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Avoir son DNS local : sécurité, contrôle et performance

Tour d'horizon d'Unbound

Ce court billet présente la configuration de mon résolveur DNS local qui permet essentiellement quatre choses :

  • performance : augmenter la vitesse de la résolution dans mon LAN grâce à l’effet de cache ;
  • vie privée et sécurité : ne pas divulguer en clair le contenu des requêtes DNS en dehors du réseau local ;
  • filtrage : bloquer les domaines publicitaires ou dangereux ;
  • contrôle : gérer des noms de domaines à usage local sans avoir besoin d’un serveur d’autorité.

J’utilise le logiciel Unbound qui est un serveur DNS. Il tourne sur un Raspberry Pi 4 accessible dans mon réseau local. Ainsi, chaque équipement de mon réseau peut y accéder pour résoudre les noms de domaine demandés : mon laptop, mon PC de bureau et mon téléphone portable quand il est en Wi-Fi à la maison. Chaque équipement peut aussi profiter d’une meilleure latence si le cache du serveur DNS local est déjà chaud suite à une résolution antérieure.

Résolution sécurisée

Unbound n’est pas un serveur DNS d’autorité. Il ne fait que résolveur suivant deux modes : le mode récursif qui consiste à remonter la chaîne jusqu’aux serveurs DNS racines, ou bien la simple délégation (forwarding) à un autre résolveur DNS tiers appelé upstream (qui lui peut être récursif). C’est cette seconde solution que j’ai implémentée.

Le résolveur tiers que j’utilise est Cloudflare. Vous connaissez sûrement les résolveurs de Cloudflare grâce à leur adresse IP singulière particulièrement mémorable : 1.1.1.1. Leurs serveurs supportent DNS over TLS (DoT). La couche TLS est la même que celle que nous utilisons tous les jours pour accéder au Web via le protocole sécurisé HTTPS (qui est en fait du HTTP over TLS). La connexion passe alors par le port 853/tcp au lieu du plus traditionnel port 53 du DNS en clair (UDP ou TCP).

La couche TLS (et l’infrastructure PKI associée) permet trois choses intéressantes :

  • confidentialité : les données sont chiffrées entre le résolveur Unbound local et l'upstream de Cloudflare ;
  • intégrité : la réponse DNS ne contient pas des données forgées dans le but de m’induire en erreur ;
  • identification du serveur (validation du certificat TLS) : s’assurer que je me connecte bien au bon serveur par rapport à son nom (cloudflare-dns.com) et pas sur un faux serveur DNS (il serait trivial pour un FAI de router 1.1.1.1 de façon détournée).

Cela étant, le trafic DNS ne sort jamais de mon réseau local en clair et les réponses DNS obtenues sont supposées authentiques.

DNS over TLS : le trafic est en clair dans le réseau local (cadre gris), mais il est chiffré dans une couche TLS entre Unbound et Cloudflare lors du transit sur Internet
DNS over TLS : le trafic est en clair dans le réseau local (cadre gris), mais il est chiffré dans une couche TLS entre Unbound et Cloudflare lors du transit sur Internet

Voyons dès à présent comment configurer cela dans Unbound (c’est du YAML) :

forward-zone:
    name: "."   # Tous les domaines sont à résoudre par ce serveur
    forward-tls-upstream: yes  # Utilisation de DNS over TLS
    # Cloudflare
    forward-addr: "1.1.1.1@853#cloudflare-dns.com"
    forward-addr: "2606:4700:4700::1111@853#cloudflare-dns.com"

Nous reconnaissons bien l’adresse 1.1.1.1 utilisée. J’ai aussi mis l’adresse IPv6 2606:4700:4700::1111 (nettement moins facile à retenir).

Attention : la communication est chiffrée et sécurisée entre Unbound et Cloudflare seulement. Mais Cloudflare sait quand même quels domaines je résous (et peut en faire ce qu’il veut) et rien ne garantit que Cloudflare fait sa récursion jusqu’aux serveurs racine de façon sécurisée.

Il faut donc faire confiance à Clouflare, c’est vrai… Dans un prochain billet (ou tutoriel), nous verrons peut-être comment faire notre propre résolveur récursif disponible via DNS over TLS pour remplacer Cloudflare, pourquoi pas ? ;)

Faire mentir le résolveur

Unbound permet aussi de « mentir », c’est à dire de résoudre un domaine en renvoyant une réponse préconfigurée et arbitraire sans passer par la résolution classique. Cela est très pratique pour mettre en place un blocage de domaines : il suffit simplement de résoudre les noms ciblés sur une adresse spécifique. En l’occurrence, j’ai choisi 127.0.0.1.

Voici un exemple de domaines bloqués chez moi, à savoir Facebook et Instagram :

local-zone: "facebook.com" redirect
local-data: "facebook.com A 127.0.0.1"

local-zone: "instagram.com" redirect
local-data: "instagram.com A 127.0.0.1"

En image, cela donne :

Un mensonge du résolveur DNS : même pas besoin d'aller demander à l'upstream
Un mensonge du résolveur DNS : même pas besoin d'aller demander à l'upstream

La configuration est un peu pénible à maintenir à la main quand on doit gérer des milliers de domaines à bloquer. Heureusement, il existe des listes à jour qu’il est possible de charger et de mettre à jour de façon automatique. J’utilise la liste de Yoyo.org qui fournit un fichier YAML déjà formaté et prêt à l’emploi pour Unbound.

La liste au format Unbound est disponible sur ce lien.

Voici le script que j’ai écrit et qui permet d’actualiser automatiquement la liste les domaines indésirables à bloquer :

#!/bin/bash

# Lien de la liste
yoyo_url="https://pgl.yoyo.org/adservers/serverlist.php?hostformat=unbound&showintro=0&mimetype=plaintext"

# Localisation de la configuration Unbound
unbound_conf_dir="/etc/unbound"

# Si le fichier précédent existe déjà, le garder en réserver au cas où
if [ -f $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf ]; then
    cp $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf.bak
fi

# Télécharger et placer la liste au bon endroit
curl "$yoyo_url" -o $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf

# Vérifier que Unbound ne rencontre aucun problème avec la liste et recharger si c'est ok
# Sinon, rétablir l'ancien fichier qu'on a gardé en réserve
if unbound-checkconf; then
    echo New list is fine
    unbound-control reload
    echo Unbound reloaded
else
    echo New list seems ill-formed
    mv $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf.bak $unbound_conf_dir/yoyo_block.conf
    echo Rollback has been done
fi

Ce script est lancé une fois par semaine sur le Raspberry Pi grâce à une tâche cron.

Cette liste contient et permet de bloquer des domaines de tracking, par exemple googleads.g.doubleclick.net. qui, je suis sûr, est d’un immense intérêt ^^

% dig googleads.g.doubleclick.net. +short
127.0.0.1

Noms de domaine locaux

Mais faire mentir le résolveur permet aussi de gérer des domaines locaux sans avoir besoin de sortir un serveur DNS d’autorité complet comme NSD ou BIND. Cela est très pratique pour que je puisse gérer mes domaines sous forme *.home.[mon NDD public]. et les assigner dans mon LAN sans avoir besoin de faire une référence sur des serveurs DNS d’autorité publics. C’est aussi pratique pour gérer le rDNS des adresses du réseau local.

# Fichier : /etc/unbound/local.conf

# Routeur
local-data: "router.home.[mon NDD public]. IN A 192.168.0.1"
local-data: "1.0.168.192.in-addr.arpa. IN PTR router.home.[mon NDD public]."  # rDNS

# Raspberry Pi
local-data: "pi.home.[mon NDD public]. IN A 192.168.0.10"
local-data: "10.0.168.192.in-addr.arpa. IN PTR pi.home.[mon NDD public]."  # rDNS

Gérer le rDNS permet notamment d’avoir des jolis noms au lieu des l’adresses IP brutes sur certains outils, par exemple avec la commande arp :

% arp
Address                           HWtype  HWaddress            Flags Mask            Iface
pi.home.[mon NDD public]          ether   dc:a6:32:ba:ec:22    C                     eno1
router.home.[mon NDD public]      ether   00:2f:34:c9:f4:cc    C                     eno1

Bien entendu, même si Unbound est pratique pour du vite fait, il faut quand même avoir un véritable serveur d’autorité si on veut gérer des véritables zones DNS.

Configuration complète

Voici la configuration complète annotée si vous voulez vous en servir comme base.

server:
    # Écouter sur les adresses suivantes, port 53/udp par défaut
    interface: 192.168.0.10
    interface: ::0
    
    # Autoriser l'accès uniquement dans mon réseau local
    access-control: [mon préfixe IPv6]::/56 allow
    access-control: 192.168.1.0/24 allow
    access-control: 192.168.0.0/24 allow
    
    do-ip4: yes
    do-ip6: yes
    logfile: /var/log/unbound.log
    log-queries: yes
    verbosity: 1
    num-threads: 2
    prefetch: yes
    cache-min-ttl: 600 # 10 minutes
    cache-max-ttl: 7200 # 2 heures
    tls-cert-bundle: /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt  # important pour le DoT
    
    # La configuration peut être séparée en plusieurs fichiers, dont
    # ceux qu'on a vus précédemment
    include: "/etc/unbound/local.conf"  # Mes domaines personnels locaux (dont rDNS)
    include: "/etc/unbound/block.conf"  # Ma blocklist faite à la main (FB, Instagram, ...)
    include: "/etc/unbound/yoyo_block.conf"  # La liste de yoyo


forward-zone:
    name: "."
    forward-tls-upstream: yes
    # Cloudflare
    forward-addr: "2606:4700:4700::1111@853#cloudflare-dns.com"
    forward-addr: "1.1.1.1@853#cloudflare-dns.com"


# Cette partie gère le service annexe qui permet la mise à jour à chaud
# via la commande `unbound-control` comme utilisée dans le script.
remote-control:
    control-enable: yes
    control-interface: ::1
    control-interface: 127.0.0.1

include: "/etc/unbound/unbound.conf.d/*.conf"


Si cela vous donne envie d’essayer, tant mieux. Sinon, vous pouvez tout aussi bien vous dire « ok, en gros je vais juste installer Pi-Hole parce que c’est trop compliqué son truc de nerds, là » ^^

Je vous avoue que je ne suis pas pleinement satisfait de cette situation, notamment le fait de recourir à Cloudflare. Ainsi aimerais-je mettre en place mon propre résolveur upstream pour éviter Cloudflare. Il s’agit d’un intermédiaire dont nous ne pouvons contrôler le comportement. En attendant, il existe des résolveurs publics supposés dignes de confiance, notamment FDN (pas de DoT) et LDN qui, lui, supporte le DoT sur le port 853. Vous pouvez vous appuyer sur ce dernier si Cloudflare vous embête.

12 commentaires

De mon côté, j’avoue que j’ai succombé à la facilité Pi-Hole. Et dnsfilter sur mon téléphone Android.

SpaceFox

Ils ont clairement fait du bon boulot. Je préfère personnellement gérer mes services à la main (de façon générale), mais heureusement qu’il y a Pi-Hole pour les gens qui n’ont pas la patience !

+0 -0

Merci pour ce billet ! Clair et concis (après, je pense qu’il faut être du monde informatique et avoir un certain niveau de connaissance pour comprendre).

J’ai vraiment envie de le faire aussi (même si je partirai probablement sur Bind pour gérer des zones locales). Le seul point me bloquant un peu c’est que je suis obliger de créer un serveur DHCP car ma box ne permet pas le changement de DNS (ou alors, changer manuellement sur tous les PC les serveur DNS…) et également le fait de devoir faire tourner un serveur (aka. RPI) 24/24.

Merci pour ce billet ! Clair et concis (après, je pense qu’il faut être du monde informatique et avoir un certain niveau de connaissance pour comprendre).

Heureux qu’il te plaise !
Il est vrai qu’en général je n’essaie pas particulièrement de vulgariser ou d’adopter un ton magistral dans les billets. En me relisant, je ne peux qu’admettre que le billet semble s’adresser à des personnes qui ont déjà leurs marques avec le DNS et le réseau en général.

Cependant, s’il y a des points qui méritent certains éclaircissements selon toi, n’hésite pas à en faire part et je ferai de mon mieux pour y répondre dans ce sujet (ou sur le forum) :)

J’ai vraiment envie de le faire aussi (même si je partirai probablement sur Bind pour gérer des zones locales). Le seul point me bloquant un peu c’est que je suis obliger de créer un serveur DHCP car ma box ne permet pas le changement de DNS (ou alors, changer manuellement sur tous les PC les serveur DNS…) et également le fait de devoir faire tourner un serveur (aka. RPI) 24/24.

Pour ma part, je ne pousse pas le DNS via DHCP pour la simple raison que je ne suis pas toujours seul chez moi. Et dans la mesure où je bloque pas mal de domaines utiles à mon entourage (comme facebook.com et compagnie), je ne me verrais pas leur imposer mon serveur DNS de furieux ^^

Par curiosité, pourquoi le fait de faire tourner un RPi 24h/24 serait un problème pour toi ?

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Intéressant, j’ai également eu une démarche similaire. En complément du serveur DNS que j’utilise pour administrer mes noms de domaines, j’ai 2 serveurs DNS qui fonctionnent de la même façon : un bind9 qui écoute sur le port 53 et qui les forward vers un AdGuard avec des listes de filtrage.

Le DNS le plus parano est celui utilisé par défaut dans mon réseau local. Le 2ème un peu plus léger est utilisé sur des machines qui ne peuvent pas avoir un filtrage si important. Et comme j’ai un mis en place un VPN (Wireguard) sur lequel je peux me connecter depuis n’importe où dans le monde, ce sont aussi ces DNS qui sont utilisés par les clients qui s’y connectent. Typiquement, je bénéficie de ces DNS sur mon Android, que je sois en Wifi ou en 4G et sans me poser de question.

Et comme j’ai un mis en place un VPN (Wireguard) sur lequel je peux me connecter depuis n’importe où dans le monde, ce sont aussi ces DNS qui sont utilisés par les clients qui s’y connectent.

Pour les besoins les plus exigeants en matière de vie privée, le DNS sur TLS ne suffit pas et faire passer tout le trafic sur un tunnel/VPN est la meilleure solution, sans doute. Même au delà de la simple application pratique de pouvoir se connecter depuis n’importe où.

Pour le DoT, son principal intérêt sera surtout d’éviter qu’on s’amuse à bidouiller les réponses DNS, mais la confidentialité ne sera que de courte période : en effet, en supposant qu’on se connecte ensuite à un site Web après la résolution faite, le nom de domaine a de fortes chances de passer en clair même si HTTPS est utilisé car le SNI est presque toujours en clair lors de la phase du handshake TLS avec le serveur Web.

Si vraiment la confidentialité des noms de domaine est un problème important, il faut donc tout encapsuler dans une couche WireGuard/OpenVPN/…, y compris le trafic déjà « sécurisé » par HTTPS. Du moins, tant que ce problème de SNI en clair ne sera pas résolu pour de bon (une extension est en cours d’étude pour cela : TLS Encrypted Client Hello).

Cela n’enlève en rien le fait que le DoT est une bonne solution tout de même, car toutes les résolutions ne concernent pas un accès à un service Web (par exemple demander un TXT pour vérifier une donnée). De plus, la propriété d’intégrité est intéressante en soi : certains se sont déjà amusé à modifier des réponses DNS, typiquement le NXDOMAIN qu’on remplace par une fausse bonne réponse pour mener à une page de publicité.

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C’est dommage d’en rester à du forwarding car mettre en place un résolveur recursif avec unbound n’est pas plus compliqué.

Pour la partie DNS-Over-TLS, c’est également intéressant de le configurer tant que serveur sur son réseau local; et c’est pas inutile de sécuriser ce tronçon de réseau "privé".

C’est dommage d’en rester à du forwarding car mettre en place un résolveur recursif avec unbound n’est pas plus compliqué.

Parles-tu de faire le récursif directement en local ? Oui, c’est possible et même sans doute plus simple à configurer dans Unbound.
Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Si tout le monde commence à mettre en place son propre serveur récursif (qui remonte jusqu’aux serveurs DNS racine), on perdrait l’effet de strate qui permet tout de même une bonne scalabilité sur l’infrastructure DNS. Je pense qu’un serveur récursif gagne justement à être partagé entre plusieurs clients ou résolveurs de strate inférieure. Chaque serveur peut bénéficier du cache de la strate d’en haut et on optimise ainsi le trafic sur l’infrastructure DNS vue dans sa globalité.

Je sais que c’était une vision courante au moins à une époque. Cela dit, de nos jours, je ne sais pas ce raisonnement reste pertinent. Si tu as un éclairage sur la question, je veux bien l’entendre !

Cela dit, quand je remplacerai Cloudflare par mon propre résolveur upstream (qui sera hébergé dans un datacenter public), je pense le rendre récursif. (et il supportera DoT, naturellement, sinon c’est pas drôle).

Pour la partie DNS-Over-TLS, c’est également intéressant de le configurer tant que serveur sur son réseau local; et c’est pas inutile de sécuriser ce tronçon de réseau "privé".

Je peux imaginer des cas où ça serait une bonne chose, notamment dans un réseau partagé (au café, au bureau, …). Mais il faut s’assurer que les clients DNS le supportent bien. Je crois que iOS le supporte officiellement depuis peu, mais je n’ai jamais trouvé l’option sur mon téléphone…

Dans ma maison, je suis le seul client 99 % du temps, je ne pense pas avoir besoin de DoT en local, sauf si quelque chose d’intéressant m’échappe.

+0 -0

Parles-tu de faire le récursif directement en local ?

Oui un résolveur récursif pour un réseau local (une petite dizaine de machines).

Mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Personnellement je pense que l’infrastructure est correctement dimensionné (article intéressant) pour un usage raisonnable d’un résolveur par foyer (contrairement à certaines features de chrome).

je ne pense pas avoir besoin de DoT en local

A l’heure ou tout est connecté on n’est pas à l’abri d’une machine compromise (ou pas en cas d’espionnage consenti).

Merci d’avoir pris le temps de retrouver les liens. J’ai lu les articles avec grande attention et comme toujours avec l’APNIC, c’était intéressant.

Je pense que je vais garder mon DNS forwarder en local, mais que je vais configurer un resolveur récursif accessible via DoT (uniquement) qui remplacera l’utilisation de Cloudflare en tant qu’upstream, du coup. Ça ne devrait pas poser le moindre problème. (et je pourrai utiliser cet upstream lors de mes déplacements)

A l’heure ou tout est connecté on n’est pas à l’abri d’une machine compromise (ou pas en cas d’espionnage consenti).

C’est un bon point. Surtout pour l’« espionnage consenti »… >_<

À voir. J’ai vu que Linux gérait ça sans trop d’effort avec systemd, ça pourrait être intéressant.

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Pour ma part, je ne pousse pas le DNS via DHCP pour la simple raison que je ne suis pas toujours seul chez moi. Et dans la mesure où je bloque pas mal de domaines utiles à mon entourage (comme facebook.com et compagnie), je ne me verrais pas leur imposer mon serveur DNS de furieux ^^

Oui bien sur, mais dans le cas d’un Pi-hole ou simplement des scripts pour bloquer les requêtes dangereuse/publicité, c’est préférable que ça soit propagé automatiquement chez tout le monde. Quit à en avoir un plus strict que l’on paramètre manuellement.

Par curiosité, pourquoi le fait de faire tourner un RPi 24h/24 serait un problème pour toi ?

Probablement un peu paranoïaque, mais j’ai toujours un peu peur de laisser un équipement 24/24 vis à vis des risques incendies.

j’ai toujours un peu peur de laisser un équipement 24/24

Je comprend tout à fait ce raisonnement, mais beaucoup de monde a une "box" allumé de la sorte et qui ne fait "que" router des paquets avec un semblant de pare-feux. Il est en effet dommage d’avoir un équipement supplémentaire allumé alors que la résolution dns (forwarding ou récursive) pourrait très bien se trouver sur la même machine.

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