étrange calendrier de l’avent

Beaucoup de ces dates sont établies par : l’Assemblée générale des Nations unies, le Conseil économique et social des Nations unies, l’Unesco, l’OMS. Mais il y a aussi d’autres organisations comme : l’OACI, l’OMI, l’OMM, l’OMPI, l’ONUAA, le PNUE, l’UIT, etc.

vous êtes un particulier ou un groupe de pression et que vous avez à cœur de défendre une certaine cause, à condition que votre sujet soit assez intéressant pour mobiliser et capter l’attention des médias. Le succès d’une journée internationale dépend grandement de sa médiatisation.
Il n y a pas de règles ou de cadre officiel pour créer une journée internationale. Si vous disposez d’un sujet intéressant (ce n’est pas toujours le cas), de moyens financiers (ce n’est pas nécessaire parfois) et que vous êtes une personne influente, lancez-vous.

Les chroniqueurs de nombreux médias ont pris l’habitude de chroniquer sur les journées mondiales. Rien de plus facile, il suffit de piocher dans le calendrier et livrer aux auditeurs ou téléspectateurs un billet d’humeur bien troussé… nous sommes souvent heureux de pouvoir les inspirer.
Mais quand il n’y a pas de journée mondiale, comment fait le chroniqueur ?
Eh bien, il chronique pour ne rien dire ou plus exactement, il chronique pour dire qu’on célèbre la journée mondiale de rien du tout.
C’est le pari qu’a relevé Alexis le Rossignol sur France Inter le 14 décembre 2018.

Sinon à part ça, aujourd’hui, y’a pas de journée mondiale. C’est pas de chance parce que parfois, y’en a plusieurs le même jour, comme le 25 mars, journée mondiale de la procrastination et du souvenir de l’esclavage; a priori les deux n’ont rien à voir - mais célébrer l’art de ne rien foutre tout en ayant une pensée pour ceux qui mouraient d’épuisement sous des coups de fouet, c’est un peu limite quand même… c’est un peu comme si on instaurait une journée mondiale commune pour célébrer les gilets jaunes et la fin de l’ISF… même Emmanuel Macron n’aurait pas cette idée-là.

L’angoisse ultime du journaliste BFM ! Alors il va me falloir broder et parler pour ne rien dire. Avec un peu de chance il neigera et l’on s’extasiera sur les premiers flocons car de mémoire d’homme, ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu la neige à la mi-décembre, parce que « y’a plus de saison, c’est bien connu. Souviens-toi Mireille pour nos noces de coton à cette époque on avait déjà installé les pneus neige sur l’Opel ». Ou peut-être avez-vous la malchance de connaître un Sagittaire qui souhaiterait à tout prix fêter son anniversaire aujourd’hui, ces insupportables Sagittaires empêcheurs de tourner en rond, toujours partants et motivés, alors qu’on a juste envie d’enfiler une troisième paire de chaussettes irlandaises sur son pilou.

Cela ne saute pas aux yeux a priori. Mais le 4 août est la journée mondiale de rien du tout. Ou « n’est pas la Journée mondiale de quelque chose » devrais-je écrire. Que pouic, des clous, nada, peau d’zob!

La journée mondiale du singe ou monkey day est une journée dédiée à la sensibilisation aux singes.
Cet évènement a été initié par Casey Sorrow, dessinateur humoristique et Eric Millikin auteur de webcomics. L’idée est partie du plaisanterie après avoir inscrit sur l’agenda d’un ami à la date du 14 décembre « Monkey day ».
La journée a pris de l’ampleur lorsqu’ils ont commencé à l’inclure dans leurs dessins et bandes dessinés respectives.
Puis, elle a été célébrée par des associations de protection de animaux comme l’IFAW et aussi par la chaine National Geographic qui a dédié sa programmation aux singes en 2018.