Médecines alternatives

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour,

Je me demandais ce que vous pensez des médecines alternatives d’un point de vue objectif et scientifique. Par exemple, je me demandais si vous saviez s’il y a une réelle preuve scientifique de l’efficacité de l’ostéopathie/chiropraxie/etc. Personnellement je m’oppose fortement à ces pratiques (pour plusieurs raisons) mais je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet. Je vais me concentrer sur l’exemple de l’ostéopathie.

La « médecine » ostéopathique n’est pas une science, mais plutôt une croyance (pseudo-science) qui repose essentiellement sur le placebo. Les poursuites du Collège des médecins sont justifiées dans la mesure où les fondements de l’ostéopathie sont erronés et peuvent mettre sérieusement en danger la vie des patients. Il ne s’agit donc pas de jalousie, mais plutôt d’une mesure prise dans l’intérêt de la majorité.

Selon un rapport de l’Académie nationale de médecine de janvier 2006, parmi les connaissances scientifiques exposées, certaines (par exemple, la mobilité des os du crâne chez l’adulte) sont totalement fantaisistes. Beaucoup d’autres, qui se rattachent à des notions plus classiques, sont teintées d’imaginaire. Comment peut-on, sur de telles bases, fonder une approche diagnostique ? Ériger en dogme qu’un système d’équilibre complexe tend à l’auto-régulation et à l’auto-guérison, sans préciser que, malheureusement et dans bien des cas, ce « système » reste inopérant, c’est mettre en péril la santé d’autrui. Plusieurs grands organismes comme l’Académie Nationale de Médecine et Institut National de la santé et de la Recherche Médicale sont de cet avis. Même l’Université Laval a dit : « Après plus d’un siècle d’histoire de la discipline, la validité de cette approche n’a pas encore été démontrée ».

Et présentement, si on se fie à des sources non biaisées suivant le paradigme EBM (Evidence Based Medicine), la médecine conventionnelle offre plus d’évidences d’efficacité que l’ostéopathie. Le problème avec l’ostéopathie, c’est qu’elle présente le schéma typique des médecines basées sur la pseudo-science : auto-promulgation et dogmatisme. C’est peut-être pour ça que j’ai un peu de difficulté à l’accepter.

Je pourrais élargir mon raisonnement à toutes les autres médecines alternatives (ostéopathie / chiropraxie / naturopathie / homéopathie / tous les autres trucs finissant par -pathie). Les seules médecines « non-traditionnelles » qui ont montré des résultats empiriques concluants (et même là, on pourrait en discuter) sont l’acuponcture et l’hypnothérapie. Par contre, je crois surtout à l’efficacité de l’acuponcture « médicale » pour réduire des symptômes (inspirée de l’acuponcture traditionnelle, mais avec des preuves empiriques) et je ne crois pas que l’hypnothérapie permet tout ce qu’elle prétend : en effet, je crois à un fort effet de suggestion (qui ressemble à l’approche des psychologues), mais ce n’est pas vrai que quelqu’un peut maigrir grâce à l’hypnothérapie. :P

Mais bon, pourquoi ne pas se fier sur la médecine traditionnelle exclusivement, qui a su faire ses preuves? Et vous, que pensez-vous des médecines alternatives?

Il s’agit d’un sujet qui peut être un peu controversé, alors merci de débattre dans le respect. :)

+6 -0

Je suis à peu près du même avis sur ces question, mais je ne peux pas m’empêcher de réagir à :

Mais bon, pourquoi ne pas se fier sur la médecine traditionnelle exclusivement, qui a su faire ses preuves?

Le Gigot

Parce que ce que tu proposes là (une sorte de naturalisme radical à la Quine − aucun dénigrement dans le mot "radical", c’est une appellation technique) est exigeant et, justement, les exigences critiques viennent très souvent (pour pas dire tout le temps) à contre-courant de l’intuition et de la spontanéité. Moi-même, je ne puis en aucun cas prétendre être un disciple modèle de la zététique, et a fortiori du naturalisme quinien.

En somme, parce que le poids que l’on accorde à la subjectivité est souvent plus fort que celui donné à l’objectivité, par égocentrisme naturel. L’esprit critique demande du recul, un arrachement vis-à-vis de soi-même (d’où le fait que le mot "critique", légèrement acide, me semble tout à fait approprié dans l’appellation "esprit critique").

+0 -0

J’ai souvenir d’avoir lu quelques études là dessus et en gros le résultat était de tête :

  • ostéopathie : Aussi efficace que la médecine classique pour certains trucs mais rien d’extraordinaire. Assez peu de risques de problèmes.
  • chiropraxie : efficace dans certaines conditions mais demande un praticien qui sache réellement ce qu’il fait, un mauvais praticien peut avoir un effet négatif important.

Ce qui me dérange plus c’est que souvent ce genre de pratique est associé à une démarche non scientifique et des théories fumeuses sur la circulation de l’énergie. Sur le fond je pense que la médecine traditionnelle à apprendre de certaines formes de médecines anciennes car nous avons perdu une forme de connaissance sur l’utilisation du corps, mais je pense que très rares sont les praticiens à avoir ce genre de connaissances qui viennent souvent d’une (vraie) pratique martiale.

+0 -0

Dans l’idée, je suis contre les médecines alternatives. En l’absence de preuve que ça marche, on ne fait pas (ou alors, on fait de la recherche, qui doit être faite correctement ; on parle de la santé des gens, quand même !).

Je noterai tout de même trois points d’importance :

  • La médecine traditionnelle se foire méchamment à l’occasion (confère scandale sanitaires diverses). Elle souffre aussi de biais de confirmation et compagnie1.
  • Pourquoi les gens vont-ils vers ces médecines ? Écoute des patients, moindre effets secondaires2, entre autres. Là, je pense que la médecine a des choses à apprendre.
  • Rien ne dit qu’au milieu du gloubi-boulga de ces pratiques, des trucs qui marchent ne se cachent pas. Ne serait-ce qu’une amplification de l’effet placébo. ^^ Honnêtement, je serais étonné que dans le tas, il n’y ait rien de vrai. Il faut dire nettement que même si certaines choses marchent, cela ne valide pas les théories farfelues sous-jacentes si les 90 % restants ne marchent pas. Mais la science a tout intérêt à regarder le petit bout qui marche.

Je conclurai avec une magnifique petite affiche que j’ai trouvé dans mon supermarché :


La lumière de l’Être

Reconnectez-vous à votre lumière intérieure.

Chant et danse médecine.

Trois jours de transformation profonde au cœur de soi.


Je suis sûr que ça doit être dément. :ange: Et si votre principal trouble, c’est le stress, ça peut même être efficace. :-°

Mmm… Je trouve que je donne une image peu trop positive des médecines alternatives… Alors je vais être clair : sans preuve que ça marche, on ne devrait pas faire (car tout traitement à des risques). Les médecines alternatives, trop souvent, ne sont pas prouvées, sont basées sur des théories au mieux farfelus, et, si elles remplacent les soins traditionnels, peuvent être dangereuses.

Et les arguments pour défendre leur usage sont rarement bons (l’appel à l’exotisme ou à l’ancienneté ne sont pas des arguments recevables, de même que l’anecdote).


  1. Je connais un kinésithérapeute qui me disait que pas mal de connaissance du domaine étaient remises en question ces dernières années par des études effectuées correctement – ce qui n’a pas toujours été le cas ; mais combien de temps avant que ces connaissances diffusent, combien resteront accrochés à leurs vieilles idées jusqu’à leur retraite ? On retrouve dans ces milieux une forme de dogmatisme. 

  2. Sauf si vous êtes diabétique, l’homéopathie a peu d’effets secondaires. J’ajouterai peu d’effet tout court, d’ailleurs. :-° 

+8 -0

J’aime les chats.

Surtout Albert.

PS:

Ça veut dire que je n’aime pas l’Homéopathie mais que je ne peux nié l’effet positif. Et donc que je suis pour son interdiction sans une meilleur prévention

Cas particulier pour l’hypnothérapie. De mon expérience les effets sont extrèmements performants. De plus, elle ne "triche" pas puisque tout n’est que suggestion et risque bien plus faible. Ce n’est biensûr que mon avis.

+0 -0

Les médecines alternatives, je ne suis pas contre, ça rassure les patients, l’approche est plus simple à appréhender et fait moins peur mais dans un but plus général que le soin médical, dans la prise en charge de la personne (care en anglais).
Par contre, je pense qu’il ne faut pas que les médecines alternatives se mettent à remplacer la médecine dite classique (ce que l’on observe fréquemment de nos jours1), dans le but soigner une maladie (cure). Car pour le moment et jusqu’à preuve du contraire, ça ne soigne pas.

Après tout, lorsque l’esprit humain va bien, le corps va mieux (et placebo n’est qu’une petite partie de tout ça)2


  1. homéopatiiiiie 

  2. sources: sont mes profs de médecine, je n’ai pas d’études sous la main malheureusement  

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Les problèmes avec les médecines alternatives sont surtout les risques pour les patients.

Il y a le risque tout d’abord de ne pas soigner correctement, de laisser une maladie se propager alors qu’elle aurai pu se soigner avant. IL y a plusieurs écho de cancéro qui voit arriver des patients en phase terminale, car il voulait essayer l’homéopathie ou autre pour soigner le cancer. Dommage pour des patients qui aurait pu guérir…

L’autre problème est que ces médecine alternatives coutent cher, parfois extrêmement cher. Des patients plutôt précaire dépense parfois des milliers d’euros dans des cure "detox", alors que cela n’a aucun intérêt. L’homéopathie coutent aussi cher à la sécu, l’homéopathie étant remboursée à 30% à la sécu.

Les médecines alternatives insinuent surtout le doute envers la médecine "traditionnelle" (je n’aime pas du tout ce terme), qui si bien sur n’est pas dépourvu de défaut, permet généralement de soigner les gens efficacement.

Cas particulier pour l’hypnothérapie. De mon expérience les effets sont extrèmements performants. De plus, elle ne "triche" pas puisque tout n’est que suggestion et risque bien plus faible. Ce n’est biensûr que mon avis.

Attention en médecine, l’expérience n’est pas preuve. Un traitement doit d’abord passer des test avec des méthodo stricte (le double aveugle notamment), et la plupart des médecine alternatives ne montrent aucun bénéfices par rapport à un placebo. C’est le cas de l’homéopathie, de l’ostéopathie…

Il ne faudrait pas non plus considérer que les médecines "alternatives" ne soient toutes que du fantasme… à vous lire c’est ce que j’en retire.

On doit pouvoir prendre un peu de recul et distinguer la prétendue guérison d’un cancer par les plantes et la prise en charge d’un mal articulaire par les mouvements adéquats.

La médecine moderne s’est installée comme un standard, et on devrait réfuter le reste alors que ça peut très bien être complémentaire.

Je ne vais parler que de ce que je connais, la chiropraxie qui se rapproche du gi qong : eh bien je suis bien content de connaître certains mouvements de chiropraxie qui me soulage réellement les maux de dos au lieu de dire à mon cerveau "non-non y’a pas de douleurs t’inquiète" en me bourrant d’anti-douleur de la médecine "classique" qui ne font que couper le transfert d’information de la douleur vers le cerveau, sans agir sur la cause.

Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit: la chiropraxie agit bien entre autre sur les articulations, y’a pas d’ésotérisme là dedans. Et je préfère la prévention de la chiropraxie au rétablissement d’un kiné après opération et négligence des douleurs.

Dans les faits, un chiropracteur est un professionnel de santé, qui voit sa discipline évoluer scientifiquement, avec diplôme et prise en charge de notre système de santé.

Ceci étant, la médecine moderne ne doit pas être rejetée comme elle l’est actuellement, mais malheureusement comme bien des sujets traités de nos jours c’est tout blanc ou tout noir… je déteste ce manque de recul, et le sujet des médecines dans leur ensemble mériterait d’avoir un meilleur traitement qu’une opposition simpliste frontale.

Les médecines alternatives, je ne suis pas contre, ça rassure les patients, l’approche est plus simple à appréhender et fait moins peur mais dans un but plus général que le soin médical, dans la prise en charge de la personne (care en anglais).
Par contre, je pense qu’il ne faut pas que les médecines alternatives se mettent à remplacer la médecine dite classique (ce que l’on observe fréquemment de nos jours1), dans le but soigner une maladie (cure). Car pour le moment et jusqu’à preuve du contraire, ça ne soigne pas.

Après tout, lorsque l’esprit humain va bien, le corps va mieux (et placebo n’est qu’une petite partie de tout ça)2

naegi

Justement, les médecins parallèles ont généralement l’ambition de remplacer la médecine mainstream (= EBM) : pourquoi se vacciner avec des vaccins conventionnels alors que l’on peut le faire par homéopathie ? Cf mon voisin de dessus pour le cas du cancer. Je ne suis pas sûr que l’on puisse supprimer cette tendance au remplacement.

Cas particulier pour l’hypnothérapie. De mon expérience les effets sont extrèmements performants. De plus, elle ne "triche" pas puisque tout n’est que suggestion et risque bien plus faible. Ce n’est biensûr que mon avis.

Attention en médecine, l’expérience n’est pas preuve. Un traitement doit d’abord passer des test avec des méthodo stricte (le double aveugle notamment), et la plupart des médecine alternatives ne montrent aucun bénéfices par rapport à un placebo. C’est le cas de l’homéopathie, de l’ostéopathie…

Gharibosome

Absolument d’accord pour ce pavé, mais on notera quand même que l’hypnose/suggestion est un phénomène réel et étudié en laboratoire de psychologie. Ses bénéfices ne sont peut être pas aussi spectaculaires que ceux vus à la télé (hum) ou vendus, mais ils peuvent être réels. Donc, oui, on peut en dire beaucoup de chose, mais il y a quelque chose de (partiellement) légitime dans la base théorique.


  1. homéopatiiiiie 

  2. sources: sont mes profs de médecine, je n’ai pas d’études sous la main malheureusement 

+3 -0

Il ne faudrait pas non plus considérer que les médecines "alternatives" ne soient toutes que du fantasme… à vous lire c’est ce que j’en retire.

Iain

Que ces "médecine" le prouvent alors ! Et bas en sortant des explications fumeuses du genre mémoire de l’eau ou équilibrations des différentes énergies du corps.

Concernant la chiropraxie, les concepts , à savoir la subluxation et le vitalisme, sur lesqelles elle repose n’ont aucune base scientifique et vont même à l’encontre des connaissances actuelles en physiologie, neurologie ou encore en anatomie par exemple…

Je ne dis pas que tous est à jeter dans la chiropraxie, jusqu’elle n’a aucunement les bases saines pour pouvoir prétendre soigner les gens.

Hello tout le monde. Juste pour dire que ce serait cool d’avoir les sources de ce que vous affirmez, sinon c’est impossible de se faire un avis quand on observe le débat.

Par ailleurs, il est bon de toujours remettre en question la médecine classique. C’est comme ça qu’elle progresse, et c’est comme ça qu’on a arrêté de soigner tout le monde avec des saignées (ou la bégaiement avec des boules en verre dans la bouche).

J’ai consulté un chirophracteur et personnellement il ne m’a jamais parlé d’énergies ou quoi que ce soit du genre, il m’a juste fait du travail articulaire. Ceci dit, je ne savais pas cette discipline sujette à caution, je vais aller me renseigner.

+2 -0

Bon, je viens de lire les pages Wikipédia de l’ostéopathie et de la chiropraxie. Pour commencer, je ne vais plus aller voir un chiropracteur tout de suite (si vous allez voir la page wiki, pensez à lire la page de discussion sur le problème de neutralité).

Je note cependant que l’ostéopathie semble être parfois vraiment efficace, dépendant du problème de santé qui est traité. La chiropraxie semble l’être beaucoup moins, parfois un peu, mais surtout avec certains risques potentiellement très graves.

+0 -0

Que ces "médecine" le prouvent alors ! Et bas en sortant des explications fumeuses du genre mémoire de l’eau ou équilibrations des différentes énergies du corps.

Oui, exactement, qu’elles le fassent ça permet de faire le tri. La chiropraxie semble produire des résultats, et comme pour Phigger celui que j’ai rencontré ne m’a sortie aucune théorie fumeuse, et il intervient en entreprise pour la prévention des postures au travail sédentaire.

Pour la mémoire de l’eau là… je te rejoint, malheureusement le nom du bonhomme qui soutient cette idée et les travaux qui vont avec a un bel historique et peut par conséquent peser du mauvais côté de la balance.

Elle est justement là la distinction à opérer, éviter de tout mettre dans le même sac, tout comme les mauvaises publicités de la médecine moderne ne doivent pas être motif de rejet total. Un scientifique de renom qui reprend des travaux comme la mémoire de l’eau, ça me laisse perplexe sur le niveau de crédibilité qu’on donne à l’ensemble de la discipline classique dont il est issu…

+1 -0

Notez que tout ça n’est absolument pas nouveau. Dans les années 1770 (oui, 1700), Mesmer a bâti la théorie du magnétisme animal. Ça reprend plein de trucs de la science de l’époque (le magnétisme, dont les grands noms (Gauss, Ampère, Faraday) naitront avant la fin du siècle, et les fluides invisibles qui relient tout, comme l’éther). Et ça guérit plein de trucs, puisque les maladies proviennent d’un déséquilibre de fluide magnétique (je grossis un peu le trait).

Il sera fermement condamné par les académies des sciences et de médecine de l’époque, entre autre pour des raisons politiques et non uniquement scientifiques, mais aussi largement suivi par des médecins… et des membres des académies en question !

+2 -0

Pour avoir eut 7 vertèbres de déplacées, mon médecin ostéopathe m’a bien aidé ! Donc l’ostéopathie, ça ne me dérange pas.

Pour l’homéopathie, on m’en a prescrit une fois, j’ai vite arrêté, ça ne servait à rien (je ne généralise pas).

Pour l’hypnose, je ne sais pas. Les coupeurs de feu sont de plus en plus présent à l’hôpital, et ça a l’air de faire son office.

+1 -1

Personnellement, je distingue clairement l’effet d’un traitement et son mécanisme de fonctionnement.

Souvent, les médecines alternatives peinent à avoir des effets au delà du placebo. Et s’il y a des effets, le mécanisme qui les explique reste incompris.

Là où ça devient amusant, c’est quand on explique que les médecines alternatives sont à bannir à cause des mécanismes mal compris ou complètement farfelus, alors même que certains médicaments classiques sont également peu compris ou utilisés de manière détournée.

Bref, j’aime quand on met tous les traitements à la même enseigne :

  • preuve de l’effet (double aveugle et compagnie),
  • démonstration des mécanismes,
  • étude effets secondaires, contre indications, etc.

Malgré les autorisations de mise sur le marché et tout le tralala, il n’y a pas forcément tout au même niveau. Par exemple le baclofène qui est un myorelexant utilisé dans les traitement de l’alcoolisme, sans que les mécanismes soient parfaitement compris.

+5 -0

Un lien pour la chiropraxie : https://www.inserm.fr/sites/default/files/2017-11/Inserm_RapportThematique_EvaluationEfficaciteChiropratique_2011.pdf

On voit qu’il n’y a , pour comme l’ostéopathie et la chiropraxie, que peu d’études, et que celle ci possèdent certaines failles méthodologiques. Ces études montrent quand même parfois, dans certains cas, des effets supérieur à placebo mais inférieur au pratique dites traditionnelles. Ces pratiques ne sont donc pas fondées ni sur des preuves scientifique solide ni sur leurs preuves de l’efficacité. Vous voyez le problème.

Le problème de la chiropraxie est qu’elle se base aussi sur un principe de prévention, non réfutable. Pour quelqu’un n’ayant pas recours à la chiropraxie, si il tombe "malade" c’est parce que il n’en a pas fait, s’il tombe pas "malade" c’est que ça arrivera bientôt. Pour les utilisateurs, pas de problème c’est grâce à la chiropraxie et s’il y a un problème il aurait pire sans. Beaucoup de médecine parallèle on recours à des arguments irréfutables pour expliquer leurs médecines.

Malgré les autorisations de mise sur le marché et tout le tralala, il n’y a pas forcément tout au même niveau. Par exemple le baclofène qui est un myorelexant utilisé dans les traitement de l’alcoolisme, sans que les mécanismes soient parfaitement compris.

Aabu

Si un médicament a été mis sur le marché, c’est qu’il a prouvé son efficacité et un rapport bénéfices/risques positif (à part l’homéopathie qui n’as pas besoins d’études pour sortir un nouveau produits, de la à dire que c’est parce que Boiron est un labo français il n’y a qu’un pas..). Bien sur que comprendre comment le médicament fonctionne est important, mais si on a un médicament dont on ne comprends pas le mode de fonctionnement mais qui à prouvé son efficacité et qui possède une balance bénéfices risque positives, pourquoi s’en priver?

Alors bien sur que la médecine dites traditionnelles n’est pas parfaite (cf le médiator), mais ce n’est pas une raison pour aller voir quelque chose d’encore plus mauvais.

Malgré les autorisations de mise sur le marché et tout le tralala, il n’y a pas forcément tout au même niveau. Par exemple le baclofène qui est un myorelexant utilisé dans les traitement de l’alcoolisme, sans que les mécanismes soient parfaitement compris.

Aabu

Si un médicament a été mis sur le marché, c’est qu’il a prouvé son efficacité et un rapport bénéfices/risques positif (à part l’homéopathie qui n’as pas besoins d’études pour sortir un nouveau produits, de la à dire que c’est parce que Boiron est un labo français il n’y a qu’un pas..). Bien sur que comprendre comment le médicament fonctionne est important, mais si on a un médicament dont on ne comprends pas le mode de fonctionnement mais qui à prouvé son efficacité et qui possède une balance bénéfices risque positives, pourquoi s’en priver?

Alors bien sur que la médecine dites traditionnelles n’est pas parfaite (cf le médiator), mais ce n’est pas une raison pour aller voir quelque chose d’encore plus mauvais.

Gharibosome

Le baclofène a reçu une autorisation temporaire d’utilisation, qui s’est assorti ensuite d’une interdiction de la prescription à trop forte dose. Si tu veux voir où en est l’histoire du baclofène, jette un oeil à cet article. En résumé, il n’y a presque pas eu d’études, la recherche sur les mécanismes neurologiques est en cours. La seule chose qui semble claire est que le baclofène a des alternatives qui, contrairement à lui, ont fait leurs preuves. Je ne dis pas qu’il faut jeter à la poubelle cette chose, mais le degré de compréhension n’a rien à envier à d’autres sujets plus alternatifs.

Je ne défends pas les médecines alternatives, mais on peut comparer rapidement avec l’homéopathie : effets positifs, avec un mécanisme connu (effet placebo), aucun effet négatif si ce n’est à forte dose pour les molécules toxiques et les diabétiques (ben oui, les cachets sont sucrés…).

Je ne défends pas les médecines alternatives, mais on peut comparer rapidement avec l’homéopathie : effets positifs, avec un mécanisme connu (effet placebo), aucun effet négatif si ce n’est à forte dose pour les molécules toxiques et les diabétiques (ben oui, les cachets sont sucrés…).

Aabu

@Gharibosome : les raisons évoquées ci-dessus peuvent contribuer à expliquer l’absence d’études obligatoires pour la mise en vente d’un médicament homéopathique. Car, puisque les risques sont quasiment nuls (de par l’absence logique et démontrable de principe actif pour les plus faibles doses), la balance bénéfices/risques sera toujours positive…

Mais ces arguments, qui ont dû servir à autoriser la mise sur le marché de médicaments homéopathiques sans étude préalable, n’a pas pris en compte les dégâts indirects et possiblement importants causés par ce type de médication, comme indiqué supra.

+3 -0
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