Salut,
L’allure de la fonction te permet de choisir la propriété à démontrer. Dans un sens, cela te permet d’éviter des preuves « inutiles », parce que tu ne te fatigueras pas à essayer de démontrer l’inverse de ce qui est attendu.
Par exemple, si tu vois sur le graphe qu’il y a deux antécédents différents dont les images sont identiques, tu tiens un contre-exemple démontrant que la fonction n’est pas injective (pense par exemple à la fonction carré sur l’ensemble des réels).
Autre exemple, si tu vois qu’il manque un morceau de l’ensemble d’arrivée, tu tiens un contre-exemple pour montrer que la fonction n’est pas surjective. C’est par exemple le cas de la fonction carrée, si on considère l’ensemble des réels comme ensemble d’arrivée.
Tracer le graphe en soit peut être rapide. C’est assez facile de l’obtenir en étudiant la fonction à l’arrache : valeurs ou limites aux bornes de l’intervalle de définition, estimation d’un point au milieu pour mieux voir et basta. Pour l’exercice que tu donnes, tu obtiens tout ce qu’il faut en calculant deux limites et trois valeurs faciles, ce qui prend une minute.
En faisant ça sur ton exemple, on se dit qu’on va démontrer la surjectivité et l’injectivité. Une fois que tu sais ça, il y a pleiiiiin de possibilités plus ou moins rapides. Il y a des théorèmes, il y a des définitions, il y a des manières un peu tordues, d’autres plus directes…
Pour réussir rapidement, tu auras besoin d’entraînement varié, afin de bien voir comment utiliser tes définitions et théorèmes et comment ils peuvent s’agencer entre eux. En prime, tu peux avoir plus de facilité si tu connais tes techniques de démonstration classiques (par implication, par équivalence, par contraposée, par l’absurde, par disjonction de cas, analyse-synthèse, etc).