Il va te falloir beaucoup d’abnégation, Genroa.
J’avais déjà fait un certain nombre de remarques à l’auteur précédent, et j’ai rapidement regardé ce que tu as modifié, je te cache pas qu’il y a vraiment du boulot pour remettre ça d’aplomb.
Tiens, je crois que t’y as pas trop touché encore depuis que t’as repris le tuto, mais voici mes remarques pour la toute première partie :
Si vous êtes ici, c’est que vous avez très certainement déjà utilisé Node.js, voire que vous avez déjà roulé votre bosse avec ce petit trésor issu du moteur V8 de Chromium…
Pas du tout issu de V8.
Node.js a fait pas mal d’émules depuis sa sortie, si bien qu’il divise : soit les développeurs la détestent, soit il la trouvent géniale. Toujours est-il qu’elle a rassemblé une solide communauté, à l’instar du langage JavaScript sur lequel elle se base.
Je sais pas à quoi l’auteur pensait en parlant d’émules. Je vois vraiment pas. Je pense qu’il faudrait enlever tout cette phrase. D’autant que l’enchainement logique "faire des émules DONC diviser l’opinion", c’est foireux. C’est aussi il me semble un des seuls passages du tuto où Node est féminin. En français on considère plutôt que Node est un framework ou un runtime, et on l’utilise au masculin.
Node.js offre des performances tout à fait satisfaisantes tout en fournissant un écosystème très riche à travers un nombre de modules impressionnant et un système de gestion de dépendances qui faisait cruellement défaut au monde du Javascript.
Pas top, la formule "un nombre de modules impressionnant", plutôt "un nombre impressionnant de modules". NPM est plus un gestionnaire de paquets qu’un gestionnaire de dépendances.
De plus en plus de grands acteurs du web se tournent vers Node.js : Facebook (React)
React ? Euh…
Premièrement, il faut différencier les frameworks "lightweight" (traduisez par "légers"), comme Express, des frameworks plus lourds, comme Meteor ou encore Sails.js. Néanmoins, sachez que Meteor se démarque des autres frameworks sur de nombreux points.
"Néanmoins" : enchainement foireux.
En effet, les frameworks légers se "greffent" sur Node.js: ils demeurent des modules. Les frameworks lourds sont des systèmes plus évolués, mais qui contiennent encore des références à Node.js.
Non.
un système de publications/souscriptions pour la synchronisation de la base de données
Non.
une solution intégrée de rendu coté client, réactive (nous en reparlerons, elle s’appelle BlazeJS)
Ce n’est plus le cas.
Cependant, Meteor est très, très modulaire!
"Cependant" : enchainement foireux. Faudrait tous les revoir à mon avis, les phrases de l’auteur original sont vraiment pas top. Néanmoins, elles sont très souvent pas correctes. Cependant, ça vaudrait le coup de les corriger.
Ce qui est très intéressant dans Meteor, c’est donc son souci de la réactivité, tout en restant extrêmement modulaire.
Aïe. Je comprends l’intention de l’auteur de faire des phrases tout en rédigeant un tutoriel.
Dans cette première partie, Meteor est grossièrement décrit à coup de phrases bateau et de trucs techniquement faux, et la principale particularité de Meteor, c’est à dire la seule chose qu’il vaudrait vraiment la peine de relever en présentant Meteor, est tout simplement manquante : le JS isomorphic. Un même bout de code JS tournera :
- Sur node (server side)
- Dans le browser (client side)
- Dans une application mobile (iOS, Android)
Ça m’a un peu découragé de continuer, là maintenant. Si tu continues à y travailler, je repasse volontiers quand t’auras bien relu et corrigé les autres sections du tutoriel pour te donner mon avis.