Etudier les maths... A l'étranger?

a marqué ce sujet comme résolu.

de ce que j'en ai vue

Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dis.

Ce n'est pas par ce que ton prof est un "chercheur" et que les labos sont à coté que tu as des contacts avec la recherche. En licence l’énorme majorité des étudiants se fiche de la recherche (enfaite en L1 la moitié ne sera plus là à la fin de l'année) et n'a pas les connaissances pour en appréhender les grandes lignes. Je vois mal le genre de "contact" que tu peux avoir avec la recherche dans ces conditions…

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Bon j'avais un peu la flemme de répondre avant. C'est assez drôle de voir des personnes totalement extérieures aux maths à l'université commenter de cette manière.

Pour rappel, voici mon parcours : bac S, L1 et L2 à l'université Paris Diderot en maths, et depuis ma L3 je suis à l'ENS (Ulm).

Ce coût sera le même si il est a la fac donc ça ne change rien. Pour ça que je dis de choisir une prépa dans une ville qui l'intéresse. Si il prend un appart à mi chemin entre les deux il n'aura aucun coût de passer de prépa à fac.

La fin de ma phrase avait aussi un intérêt.

Rien ne dit qu'il vise ce genre d'établissements. Il me semblait que à priori ça n'était pas le cas.

Si tu veux faire des maths, tu vises l'ENS/X (peut-être l'ENSIMAG dans des cas particuliers) et pas les autres écoles d'ingé.

Rien à voir, c'est quoi cette comparaison wtf ?

Tu fais une remarque idiote à laquelle j'oppose un exemple idiot. Y a pas besoin d'essayer pour savoir que ça va pas marcher. Si notre hôte sait que le système de classes préparatoires et que la manière de travailler ne lui correspond pas, pourquoi tenter quelque chose qui lui plaira pas ?

Personne n'a parler de perdre une année. Tu peux facilement quitter la prépa en début d'année pour aller à la fac et y réussir ton année normalement. Idem tu peux rejoindre la fac en deuxième année, c'est aussi très courant.

C'est très rare de quitter en milieu de prépa. Et c'est très démotivant de se réorienter en milieu d'année.

Faut pas rêver à la fac en L1 et L2 tu ne vas pas côtoyer grand monde. Tes profs de prépa seront en moyenne bien plus compétents que tes profs de fac pendant les 2 premières années car tu aura beaucoup de profs normaliens en prépa alors qu'a la fac les meilleurs profs n'enseignent qu'a partir de L3 et surtout master. Et si tu es dans une université de province pas top la différence prépa/fac peut être encore plus importante.

MDR.

La répartition des services ne se fait pas de cette façon. Tu peux avoir des profs aussi intéressants et reconnus quelque soit l'année dans laquelle tu te trouves.

Au bout de 3 semaines j'ai entrepris un contact plus poussé avec le labo de maths de P7 (suffisait que je montre que j'en avais envie, tout le monde m'ouvrait les bras). Au bout de quelques mois j'y passais un temps non négligeable à discuter et à être plus encadré par des chercheurs du labo.

De plus, pour ce qui est de la répartition des prof en université de province ou pas, les posts sont tellement rares que dans toutes les universités de France tu as des gens très compétents. Y a pas qu'à Paris qu'il y a de très bonnes personnes (ou de très mauvaises).

J'aurais jamais cru dire cela, mais Demandred est 10x plus dans le vrai et mesuré que vos deux réponses complètement à côté de la plaque.

Bonsoir. Quelque chose d'intéressant à raconter sinon ?

J'ai plutôt tendance à penser le contraire : un prof qui maitrise son sujet saura le rendre clair et passionnant plus facilement qu'une personne qui fait le cours à contrecœur et qui n'a pas suivit cette enseignement depuis des années. En maths cela dit ce biais doit être plus faible qu'en sciences humaines.

Il y a des enseignants-chercheurs très attentionnés. Tout comme y a des profs de prépas cons et flippants. Tu fais des généralités qui n'ont pas lieu d'être.

Ce n'est par ce que tu es proche géographiquement des labos que tu "côtoye" la recherche… Je passe tous les matins devant le collège de France, je ne côtoie pas pour autant la recherche qui s'y passe xD.

C'est très con. Y a plein de cours et de conférences passionnantes.

La plupart des profs de prépa ont fait l'ENS, ils de ce que j'en ai vue une bien meilleure idée de l'état et de l'évolution de la recherche que 80% des profs de licence à l'université (qui sont rarement les meilleurs profs, et qui sont souvent super spécialisés et n'ont qu'une très faible connaissance de ce qui se passe dans les autres domaines de la recherche).

N'importe quoi. T'es en train de dire que le prof de prépa qui a eu son agrégation y a 15 ans et qui fait plus rien d'autre que d'enseigner à des taupins sait mieux que des chercheurs ce qui se fait dans la recherche ?

Faut arrêter de déconner. C'est pas parce que tu sors de l'ENS que tu connais tous les champs de recherche et que tu te tiens au courant de tout. Personne n'en n'est capable. Mais tu dis ça parce que tu connais que trop mal ce monde.

En licence l’énorme majorité des étudiants se fiche de la recherche (enfaite en L1 la moitié ne sera plus là à la fin de l'année)

C'est pour ça que le peu d'étudiants passionnés et intéressés ont énormément d'occasions de progresser et d'être au contacts de gens biens.

C'est vrai que sur le coup, même si vos arguments sont construit, je serais plus avide de prendre avec attention les conseils de personnes ayant déjà eu un parcours mathématique et qui pour certaines, me le donne en prime, ce qui permet de réfléchir vraiment.

C'est difficile de te donner de bons conseils. Tout ce qu'on sait sur toi,c'est ce que tu dis :

Je suis lycéen, j'ai un tout petit niveau en mathématique mais ils m'intéressent beaucoup. Aussi, l'idée d'aller étudier aux Etats-Unis me donne sérieusement envie.

Quand je lis cela, 'tout petit niveau en maths', je comprend que tu est un élève moyen, mais je me trompe certainement. A partir de là, comment t'aider !!!

Mon expérience personnelle, c'est que les profs savent en général parfaitement évaluer ce qui peut convenir à chacun de leurs élèves. C'est eux qui te donneront les meilleurs conseils.

Par petit niveau, j'insinue que mon niveau en première S ne soutient guère la comparaison avec celui d'un L1, L2 ou L3. En gros, j'ai peu d'expérience dans le domaine et je n'ai pas forcément d'idée d'application dans un domaine en particulier, j'ai besoin de conseils extérieurs en conséquence. Mais ça ne veut pas dire que je suis moyen ou mauvais, non.

Moi aussi j'avais compris comme elegance au début :(

Et tu veux faire des maths "pures" pour la beauté des maths, ou plutôt des maths appliquées pour résoudre des problèmes concrets du monde qui t'entoure ?

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Les deux. En fait c'est une question difficile à répondre. J'ai vu les enjeux qu'il y avait dans les mathématiques, après je suppose que la recherche est faite pour cela : découvrir pleins de choses tout en se consacrant à une activité qui pour ma part, me plait.

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Moi aussi j'avais compris comme elegance au début :(

Et tu veux faire des maths "pures" pour la beauté des maths, ou plutôt des maths appliquées pour résoudre des problèmes concrets du monde qui t'entoure ?

Demandred

La question ne se pose pas en ces termes. Il faut voir avec le temps et les études ce qui plaît le plus. Tu peux travailler sur des problèmes très théoriques en faisant des stats ou des problèmes très appliqués en géométrie riemannienne …

Par petit niveau, j'insinue que mon niveau en première S ne soutient guère la comparaison avec celui d'un L1, L2 ou L3. En gros, j'ai peu d'expérience dans le domaine et je n'ai pas forcément d'idée d'application dans un domaine en particulier, j'ai besoin de conseils extérieurs en conséquence.

Au lycée, c'est parfaitement normal. ^^ Le programme de maths de prépa et fac est peu ou prou le même en L1 et L2, et ce que te comptes partir vers des maths fondamentales ou appliquées. Si tu vises un master ou une grande école, la L3 est toujours commune. Ce genre de choix se fait plutôt en master. Ton projet a le temps de murir.

je serais plus avide de prendre avec attention les conseils de personnes ayant déjà eu un parcours mathématique

Soit. Après le lycée, je suis parti dans une petite prépa parisienne. Je suis parti au bout de 6 mois car ce n'était pas fais pour moi. Ce que tout mes prof de lycée m'ont dit quand je les ai revus quelques années plus tard, alors qu'un seul avait vaguement émis des réserves à l'époque. C'est pour cela que j'insiste : on a deux systèmes en France, choisis celui qui te corresponds le mieux, au vu de tes objectifs, de tes capacités, de ta personnalité.

Je suis parti à l'université Pierre et Marie Curie en double cursus maths-physique. J'ai choisi entre maths et physique au second semestre de L3 (donc tu imagines bien que choisir entre maths appliquées et fondamentales se fait encore un peu après). Deux de mes camarades de L2 sont partis à l'ENS Lyon (dont l'un avait fait un an de prépa, il venait à la fac pas mal par calcul, l'autre avait fait ses deux ans entièrement à la fac), j'ignore si c'est pareil les années suivantes.1

À de très rares exception près, j'ai toujours eu des prof disponibles et compétents. Je n'ai jamais « entrepris de contact poussés avec des labo », mais j'ai trouvé l'environnement intellectuellement très riche (phrase assumé totalement subjective). La bibliothèque universitaire, par exemple, est assez incroyable.


  1. Pour l'anecdote, c'était l'objectif de la formation : envoyé des gens de L2 à l'ENS (ou dans des cursus partagés avec l'ENS). J'étais dans la 1e promo, et nous sommes nombreux à avoir appris cet objectif en L2… Donc on a poussé pour qu'il existe une L3. Ce qui est très drole, c'est que ça a été accepté très facilement, alors que dans le plan quadriennal 2009-2012 (soit un ou deux an avant), il était explicitement écris

    La seconde proposition concerne le devenir des excellents étudiants de notre université, en particulier au sein des parcours FIP et PHYTEM [Note : parcours partagés avec l'ENS]. Même ceux qui décrochent la mention Très Bien en L2 ont bien du mal à s’adapter aux exigences nouvelles de ces formations. Cela n’a rien d’étonnant : les programmes universitaires pour le L1-L2 sont plus pauvres et moins exigeants que ceux des classes préparatoires. Pour mieux préparer ces étudiants, peut-être serait il envisageable de créer une filière spécifique en L2 voire dès la seconde période du L1. […] Les étudiants poursuivraient en L3 dans un parcours partagé avec les ENS, en licence de physique ou de mathématiques. L’implicite de cette proposition est qu’il est inutile de créer une filière d’excellence interne à partir du L3 : notre propre L3-M1 et les parcours déjà existants devraient jouer ce rôle. Il faudra discuter ce point avec les responsables ENS pour éviter tout malentendu.

    Source : Réflexions sur l’architecture de la licence UPMC mention physique Préparation du plan quadriennal 2009-2012, Edouard KIERLIK (document diffusé publiquement sur le net).

    Les cursus partagés en question existent encore. Mais la L3 bi-disciplinaire aussi. 

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J'aimerais aussi parler de quelque chose de plus personnel mais néanmoins important : j'ai du mal à résoudre les problèmes, à mettre en équation. La prof de physique nous mais souvent au défi, j'ai la plupart du temps un raisonnement convenable mais je ne pousse pas suffisamment loin pour satisfaire mes calculs et ma rédaction, ce qui rend le tout fragile. Pourtant, les problèmes sont au cœur de mathématiques, ou c'est de l'application bête (dans ce cas, aucun problèmes. :-° ). Le professeur nous avais donné un problème sur la concavité/convéxité par exemple, j'ai du m'aider de certains conseils sur le site…

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J'aimerais aussi parler de quelque chose de plus personnel mais néanmoins important : j'ai du mal à résoudre les problèmes, à mettre en équation. La prof de physique nous mais souvent au défi, j'ai la plupart du temps un raisonnement convenable mais je ne pousse pas suffisamment loin pour satisfaire mes calculs et ma rédaction, ce qui rend le tout fragile. Pourtant, les problèmes sont au cœur de mathématiques, ou c'est de l'application bête (dans ce cas, aucun problèmes. :-° ). Le professeur nous avais donné un problème sur la concavité/convéxité par exemple, j'ai du m'aider de certains conseils sur le site…

Ozmox

Le dicton : c'est en forgeant que l'on devient forgeron s'applique parfaitement pour les mathématiques. Je rejoins donc le conseil d'Holosmos à savoir, fais des exercices !

Si tu veux faire des maths, tu vises l'ENS/X (peut-être l'ENSIMAG dans des cas particuliers) et pas les autres écoles d'ingé.

Holosmos

les INSA de rennes, rouen et toulouse, l'isima et l'N7 proposent des spécialités en mathématiques appliquées. Leurs programmes sont les mêmes à priori et je suis sûr qu'on peut trouver des équivalents à l'ENSTA Paritech et d'autres.

Le problème aussi en général, c'est qu'il y a pleins d'autres cours qui n'ont rien à voir avec les maths mais qui demande une certaine quantité de boulot. Honnêtement, si je pouvais me bouffer seulement des maths, je le ferais. :-(

Ozmox

Là-dessus, tu te plantes totalement. Je reviens à ton 1er message : Je suis lycéen, j'ai un tout petit niveau en mathématique mais ils m'intéressent beaucoup. Aussi, l'idée d'aller étudier aux Etats-Unis me donne sérieusement envie.

Quand tu dis cela, si on chipote, tu fais 2 contresens.

Tu dis que tu es lycéen.. ok on a compris, tu n'as donc pas acquis des notions qu'on acquiert en L1/L2/L3.

Et tu ajoute que tu as un tout petit niveau en maths. Ok, on comprend que tu es plutôt faible en maths. Et là, bémol, tu dis que tu adores les maths. Bizarre …

Puis tu ajoutes : Aussi, j'ai très envie d'aller étudier aux US. Souvent, à tort ou à raison, le mot aussi employé ainsi indique une causalité ; ici, l'expression par ailleurs aurait été plus claire.

Plus de rigueur dans la rédaction, c'est très utile, que ce soit en physique, en maths ..

Si tu veux faire des maths, tu vises l'ENS/X (peut-être l'ENSIMAG dans des cas particuliers) et pas les autres écoles d'ingé.

Holosmos

les INSA de rennes, rouen et toulouse, l'isima et l'N7 proposent des spécialités en mathématiques appliquées. Leurs programmes sont les mêmes à priori et je suis sûr qu'on peut trouver des équivalents à l'ENSTA Paritech et d'autres.

backmachine

C'est vrai que j'avais oublié les INSA. Quand tu dis "les mêmes programmes" tu parles par rapport à quelle école ?

Après, faut pas confondre spécialité en maths appliquée et formation de maths. Si Osmox veut faire des maths, y a de meilleurs moyens que de passer par une école d'ingé qui permet de se spécialiser en maths (mais en se coltinant tous les autres trucs d'ingénieurs derrière).

Quelqu'un de motivé pour ne faire que des maths, j'aurai plutôt tendance à le diriger vers la fac ou l'ENS. Je dis aussi l'X parce que le labo n'est pas mauvais, mais ça reste une école d'ingénieurs.

Le problème aussi en général, c'est qu'il y a pleins d'autres cours qui n'ont rien à voir avec les maths mais qui demande une certaine quantité de boulot. Honnêtement, si je pouvais me bouffer seulement des maths, je le ferais. :-(

Ozmox

Là-dessus, tu te plantes totalement. Je reviens à ton 1er message : Je suis lycéen, j'ai un tout petit niveau en mathématique mais ils m'intéressent beaucoup. Aussi, l'idée d'aller étudier aux Etats-Unis me donne sérieusement envie.

Quand tu dis cela, si on chipote, tu fais 2 contresens.

Tu dis que tu es lycéen.. ok on a compris, tu n'as donc pas acquis des notions qu'on acquiert en L1/L2/L3.

Et tu ajoute que tu as un tout petit niveau en maths. Ok, on comprend que tu es plutôt faible en maths. Et là, bémol, tu dis que tu adores les maths. Bizarre …

Puis tu ajoutes : Aussi, j'ai très envie d'aller étudier aux US. Souvent, à tort ou à raison, le mot aussi employé ainsi indique une causalité ; ici, l'expression par ailleurs aurait été plus claire.

Plus de rigueur dans la rédaction, c'est très utile, que ce soit en physique, en maths ..

elegance

On est pas en physique ou en math ici, c'est en effet un problème qui me concerne directement, donc il peut être difficile de m'exprimer, désolé. :-(

Ensuite, j'ai dit que j'avais un petit niveau en mathématique, loin de là l'idée de dire que je suis moyen ou mauvais, c'est une manière de dire que je n'ai pas un niveau suffisant (universitaire) pour pouvoir réellement songer à des applications directes. De plus, on peut très bien aimer ou adorer quelque chose sans être très fort dans ce domaine :

"Tebaldeo. Mes ouvrages ont peu de mérite ; je sais mieux aimer les arts que je ne sais les exercer" - Lorenzaccio d'Alfred de Musset.

Enfin, le "aussi" aurait pu être remplacé par "de plus". ;-)

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Il parle sûrement par rapport à l'X. Dans mon cas, j'ai fais un INSA en spécialité mathématique en premier diplôme. Quand je suis arrivé à l'X via un master cohabilité avec l'UPMC, l'anecdote c'est qu'au premier cours d'un enseignement de la formation ingénieur, l'enseignant nous a gratifié d'un : "Bon, nous avons des gens de la fac, je m'excuse donc car le cours va leur sembler assez facile, mais ici on est une école d'ingénieurs donc on forme des ingénieurs principalement". C'était évidemment différent dans les autres cours du master qui se passaient à l'X, mais cela rejoint le commentaire d'Holosmos sur le fait que l'X est une école d'ingénieur.

En dehors de cela, je me suis alors penché sur le cursus ingénieur de l'X et j'ai eu bien plus de matières variées en mathématiques que me l'aurait permis le cursus d'ingénieur de l'X. Par ailleurs, j'ai eu des cours qui étaient les même qu'a l'X (jusqu'à l'examen) pour certaines matières, voire le même prof, notamment calcul spectral et éléments finis. Tout ça pour dire qu'au final peu importe la formation d'ingénieur, celles-ci sont très bonnes et c'est ensuite ton niveau individuel et la manière dont tu t'investis qui va faire la différence (Holosmos a cité aller à des conférences, c'est un moyen parmi d'autres même si celui-ci ne se remarque pas sur un CV).

Au passage, la formation que j'ai eu à l'INSA était pas franchement que appliquée (il y avait effectivement du Fortran, de l'informatique scientifique, etc.). En fait plutôt qu'appliqué, on devrait dire technique parce que résoudre des EDP ça peut sembler appliqué mais ça requiert de savoir manipuler et conceptualiser des outils très abstraits et rien que pour ça le qualificatif appliqué me dérange un peu (et Holosmos a bien signalé le problème). Le cours de mesure et distribution était le même qu'au FIMFA (et pour le coup j'ai même le support de cours qui traine dans les cartons), idem pour l'analyse fonctionnelle et probabilité et statistiques (pour le coup, en probabilité, c'était même un prof qui faisait un cours similaire à l'ENS). J'ai moins de souvenir pour le reste à part qu'il y avait pas d'algèbre à proprement parlé mais plutôt des bouts nécessaires intégrés par ci par là.

Par contre, là où je ne suis pas du tout d'accord avec Holosmos c'est sur le fait qu'il vaut mieux aller directement à la fac pour faire des mathématiques. J'ai vu 10 fois plus de matières en mathématiques en passant par une école d'ingénieur qu'aucun élève de la fac de mathématiques n'en verra. J'ajoute à cela une formation généraliste en CPGE qui permet d'appréhender différents domaines ce qui in fine sert dans le travail de recherche à un moment ou un autre.

Le bémol c'est qu'en école d'ingénieurs, il est plus facile en comparaison à la fac de ne faire que préparer des examens sans réellement maitriser ce que l'on fait. Cela demande surement un effort personnel plus important qu'à la fac où l'accent est davantage mis sur cela.

Entre fac et école, je n'ai pas vu de différence côté professeurs, surement parce qu'ayant fait une prépa intégrée mes professeurs étaient tous des enseignants-chercheurs qui enseignaient aussi au niveau master. C'est d'ailleurs à mon sens l'un des principaux avantages d'un cycle intégré.

Ceci dit, et pour conclure, avec le recul je n'ai aucun regret sur mon parcours: une école d'ingénieur avec cycle intégré et département de mathématiques qui m'a permis d'avoir une vaste connaissance de plein de domaines des mathématiques et bien plus, un master à l'étranger enrichissant à bien des égards et enfin un master recherche sur mesure à la fac dont j'ai vraiment pu tirer le meilleur.

J'en profite aussi pour dire que perdre une année ce n'est rien. Rien que le nombre de taupins qui redoublent, ceux qui se réorientent en première année parce qu'ils n'aiment pas ce qu'ils ont choisi un peu à l'aveugle (APB, c'est pas forcément facile pour un élève de terminale), etc. Quand tu prends en compte qu'un parcours Master / Ingé + Master recherche + doctorat, c'est au moins 5 + 1 + 3 = 9 ans, et dans le pire des cas, tu redoubles en prépa, tu fais ton master recherche en 2 ans ou tu en fais deux parce que t'es un beau gosse, et tu es un peu à la bourre sur la rédaction de ton manuscrit et donc tu fais 4 ans pour la thèse, tu plafonnes à 12 ans. Dans les deux cas tu as des études longues.

Dans mon cas, j'ai perdu deux ans pratiquement, d'une part à cause de la différence de calendrier avec l'étranger et la France, et d'autres part pour des raisons personnelles qui m'ont fait repousser ma thèse d'une année. Ce n'a pas été du temps de perdu puisque j'ai travaillé entre temps, eu plein de projets et d'expériences, me suis fait plein de contacts et ça a même facilité mes recherches par la suite.

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L'espace d'un instant j'ai cru qu'on serait d'accords =D

Par contre, là où je ne suis pas du tout d'accord avec Holosmos c'est sur le fait qu'il vaut mieux aller directement à la fac pour faire des mathématiques.

J'ai pas dit qu'il valait mieux aller directement à la fac. J'ai dit que si la prépa convenait pas, il valait mieux aller à la fac que forcer la prépa.

J'ai vu 10 fois plus de matières en mathématiques en passant par une école d'ingénieur qu'aucun élève de la fac de mathématiques n'en verra

J'en suis pas si certain. Après faut voir ce qu'on compare aussi.

J'ajoute à cela une formation généraliste en CPGE qui permet d'appréhender différents domaines ce qui in fine sert dans le travail de recherche à un moment ou un autre.

Je plussoie. C'est peut-être le seul argument à mes yeux qui peut faire vraiment hésiter. Aujourd'hui je suis bien content de pouvoir prendre les cours que je veux à l'ENS, mais j'aurai été bien triste de ne faire que des maths à l'université.

J'en profite aussi pour dire que perdre une année ce n'est rien.

Sur la durée brute, en effet c'est rien. Mais pour le moral, ces années comptent beaucoup. On peut rapidement se démotiver quand on échoue dès le début du supérieur.

En fait, on est d'accord.

J'ai pas dit qu'il valait mieux aller directement à la fac. J'ai dit que si la prépa convenait pas, il valait mieux aller à la fac que forcer la prépa.

On est évidemment d'accord sur cela. Moi je dis juste qu'il n'y a pas de meilleur parcours et je pense sincèrement que je n'aurais pas pu faire un meilleur parcours car il m'a parfaitement contenu. Je tenterais juste la prépa en premier lieu juste pour la diversité des cours qu'elle peut offrir en premier lieu.

J'en suis pas si certain. Après faut voir ce qu'on compare aussi.

Si, si, je t'assure. Par exemple, à la fac j'avais 4 matières par semestre là où j'en avais 12 environ en école. Le format des cours était différents aussi (1h pour les CM, ça condense) et surtout les cours bien plus variés là où un master a un thématique très restreinte. Mais si tu veux, on peut parler du programme en privé.

Après si le faut voir ce qu'on compare fait pédantiquement référence à une quelconque différence de niveau ou de qualité d'enseignement, j'ai fait exprès d'insister auparavant sur le fait que le contenu des cours voire certains professeurs étaient les même dans toutes ces écoles.

Sur la durée brute, en effet c'est rien. Mais pour le moral, ces années comptent beaucoup. On peut rapidement se démotiver quand on échoue dès le début du supérieur.

C'est vrai. J'ai pas connu ce problème, je parlais surtout après, lorsque tu as déjà un minimum de background. Le seul truc c'est que je n'ai pas passé l'aggrég aussi parce que je ne voulais pas perdre une année de plus ; mais vu que je ne vis plus en France ça ne change pas grand chose.

Je tenterais juste la prépa en premier lieu juste pour la diversité des cours qu'elle peut offrir en premier lieu.

Ça dépend des fac. Certaines proposent des cursus diversifiés pour les bons élèves jusqu'en L3. Très souvent (partout où j'ai vérifié), la L1 au moins est peu spécialisée (math + info + physique + mécanique).

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