Entretien recruteur : Transformer une obligation en force

"Vous allez être au contact des clients, est-ce-que ça vous dérange ?"

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Bonjour,

Actuellement, je me rend compte que je m’y prend très mal pour transformer une obligation en force, j’ai l’impression que ça sonne faux. Quand je dis transformer "une obligation" c’est sous entendu une mission/tâche qu’on doit faire. Quand je dis "force" c’est quelques choses qu’on aime/souhaite faire, et que ça ne nous dérange pas.

Ce qui retombe souvent c’est cette phrase et c’est dérive : "Vous allez être au contact des clients, est-ce-que ça vous dérange ?". Que dois-je répondre ? Comment argumenter ?

D’ailleurs je me rencontre que je suis plutôt neutre en enthousiasme en écrivant ses lignes. Donc en réfléchissant, je devrais formuler mon approcher en :

J’ai hâte d’être au contact des nouveaux clients, c’est un nouveau défi pour moi. C’est-à-dire que j’ai de nouvelle personne à convaincre qu’elles ont un bon conseiller en face d’elle et qu’elles peuvent compter sur moi pour leurs dossiers.

Bon vol,

A.

NB : Le plus souvent je réalise, qu’écrire un sujet sur Zeste de Savoir, m’apporte 50% de la réponse. Je ne vous laisse plus aucun travaille. :lol:

Je pense donc que la véritable question est comment placer son enthousiasme au mieux dans ses réponses, quels sont les formules/astuces pour réussir ?

Une approche serait d’imaginer une version de cette mission qui se passe super bien, vraiment très très bien, et d’essayer de comprendre ce qui te plaît dans cette version idéalisée. Imagine ton interaction de rêve avec des clients, qu’est-ce qui rend la chose vraiment agréable pour toi ?

Salut

Déjà tout dépend de ton expérience passé:
1) Tu as déjà eu des missions dans lesquelles tu as été en contact des clients

Tu valorises cette expérience en faisant ressortir les aspects positifs selon toi et les retours positifs (je suppose) que tu as eu de ces clients.

2) Ça sera une première (ce qui semble être le cas)
Tu explique que cela constitue un nouveau challenge et une opportunité pour être plus en contact des métiers et besoin terrain

Pour avoir fait passer quelques entretiens, ce genre de question est surtout pour évaluer la façon de s’exprimer d’une personne. Voir si on peut lui faire confiance : il ne faut pas oublié que les employés au contact des clients sont "l’image" de l’entreprise.

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Il y a un autre point à prendre en compte: es-tu vraiment enthousiaste à cette idée ? En général, es-tu du genre à te montrer enthousiaste ou plus posé ?

Si tu as un style très posé et que tu montre un enthousiasme débordant sur un point, ça va susciter le questionnement des recruteurs.

Si tu veux bosser dans l’informatique, c’est un domaine où il y a assez d’emplois pour être plutôt franc en entretien. Si ça te motive de bosser directement avec ceux qui vont utiliser ce que tu développe, dis-le, si ce n’est pas ta motivation, tu peux répondre que tu n’as jamais travaillé directement avec un client externe, que ça ne te pose pas de problème à priori, et qu’une nouvelle expérience est bonne à prendre. Et si tu sais que tu ne veux pas bosser en direct avec le client, tu peux le dire: tu n’auras probablement pas ce poste là, mais ce n’est pas le poste que tu cherches. Tu peux même dire que ça ne te rassures pas d’être en première ligne avec le client, que tu as peur de ne pas savoir répondre à toutes ses demandes, mais que tu es intéressé par le reste du poste (en justifiant ce qui t’intéresse) et que tu es prêt à le faire parce que ça fait partie du travail, ça passe aussi.

En fait, ce n’est pas tout à fait exact, parce que ça dépend du recruteur; et je dois te faire une révélation: à l’école, j’ai eu des formations pour savoir comment candidater à un entretien, mais je n’ai jamais eu de formation pour être le recruteur, et c’est le cas de beaucoup de recruteurs (pour les responsables techniques. En général, tu vois aussi une personne formée aux RH dans le process, qui a été formée). Ce qui fait qu’on se forme sur le tas, et qu’on ne cherche pas tous la même choses (et qu’être recalé à un entretien ne signifie pas nécessairement que tu n’avais pas les compétences pour le job). Moi, par exemple, je vais me méfier des candidats enthousiastes pour tout, que je considère potentiellement difficiles à canaliser. D’autres vont au contraire se méfier des candidats trop posés, parce que ça nuit au dynamisme de l’équipe. Autrement dit, il n’y a pas de réponse idéale qui passera tout le temps en entretien.

Mon expérience personnelle en tant que candidat, c’est qu’en sachant et en disant ce qui nous intéresse vraiment, ce qu’on veut découvrir, ce qu’on fait parce que c’est nécessaire mais sans y prendre de plaisir particulier, ce qu’on essaye d’éviter, et ce qu’on ne veut pas faire, on donne une idée assez précise au recruteur de si on correspond à son besoin ou non. En choisissant des offres de postes cohérentes avec ces attentes, on a, de mon expérience, un taux de réussite plutôt élevé aux entretiens. A noter également, à partir de la fiche de poste, on ne sait pas forcément si le poste correspond à nos attentes. L’entretien est aussi là pour poser les questions qui nous aideront à le déterminer. Un interlocuteur qui sait ce qu’il veut, en général, ça met en confiance.

Enfin, en supposant que tu es jeune, il est normal que tu ne sache pas exactement ce que tu recherche, si ce n’est de nouvelles expériences, et il est normal que tu ne puisse pas donner le profil précis que je décris ci-avant. Assume le, il est tout à fait légitime de dire que, pour le moment, ton expérience est ce qu’elle est, et qu’il faut que tu essaye pour voir à quel point ça te plaît. (note quand même l’artifice de langage: je n’ai pas dis "si ça te plaît ou pas", j’ai présentée l’expérience comme positive quoi qu’il arrive. Ça montre une ouverture. Il m’arrive d’utiliser "si ça te plaît ou pas" dans un entretien, mais ça implique que le manager devra trouver une solution si ça me plaît pas, et que s’il ne veut pas avoir à chercher une autre solution, il ne faut pas me recruter.)

Ça me laisse indifférent, on a tous les jours des interactions. On a peut-être le plaisir de réussir à aider quelqu’un mais dans le cadre personnel ou du travail, on a tous les jours des interactions avec des personnes, je ne vois pas la différence. Le vocabulaire et la finalité de la discussion sera différent mais je ne vois pas en quoi c’est compliqué ou important plus que les autres missions techniques.

Je pense d’après ce que vous m’avez conseillé que le mieux est de raconter une expérience passé et dire ce que j’ai ressenti, ça me permettra de répondre à la question.

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