Concevoir un médicament

Zoomons un peu sur les cellules et les bio-molécules

a marqué ce sujet comme résolu.

Tout le monde se secoue ! :D

J'ai commencé (mardi 19 juillet 2016 à 10h34) la rédaction d'un article au doux nom de « Concevoir un médicament » et j'ai dans l'objectif de proposer en validation un texte aux petits oignons. Je fais donc appel à votre bonté sans limite pour dénicher le moindre pépin, que ce soit à propos du fond ou de la forme. Vous pourrez consulter la bêta à votre guise à l'adresse suivante :

Merci !


J'ignore si article est le format le plus adapté mais comme le texte est assez court, je me disais que ça collait bien. À discuter si besoin.

L'idée, c'est d'expliquer grosso modo comment on vole le boulot des ingénieurs chimistes-pharmaciens peut mettre au point une nouvelle molécule d'intérêt pharmacologique. Une solution qui marche c'est de tester différents extraits de plantes comme pour l'aspirine et prier pour tomber sur un truc génial, ou travailler à partir de rien et mettre au point un nouveau truc.

Ça permet de parler un peu protéine, RMN, cristallo/rayons X, cycle viral (j'ai pris l'exemple du VIH comme fil rouge).

Le plan tel qu'il est correspond à ce que j'ai en tête, le texte : les idées sont là, manque plus qu'à étoffer un peu ; les images, il en manque qqs unes sur le cycle viral (présenter rapidement les protéines du VIH), sur la cryo-électromicroscopie, cristallo/RX et peut-être aussi RMN. Mais ça permet d'avoir une idée. J'avais suggéré l'idée sur le forum "Sciences", le post "Contribuez à la rédaction d'articles scientifiques" et on m'avait encouragé à faire voire ce que ça pourrait donner. J'aimerai vos avis maintenant :)

+4 -0

Déjà, cool idée <3

Ensuite, effectivement, c'est très général et du coup, ça se rapproche plus du format de l'article (comme je l'ai déjà fait pour le cancer). Pour faire un tuto, il faudrait probablement creuser un peu.

Ceci dit, quelques suggestions en vrac:

  • La partie sur le SIDA me semble un peu trop technique. Je partirai sur le schéma "transcription inverse - intégration - élaboration" et je broderai autour de ça (et détaillant un peu chaque étape). Et évidement, il faut que tu case GP41 sur ton schéma, sinon tu perd ton lecteur.
  • Pour le (cryo-électro) microscope, j'ai pas lu le lien que tu donnes (c'est mal, mais je suis un peu short sur le temps), j'ai spontanément envie de dire que c'est très bien mais que tu n'as une image que de la surface de ta protéine, et qu'en plus vas-y pour reconnaître un carbone dans une image pareille :p (tu vas me dire, on le fait en DRX)
  • Même si il sais probablement ce que c'est, rappeler le principe de la diffraction (très petit objet, figure d'interférences, toussa). Ton explication est sympa, ceci dit, mais pour toi, elle est trop centrée sur la protéine à mon gout. Par contre, expliquer le vrai principe de la DRX, laisse tomber, c'est très bien comme ça :p
  • "C'est possible de les voir [les hydrogènes] aux rayons X mais c'est très rare" → On m'as toujours répété que non, et qu'il fallait faire de la diffraction de neutron ;)
  • Pour la partie sur la RMN, je caserai un schéma du genre (t'avais probablement prévu de le faire, vu le texte).
  • La dernière partie me "frustre" profondément, mais c'est mon coté chimiste :p
  • « Les 3 hélices centrales sont identiques, de même que les 3 périphériques. La structure est symétrique par rotation de 60°. Conséquence logique : si on met au point une molécule s'intercalant dans la structure, on devrait la voir 3 fois, avec la même symétrie.» → Je vois ce que tu veux dire, mais … Schéma, pareil pour cette histoire d'hélice qui se mettent "ensemble" lorsqu'il y a réorganisation (je me suis demandé si les structures de protéines correspondant à l'une forme ou à l'autre).
  • Pour moi, même si tu ne détaille pas les interactions, le point central de la dernière partie, c'est l'analogie entre l'inhibiteur et l'hélice (principe clé-serrure, toussa). C'est en général la règle qui dirige la synthèse de nouveaux inhibiteurs : utiliser un inhibiteur existant, cristalliser et regarder comment il interagit, déduire comment améliorer cette interaction en regardant les acides aminés dans le coin, recommencer ;) Et pour moi, c'est vraiment essentiel d'arriver à faire passer ça et j'ai pas l'impression que t'insiste dessus :)

Mais j'ai adoré, vraiment :)

Merci pour ton message !

Je suis en train de rajouter des images de structure du VIH pour rajouter les protéines gp120 et gp41 sur sa structure, pour alléger un peu.

Pour la cryo EM : en fait sissi on peut voir la structure ; pas tout le temps mais de nombreuses entrées sur la PDB (qui regroupe les structures protéiques connues) donnent des structures et pas simplement la surface (de nombreux clichés de diffraction des électrons, traités numériquement). J'ai pas encore détaillé la partie donc effectivement le pourquoi de ça marche n'est pas clair, mais on peut voir, parfois au niveau atomique même. Sinon la plupart du temps, on voit l'enchaînement des carbones alpha (donc le repliement global) mais pas la position des radicaux des acides aminés (résolution trop faible).

Pour la DRX, je préfère me focaliser sur la protéine, en expliquant avec un petit schéma soit pompé soit fait grosso modo pour expliquer la diffraction.

On peut voir les atomes H en DRX parfois, j'ai quelques entrées sur la PDB qui ont une résolution inférieure à l'angstrom et qui permettent de placer les H. (Pour le VIH, je sais pas par contre. Mais c'est possible ; PDB sur google, puis dans la barre de recherche, X-Ray diffraction, trier par résolution, ça devrait proposer des structures qui fonctionnent).

Oui merci pour la suggestion de la RMN, un petit truc dans le genre avec un faisceau incident qui apporte pile l'énergie pour forcer la transition.

Pour les derniers points, je vais revoir le texte, c'était pour jeter les idées directrices.

Mais j'ai adoré, vraiment :)

Merci :)

+0 -0

Bonjour les agrumes !

La bêta a été mise à jour et décante sa pulpe à l'adresse suivante :

Merci d'avance pour vos commentaires.


Texte un peu étoffé et essayant de tenir compte des remarques de pierre_24. Des images supplémentaires sur la structure du VIH, la structure d'une protéine et qqs petits trucs pour expliquer l'observation en ME, en RMN et DRX.

+0 -0

Wow, article très ambitieux. J'ai aimé :

  • le sujet, très intéressant ;
  • les belles illustrations ;
  • les comparaisons imagées (la voiture, le boulet…).

Autres commentaires :

  • plus de liens entre les idées pourraient faciliter la lecture ;
  • prérequis globalement élevés pour comprendre l'article (surtout au départ en biologie : le schéma récapitulatif du mécanisme du VIH fait globalement assez mal quand on n'a plus fait de biologie depuis des années ( :p ), et je ne sais pas si le paragraphe sur la RMN est compréhensible par la majorité -> mais peut-être est-ce un parti pris ? ).

En tout cas, je ne doute pas que ce sera un très bel article. :)

Bonjour les agrumes !

La bêta a été mise à jour et décante sa pulpe à l'adresse suivante :

Merci d'avance pour vos commentaires.


Ça avance à petit pas ; pas de grand changement, juste plus de texte pour étoffer les explications et supprimer 2 ou 3 infos qui napportaient pas grand chose (mais plutôt plus de rajout que de suppressions).

+0 -0

Plop !

J'ai donc lu tout ça, et j'ai quelques remarques/suggestions à faire:

  • C'est vraiment pas mon truc et je laisse ça à des gens qui sont plus doué que moi, mais il y a quelques fautes de frappes. Comme c'est pas le but, je vais pas m'amuser maintenant à faire une liste exhaustive, ce sera probablement plus utile à la fin.
  • Pour la première partie, j'ai l'impression que l'explication de ce qu'est une protéine et celle du VIH sont un peu mélangée. C'est d'autant plus "perturbant" que tu repart sur le concept d'une protéine au début de la deuxième partie. Je ne sais pas dans quelle mesure il serait possible que ta première partie ce concentre sur le virus du sida, en expliquant juste qu'une protéine fait son job et point, mais ça te permettrait ensuite dans la deuxième partie de détailler ce qu'est une protéine, à quoi elle sert et comment elle le fait … et comment on va la bloquer (en précisant par exemple que ce sont grâce à des interactions avec les chaines latérales). En sois, tout est déjà là, mais il faudrait selon moi bouger certains paragraphes de la première dans la seconde partie (typiquement ceux qui commencent par « Les protéines sont des molécules … », « Si la protéine reste isolée … » et « Bien entendu, chaque … »).
  • Le schéma sur toutes les protéines du VIH n'apporte pour moi rien d’intéressant.
  • Je ne sais pas si les lecteurs sont à l'aise avec le concept d'ARN. Normalement, oui, mais une ou deux lignes sur le sujet me semble ne pas faire de tord (surtout pour un rétro-virus). Même si c'est très grossier, je partirais sur « Normalement, la cellule réalise des "copies" en négatif d'une portion d'ADN, qu'on appelle alors ARN (ces copies ne sont pas constitués exactement des mêmes atomes que l'original, d'ou le "R" à la place du "D"). Cet ARN sert par exemple à créer des protéines : ce n'est pas l'ADN qui est directement "lu", mais ces petits brins d'ARN. Ça sert à la cellule à séparer la lecture (la transcription) de la traduction. Un rétro-virus possède un brin d'ARN, mais il ne suffit pas (plusieurs milliers de protéines sont nécessaires, et un brin d'ARN ne peut pas être lu plusieurs fois). Il va donc réaliser l'opération inverse : faire un négatif de son brin d'ARN (ce qui donne de l'ADN, cette opération s'appelle alors la rétro-transcription), et l'intégrer directement au code génétique. Ni vu ni connu, la cellule va alors traduire cette séquence d'ADN en ARN plusieurs fois … Et générer autant de protéines nécessaires au virus. » … Un truc du genre ;)
  • Ce serait intéressant de mentionner pourquoi le SIDA est mortel. Tu dis que le système immunitaire est fragilisé, mais pas comment. Je crois me souvenir que c'est parce que pour sortir, le virus "explose" la cellule, c'est possible ?
  • Dans la deuxième partie, dans l'image de la "succession d'acides aminés", ce serait bien de mettre en évidence (en couleurs, par ex), le squelette et les radicaux. Probablement en brun et bleu, pour être raccord avec l'image du dessous.
  • Une petite image pour illustrer le concept de diffraction ? (d'autant que t'en a besoin pour la DRX)
  • Pour moi, ta définition de la résolution est fausse, et la mienne est comme suis : "la distance minimale qui doit séparer deux objets pour qu'on puisse les distinguer", comme ça :)
  • Même si je me doute un peu de la réponse, j'ai pas compris pourquoi on ne "voyait" que le squelette carboné en cryo-microscopie et pas les radicaux.
  • C'est justement parce que la longueur d'onde d'un RX équivaut à peu près à la taille d'un atome que ça diffracte ;)
  • Attention, pour la RMN, bien préciser que c'est le spin nucléaire. Les électrons possèdent aussi un spin, mais c'est pas la question :p
  • Culture générale, pas important à mentionner dans l'article: malgré que ton explication de la technique de mesure RMN soient tout à fait vraie (donc faire correspondre l'énergie de l'onde à celle de l'énergie entre deux niveaux de spin) … Ce n'est pas comme ça qu'on fait en pratique ;) Au contraire des spectroscopies traditionnelles, dont le principe est celui que tu a décrit, en RMN, on envois un "pulse", et on mesure l'évolution du moment magnétique induit au cours du temps, puis on en fait la transformée de fourrier pour repasser dans le domaine fréquence. Ça revient exactement au même ;)
  • Pour faire de la RMN de protéine, il faut des aimants très puissants : la résolution est fonction de la puissance de l'aimant, donc généralement plus puissants que ceux pour les petites molécules.
  • De manière tout à fait philosophique, je pense pas que le placement des hydrogènes soit si important. En DRX, on se doute bien qu'ils sont là, et donc ont les mets quand même malgré que la résolution soit pas assez bonne sachant quels acides aminés on a (les distances interatomiques sont mauvaises, mais osef). En RMN, de ce que j'en sais, on les détectent effectivement, mais pour moi, la RMN ne permet d'avoir que des informations de la présence d'un atome à proximité d'un autre … et donc pas des informations de positions absolues (même si on doit probablement avoir des infos sur les ponts H et tout ça), et à mon avis, on doit les placer plus parce qu'on sais qu'ils sont là plus que parce qu'on les détecte. Du coup, … Pour moi, les deux reviennent un peu au même ;) (mais je suis pas spécialiste de la RMN de protéines, donc je peux dire des bétises).
  • Pour l'image des 6 hélices de gp41, je trouve que ça serait sympa d'entourer les "hélices centrales" et les "latérales". La couleurs des hélices sur l'image induit en erreur, avec ce "blanc" et ce "brun". C'est par contre beaucoup plus clair, à cause de la couleur, sur l'image avec enfuvirtide.
  • T'es à deux doigts de définir "trithérapie", il te reste à dire que chacun des médicaments du cocktail cible une protéine différente :p
  • Des pitis liens pour les entrées PDB ? (on peut les "observer" sur le site de la PDB, c'est toujours marrant).

Merci beaucoup pour ce retour ! Je réponds point par point à tes remarques :

il y a quelques fautes de frappes.

En effet, une relecture finale ne sera pas du luxe :p je reprendrai tout quand je serai sûr de mon coup

Pour la première partie, j'ai l'impression que l'explication de ce qu'est une protéine et celle du VIH sont un peu mélangée.

C'est possible en effet que le texte soit un peu mal structuré, je vais tenir compte de ça pour remettre les idées qui vont ensemble dans les bonnes parties avec les bons paragraphes. Dans ma tête c'était logique mais peut-être que ce ne l'est pas objectivement et comme ta suggestion me paraît pas mal, je prends.

Le schéma sur toutes les protéines du VIH n'apporte pour moi rien d’intéressant.

Je voulais essayer de m'en servir de conclusion sur l'analyse du VIH, histoire de dire qu'on sait quelles sont ses étapes et quels en sont les acteurs, quitte à insister sur le fait que davantage que les noms de protéines, c'est surtout le fait que ça fasse plein de cibles potentielles à inactiver. Je vais essayer de reprendre ce point-là.

Je ne sais pas si les lecteurs sont à l'aise avec le concept d'ARN.

Tu as raison, je vais détailler l'ADN et l'ARN. (Dans ton texte qui suit y'a quelques petites fautes et choses inexactes mais t'es pas biologiste donc c'est pas grave).

Ce serait intéressant de mentionner pourquoi le SIDA est mortel. Tu dis que le système immunitaire est fragilisé, mais pas comment. Je crois me souvenir que c'est parce que pour sortir, le virus "explose" la cellule, c'est possible ?

C'est exact je devrais en parler. Pour l'explication je vais rechercher pour être sûr mais de tête il mme semble bien que ce soit ça.

Dans la deuxième partie, dans l'image de la "succession d'acides aminés", ce serait bien de mettre en évidence (en couleurs, par ex), le squelette et les radicaux. Probablement en brun et bleu, pour être raccord avec l'image du dessous.

Bonne idée le code couleur ; de toute façon cette image était dégueulasse donc tant qu'à la refaire, autant la faire bien.

Une petite image pour illustrer le concept de diffraction ? (d'autant que t'en a besoin pour la DRX)

Je prends. Image simple et efficace :)

Pour moi, ta définition de la résolution est fausse, et la mienne est comme suis : "la distance minimale qui doit séparer deux objets pour qu'on puisse les distinguer"

Je vais reprendre ce point pour éclaircir la notion de résolution.

Même si je me doute un peu de la réponse, j'ai pas compris pourquoi on ne "voyait" que le squelette carboné en cryo-microscopie et pas les radicaux.

Je vais détailler effectivement pourquoi on ne peut placer que le squelette carboné. Pour répondre ici rapidement, le truc c'est que la résolution est faible et que dans la structure vue, on n'a aucune idée de comment sont arrangées les atomes, mais comme le squelette carboné est un peu plus rigide et à peu près au milieu (par sa nature de squelette carboné), on peut arriver à en positionner les atomes. Pour les chaînes latérales, finalement on n'a aucune idée de comment elles sont arrangées les unes entre elles dans tout ça, on ne les place pas. Le squelette est contraint par sa forme linéaire et par la rigidité du plan peptide entre deux acides aminés, les chaînes latérales font davantage ce qu'elles veulent.

C'est justement parce que la longueur d'onde d'un RX équivaut à peu près à la taille d'un atome que ça diffracte ;)

Ça paraît pas trop idiot comme remarque, n'est-ce-pas .. ? ^^ je complète là où c'est nécessaire.

Attention, pour la RMN, bien préciser que c'est le spin nucléaire. Les électrons possèdent aussi un spin, mais c'est pas la question :p

Je viens de me rendre compte que je n'ai jamais expliciter le sigle RMN, ça fera l'ooccaasion de revenir dessus.

Culture générale, pas important à mentionner dans l'article: malgré que ton explication de la technique de mesure RMN soient tout à fait vraie (donc faire correspondre l'énergie de l'onde à celle de l'énergie entre deux niveaux de spin) … Ce n'est pas comme ça qu'on fait en pratique ;) Au contraire des spectroscopies traditionnelles, dont le principe est celui que tu a décrit, en RMN, on envois un "pulse", et on mesure l'évolution du moment magnétique induit au cours du temps, puis on en fait la transformée de fourrier pour repasser dans le domaine fréquence. Ça revient exactement au même ;)

À vrai dire je n'ai jamais fait de RMN mais j'ai eu quelques bribes de cours dessus avec enn parallèle des explications de potes en chimie. Chacun donnait une explication différente, un coup avec la transfo de Fourier, un autre coup plutôt ce que j'ai écrit. J'ai bien compris que plus personne ne fait comme ce que j'ai expliqué (troooooop looooooooonnng) mais honnêtement je me vois très mal faire intervenir Fourier là-dedans :p

Pour faire de la RMN de protéine, il faut des aimants très puissants : la résolution est fonction de la puissance de l'aimant, donc généralement plus puissants que ceux pour les petites molécules.

Exact, dans la littérature j'ai trouvé qu'il fallait des spectromètres RMN de 500 ou 600 MHz au moins (donc peu ou prou 14 Tesla). Cela étant, je ne pense pas détailler ce point (soit l'aimant est assez puissant et le signal est suffisamment résolutif pour résoudre, soit non), si ce n'est que mentionner que plus l'aimant est puissant, plus les micro-différences de champ sont amplifiées donc plus elles sont détectables.

De manière tout à fait philosophique, je pense pas que le placement des hydrogènes soit si important. En DRX, on se doute bien qu'ils sont là, et donc ont les mets quand même malgré que la résolution soit pas assez bonne sachant quels acides aminés on a (les distances interatomiques sont mauvaises, mais osef).

Justement non, on ne les met pas (en tout cas je n'ai jamais vu d'atomes H placées dans une structure de protéine si la résolution était bienn supérieure à à peu près 1 nm). D'après ce qu'on m'a appris, ils n'apparaissent même pas dans le fichier de résultat ; on ne fait pas figurer ce qu'on ne peut pas voir de façon générale (du coup certains bouts de protéines n'apparaissent pas non plus, bien que le reste de la protéine soit bien déterminée, pour peu que ces bouts de la protéine soient trop flexibles et donc diffractent mal, à cause des irrégularités dans le cristal). Si on peut placer les H, on peut éventuellement se débrouiller pour caser des ponts H dans l'histoire. Même si c'est ue liaison de faible énergie, c'est toujours bon à prendre.

Et dans mon texte je mentionne juste le fait qu'on voit des trucs en plus, les H, qu'on ne voyait pas avant, de la même façon qu'en cryo - ME on ne voyait pas les chaînes latérales.

Pour l'image des 6 hélices de gp41, je trouve que ça serait sympa d'entourer les "hélices centrales" et les "latérales". La couleurs des hélices sur l'image induit en erreur, avec ce "blanc" et ce "brun". C'est par contre beaucoup plus clair, à cause de la couleur, sur l'image avec enfuvirtide.

Encore une fois, bonne remarque pour le code couleur. Je vais essayer de faire quelque chose.

T'es à deux doigts de définir "trithérapie", il te reste à dire que chacun des médicaments du cocktail cible une protéine différente :p

Exact, je réfléchissais à où et quand définir clairmeent cette notion, mais c'est prévu au programme :)

Des pitis liens pour les entrées PDB ? (on peut les "observer" sur le site de la PDB, c'est toujours marrant).

On va dire que c'est un peu obligé de le faire ^^ mais jusqu'à maintenant flemme de détailler cette partie de crédits, bien qu'elle le sera forcément (à la fin).

Au passage ,

Je lis ça dès que je peux (je l'ai imprimé pour que ce soit plus simple) et je te fais mes retours :)

J'espère que tu as l'encre gratuite :euh: parce que sinon les protéines sur fond noir, bonjour !

+0 -0

(Dans ton texte qui suit y'a quelques petites fautes et choses inexactes mais t'es pas biologiste donc c'est pas grave).

… Tout à fait :p

Pour répondre ici rapidement, le truc c'est que la résolution est faible et que dans la structure vue, on n'a aucune idée de comment sont arrangées les atomes, mais comme le squelette carboné est un peu plus rigide et à peu près au milieu (par sa nature de squelette carboné), on peut arriver à en positionner les atomes. Pour les chaînes latérales, finalement on n'a aucune idée de comment elles sont arrangées les unes entre elles dans tout ça, on ne les place pas. Le squelette est contraint par sa forme linéaire et par la rigidité du plan peptide entre deux acides aminés, les chaînes latérales font davantage ce qu'elles veulent.

Je m'y attendais un peu, mais c'était pour être sur :)

À vrai dire je n'ai jamais fait de RMN mais j'ai eu quelques bribes de cours dessus avec enn parallèle des explications de potes en chimie. Chacun donnait une explication différente, un coup avec la transfo de Fourier, un autre coup plutôt ce que j'ai écrit. J'ai bien compris que plus personne ne fait comme ce que j'ai expliqué (troooooop looooooooonnng) mais honnêtement je me vois très mal faire intervenir Fourier là-dedans :p

Non, effectivement, introduire Fourrier n'apporterai rien, c'était pour être sur que tu le savais ;)

Justement non, on ne les met pas (en tout cas je n'ai jamais vu d'atomes H placées dans une structure de protéine si la résolution était bienn supérieure à à peu près 1 nm). D'après ce qu'on m'a appris, ils n'apparaissent même pas dans le fichier de résultat ; on ne fait pas figurer ce qu'on ne peut pas voir de façon générale (du coup certains bouts de protéines n'apparaissent pas non plus, bien que le reste de la protéine soit bien déterminée, pour peu que ces bouts de la protéine soient trop flexibles et donc diffractent mal, à cause des irrégularités dans le cristal). Si on peut placer les H, on peut éventuellement se débrouiller pour caser des ponts H dans l'histoire. Même si c'est ue liaison de faible énergie, c'est toujours bon à prendre.

Dans le labo de DRX à coté, quand ils donnent le fichier .cif d'une protéine ou d'une molécule, ils filent les hydrogènes avec (d'ailleurs le premier job de mon ami qui travaille sur des cristaux, c'est de ré-optimiser la position des hydrogènes pour qu'elle colle un peu plus à la "vraie vie"). Après, ça paraîtrait logique qu'ils n'apparaissent pas dans le fichier si ils sont mal résolus. Je crois que je me fais avoir par ce que j'entend de mes collègues, je poserai la question une fois à notre cristallographe :p

Et dans mon texte je mentionne juste le fait qu'on voit des trucs en plus, les H, qu'on ne voyait pas avant, de la même façon qu'en cryo - ME on ne voyait pas les chaînes latérales.

Toutafé ;)

j'espère que tu as l'encre gratuite :euh: parce que sinon les protéines sur fond noir, bonjour !

Well, c'est pas bien, mais j'imprime ça au labo comme n'importe quelle autre publi (du coup, oui, c'est gratuit). Bon, pour être un peu environement-friendly et comme c'est pas le texte définitif, j'imprime ça en recto-verso-deux-pages-par-face. Quand aux images en fond noir … T'es pas le seul à le faire, ils le font parfois dans les publis :p

Salut,

Je n'ai plus grand chose à dire, un ou deux détails.

  • Dans la partie 1, le paragraphe suivant me semble arriver trop tard :

    À la fin de son cycle, le virus est produit en masse par la cellule, le VIH bourgeonne des cellules ; les particules virales fraîchement produites se séparent de la cellule et sont libérés. Le cycle viral est terminé. Chaque nouvelle particule virale peut alors infecter une autre cellule.

    Il devrait pour moi arriver juste avant le paragraphe précédent, qui finit par « il n'empêche qu'inactiver chacune mettrait des bâtons dans les roues du virus. » … Et cette impression est d'autant renforcée par le fait que tu commence le paragraphe suivant par « Bien entendu, chaque découverte nécessite des mois de travail et personne ne travaille sur l'ensemble de ces acteurs. », ce qui me semble la suite logique. Non ?

  • Je viens de me rendre compte que tu commence par introduire la microscopie en disant que la diffraction empêchait d'observer une protéine … Pour ensuite mentionner la technique de diffraction des rayons X :p (c'est pas dit exactement comme ça, et heureusement, mais je trouve ça drôle ^^ )

  • L'explication passe beaucoup mieux avec les hélices en couleurs :)

Bref, j'ai pas grand chose à dire. Par contre, suite à ce qu'on a raconté plus haut, j'ai été causer avec des gens du labo de cristallo de chez nous. Ils m'ont dit qu'ils rajoutaient les hydrogènes, effectivement, parce que ça permettait un meilleur accord entre la carte de densité électronique et la structure effectivement obtenue, et que du coup, ben ça donnait une meilleure résolution, même si la densité de l'hydrogène ce voit pas des masses en DRX (en tout cas avec la source qu'on a chez nous). On me confirme aussi que la résolution sur la position obtenue des atomes d'hydrogènes est beaucoup moins bonne que pour les atomes de carbones, par exemple.

+0 -0
Ce sujet est verrouillé.