Non, le parallèle n'a aucun sens. Dans un cas on parle d'enfermer 1000 personnes, pour sauver 1000 vies. Dans l'autre, on parle d'enfermer 30 Millions de personnes , pour sauver 10 000 vies.
Ratio 1 pour 1 dans un cas, ratio 1 pour 3000 dans l'autre.
Merci, je suis au courant.
Mais comme @dr1n soutenait qu'en gros si cela permet de sauver une victime, c'est bien, j'ai exagéré le trait avec cet exemple. Car en effet, il y a d'autres domaines bien plus meurtriers en France sans que la population semble s'en émouvoir.
Au risque d'être un peu rabat-joie, ça ne marcherait pas. Déjà parce que les différentes parties présentes au Conseil de sécurité n'ont pas d'avis convergent (coucou la Russie et les Etats-Unis), et que l'ONU envoie toujours des forces de "maintien de la paix". Autrement dit, ils attendent de se faire tirer dessus pour faire quelque chose. Un exemple assez récent est parlant : la guerre de Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995. Il y avait 38 000 casques bleus, ce qui n'a pas empêché le massacre de Srebrenica. La guerre s'est finie après une intervention de l'OTAN.
D'où le fait de le faire potentiellement avec des armées régulières.
Après je n'ai pas dit que j'avais la réponse absolue, je pense qu'il y a des possibilités autour de cela cependant. En tout cas il semble évident que de laisser ces pays à l'abandon est la pire erreur à faire, il faut un certain soutien de notre part.
Et j'ai bon espoir que la Russie et les USA se mettent d'accord (la Russie n'aime pas les USA mais elle aime encore moins les terroristes sur son territoire), sur le dossier syrien cela semble prendre le bon chemin. Après quelque soit la solution choisie, le chemin sera long avant que ces zones soient apaisées (probablement une décennie, dans le meilleur des cas).
ÉDIT :
Bien que ceci ne justifie en rien les actes terroristes et les abominations, info ou intox ?
Globalement ces faits sont vrais. La France, l'Europe et le christianisme ont beaucoup de sang sur les mains. C'est en ça qu'on a une certaine responsabilité à aider les peuples dont nous sommes responsables de leurs déboires (Liban, Palestine, Libye, Afghanistan, Irak ou Syrie).
Cela ne justifie cependant aucune vengeance, mais il faut assumer l'héritage de notre histoire, l'accepter, apprendre de ces erreurs pour rendre le monde meilleur. Celui qui ignore l'histoire est condamné à la répéter.