Bonjour. Je crée ce topic pour répondre (si c’est possible) à une question qui me taraude.
L’univers est-il une grille ? Imaginons une particule élémentaire, du plus petit volume qui soit.
Cette particule peut elle avoir une infinité de position différente dans un espace fini, ou bien, l’univers est une grille, ou le positionnement de la particule peut potentiellement être connue grâce à un système de coordonnées ?
Merci d’avance ! J’espère que la physique et la philosophie à tranchée cette question !
Merci, je vais essayer de trouver dans ces 23 minutes
Si quelqu’un a une autre ressource ou reflexion, je suis preneur aussi
Edit:
Après visionnage de l’épisode, il parle du niveau des éléctrons autour des atomes.
Mais je n’ai pas l’impression que ça réponde fondamentalement à la question , cette force qui maintient les éléctrons à des positions déterminées ne dit en rien si ce sont les plus petites positions existantes..
D’ailleurs il me semble qu’il existe des particules plus petites que les éléctrons..
Ce qui s’en rapproche le plus serait je pense la longueur de Planck. Mais je ne crois pas qu’on dispose de réelles preuves de la nature discrète ou non de l’espace. Ça reste une question ouverte.
A 16:20 il parle de la quantification de l’espace temps et l’application de cette hypothèse au bigbang.
Une des prédictions de cette quantification est que la vitesse de la lumière dépend de la longueur d’onde. Ce qui n’a pas encore été observé (par exemple dans l’observation des supernovae toutes les longueurs d’onde arrivent en même temps pour l’instant, aux incertitudes de mesure près. Mais je ne sais pas si le retard qui doit être mesuré est du même ordre de grandeur que ces incertitudes)
Ce qui s’en rapproche le plus serait je pense la longueur de Planck. Mais je ne crois pas qu’on dispose de réelles preuves de la nature discrète ou non de l’espace. Ça reste une question ouverte.
Je ne suis pas du tout un physicien quantique, mais… je dirais que c’est impossible à prouver.
De notre point de vue, l’espace sera toujours discret avec comme unité la plus petite distance mesurable.
Améliorer la précision des mesures ne pourra que démontrer qu’on n’avait pas encore atteint la limite… mais pas qu’il n’existe pas de limite.
Pour illustrer le propos peut-être un peu plus clairement: ne rien observer entre 0 et 1 ne signifie pas que 0.5 n’existe pas.
Ca signifie seulement qu’on n’est pas capable de le percevoir. Donc il faut continuer à chercher ce 0.5. Donc on ne sera jamais certain d’avoir atteint la limite d’indivisibilité, et donc on ne pourra jamais prouver la nature discrète ou continue de l’espace avec certitude.
Bah je sais pas, on "sais" qu’un electron ne peut avoir que certaines energies, non ? Enfin, c’est le principe de la physique quantique, comme je le comprends?
Je ne suis pas du tout un physicien quantique, mais… je dirais que c’est impossible à prouver.
De notre point de vue, l’espace sera toujours discret avec comme unité la plus petite distance mesurable.
Améliorer la précision des mesures ne pourra que démontrer qu’on n’avait pas encore atteint la limite… mais pas qu’il n’existe pas de limite.
Pour illustrer le propos peut-être un peu plus clairement: ne rien observer entre 0 et 1 ne signifie pas que 0.5 n’existe pas.
Ca signifie seulement qu’on n’est pas capable de le percevoir. Donc il faut continuer à chercher ce 0.5. Donc on ne sera jamais certain d’avoir atteint la limite d’indivisibilité, et donc on ne pourra jamais prouver la nature discrète ou continue de l’espace avec certitude.
C’est ce que j’essayais de dire un peu maladroitement dans mon dernier message. Cependant, rien ne dit que la physique ne permettra jamais de donner un fort indice du coté discret ou non de l’univers. C’est aussi une question qui touche à la philosophie du point de vue du réalisme scientifique
Bah je sais pas, on "sais" qu’un electron ne peut avoir que certaines energies, non ? Enfin, c’est le principe de la physique quantique, comme je le comprends?
En substance, c’est ça. On sait que dans certain cas, certaines propriétés ne peuvent prendre que des valeurs données. Pas toutes. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs n’existent pas, mais qu’elles ne sont pas accessible à ce système. Prenez un autre système (par exemple, deux électrons au lieu d’un), et les valeurs accessibles changent.
La question est : l’espace (et le temps, d’ailleurs), se comporte-t-il pareil ? Est-il quantifié ? Ptèt ben qu’oui, ptèt ben qu’non.
Concernant la limite de mesurabilité, on a le principe d’incertitude d’Heisenberg, qui nous dit que l’incertitude de mesure sur la position multiplié à l’incertitude sur la quantité de mouvement (masse * vitesse) est au moins égale à la moitié de la constante de Planck réduite. Autrement dit, si on sait parfaitement où se trouve une particule, on ne sait pas à quel vitesse elle va.
Je vais me permettre une extrapolation. Si on veut connaitre la position mieux que la longueur de Planck (10-35), alors, comme on doit on doit avoir mvx > h = 10-34, mv > 10. Avec une vitesse de la lumière à 108 m/s, la masse minimale que doit avoir l’objet est de 10-7. Bon, j’ai remplacé l’incertitude par les grandeurs, j’oublie que la vitesse à une influence sur la masse à ces vitesses…, mais ça donne une idée de la difficulté de la chose. Il faudrait un objet obéissant aux lois quantiques (dont à minima à température très faible) mais gros, et à grande vitesse. Typiquement, avec une vitesse raisonnable (1 m/s), l’ordre de grandeur serait un objet de 10 grammes. Avec un comportement quantique. Très compliqué.
Bah je sais pas, on "sais" qu’un electron ne peut avoir que certaines energies, non ? Enfin, c’est le principe de la physique quantique, comme je le comprends?
En substance, c’est ça. On sait que dans certain cas, certaines propriétés ne peuvent prendre que des valeurs données. Pas toutes. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs n’existent pas, mais qu’elles ne sont pas accessible à ce système. Prenez un autre système (par exemple, deux électrons au lieu d’un), et les valeurs accessibles changent.
La question est : l’espace (et le temps, d’ailleurs), se comporte-t-il pareil ? Est-il quantifié ? Ptèt ben qu’oui, ptèt ben qu’non.
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