Voici quelques temps de cela, j'ai souhaité me lancer dans une projet à long terme, c'est maintenant chose faite :
La Free YourSelf library est une bibliothèque C++11 placée dans le domaine public. Elle à vocation à rester généraliste, tout en ne s'interdisant pas de contenir des systèmes avancés spécifiques à un domaine.
Elle contient actuellement un std::streambuf décodeur d'ogg/vorbis basée sur la stb_vorbis elle aussi dans le domaine public, ainsi que divers algorithmes que je compte proposer à l'ajout dans la Standard Library du C++.
Si vous avez des propositions, des remarques, des suggestions, ou toute sorte de contribution à offrir, je suis preneur .
Autant le dire tout de suite, ce n'est pas une réalisation dans laquelle je compte investir 100% de mon temps, cela serait d'ailleurs impossible car j'ai d'autres choses en cours. C'est plutôt quelque chose que je vais gérer sur le temps libre de mon temps libre.
Si je relègue sa gestion à mon temps libre, en revanche le code qu'elle contient ne l'est pas forcément : en effet, l'un des avantages du domaine public est que je puisse partager ce que je fais dans le cadre de mes autres projets — qui ne sont pas tous open source, il faut bien vendre pour vivre malheureusement — et également utiliser dans ces autres projets les avancées de FYS ce qui me permettra de les éprouver en “conditions réelles” et participer à la remontée de bugs, correction de ceux-ci, et des améliorations utiles. Ainsi il n'y a plus de perte de temps et de recodage de la roue carrée à cause des licences entre ce que je fais au travail et ce que je fais pour moi-même. J'espère aussi être utile à tous ceux qui trouveront dans FYS un bout de code qui fait ce dont ils ont besoin, et ce en toute circonstance sans angoisser sur des problèmes absurdes de copyright.
Tout cela part du principe que le travail coopératif est bien plus productif que le travail individuel. Mais cela part aussi d'une réflexion sur la nocivité du copyright. La liberté est pour moi un concept essentiel, et pour être libre de faire quelque chose, il faut être libre de le refuser. Pour partager, il faut y voir l'avantage mutuel, et non le faire parce que l'on est obligé de le faire, car ainsi on se préoccupe mieux de la qualité de la réalisation commune.