Fécondation des gamétophytes et ploïdie

Le problème exposé dans ce sujet a été résolu.

Bonjour! Nous avons vu la fécondation des plantes en génétique et je ne parviens pas tout à fait à comprendre comment ça fonctionne. Dans un exercice, il faut déterminer le nombre de chromosomes dans l'embryon et l'albumen d'une plante dont n=10 pour différents niveaux de ploïdie. Prenons par exemple la fécondation d'un gamétophyte mâle diploïde avec une femelle tétraploïde. Je sais que l'embryon est diploïde et l'albumen triploïde. Donc l'embryon devrait avoir 20 chromosomes et l'albumen 30, non? Mais dans les réponses, j'ai 30 pour l'embryon (20 qui viennent des femelles, 10 des mâles) et 50 pour l'albumen (40 femelles, 10 mâles). D'où viennent tous ces nombres?

Merci d'avance pour votre aide précieuse. :)

Salut, Je te répond sans ouvrir de manuel. Regarde si ça correspond à tes cours.

Nous avons donc Male diploïde= 2x10 chromosomes, femelle tetraploïde 4x10 chromosome.

Le gamétophyte male (pollen) des angiospermes porte deux noyaux résultants de méiose (donc 10 chromosomes chacun). La base femelle de l'albumen porte deux noyaux (là je ne suis plus sur mais vu tes chiffres chacun porte 20 chromosomes, j'en déduit qu'ils résultent d'une méiose aussi).

Pour l'embryon, après fécondation, 10 chromosomes d'origine mâle, et 20 d'origine femelle forment le génome de l'embryon: total de 30 donc.

Pour l'albumen, on aurai donc les 10 chromosomes d'origine mâle (second noyau du pollen) combinés aux 20 + 20 d'origine femelle (les deux noyaux femelles à la base de l'albumen). Total 50.

Vérifie que ça colle bien avec ton cours ;)

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Pour l'albumen, on aurai donc les 10 chromosomes d'origine mâle (second noyau du pollen) combinés aux 20 + 20 d'origine femelle (les deux noyaux femelles à la base de l'albumen). Total 50.

Great Platypus

Merci de ta réponse rapide! Mais le hic, c'est que les deux noyaux femelles à la base de l'albumen (les noyaux polaires) sont normalement chacun haploïde, et non diploïde. Mais peut-être qu'était donné que dans le problème, la plante est exceptionnellement tétraploïde pour le gamétophyte femelle, je me demande s'il est possible que les noyaux polaires soient chacun diploïde (2n au lieu de n). Cela viendrait-il de la méiose (il y en a bien une seule?) ? Il y a trois mitoses successives après la méiose du début, donc il y aurait passage de 4n à 2n au début et le nombre de chromosomes demeurerait inchangé par les mitoses.

edit : Je crois que j'ai réussi.

Ça pourrait être sympa de faire des défis de clem dans le même style que ceux en programmation, mais plutôt en génétique, chimie ou mathématiques, non? xD

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Cela viendrait-il de la méiose (il y en a bien une seule?) ?

Une méiose est bien un processus de division cellulaire qui divise par deux la ploïdie de la cellule. Il y en a une chez le gamétophyte mâle (et une seule), et une (et une seule) chez la femelle. Le gamétophyte mâle diploïde donne naissance à des gamètes haploïdes, et de mémoire l'albumen a conservé la ploïdie de la femelle (parce qu'il ne serait pas issu de la méiose lui, mais pareil je n'ai pas de ressources sous la main pour le vérifier) + fécondation par un gamète mâle. D'où les 4n chromosomes + n –> fusion –> 5n = 50.

Ça pourrait être sympa de faire des défis de clem dans le même style que ceux en programmation, mais plutôt en génétique, chimie ou mathématiques, non? xD

En maths et en chimie y'a régulièrement des posts défis, des questions ouvertes ou en chimie un système d'orga "imaginez le mécanisme passant d'une molécule A à une Z en donnant les étapes intermédiaires" ou un truc dans le genre. Mais en génétique, tu penserais à quoi ?

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En fait selon mes sources la femelle subit 3 mitoses comme je l'ai dit, donc il y a 8 noyaux, dont 3 en haut, 3 en bas et 2 au milieu qui forment les noyaux polaires (haploïdes) de l'albumen. Parmi ceux du bas un seul donne l’œuf qui formera l'embryon (haploïde aussi). J'ai finalement compris mon exercice, merci de votre aide encore une fois.

Quant aux défis, je pensais à des problèmes d'hybridation et de croisements notamment. Il existe plein de particularités intéressantes et de formes de fécondations bizarres. Détermination du phénotype par autofécondation chez un individu autotétraploïde qui présent tel et tel allèle récessif, etc. Avec un peu d'imagination je suis sûr qu'on peut rendre ça intéressant. On pourrait aussi faire plus large et inclure d'autres disciplines de la bio, mais je trouve que parmi elles c'est la génétique qui se prête le mieux au jeu. Mais bon si je suis le seul à trouver ça fun, laissez tomber. :P

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