il n'y a pas de débat contradictoire… J'imagine que ce concept à une définition précise. C'est juste que, intuitivement, je n'ai pas l'impression qu'il n'a pas eu la possibilité de donner son avis. Mais peu importe, ce n'est pas le sujet.
A propos de la CRPC, j'ai vu http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F10409.xhtml que le procureur fait normalement une proposition de CRPC, peine comprise, et l'accusé est libre d'accepter ou non. Quand je lis la description des événements par l'auteur du blog, j'ai l'impression qu'il a été surpris du montant. Mais on est bien d'accord qu'a priori, il le connaissant avant d'accepter la CRPC ?
Je n'ai pas dit que c'était suffisant mais c'est un élément à prendre en compte… Non. Pour qu'un acte soit illicite, il faut aussi qu'il y ait présence d'un élément moral…
On en revient toujours au même point, s'il avait choisit d'aller au procès, il aurait pu faire valoir ses motivations.
Je me pose la question du rôle du procureur exactement. Est-ce qu'il doit rechercher les éléments de preuves qui disculpe l'accusé (ie rechercher ici s'il y a des motifs légitimes ou non) ou simplement s'il y a des manquements à la loi ?
Quand je vois le message qu'il a mit sur son blog en ce moment, je me dis qu'il est un peu à côté de la plaque (désolé des termes) en termes d'argumentation "juridique". Et j'ai du mal à me dire que le procureur a eu tort dans sa démarche (je me pose même la question de savoir s'il n'aurait pas quand même reconnu coupable s'il avait été au procès).
Même si le WEP est obsolète, donner une méthode pour le cracker reste illégale. Même si 10000 articles sur internet explique comment utiliser aircrack_ng, cela ne rend pas légal le 10001ème qui le fait. Expliquer comment installer un keylogger idem, même si le but est d'expliquer qu'il faut verrouiller sa session.
Il aurait pu expliquer tout ces risques sans donner les outils pour pirater. Du coup, je ne suis pas sur que l'élément morale ne soit pas présent. Pas pour inciter les gens à pirater, mais il savait, je pense, qu'il diffusait des éléments illégaux.
En tout cas suffisamment borderline pour ne pas prendre les précautions rédactionnelles suffisantes. Si quelqu'un voulait publier un article sur ZdS sur comment écrire un anti-virus, en commençant par expliquer comment en créer un, vous prendriez 5 min de réflexion pour savoir si vous pouvez publier ou non. Et si vous le faisiez, vous ne le feriez probablement pas en vous disant que vous ne risquez aucune procédure juridique.
Bref, il peut expliquer les choses comme il le veut maintenant, de son propre point de vue. Mais j'ai du mal à y voir une justice aveugle et stupide, qui juge sans comprendre le fond technique.