L’université est un lieu bien particulier, à plusieurs égards. C’est un lieu à la fois de recherche et d’apprentissage, où peuvent se cotoyer des gens de niveaux et spécialités très différentes. C’est aussi un lieu qui véhicule une symbolique particulière, et qui a sa culture propre.
L’une des première choses que l’on apprend lorsqu’on fait de la sociologie de l’éducation (ce qui est mon cas, étant étudiant en sociologie), c’est que l’école fait l’objet de représentations qui peuvent être très différentes selon ses élèves. Mais c’est encore plus vrai avec l’université, qui n’est pas du tout perçue de la même manière, selon qu’on soit bachelier de filière scientifique et fils de cadre supérieur, ou bachelier professionnel et fils d’ouvrier.
Je ne le cache pas, ce billet est militant et vise à réduire cette fracture qui existe entre l’université et et « le reste du monde ». Je ne suis pas sans ignorer que l’université peut être une source très importante de violence symbolique chez ceux qui ne la fréquentent pas. Voyez ce billet comme une tentative pour réduire cette violence.
Comme l’expliquent les sociologues Sophie Orange et Romuald Bodin, l’université est par ailleurs présentée très différemment aux bacheliers professionnels et technologiques (quand elle leur est présentée) et aux bacheliers scientifiques. Elle n’est souvent même pas évoquée aux élèves de CAP, qui n’auront de toute façon pas le droit d’y rentrer (l’université n’étant accessible qu’à ceux qui ont un niveau équivalent au baccalauréat).
Si l’Université ne leur est, pour beaucoup d’entre eux [les bacheliers professionnels et technologiques], « pas venue à l’idée », ou si l’Université « ne leur disait rien », c’est d’abord parce qu’on ne leur en a rien dit. Les formes de la demande d’enseignement supérieur doivent ainsi d’abord être reliées à la forme de l’offre qui a été faite aux lycéens.
On voit donc que la mauvaise réputation de l’Université n’est pas une donnée immuable, et une représentation partagée par l’ensemble des bacheliers. Elle est avant tout un effet de position. Selon l’endroit où l’on se situe dans l’espace de l’enseignement secondaire puis supérieur, les rumeurs changent, les défauts deviennent des qualités. Ce qui est présenté aux élèves de terminale technologique ou professionnelle comme un « manque d’encadrement » devient, face aux futurs bacheliers généraux une aptitude à l’« autonomie » et à l’« auto-contrainte ». L’« abstraction », l’« académisme », la « théorie » propres à l’Université peuvent ainsi être dans le même temps dévalorisés dans les filières les plus techniques du lycée, et synonymes d’élitisme dans les filières les plus prestigieuses des mêmes établissements.
Je précise que ce billet ne parlera que de l’université en France, car c’est le seul modèle que je connais (bien que les principes généraux restent valables un peu partout).
L'université en général
Commençons par le commencement : qu’est-ce qu’une université ? La question parait simple, mais c’est en fait plus compliqué que pour un lycée ou un collège.
L’université est tout d’abord un lieu d’apprentissage, dit « d’études supérieures » (c’est-à-dire d’études post-baccalauréat). Elle est accessible (en France) à deux conditions :
- avoir le baccalauréat (peu importe que ce soit un bac scientifique, technologique ou professionnel, les trois donnent le « niveau bac ») ou un équivalent (comme le DAEU, donné notamment aux personnes ayant un niveau équivalent au bac suite à des études à l’étranger) ;
- (depuis 2018) être accepté par l’algorithme de ParcourSup, le moteur d’orientation post-bac, qui gère la sélection pour l’entrée dans les études supérieures.
Les universités proposent plusieurs types de parcours, dont les DUT, des formations de deux ans, donnant un niveau considéré comme supérieur au BTS. Mais elles proposent également, et c’est leur rôle le plus connu, des formations suivant le « cursus LMD ».
Quelques explications s’imposent. Dans les études supérieures, on compte généralement en « années post-bac ». Ainsi, des études de soins infirmiers donnent un niveau bac+3 et un DUT donne un niveau bac+2. Le « cursus LMD » est une suite de trois niveaux de formation.
- Le niveau licence (L), de niveau bac+3 (qui dure donc trois ans) ;
- le niveau master (M), de niveau bac+5, qui dure deux ans ;
- le niveau doctorat (D), qui dure généralement trois ans (mais c’est bien plus variable).
Pour indiquer son niveau d’étude, on utilise généralement la lettre correspondante et l’année où l’on en est. Si vous êtes en première année de licence, vous êtes en L1. Si vous êtes en deuxième année de master, vous êtes en M2, et si vous terminez votre doctorat, vous êtes en D3 (voire en D4).
Ce cursus propose de nombreuses filières, dépendantes des universités, qui sont souvent regroupées selon le champ d’étude. Ainsi, on distingue souvent…
- Les LLSHS (Lettres, Langages, Sciences Humaines et Sociales), avec notamment les études de lettres anciennes et modernes, les études de langues étrangères, de psychologie, de sociologie, d’histoire et de géographie.
- Les Sciences et Techniques, avec notamment l’informatique, les mathématiques, la biologie, la physique ou la chimie.
- Le droit, les sciences politiques et les sciences économiques.
- La médecine et ses spécialités étudiées après la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé), regroupant notamment la médecine générale, la maïeutique (les études pour devenir sage-femme), la pharmacie, etc (mais pas les soins infirmiers, qui sont étudiés dans des IFSI). Attention cependant, les études de médecine ne suivent pas le crusus LMD (dont nous parlerons dans un instant), elles sont en fait organisées en trois cycles que sont la FGSM (commençant par la PACES, terminée par un concours), la FASM et l’internat, où l’étudiant choisit la spécialité médicale qu’il souhaite étudier. Pour plus de détails, je vous invite à aller voir les explications de @Gharibosome dans les commentaires.
Attention cependant à ne pas considérer ces différents cursus comme « autant de couloirs (plus ou moins longs et prestigieux) alignés les uns à côté des autres sur une même ligne de départ, le baccalauréat, et sans communication, ou presque, les uns avec les autres »1. Il est tout à fait possible, et même très fréquent, de changer de voie « en cours de route ». Certaines filières proposent par exemple des cours communs à deux filières durant la L1, avec un possibilité de passerelle pour la L2. En clair, si votre université propose une passerelle entre la L1 de géographie et celle d’histoire, vous ferez une L1 d’histoire en ayant quelques cours de géographie. Si finalement, la géographie a votre préférence, vous pourrez passer en L2 de géographie.
Aussi, il est théoriquement tout à fait possible de faire une L1 d’une filière, puis de se réorienter vers une L1 d’une autre filière. C’était une pratique très courante jusqu’à cette année. Le temps nous dira si cela est encore possible avec ParcourSup (qui doit en effet être utilisé également pour les réorientations).
Le RU et la BU
Comme dans la plupart des établissements du secondaire (collèges et lycées), les universités proposent des RU, des Restaurants Universitaires, à la différence près qu’il n’y a pas besoin de s’y inscrire avant pour y manger.
Chaque université possède aussi une ou plusieurs bibliothèques universitaires (appelées BU) contenant (logiquement) de très nombreux livres sur les thèmes d’étude des UFR auxquelles elles sont rattachées. On trouve ainsi des bibliothèques universitaires de médecine, de SHS, etc. Ces bibliothèques sont publiques et accessibles à tout un chacun, même non-étudiant. Il est également possible de s’y inscrire pour emprunter des livres sans être inscrit comme étudiant à l’université.
Il y a un réseau entre toutes les bibliothèques universitaires de France, de sorte que si un livre que vous cherchez ne se trouve pas dans la BU de votre université, il est possible de l’emprunter dans une BU d’une autre ville et de le faire livrer à la vôtre pour pouvoir l’emprunter (ce qui n’est cependant pas gratuit).
Lorsqu’on acquiert le statut d’étudiant (en s’inscrivant à l’université), on obtient une carte d’étudiant, qui a de multiples usages. Elle justifie du statut d’étudiant, permettant d’avoir diverses réductions dans les magasins ou musées qui en proposent (les tarifs réduits incluent généralement les étudiant), elle permet d’emprunter des livres dans les BU (y compris les BU qui ne sont pas de la même spécialité que votre filière d’étude ; vous pouvez donc tout à fait étudier l’anglais et emprunter un livre dans une BU de médecine), et elle permet de payer le RU en y créditant de l’argent (liquide ou bancaire).
Un peu de vocabulaire
Avant de rentrer un peu plus dans les détails, voyons rapidement quelques mots de vocabulaire.
L’« université » désigne l’institution administrative elle-même. Pour parler des terrains de l’université, on parle de « campus ». Une université est « segmentée » en plusieurs UFR, des Unités de Formation et de Recherche. Avant 1968 et la loi Faure, elles s’appelaient des « facultés », terme passé dans le langage courant pour désigner les universités en général. Chaque UFR s’occupe d’une ou plusieurs filières et de la recherche qui y est associée.
Ainsi, dans l’université du Groland, on trouve par exemple une UFR de Lettres et Langages, dans laquelle se trouve des chercheurs en lettres et langages, ainsi qu’une filière de Lettres Anciennes, une filière de Lettres Modernes, etc (chacune proposant une licence du même nom, et un ou plusieurs masters plus spécialisés).
Aussi, pour parler de la direction d’une université, on ne dit plus « directeur » ou « proviseur » mais « président ». Les universités étant généralement très grandes (et parfois même éclatées sur toute une agglomération), il est très rare de rencontrer physiquement les membres de la présidence. Cependant, les directeurs et directrices d’UFR sont souvent aussi enseignants (le statut de directeur est alors « simplement » une fonction administrative supplémentaire), et ils peuvent donc être rencontrés facilement. Mais en pratique, la majorité des interactions administratives avec l’université passe par le secrétariat de l’UFR.
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Bodin, Romuald, et Sophie Orange. L’Université n’est pas en crise : Les transformations de l’enseignement supérieur : enjeux et idées reçues. Editions du Croquant, 2013. Chapitre 1, p. 45.
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Le cursus LMD
D’un point de vue pratique, l’université se différencie très vite du lycée par les types de cours auxquels on assiste.
En effet, on en distingue deux : les TD et les CM. Tous les deux durent typiquement deux heures (parfois un peu moins, parfois plus).
Les TD sont des Travaux Dirigés. Ils sont très proches des cours du lycée : entre 10 et 30 étudiants sont dans une salle standard et le ou la professeur mène un cours, généralement assez interactif.
Les CM sont les Cours Magistraux, et sont souvent assez intimidants au début de la L1, car ils se déroulent en amphithéâtres, dans des grandes salles contenant entre 200 et plus de 600 personnes (leur capacité dépend beaucoup de leur filière, un amphi de sociologie contient typiquement 300 places alors qu’un amphi de médecine ou de droit peut facilement en contenir 800).
Les CM sont bien sur beaucoup moins interactifs. L’enseignant est sur sa chaire (l’estrade) et récite, souvent aidé de son diaporama, le contenu de son cours. Il est tout à fait possible de poser des questions durant un CM, mais il faut bien lever la main et parler fort pour être entendu. Vous pouvez bien sur (et c’est même conseillé) aller voir le professeur à la fin du cours pour lui poser une question sans avoir à forcer sur la voix. Étant donné le nombre de personnes assistant aux cours magistraux, il est impossible d’y faire l’appel, et ceux-ci ne sont donc pas obligatoires. Il est cependant très fortement conseillé d’y aller pour ne pas perdre le rythme des cours et se trouver dépourvu le jour des examens.

Si vous êtes majeur (bien que parfois, l’âge minimum soit différent), vous pouvez vous inscrire en tant qu’auditeur libre à l’université. Vous serez alors libre d’assister à des cours magistraux (mais pas aux TD) avec des étudiants. Ce ne sera pas qualifiant et vous ne passerez pas d’examens, mais c’est un moyen d’apprendre des choses sur un domaine particulier.
Certains lycées proposent aussi des programmes d’essai de l’université, permettant aux lycéens intéressés de passer quelques jours au rythme de la L1 de la filière qui les intéresse.
Autre point qui peut surprendre en L1 : il est tout à fait possible d’utiliser un ordinateur pour prendre ses cours, aussi bien en TD qu’en CM, c’est même parfaitement ordinaire. Souvent près de la moitié des étudiants utilisent un ordinateur en cours. Attention cependant à être conscient de quelques points.
- Il y a généralement un réseau wifi accessible dans tous les bâtiments de l’université, et il est parfois très tentant de vérifier ses mails ou ses réseaux sociaux en plein cours (c’est d’ailleurs une pratique courante). Attention à ne pas perdre le fil du cours, vous ne trouverez pas toujours quelqu’un pour vous passer ses notes.
- Il faut un ordinateur suffisamment petit et léger pour pouvoir être transpoté toute la journée et posé sur les tables étroites des amphis.
- Il faut une batterie avec une bonne autonomie (les amphis ont parfois des prises, mais pas toujours). Même avec un bon accès à des prises de courant, une autonomie de quatre heures est un minimum (vous pouvez avoir deux TD de deux heures sans accès aux prises).
Une semaine de cours en L1 comporte environ 25 heures de cours (à peu près moitié-moitié entre les CM et les TD), auxquelles il faut ajouter le temps de travail personnel, qui est difficile à estimer et varie énormément selon les filières. Certains consacrent une vingtaine d’heures par semaine aux révisions et aux devoirs, alors que d’autres n’y consacrent que deux ou trois heures. Il faut trouver son rythme et ne pas réviser au dernier moment, mais penser à garder des périodes de repos pour tenir sur la durée.
Les types de devoirs peuvent être très variés. En LLSHS, il s’agit souvent de compte-rendus de lectures de textes ou de lectures d’articles scientifiques.
Mais puisqu’on parle de révisions, parlons des examens. Les évaluations des TD peuvent varier, mais il peut s’agir, soit d’une évaluation terminale (comme pour les CM dont nous parlerons après), soit de contrôles continus. Dans ce dernier cas, ce sont généralement soit des devoirs sur tables (des dissertations ou des questions de cours), soit des enquêtes à mener sur un sujet particulier.
Pour les CM, ceux-ci sont évalués par des examens terminaux, souvent appelés « partiels », qui se déroulent dans de très grandes salles (souvent des gymnases) avec des centaines de tables alignées (oui, c’est assez impressionnant la première fois). Les conditions sont alors les mêmes que pour le baccalauréat ou le BEP (ce sont tous des examens officiels) : les téléphones sont éteints dans les sacs à dos, et vous devez avoir uniquement le matériel nécessaire (ainsi qu’une carte d’identité et votre carté étudiant) sur votre table.
Les trois années de licence se déroulent à peu près de la même manière. Si vous allez en master, les choses vont cependant changer : vous aurez moins de cours et plus de travail personnel à fournir, un M2 se terminant par le rendu d’un mémoire (en SHS tout du moins), c’est-à-dire d’un gros compte-rendu d’une étude sur un sujet particulier. Une fois le niveau M2 atteint, vous êtes généralement considéré comme un professionnel qualifié dans votre domaine d’étude, en particulier pour les professions qui nécessitent une titrisation. Par exemple, un étudiant en psychologie peut s’appeler « psychologue » à partir du moment où il valide le niveau master 2. Il pourra ensuite continuer vers un doctorat s’il désire se spécialiser davantage ou faire de la recherche ou de l’enseignement.
Étant encore très loin du niveau doctorat, votre humble serviteur ne pourra vous en parler. Cependant, @pierre_24 ayant fait un grand billet sur ce sujet, je vous invite à aller le lire : Vis ma vie: le doctorat.
La recherche
Mais l’université, ce n’est pas qu’un lieu d’apprentissage, c’est aussi un lieu de recherche.
En effet, il est très fréquent que les enseignants soient eux-mêmes chercheurs (bien que ce ne soit pas systématique). On trouve donc des enseignants, des chercheurs, et des enseignants-chercheurs. Mais parmi celles et ceux qui assurent les cours, on trouve aussi des vacataires, c’est-à-dire des personnes chargées d’assurer un cours, mais avec un contrat très précaire. Ce sont souvent des étudiants en doctorat qui cherchent à financer leur vie et leurs recherches.
L’université est donc un des seuls lieux où ceux qui enseignent une discipline sont aussi ceux qui contribuent à la faire exister. Au collège et au lycée, les enseignants sont spécialisés et ont effectués des formations supérieures sur leur domaine d’enseignement, mais leur place les isole du monde de la recherche, contribuant quelque peu à l’opacité qu’il peut y avoir entre le « monde académique » et la population en général (car si la quasi-totalité des gens ont déjà suivi des cours avec des professeurs de collèges ou de lycées, très peu en ont suivi avec des enseignants-chercheurs).
Plus généralement, l’université est aussi un lieu où l’on se rapproche du monde de la recherche, en la pratiquant soi-même. Pour des très nombreux étudiants, l’arrivée à l’université est aussi une rencontre avec le savoir critique.
À l’école, on apprend souvent que « 1515, c’est Marignan », mais que s’est-il passé cette année à Marignan ? L’on sait qu’il y a eu une bataille sanglante, mais pour comprendre les détails de ce qu’il s’est passé et pouvoir resituer cet évènement dans son contexte historique, il faut aller en licence d’histoire.
L’université, c’est un des rares lieux d’apprentissage où il est permis de douter et de confronter les points de vue (bien que ce soit surtout vrai dans le cadre de la recherche plus que de l’apprentissage). C’est aussi un lieu où l’on découvre qu’il y a différentes manières de penser l’étude d’une discipline. Comme les écoles de pensée en philosophie, telles que le platonisme ou le stoïcisme, il y a différentes manières de penser l’étude des mathématiques ou des sciences sociales.
On peut même aller plus loin en s’intéressant à l’épistémologie, qui est en quelque sorte la « science des sciences », l’étude des autres disciplines scientifiques. Mais ce niveau d’abstraction n’intéressera pas tout le monde, tant il peut sembler s’éloigner des problématiques « réelles ».
En bref : l’université est un lieu d’étude mais aussi d’émancipation, de savoir-critique, de réflexion, et aussi parfois de militantisme (pensez à toute la symbolique véhiculée par l’expression « mouvement étudiant »).
S’il peut être difficile de s’y intégrer, étant donné les effectifs impressionnants en CM, il est toujours possible de demander de l’aide, et les TD fournissent toujours des biais d’intégration (à travers le travail d’équipe pour préparer des exposés ou des dossiers, par exemple). Et l’anonymat d’un effectif aussi grand peut aussi, parfois, être rassurant pour certains étudiants timides.
Les interventions de l’administration se font moins visibles qu’au lycée ou au collège, et l’entraide se fait plus présente. Les syndicats étudiants présents sur l’université (qui tiennent généralement un petit discours à chaque début d’année, permettant de prendre contact) proposent souvent de l’assistance en cas de problème quelconque. Ils sont un moyen de rencontrer des gens, de mieux comprendre le fonctionnement de l’université, et aussi, bien sur, de défendre ses droits lorsque l’administration commet une erreur.
Pour terminer, si les chiffres des taux de réussite en première année vous découragent, sachez qu’ils sont bien souvent inexacts. En effet, les médias aggrègent bien souvent des chiffres qui indiquent des choses bien différentes pour ne former qu’un seul « taux d’échec ». Le taux de passage en deuxième année n’est, en effet, pas toujours très grand dans certaines filières, mais ce serait une erreur d’assimiler cela à un taux d’échec.
Parmi ces « échecs », on retrouve en effet des personnes qui choisissent d’arrêter les études, des étudiants qui se réorientent dans d’autres filières (et refont donc une L1), et des étudiants qui redoublent. Aussi, beaucoup vont dans une filière « par défaut » avant de tenter un concours d’entrée dans une école. En ne poursuivant pas en L2, ces étudiants sont considérés comme étant en échec, alors qu’ils sont personnellement en réussite.
Bref : méfiez-vous des statistiques.
Merci d’avoir lu ce billet !
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