[Vidéo] Le plagiat dans la vulgarisation francophone

Cas : le museum des ‽ourquois

Une vidéo très intéressante de Trucs de philo ; dans laquelle il étudie un superbe cas d’école avec « Le museum des ‽ourquois » et montre bien la différence entre « plagiat » (une notion morale) et « contrefaçon » (une notion juridique).



14 commentaires

Cette affaire fait pas mal de remous dans le milieu de la médiation scientifique, d’ailleurs son nom n’était pas inconnu et déjà lié à ce genre de problèmes.

Le Café des Sciences, notamment, va probablement communiquer à ce sujet (on y réfléchit), et je sais que d’autres enquêtes/productions suivront (je relaierai ici lorsque ce sera le cas, si vous voulez). Non dans le but de faire une chasse à l’homme — ce n’est pas le sujet —, mais plutôt à l’acte.

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Notons que la chaine StarDust en a profité pour dire qu’une fois Astronogeek a plagié entièrement une de ses vidéos également : https://twitter.com/AstroVicnet/status/1733883825661366605

Le Café des Sciences notamment devrait communiquer à ce sujet (on y réfléchit), et je sais que d’autres enquêtes/productions suivront (je relaierai ici lorsque ce sera le cas, si vous voulez)

Je pense que ça peut être intéressant car des éléments peuvent s’appliquer techniquement à Zeste de Savoir.

Tout ceci plaide pour que les vulgarisateurs publient leur source par défaut, sans pour autant que ce soit une bibliographie universitaire un minimum est attendu.

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Après, Astronogeek a toujours râlé contre les sources parce que « c’est chiant », et a fini par mettre… des Rickroll et des « on s’en bat les couilles » en sources. Ce qui fait que quand on veut vérifier ou creuser un de ses sujets, ben on peut pas (et vu le genre de pratique, on peut comprendre pourquoi).


Je trouverais intéressant que Zeste de Savoir ait une position « officielle » à ce sujet, même si, en tant que membre du Café des Sciences – on est bien membres, je ne dit pas de conneries ? – on est déjà dans cette optique de sourçage.

Et ce alors que je serais bien emmerdé pour sourcer mes propres contenus, puisqu’il s’agit principalement de retours d’expérience sans source précise identifiable.

(On est bien membres oui)

On peut préparer un communiqué pour expliciter notre position, oui, ce serait même une bonne idée je trouve !


J’ignorais qu’il faisait ça (je ne regarde plus ce qu’il produit), c’est tellement… puéril 🤦

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Après, Astronogeek a toujours râlé contre les sources parce que « c’est chiant », et a fini par mettre… des Rickroll et des « on s’en bat les couilles » en sources. Ce qui fait que quand on veut vérifier ou creuser un de ses sujets, ben on peut pas (et vu le genre de pratique, on peut comprendre pourquoi).

Oui mais l’excuse me semble faible.

Faire une bibliographie universitaire c’est long et fastidieux mais ce n’est pas l’objectif. Juste lister les ressources qu’on a utilisé durant le processus de création fait le travail selon moi et prend littéralement quelques minutes maximum pour peu que cela se fait au fur et à mesure de la rédaction.

Et ce alors que je serais bien emmerdé pour sourcer mes propres contenus, puisqu’il s’agit principalement de retours d’expérience sans source précise identifiable.

Personnellement cela ne me pose pas de problème que du contenu soit sans sources tant que cela est justifié. Mais il faut bien précisé dans ce cas là d’où vient les connaissances pour renforcer l’esprit critique du lecteur en mode : attention, c’est basé sur mon expérience et je n’ai pas de contenu vous permettant de vérifier que je ne dis pas de conneries.

Cela dépendra sans doute des domaines également et de l’objet du contenu. Un retour d’expérience sur Go n’est pas la même chose qu’un cours d’Histoire Géographie et il est peu probable que le second soit écrit entièrement sans aucune source durant la rédaction.

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J’en profite pour parler du plagiat chez nous, sur Zeste de Savoir, et de comment chaque personne essaie de l’éviter. C’est assez évident que les sources lues nous influencent, même celles qui ne sont pas forcément utilisées pour écrire le contenu. Et là où ça peut être particulièrement insidieux, c’est par exemple dans le cas où on veut vulgariser en agrégeant des informations : vu que les informations viennent d’un peu partout, on pourrait croire que c’est plus compliqué de faire du plagiat, mais en fait oui ? Dans mes contenus, j’ai des exemples qui me parlent à ce sujet, et donnent un peu mon point de vue sur la question du plagiat et des sources.

  • Le tutoriel sur la SDL a été long à écrire, avec comme source principale la documentation et mes propres expérimentations, je parle donc souvent de la documentation. Mais en même temps, c’était très utile de consulter d’autres sources existantes (à l’époque de son écriture, elles étaient très peu nombreuses). Pour recouper les sources, vérifier que les manières de faire étaient communes, et surtout pour savoir ce qui peut intéresser les gens. Pour ce dernier point, c’était assez utile de regarder les questions posées sur les forums pour voir quels points sont régulièrement abordés. Sur ce point, ce sera difficile de parler de plagiat, mais et pour les autres points ? La structure du tutoriel et le contenu (brouillon) étaient déjà là, la « vraie » source était la documentation, ça semble ok.
  • Le choix le plus marquant du tutoriel LaTeX est la structure et l’ordre dans lequel les informations sont présentées, avec comme idée claire de mettre l’accent sur la sémantique (par exemple, aucune commande pour changer l’apparence du texte n’est présenté dans la première partie, et elles sont présentées dans un chapitre appelé « Mise en forme »). La grosse majorité des informations est trouvable un peu partout et n’est pas originale, on peut donc parler d’agrégation d’informations dans un ordre que je trouve agréable pour l’apprentissage. Lorsque je dis que la commande \section, permet de créer une section, je ne source pas mes dires. Par contre, sur des informations un peu plus « obscures », je trouve important de donner une (voire plusieurs) source, pour le public pour commencer, mais également parce que pour écrire à propos de ces informations moins trouvables, je suis allé regarder ces sources. C’est le cas dans le chapitre « Quelques principes de TeX et de LaTeX ».
  • Dans mon tutoriel sur le calcul approché d’intégrales, je cite parfois Wikipédia ou d’autres contenus du site pour certaines notions. Mais il n’y a pas vraiment de sources pour les maths qui y sont faites. Les raisonnements et les démonstrations mathématiques appartiennent à tout le monde, non ? Pourtant, ce serait assez mal vu de faire un contenu traitant d’un résultat démontré disons cette année en copiant la preuve sans dire d’où elle sort. Même en rajoutant des explications, des jolis petits dessins ou d’autres choses autour. Donc, non, ce n’est clairement pas aussi simple. Pourtant, quand une personne présente une démonstration du théorème de Pythagore, elle ne dit pas d’où elle vient (et en fait, généralement, elle ne sait pas d’où elle vient). Du côté des maths et de l’histoire des maths, il y a sûrement un peu de progrès à faire… Bref, je considère être ok sur ce point, notamment parce qu’il est assez clair que ce ne sont pas des méthodes que j’ai inventées, et que je suis juste là pour les présenter. Je rajouterais même le mal que j’ai eu à écrire le dernier chapitre sur le calcul de l’erreur, vu que les méthodes classiques pour calculer l’erreur s’appuient toutes sur des résultats trop compliqués pour un contenu se voulant adapté à un public de fin lycée. Si j’avais trouvé un cours/article/autre avec ces preuves, je l’aurais cité, car ça aurait clairement été une valeur ajoutée par rapport aux preuves classiques.

Finalement, je ne mets pas de mots vraiment clairs sur mon avis et sur les limites à respecter pour la vulgarisation (je ne pense pas qu’on puisse fixer une limite nette). Mais je trouve que l’exemple de la preuve originale résume plutôt bien mon ressenti. Si on garde une présentation originale d’une information ou que l’information est méconnue, on doit sourcer, et dans le cas de la présentation originale, c’est très dur de ne pas être dans le plagiat si on n’apporte pas un truc en plus autour. Par contre, si on est dans le cas d’une information totalement banale dans le milieu, c’est plus dur de tomber dans le plagiat (ce qui n’empêche pas de sourcer, et c’est même important, voire nécessaire dans certains domaines).

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C’est assez évident que les sources lues nous influencent, même celles qui ne sont pas forcément utilisées pour écrire le contenu.

Bien sûr, mais cela n’est pas un problème si le propos ne repose pas uniquement sur cela (sauf dans certains cadres tels que ceux que j’ai évoqué).

Sur ce point, ce sera difficile de parler de plagiat, mais et pour les autres points ? La structure du tutoriel et le contenu (brouillon) étaient déjà là, la « vraie » source était la documentation, ça semble ok.

S’inspirer, citer ou juste reprendre vaguement une structures ou quelques explications ce n’est pas du plagiat. Le plagiat cela reste quand même un copié/collé du propos de manière large, sans citer l’origine de ce propos, éventuellement très légèrement retouchée. Ce n’est pas parce que tu reprends le sommaire d’un tuto mais que tu rédiges tout toi même que tu as plagié.

Niveau source je pense que l’important est d’avoir une confiance suffisante dans l’origine du propos. La documentation d’un logiciel ou d’une API c’est suffisant pour la plupart des cas, les tutos alternatifs à part s’ils ajoutent du contenu ou des informations originales qui sont reprises, cela ne me semble pas nécessaire de lister tout son historique de recherche tant qu’on a accès à une source suffisante pouvant justifier le gros du propos.

Et comme ce n’est pas un travail de recherche, c’est assez superflu de justifier chaque phrase par un lien ou un livre (voire plusieurs) non plus. Le but reste quand même du best effort selon moi.

Par contre, sur des informations un peu plus « obscures », je trouve important de donner une (voire plusieurs) source, pour le public pour commencer, mais également parce que pour écrire à propos de ces informations moins trouvables, je suis allé regarder ces sources.

Je partage également ton avis là dessus. Je pense que plus c’est surprenant ou difficile à trouver une explication, plus il faut essayer de trouver une source pour l’appuyer.

On n’a pas vraiment besoin de sources pour justifier que dans le sang on a des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes par exemple. C’est un lieu commun facile à recouper et probablement présent dans des sources qu’on citera par ailleurs. Par contre si on veut parler des différentes aires du cerveau et de leurs fonctions cela me semble préférable d’avoir une source quelque part qui reprendre tout ou partie de ces éléments.

Les raisonnements et les démonstrations mathématiques appartiennent à tout le monde, non ?

Il n’y a pas de droit d’auteur sur une démonstration mathématiques effectivement. Mais la question des sources ne se limite pas au seul plagiat. Cela en fait partie évidemment, on la vidéo du sujet montre bien qu’on peut fournir des sources tout en cachant celle qui a été copiée / collée. Mais cela peut aider malgré tout à voir le sérieux de la préparation.

Les sources servent aussi à justifier d’où vient le contenu. Le savoir évolue, parfois les sources sont datées, ou peu fiables et c’est plus facile à identifier des erreurs ou des vieilleries si on sait que les sources ont des défauts important de cet ordre. Si jamais dans mes recherches je tombe sur une contradiction avec un article de ZdS, cela peut permettre d’aider à arbitrer si le contenu de ZdS est dans l’erreur ou pas en évaluant la crédibilité et la fraîcheur du contenu par exemple.

Les sources servent aussi à aller plus loin. Par exemple mon article sur les fondateurs d’Unix est très synthétique. Les sources que je cite ont bien plus de détails et d’anecdotes intéressantes que je ne peux pas lister car cela n’allait pas dans le sens de l’article. Les curieux qui ont envie peuvent aller plus loin facilement, ils sauront où je me suis renseigné et pourront lire la même chose voire plus. C’est donc utile.

Cela me fait penser par exemple au Réveilleur qui a fait une vidéo dédiée à des livres qu’il recommande pour approfondir les sujets qu’il aborde. Et c’est super en vrai, ces gens transmettent des tas de savoir, c’est intéressant de savoir ce qu’ils lisent et trouvent intéressant dans ce but. Ces sources contiennent bien plus d’information que ce qu’ils retranscrivent, donc si tu as envie de creuser le sujet c’est cool d’avoir au moins de quoi poursuivre l’étude.

Pourtant, ce serait assez mal vu de faire un contenu traitant d’un résultat démontré disons cette année en copiant la preuve sans dire d’où elle sort. Même en rajoutant des explications, des jolis petits dessins ou d’autres choses autour. Donc, non, ce n’est clairement pas aussi simple.

Je pense qu’il faut séparer les cas et l’article.

Par exemple pas besoin de citer la source pour la démonstration de Pythagore, c’est trivial à démontrer pour beaucoup de personnes sans avoir bossé 20 ans dans le domaine. Par contre pour expliquer l’origine ou l’histoire de ce théorème ce qui est souvent fait pour rendre cela plus digeste et intéressant il faudra sans doute un lien ou deux car le sujet n’est pas trivial.

Mais la démonstration, suivant laquelle tu choisis par ailleurs, cela me semble superflu de citer une source réellement si al démonstration a été faite personnellement. Si elle a été copiée, une source me semble nécessaire.

Pour un résultat récent en maths, cela me semble peu probable que beaucoup d’auteurs ici vont écrire un tel article d’une part avec la démonstration complète, et surtout soit capable de la refaire seul. Dans ce cas une source vers le papier ou la presse spécialisée me semble nécessaire.

dans le cas de la présentation originale, c’est très dur de ne pas être dans le plagiat si on n’apporte pas un truc en plus autour.

Pour faire du plagiat sans faire exprès, faut soit traiter un sujet relativement simple qui existe un peu partout toujours sous une forme similaire (peut être le cas d’un cours scolaire) ou alors manquer réellement de chance.

Le plagiat ce n’est pas juste évoquer les mêmes thèmes vaguement dans un certain ordre. Cela va au delà de l’inspiration ponctuelle.

Par ailleurs les sources sont utiles au delà de la question du plagiat, dans la mesure du possible il faut les lister.

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J’ajouterais que le « plagiat involontaire » est quelque chose qui existe dans l’art, parce que c’est « assez facile » de tomber dedans. D’une part, car on peut souvent extraire une « idée principale » d’une œuvre (thème musical, idée centrale d’un texte, d’un dessin, d’un gag…) ; d’autre part car le métier d’artiste se nourrit naturellement de beaucoup d’influences, de sources d’idées, et que parfois une peut ressurgir à l’identique sans qu’on en ait conscience (c’est la notion de réminiscence) ; enfin parce qu’il est tout à fait possible de réinventer une idée sans même connaitre la source d’origine (ce seul point est un champ d’étude de philosophie de l’art).

Deux exemples qui impliquent Franquin et Gaston Lagaffe. Le premier, un gag avec une note de bas de page dans laquelle il dit en substance « Un lecteur m’a fait remarquer un jour que ce gag est une réminiscence de Sempé, j’ai feuilleté tous ses albums mais ne l’ai jamais retrouvé ; si quelqu’un a la référence qu’il la signale à la rédaction, il gagnera un album de bandes dessinées ». Le second, Clarke, le dessinateur de Mélusine avait fait un dessin de Noël où un sapin tournait très vite au lieu de tourner lentement, en oubliant complètement que ce gag avait déjà été fait par Franquin dans Gaston des années auparavant.

Par contre, la notion de « plagiat involontaire » me semble beaucoup plus difficile à soutenir dans la vulgarisation scientifique, où par nature l’idée principale n’est pas originale (c’est le morceau de science à vulgariser), et où les éléments « plagiables » (la partie « création personnelle ») sont plus diffus. En fait, le principal point où, pour moi, il y a un risque, c’est dans la reprise d’une explication, d’une analogie précise et inhabituelle, par exemple certaines des excellentes vidéos de ScienceClic.


Cela dit, d’un point de vue moral, pour moi le plagiat involontaire est pardonnable, surtout s’il est correctement géré (source ajoutées, etc.) une fois identifié. C’est le plagiat volontaire qui, pour moi, est problématique. Mais là encore, on est dans des considérations morales.

PS : je dirais même que, dans le cas du plagiat, la notion morale et celle d’attitude du plagieur priment. Je peux pardonner à débutant en vulgarisation qui pensait bien faire en reprenant des structures entières, des phrases à peine reformulées, etc. parce qu’il n’a aucune notion de comment on fait de la vulgarisation, surtout si cette personne est capable de se remettre en cause et d’accepter les critiques à ce sujet (cf la notion de droit à l’erreur). J’ai beaucoup plus de mal avec les briscards qui ont industrialisé le processus et se cachent derrière leur petit doigt et de faux prétextes.

Eh bien il semblerait que parfois, appuyer là où ça fait mal, ça fonctionne : à l’heure où j’écris ces lignes, le Museum des Pourquoi ne contient plus que deux épisodes, dont cette introduction :

Et le premier « nouvel épisode » contient ceci en commentaire épinglé (et les sources mentionnées sont bien présentes en description) :

Vous regardez une chaîne YouTube qui se permet de faire dire à ses personnages fictifs des passages plus ou moins longs d’articles de presse ou d’articles scientifiques, mais qui les cite en description. Je vous encourage d’ailleurs vivement, si le coeur vous en dit, à suivre les liens qui mènent vers ces articles (en fin de description) afin d’en découvrir davantage sur les sujets qui sont abordés dans les vidéos.

Vous regardez une chaîne YouTube qui se permet d’utiliser des images d’artistes divers pour illustrer ces sujets, mais qui essaye de les citer dès que possible. Je vous encourage d’ailleurs vivement à aller découvrir leur travail et à suivre ceux qui vous émeuvent le plus.

Vous regardez une chaîne YouTube qui se permet d’utiliser ses propres compositions musicales pour habiller ses vidéos mais qui les laissent libres de droits. Je vous encourage d’ailleurs, si elles vous plaisent, à vous en servir pour… ce que bon vous semblera.

Vous regardez une chaine YouTube qui n’est sans aucun doute pas parfaite, mais qui n’a aucune autre prétention que d’être un moyen d’humblement éveiller votre curiosité sur des sujets divers et variés et de vous inviter à approfondir d’éventuelles découvertes. Je vous encourage d’ailleurs à rester éveillés et à continuer de vous demander ‽ourquoi !

@SpaceFox : après investigation au sein du Café, c’est… trop beau pour être vrai. Sa nouvelle vidéo est, malgré ses vœux pieux, tout aussi plagiée que les précédentes (et ses sources principalement plagiées ne sont pas dans sa liste de source).

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