Merci Rockaround ,
bon pour le sexe dans l' espace, suis pas du tout d'accord ....
Entre rumeurs et allusions suite à la parution en 2000 du livre "La dernière mission : Mir, l'aventure humaine" de Pierre Kohler, l'astrophysicien français rapporta alors que la NASA avait étudié la faisabilité de 10 positions sexuelles durant une mission à bord de la station Mir en 1996. La NASA nia fortement toute tentative en ce sens.
Le Dr Valery Bogomolov, directeur de l'Institut russe des sciences médicales spatiales dit : "Je n'ai jamais entendu parler de relations sexuelles en orbite.
Aucune expérimentation à cette fin n'a été menée dans nos vaisseaux et rien ne relate qu'il y ait eu des rapports sexuels au sein de nos équipages. Les cosmonautes sont certes des êtres humains comme les autres, mais la question sexuelle ne constitue pas enjeu pour la médecine spatiale russe".
À la question de savoir si l'acte d'amour a déjà été produit dans l'espace, la réponse est oui. Et même oui officiellement, puisqu'en 1982, les responsables de l'agence spatiale d'URSS ont reconnu qu'une tentative d'accouplement humain avait eu lieu à bord de Saliout 7, entre la cosmonaute Svetlana Yevgenyevna Savitskaya et un des deux autres occupants de la station, Leonid Popov ou Alexander Serebrov. Laconiques, leurs patrons se sont contentés de déclarer que l'« expérience » n'avait eu lieu que dans la perspective de concevoir le premier enfant de l'espace…
Svetlana Savitskaya, qui se met de fort mauvaise humeur lorsqu'on évoque le sujet comme si cet acte lui avait été imposé (elle était déjà mariée à l'époque avec un pilote d'essai non astronaute), est aujourd'hui mère de deux filles, nées bien après son vol.
On pourrait également citer l'exemple de Mark Lee et Jan Davis, un couple d'astronautes passagers de la mission STS-47 en septembre 1992, mariés seulement depuis un an et demi. Est-il raisonnable de penser qu'ils n'aient pas été tentés par l'expérience dans des circonstances aussi exceptionnelles ? Là aussi, la Nasa fait la sourde oreille. Quant aux intéressés, ils affirment que leurs horaires de travail ne leur permettaient pas de se rencontrer, l'un travaillant tandis que l'autre dormait.
La physiologie, un obstacle ?
Sur un plan strictement physiologique, rien n'empêche un couple de se livrer à des ébats amoureux dans l'espace.
Ensuite, comme nous le mentionnons plus haut, l'effet des radiations reste inconnu. Plusieurs astronautes ont procréé après une mission et leurs enfants sont bien en vie. La doyenne de ces enfants est Elena Nicolaïev, fille de Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute, et Adrian Nicolaïev, qu'elle a épousé peu après son unique vol de juin 1963 à l'occasion d'un mariage arrangé par le parti (ils ont divorcé peu de temps après). Conçue un mois après le retour sur Terre de la maman, Elena était une prématurée de 7 mois mais en parfaite santé. Elle exerce aujourd'hui la profession de médecin à Moscou.
Chose curieuse, il semble que les enfants d'astronautes soient plus souvent des filles. Une situation similaire semble exister chez les pilotes de chasse, sans que l'effet ait été clairement établi, et encore moins expliqué.
Si aucun problème sérieux n'a été détecté jusqu'à présent sur les enfants d'astronautes, il reste néanmoins intéressant de suivre les effets des rayonnements cosmiques sur le long terme. En attendant, la contraception est obligatoire pour les femmes avant et pendant les vols…
Quant à l'aspect purement sentimental, quelle sera l'influence d'une mixité dans les missions longues ? Un chercheur californien, Joseph Rhawn, s'est penché sur la question et a analysé froidement un certain nombre de comportements chez les astronautes, les exilés de stations antarctiques… et les chimpanzés, y découvrant des similitudes troublantes. Son mémoire (Sex On Mars: Pregnancy, Fetal Development, and Sex In Outer Space) milite pour une anticipation de ce versant obscur d'une mission de très longue durée. Les équipes isolées sur le continent Antarctique, confinées au sein d'un milieu hostile, établissent à l'évidence des relations charnelles. En témoignent par exemple les sept grossesses qui ont suivi les missions dans la station australienne entre 1989 et 2006. La mixité peut avoir un effet positif sur le moral des troupes, mais peut aussi générer de graves conflits. L'auteur note que les relations sexuelles concernent le plus souvent les hommes haut placés dans la hiérarchie, comme chez les chimpanzés, souligne-t-il.
Joseph Rhawn se penche également sur les études portant sur les effets des menstruations mais aussi sur la gestation dans l'espace et l'éventualité d'une grossesse surprise au milieu d'une mission martienne. Conclusion : si la sexualité n'est pas prise en compte dans de futurs voyages au long cours, l'auteur prédit des violences et des catastrophes. En revanche, il préfère terminer sur l'image du premier bébé né sur Mars, qui ferait d'Homo sapiens une espèce à deux planètes…
«Je fus réveillé au son d'une musique rock. […] J'avais une érection si intense qu'elle en était douloureuse. J'aurais pu percer du béton. Au final, sur quinze réveils dans l'espace lors de mes trois missions spatiales, mon pantin de bois était là presque à chaque fois pour m'accueillir.» - (Mike Mullane, astronaute de la NASA. Extrait de son livre intitulé Riding Rockets: The Outrageous Tales of a Space Shuttle Astronaut)
Dans l'espace, pas de problème de poids
Sur Terre, tous les animaux sont soumis à la pesanteur. C'est ce qui leur donne un poids. Ce poids conditionne ensuite toute leur vie physique: aussi bien la circulation et la pression sanguine que la structure du squelette, la nature des articulations ou la stabilité musculaire. Sur Terre, la gravité maintient davantage de sang dans nos jambes. En orbite, le sang est également distribué dans nos corps. Pour les hommes, le résultat est un effet Viagra. Mais il y a aussi des effets bénéfiques pour l'anatomie féminine: cela produit des mollets et des cuisses plus fines, et des seins plus gros et non tombants.....