Pourquoi c'est autant le bordel dans l'enseignement supérieur privé ?

Analyse d'un prof indépendant qui est intervenu dans une dizaine d'établissements

On vient de me parler de telle école, quelqu’un connaît ?

En tombant sur ce message au hasard d’un serveur Discord, j’ai eu envie de répondre "non, mais…". "Non", parce que non, je ne connaissais pas l’école en question, "mais" parce qu’en tant que formateur indépendant depuis un an et demi, je finis par savoir suffisamment comment ça marche pour donner quelques points de vigilance.

Au final, comme ma réponse était négative mais que j’avais quand même envie de partager cela, je me suis mis en tête d’écrire ce billet pour vous partager comment ça se passe dans les coulisses des centres de formation. Nombreuses publicités, promesses plus ou moins tenables, qualité variable, on va voir comment les offres d’enseignement supérieur fonctionnent dans un contexte de concurrence féroce.

Gardez en tête que mon analyse est celle d’un enseignant qui a eu l’occasion de donner cours à la fois à l’université et dans une dizaine de centres de formation publics et privés, en France. Il est possible que cela n’ait rien à voir dans d’autres pays, ou même que d’autres formateurs aient une vision des choses bien différentes. N’hésitez pas à en débattre dans les commentaires !

Le financement : le nerf de la guerre

Commençons par évoquer le sujet incontournable à partir duquel ce billet va s’articuler. Comme pour toute entreprise, un centre de formation doit faire rentrer de l’argent. Il doit permettre de payer au grand minimum :

  • les formateurs
  • le personnel administratif
  • les locaux
  • le matériel

On peut ajouter à cela un budget marketing, puis éventuellement les dividendes pour les actionnaires. Ce dernier point est presque anecdotique tellement il y a à dire sur tous les autres.

Certains centres de formation sont publics, comme les Greta qui dépendent de l’éducation nationale. D’autres appartiennent aux chambres de commerce et d’industrie. Leur fonctionnement est similaire au privé, toutefois, ils n’ont pas vocation à être rentables (comprenez : les actionnaires ne vont pas chercher à se remplir les poches).

Combien ça coûte ?

Le premier point est probablement le plus complexe dans les rouages d’une formation. Vous noterez qu’on parle ici de formateur, pas d’enseignant. Quelle différence ? Pour faire simple, un formateur est un professionnel d’un métier, par exemple la plomberie, la cybersécurité, etc., qui vient transmettre son savoir-faire de manière ponctuelle, ou à temps partiel. Un enseignant, eh bien son métier, c’est d’enseigner, et il l’exerce à plein temps dans une université, une école ou un centre défini. C’est grossièrement résumé pour vous permettre de bien comprendre la suite. Ce qui est important là-dedans, c’est qu’un centre de formation a fréquemment besoin de personnes qualifiées pour assurer un module de cours ponctuel.

Quelques exemples vécus pour mieux visualiser la chose : je suis intervenu en tant que formateur dans une école privée pour assurer un module sur Linux pour une période de 5 jours étalés sur 2 semaines. L’école en question avait ce besoin précis à une période précise, en l’occurrence en février. Une autre fois, un centre de formation public a eu recours à mes services pour des cours de réseaux, deux jours par semaine sur un mois. Je n’étais présent là-bas que ces jours précis.

Et la gestion des formateurs, c’est un sacré casse-tête, on va revenir sur ce point par la suite. Cela oblige à avoir du personnel administratif qui y consacre beaucoup de temps, ce qui représente un coût. Après, ce coût peut être dilué si, dans un même centre, plusieurs formations se partagent des formateurs en commun. Dans un des centres où j’ai travaillé dernièrement, deux personnes à temps plein géraient ainsi 8 formations. Cela incluait la gestion des formateurs mais aussi des plannings, le suivi des étudiants, et de nombreuses autres tâches. Si on s’autorise quelques approximations, cela revient à 0,25 ETP. Supposons que cet employé soit rémunéré 2.000 € nets par mois, cela représente un coût pour l’entreprise de 40.000 € d’après ce simulateur de Pôle Emploi. Appliquons ce ratio de 0,25 et nous obtenons une charge administrative de 10.000 euros pour une formation.

De mon expérience, le coût moyen qu’un centre doit débourser pour bénéficier des services d’un formateur tourne autour de 400 euros par jour. Si on considère que les apprenants ont face à eux un formateur pendant 120 jours dans l’année, ce qui est cohérent quand on prend en compte les périodes de vacances, de stage, etc., eh bien cela revient à 50.000 € l’enseignement pour l’année.

Les 400 euros par jour évoqués, ce n’est pas ce que le formateur se met dans les poches ! C’est un montant qui est déboursé par l’école mais qui finance des cotisations sociales, les frais de structure, etc.

On en arrive au troisième point : l’aspect matériel. Le coût que cela représente varie drastiquement selon la nature de la formation dispensée. Les locaux peuvent être plus ou moins vastes, dans des zones où l’immobilier est plus ou moins cher, ils peuvent appartenir au centre de formation ou bien être loués, … Pour prendre un cas que j’ai connu, considérons la location d’une salle de réunion en banlieue d’une ville moyenne permettant de donner cours à une dizaine de personnes. On monte vite à 2.000 € / mois (toutes charges comprises). Soyons optimistes et considérons que cette location ne soit nécessaire que 10 mois dans l’année, on en arrive à 20.000 euros pour un an.

Comme pour toutes les autres estimations, ce coût peut varier grandement en fonction de l’argent qui rentre. À ce stade, on n’a même pas pris en considération le matériel, la communication, etc. et on a déjà fort à faire. En additionnant tout ce qu’on a évoqué jusqu’à présent, l’année de formation coûtera grand minimum 80.000 €.

Ce coût va devoir être supporté par les étudiants. Comme nous avons tablé, en termes de locaux, sur une capacité d’une dizaine de personnes, supposons que 15 apprenants vont suivre la formation. Il leur faudra donc débourser 80.000 / 15 = 5.333 euros par personne pour une année. Dans notre exemple, nous avons omis énormément de frais liés à la structure, c’est-à-dire des dépenses que doivent assumer toutes les sociétés : assurances, comptabilité, taxes, … Et si on prend en compte d’autres aspects tels que la communication, le marketing, les tâches administratives autres, etc., la facture s’alourdit encore ! N’ayant pas de chiffres précis, on peut estimer au doigt mouillé que chaque étudiant s’en sortira pour minimum 7.000 euros.

7.000 euros l’année de formation dans le privé ? C’est plus ou moins le tarif qu’on retrouve un peu partout. Pour ce prix, on n’a vraiment que le strict minimum. Vous pouvez considérer qu’un organisme qui vous demande cette somme ne roule pas sur l’or et essaye de tasser les coûts au maximum, ce qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de la formation. On y revient juste après. Mais avant, on ne peut pas faire l’impasse sur ce qui s’apparente à la solution magique au financement de formation…

L’alternance

Ah, quel mot magique ! Tout le monde s’y met, c’est présenté comme une solution miracle. Dans une formation "classique" (le terme exact est "initiale"), on a cours toute l’année, avec quelques périodes de vacances, et éventuellement une période de stage en entreprise à la fin. À contrario, en alternance, on est salarié par une entreprise : on y travaille la moitié du temps, l’autre moitié étant constituée de cours classiques. Le rythme peut être très différent selon les formations : cela peut être 2 jours en entreprise puis 3 jours en cours chaque semaine, ou bien des périodes d’un mois, etc. Quoi qu’il en soit, l’alternance offre une opportunité formidable : non seulement on est salarié, donc on est rémunéré toute l’année, mais en plus, l’employeur paye les frais de scolarité ! Le centre de formation s’auto-finance par les employeurs, c’est génial ! Non ?

Eh bien, dans une certaine mesure seulement. En réalité, les sociétés qui embauchent des étudiants en alternance perçoivent des subventions de l’État. Jusqu’en 2022, elles pouvaient s’élever jusqu’à 8.000 euros. Depuis 2023, elles sont plafonnées à 6.000 euros. 1 Autant vous dire qu’en pratique, les entreprises comptent entièrement sur cette subvention pour payer les frais de scolarité de leurs apprentis ! Déjà qu’assurer une formation avec 8.000 euros par tête pouvait être ric-rac, je vous laisse imaginer ce qui va se passer avec 2.000 euros de moins… Les entreprises vont-elles mettre la main à la poche ? On peut toujours rêver.

Les formations subventionnées

Il existe d’autres moyens de se faire payer sa formation, et éventuellement d’être rémunéré pour la suivre. Les régions ou encore Pôle Emploi proposent des formations rémunérées pour tenter de favoriser l’insertion professionnelle, pour accompagner des personnes en reconversion, … En pratique, ce ne sont pas les institutions publiques qui organisent elles-mêmes ces cursus. Elles émettent des appels d’offres. Cela consiste à annoncer publiquement "on cherche un prestataire pour assurer telle formation avec tel cahier des charges, renvoyez-nous vos propositions puis on attribuera le marché au meilleur". En pratique, le marché est presque systématiquement attribué au moins cher. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des escroqueries ayant uniquement pour but de détourner de l’argent public.

Comme on a pu le voir, la pression financière est assez importante pour les centres de formation. Personne ne veut payer trop cher : les étudiants n’ont pas forcément les moyens, les entreprises comptent sur les subventions de l’État, et les institutions publiques sont connues pour avoir des budgets très limités. Comment cela se traduit en pratique, quand on a très peu de moyens pour assurer une formation ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

La qualité de la formation

Le système tel qu’il existe actuellement implique donc l’intervention de plusieurs formateurs indépendants, qui peuvent être amenés à rester toute l’année pour assurer différents modules… ou non. Cela a plusieurs conséquences sur la qualité de la formation qui est dispensée aux élèves.

Le suivi

Ces deux dernières années, j’ai connu à peu près tous les cas de figure :

  • enseignant à l’université, avec les mêmes étudiants du département Réseaux & Télécoms toute l’année
  • formateur en BTS SIO au sein d’un centre de formation mais assurant plusieurs modules, donc voyant pendant plusieurs mois les mêmes étudiants
  • formateur sur un ou deux modules précis mais avec une certaine régularité (un jour par semaine pendant 2 mois, par exemple)
  • formateur sur un module bref, par exemple 2 ou 3 jours consécutifs

Dans les deux premiers cas, j’ai eu le temps de développer une relation de confiance, voire établir une certaine complicité avec les étudiants. Ce cas de figure est idéal, il permet d’avoir le temps de connaitre son public, de s’adapter à eux et réciproquement. Dans le 3è cas, il est déjà moins facile de s’adapter à tout le monde quand on sait qu’on ne les verra plus peu de temps après. Enfin, quand on vient juste pour dispenser un cours conséquent sur un temps bref, on n’a presque pas la possibilité de connaitre ses étudiants et de développer la confiance. Cela ne permet pas d’avoir un retour franc et honnête de son auditoire, ce qui ne permet pas de s’adapter, et ainsi de suite. Ce cas est assez difficile à vivre quand on a à cœur d’accomplir correctement sa mission d’enseignement ou de formation. C’est encore pire en visio pour réussir à briser la glace.

Pour les apprenants, c’est réciproque. Quand vous savez que vous pouvez faire confiance à votre enseignant, qu’il est dévoué, que vous n’allez pas vous ennuyer, vous êtes forcément davantage impliqué. Par conséquent, vous allez mieux apprendre, mieux réussir, etc. Si vous enchainez les modules brefs avec des intervenants que vous n’avez pas le temps de connaitre, cela peut être plus difficile. Il ne s’agit pas d’une vérité générale, je rappelle que ce n’est que mon analyse après 2 ans dans l’enseignement.

La disponibilité

Un des problèmes quand on fait appel à des indépendants, c’est leur disponibilité. Il peut arriver qu’un intervenant ait un empêchement, une contrainte qui l’empêche d’assurer un cours prévu à une date fixée. Dans une université, la session peut éventuellement être assurée par un collègue compétent qui serait disponible, mais quand le vivier de formateurs est composé exclusivement d’indépendants qui ne sont présents qu’à des dates fixées contractuellement ? Eh bien c’est comme ça que j’ai plusieurs fois reçu des e-mails, des appels de confrères et consœurs qui me demandaient si je pouvais assurer un cours la semaine suivante, ou bien si je connaissais quelqu’un qui pourrait, etc. Les numéros de téléphone des uns et des autres circulent pas mal dans le milieu ! ;)

Il m’est arrivé une ou deux fois de pouvoir dépanner au pied levé, mais la plupart du temps, c’était tout bonnement impossible. Et quand le remplacement est impossible, c’est le drame. En réalité, je parle de remplacement, mais il arrive qu’un centre ne trouve tout bonnement pas de formateur ! Cela peut être dû à un budget trop serré, un manque de disponibilité, ou tout simplement un carnet d’adresses pas assez fourni. Dans le pire des cas, les étudiants se retrouvent livrés à eux-mêmes. Dans le cas de l’escroquerie que j’ai mentionnée plus tôt, les apprenants se sont auto-formés grâce à des ressources en ligne. Pour combler des manques, dans le cadre de formations sur plusieurs années, il peut arriver que des étudiants plus avancés dans leur parcours forment les plus jeunes. S’il s’agit juste de mentorat bénévole pour aider un peu, pourquoi pas, mais si cela est systématique, cela peut relever du travail dissimulé. Une école renommée a été condamnée par la justice en 2018 pour ce genre de défaillances. 1

Pour combler certains trous, les centres de formation peuvent parfois recourir à la FOAD. Je vous invite à chercher ce que cela signifie, certaines définitions valent le détour. En tapant "FOAD" sur Google, on peut lire en première page "formation totalement accessible à distance", "dispositif de formation souple qui répond aux besoins individuels ou collectifs en termes de compétences", "digital learning", "organisée en fonction de vos besoins et de ceux de vos salariés", … Mais quelle est donc cette méthode révolutionnaire d’enseignement ? Allez, je vous dévoile le secret. En pratique, cela consiste à…

Donner des devoirs. Comme au collège.

La fiabilité

Trouver un formateur pour assurer un module, c’est bien. Trouver un formateur compétent, c’est mieux. Loin de moi l’idée de critiquer des confrères et consœurs, je ne fais que retranscrire ce que m’ont confié certains étudiants. Malheureusement, on m’a fait part à plusieurs reprises, dans différentes écoles, de problèmes avec certains intervenants qui connaissaient mal leur sujet, ou qui n’étaient absolument pas pédagogues, ou encore qui étaient absents et ne prévenaient personne. Et faute de mieux, on continue de faire appel à ces personnes…

Par la force des choses, des réseaux de formateurs indépendants se forment. Développer son réseau est un travail de longue haleine et peut être hasardeux. Parfois, quand on est étudiant, tomber sur une personne incompétente ou bien sur la perle rare relève du pur hasard d’une bonne ou d’une mauvaise rencontre, au bon ou au mauvais moment.

Et ensuite ?

Le monde de la formation supérieure est une jungle. Il existe de très nombreux intitulés de diplômes et leur dénomination est extrêmement importante. Cela a un impact sur leur reconnaissance dans la société et dans le marché du travail. Dans cette section, je vais prendre à la fois des exemples que je connais personnellement, ainsi que des trouvailles au hasard sans que cela ne préjuge de la qualité des formations. Les écoles qui sont citées ici le sont purement à titre d’exemple, aucun jugement n’est porté sur elles.

Commençons par définir certains termes qui ont un sens extrêmement précis. Leur utilisation est encadrée légalement, ces mots ne peuvent pas être équivoques.

Ingénieur : il s’agit d’un titre réglementé. Pour être habilité à délivrer un diplôme d'ingénieur, une école doit obtenir une certification délivrée uniquement par la CTI, qui doit être renouvelée régulièrement. Exemples : l'ESIEE Paris délivre explicitement des diplômes d’ingénieur. Epitech est une école d’informatique, mais pas une école d’ingénieur. Le mot n’apparait nulle part.

Master : il s’agit d’un grade universitaire qui correspond à 4 (master 1) ou 5 (master 2) années d’études. Par extension, il désigne aussi les formations et les diplômes ("diplôme national de master") qui correspondent à ce grade. Prenez garde à ce terme, il peut parfois être détourné. Ainsi, Supinfo propose un "Master Of Engineering" qui est propre à cette école. Il n’est pas reconnu par l’État comme un diplôme universitaire.

Mastère : ce terme désigne un type de diplôme spécialisé mais n’est pas nécessairement reconnu par l’État. Attention à ne pas le confondre avec le master : la prononciation et la typographie similaire peuvent induire en erreur.

BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : il s’agit d’un diplôme délivré après 2 ans d’études techniques. Il peut être obtenu dans une école privée ou publique, ou encore dans certains lycées. Il est réglementé par l’État.

RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) : il correspond à une liste de diplômes et de certifications professionnelles de tout niveau, reconnus par l’État mais sous l’égide du ministère du travail. On dit parfois qu’une formation est RNCP : cela signifie qu’elle est inscrite à ce répertoire et peut, sous certaines conditions, bénéficier de subventions publiques. Par exemple, Oteria Cyber School propose une formation RNCP de niveau 7, ce qui correspond à 5 ans d’études.

C’est bien beau, mais concrètement, quelle est la valeur de tout cela sur le marché du travail ?

Eh bien tout dépend de la réputation des diplômes. Si vous dites que vous avez un diplôme d’ingénieur en informatique, ou bien un master en biologie, tout le monde comprend. Si vous présentez une certification CERT à un recruteur, il va peut-être falloir expliciter de quoi il s’agit.

Astuce : rien ne vous interdit d’arranger la réalité sur votre CV. Par exemple, la certification CERT correspond à un niveau bac+2. Vous pouvez préciser "bac+2" ou "niveau BTS", ce sera plus parlant. ;)

Enfin, quand il s’agit de la reconnaissance d’un diplôme ou d’une certification, tout dépend de la personne à qui vous vous adressez. Quand vous postez votre CV en ligne, il risque d’être principalement vu par des recruteurs qui ne connaissent pas forcément les formations trop spécifiques. Dans ce cas, n’hésitez pas à prendre quelques libertés pour donner un point de référence (exemple : Certification CERT, niveau BTS SIO). Inversement, inutile de vous noyer dans les explications si vous venez me parler en privé de vos études.


J’espère que vous y voyez un peu plus clair dans le monde merveilleux (ahem) de l’enseignement supérieur. En somme, à moins que vous ne soyez prêt à débourser une somme conséquente, il est illusoire de s’attendre à vivre le rêve que vous vendent les publicités des écoles. Les formateurs et formatrices font de leur mieux pour que le cursus des étudiants se passent pour le mieux, malheureusement, les moyens sont souvent manquants. Les personnes incompétentes restent quand même marginales, les escrocs encore plus.

Les études supérieures sont plus que jamais nécessaires, je ne peux que vous encourager à les poursuivre ! Sur le marché du travail, en particulier dans l’informatique, avoir un niveau bac+5 est presque une obligation pour pouvoir accéder aux postes les plus intéressants. Et avec un peu de chance ( :-° ), peut-être aurez-vous l’opportunité de m’avoir comme prof ! ;)

1 commentaire

Merci pour cet article.

Des écoles privées profitent de l’innocence des post-bac pour les attirer avec de belles plaquettes et un marketing agressif. Comment ne pas tomber sous le charmes de leur discours … ?

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