Déjà, il faut bien garder en tête que tout ça, c'est un concept cinétique : soit ta réaction est d'ordre deux (avec un état de transition qui ressemble à un carbone pentavalent, SN2), soit ta réaction est d'ordre un 'SN1), soit … Et c'est ce qui se passe, t'as un joli mélange des deux mais la réaction présente un plus fort caractère SN1 ou SN2. De ça dépendra ta stéréosélectivité, donc c'est pas rien.
Bref, comme tout ça c'est de la cinétique, en particulier dans le cas de la SN2, il faut évidement regarder la "tête" de l'état de transition : déjà, tu dois passer d'un tétrahèdre (AX4, avec des angles de 109°) à une bipyramide trigonale (AX5, avec des angles de 90° entre les subtituants et le groupe partant ou le nucléophile), donc plus les groupements sont gros, moins ça va être favorisé. Y'à aussi "l'accès" du nucléophile au carbone électrophile qui joue.
Quand aux tests fait pour le vérifier, il "suffit" de faire un graphe de la quantité de produit formé (détectée par la méthode de ton choix) en fonction de la quantité de réactif nucléophile, pour plusieurs quantités de départ: si ça ne change pas en fonction de la quantité de nucléophile que tu met, c'est une SN1, par définition. Y'a des méthodes un peu plus subtiles (je sais qu'on peut le faire par RMN ¹H, mais j'ai oublié comment), mais c'est l'idée
EDIT: saleté, Blackline m'as grillé Par contre, je suis pas d'accord avec une partie de sa réponse.