le TP est déjà terminé ! J’espère que vous avez pu représenter de manière correcte les données : si le résultat ne vous satisfait pas, vous pouvez toujours recommencer ! Quoiqu'il en soit, on ne fait jamais quelque chose de parfait du premier : après plusieurs essais, vous commencerez à avoir le coup de main ;) !"

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Quatrième partie.

Pratiques avancées cartographiques

Je dirais plutôt "Pratiques cartographiques avancées"

Les cartes en anamorphose et cartogrammes

De même, la largueur dépends de l’importance de cesdites routes : une autoroute sera plus largue qu’une départementale.

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

"D'ailleurs, la largeur desdites dépends de leur importance : une autoroute sera plus large qu’une départementale et ainsi de suite."

En déformant la grille, on déforme le fond de carte

III.1. Les cartes en anamorphose et cartogrammes

Un point à la fin de la phrase : "En déformant la grille, on déforme le fond de carte."

La représentation du réseau et son utilisation

On peut imaginer faire des cartes où les éléments proches graphiquement sont ceux qui ont un temps de trajet court, tandis que ceux éloignés graphiquement soit ceux avec un temps de trajet long. On verrait des distorsions de l’espace. Dans ce cas, on pourra réaliser un cartogramme pour représenter ce phénomène.

III.3. La représentation du réseau et son utilisation

Il faut que tu expliques pourquoi la dernière carte se trouve dans la sous-partie des flux.

Construire des cercles aux aires proportionnels

1) on calcule notre coefficient.

III.5. Construire des cercles aux aires proportionnels

Une majuscule ?

Conclusion.

Tant que la pertinence est là, vous pouvez tout faire :).

Conclusion du III.

Un espace entra la parenthèse et le point.

Rien à dire sur le V. et la conclusion

__

Fini \o/ !

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