Salut,
J’ai l’impression que l’esprit du thème de cette année est finalement les discontinuités brutales entre deux choses (et il y a sûrement d’autres manières de l’interpréter).
De manière générale, il est sûrement possible de s’intéresser aux interactions entre deux milieux différents, les changements de phase, les brisures de matériaux continus, etc.
Tu pourrais parler de la fatigue puis rupture brutale de câbles, de cassure de poutres, d’usure chimique (rouille, notamment), le freinage entre conditions sèche et humides et en fonction de l’état de surface, les frottements (phénomènes de slip/stick), etc. Tout ça colle assez mal avec ton idée initiale sur les sensations cependant.
Si tu veux relier avec la sensation de malaise, ça peut être intéressant de faire des expériences du type centrifugeuse, ou oscillations (on n’est pas sensible au mal de cœur identiquement en fonction de la fréquence). Il y a peut être moyen de faire une modélisation avec un système de masses et ressort pour interpréter ça. À voir avec les mécanismes biologiques sous-jacents.
Finalement, la valeur ajoutée, ce n’est pas d’inventer un truc exceptionnel, mais de s’interroger sur ce qu’on apprend dans la littérature scientifique ou ailleurs, et de répondre à cette question, souvent modeste, avec sa propre méthode (scientifique évidemment).
Par exemple, mon année, le thème était le mouvement. J’ai fait une petite expérience sur le rendement maximal dès turbines se barrage, un ami a fait des mesures de divergence sur une station inertielle faite maison, un autre a mesuré les couple produit par un petit moteur Stirling pour différentes conditions, d’autres ont travaillé sur des réactions chimiques oscillantes. Pour un autre thème, j’ai vu passer des choses sur les murs antibruit, les capteurs tactiles, les matériaux à mémoire de forme…
