Un chemin d'apprentissage de l'informatique avec ressources "libres"

La création d'un parcours francophone d'auto-apprentissage de l'informatique sur plusieurs années

a marqué ce sujet comme résolu.

Suite à cette initiative, je me suis demandé s'il existait à l'heure actuelle suffisamment de ressources sur le web francophone pour créer un parcours d'informatique complet à réaliser en autodidacte sur plusieurs années.

En dehors du débat sur la nécessité ou pas de la validation et l'obtention de diplômes qui sont pour beaucoup la condition immuable avant de fournir un effort aussi considérable. Je souhaites surtout poser la question de la possibilité de créer un tel rassemblement de ressources ordonnées pour quelqu'un qui aurait le courage d'entreprendre ce chemin. Je pose aussi la question à ceux qui pense qu'il est possible d'apprendre un métier par soi-même en dehors de l'académie et des formations certifiées.

Pour moi qui suis un peu comme un écureuil qui stocke ses noisettes en attendant l'hiver avec des centaines de livres d'informatiques au format numérique, des milliers de tutoriels sur tout les sujets qui me passionnent et tout ces morceaux de code/expériences avec lesquels je joue et que je stock en vrac, je dois avouer que je me suis souvent retrouvé surchargé par les projets, les idées, les multiples chemins pour apprendre et aujourd'hui j'en arrive vraiment à respirer quand je tombe sur une liste (ordonnée judicieusement) de cours à suivre comme celui qui proposé par ce dépot github.

Face à l'accumulation des chemins possibles et me trouvant un peu désemparé par mes ambitions, j'ai décidé de tout trier et de créer un parcours personnalisé que j'entreprendrais ensuite pour apprendre l'informatique en profondeur.

Ma question en faites c'est de savoir si vous pensez qu'à l'heure actuelle la création d'un tel parcours pour les autodidactes (un peu fou mais motivé) francophones est possible (sur l'aspect matériel, pas psychique). Et aussi de savoir si vous considérez cette initiativecomme valable au vue de ce qui est proposé (du superflu ?, des manques ?).

(Comme j'ai peur que vous le loupiez, j'ai placé trois fois le même lien vers ce qui a inspiré ce message :) )

Ma question en faites c'est de savoir si vous pensez qu'à l'heure actuelle la création d'un tel parcours pour les autodidactes (un peu fou mais motivé) francophones est possible (sur l'aspect matériel, pas psychique).

Le cursus s'appuie énormément sur les MOOC de facs anglophones, donc bof pas trop… Mais pour un francophone, la première marche d'un cursus serait : "Apprendre l'anglais", et faire le OSS. Tout simplement.

Sinon, je trouve cette initiative valable. Ce qui est dur en autodidacte c'est de suivre un bon chemin dès le départ, pas tellement le "material" en soi. On ne peut pas deviner, travail ou non, le bon chemin d'apprentissage de null part. Alors que pour le material, il suffit de bosser.

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Salut,

C'est marrant, dans leur liste, les 2 premières choses que j'aurais fait apprendre, pour quelqu'un voulant apprendre l'informatique dans son coin, c'est : (l'anglais) les mathématiques (parce que oui, passé le cadre du "je fais joujou avec mon pc et ma petite fonction", c'est que des maths. Et avoir suivi une série maths, ça aide plus qu'une série informatique) et l'algorithmique. Puis les concepts, et éventuellement un petit langage de programmation pour faire mumuse (c'est que de la syntaxe quand tu as la théorie en tête).

Bye ^^

Oui l'anglais est indispensable je suis d'accord, je pensais juste qu'avoir des ressources dans sa langue maternelle est parfois plus agréable.

Alors pour le plaisir j'ai tenté une version personnelle qui reprends celle que j'ai présenté et j'ai fais un parcours en distinguant l'importance des mathématiques. (Surtout en anglais, je ne peux pas créer un parcours de cette qualité 100% en français)

Pour ceux que ça intéresserait, c'est visible ici. (feedback needed to improve it) ;)

Sinon, je trouve cette initiative valable. Ce qui est dur en autodidacte c'est de suivre un bon chemin dès le départ, pas tellement le "material" en soi. On ne peut pas deviner, travail ou non, le bon chemin d'apprentissage de null part. Alors que pour le material, il suffit de bosser.

kdev

Comme tu le dis, pour apprendre les materials/ressources il n'y a pas de secret, il suffit de les bosser. Mon truc c'est trouver un moyen pour vraiment résoudre le "dur" quand on est autodidacte, de trouver son chemin sans connaître ce chemin et qu'on a pas d’accès à l'université pour le connaître.

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Salut,

Tu pars de quel niveau en informatique/mathématiques pour faire ton programme ? Et pourquoi ne pas le faire en Français si à la base c'est ce que tu voulais (cependant, tu trouveras plus souvent des informations sur des API, des fonctions, codes, etc. en anglais sur les doc officielles. De même, si tu dois aller lire une thèse pour une raison x ou y, ce sera en anglais aussi. C'est pour ça qu'il te faut maitriser l'anglais) ?

N'attaque pas par de la programmation et compagnie sans être passé par la phase algorithmique. C'est vraiment indispensable et tu as de quoi faire (les structures de données de base, les graphes et compagnie). Pour ce qui est de la programmation, c'est, à mon avis (donc ça n'engage que moi), la dernière chose que tu devrais voir.

Focalise toi principalement sur les mathématiques et l'algorithmique. Après tu pourras voir les concepts de programmation. Avoir quelques notions d'électronique peut pas faire de mal (rien est magique). Après le reste ça a pas l'air mal comme planning.

Je vais juste encore une fois faire le mec chiant, mais fait des ouvertures (bio, électro, physique, médecine (ou plus généralement santé), etc.). Tu es beaucoup trop focalisé sur l'informatique. Savoir comment ça se passe ailleurs ça donne de très nombreuses idées et ça permet de sortir du simple cadre "informatique". Bref tu as une toute autre vision des choses.

Bye

Merci loic, c'est vrai je vais me pencher pas mal sur les maths et algorithmes, il y a l'air d'y avoir de bon cours et je vais les suivre. Pour ce qui est des passerelles sur d'autres domaines comme physique, bio, électro voir même médecine, j'y ai pensé et c'est vrai que c'est une bonne idée. Comme avec le curriculum "Computer Science" j'en ai déjà pour quelques années, je ne vais pas trop m'en rajouter, mais je le gardes dans le coin de la tête.

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Bah après tu n'es pas obligé d'aller voir ce qu'il se passe ailleurs, mais crois moi (ou non, comme tu veux ^^), c'est clairement un plus. Et je le vois tous les jours entre les personnes que je croise en informatique, qui sont à fond dedans, qui ne voient que ça et les jeux vidéos (bon ok, j'exagère un peu, mais c'est pour l'image) et les personnes que je peux croiser dans d'autres filières, qui font aussi de l'informatique en complément de formation et qui ont une vision clairement différente. Même de mon côté, c'est pas rare en cours d'informatique ou de biotech/bio(ch) que je me dis "tin, ça je pourrais le modéliser comme ci ou comme ça" ou encore "tin, ce genre d'algo ça pourrait me servir pour ci ou ça".

Après c'est vrai que tu as pas mal de choses à voir sur ton planning de ce que j'ai pu lire. Mais as-tu besoin de tout ça ? Est-ce que tu sais d'où tu pars (ton niveau dans tel ou tel domaine) et où tu vas (vers quoi tu t'orientes, car de nos jours c'est très spécialisé (dans un ou plusieurs domaines) mais rarement généraliste, car ça évolue très vite et demande de bonnes connaissances) ?

Edit : quand je dis généraliste, j'entends : être bon partout. Ca me parait être impossible de nos jours

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Salut,

C'est marrant, dans leur liste, les 2 premières choses que j'aurais fait apprendre, pour quelqu'un voulant apprendre l'informatique dans son coin, c'est : (l'anglais) les mathématiques (parce que oui, passé le cadre du "je fais joujou avec mon pc et ma petite fonction", c'est que des maths. Et avoir suivi une série maths, ça aide plus qu'une série informatique) et l'algorithmique. Puis les concepts, et éventuellement un petit langage de programmation pour faire mumuse (c'est que de la syntaxe quand tu as la théorie en tête).

Bye ^^

loic

Je trouve ce post extrêmement réducteur, et assez incorrect.

Je suis ingénieur en R&D depuis bientôt 8 ans, et j'affirme que sur le tas :

  • les maths ne sont pas prépondérantes : elles le sont pour raisonner de façon formelle sur des programmes ou des algos, mais elles ne suffisent pas à savoir développer/administrer/maintenir un système informatique. Avec des maths seules, tu ne dépasses pas le cadre des petites expériences rigolottes qui marchent justement.

  • Un langage n'est pas "que de la syntaxe". Un langage, c'est :

    • un ou plusieurs paradigmes de programmation,
    • un écosystème de bibliothèques et de frameworks qui servent à ne pas réinventer la roue,
    • une collection d'idiomatismes et de bonnes pratiques de façon à pouvoir travailler à plusieurs (concevoir un code lisible et logique).
  • Enfin, l'informatique, c'est énormément de culture et de pratique. Tu peux avoir compris toute l'algorithmique que tu veux (et c'est bénéfique, hein, je ne dis pas le contraire), ce n'est pas ça qui te fera concevoir des programmes qui n'envahissent pas ton système d'exploitation, qui n'utilisent pas des méthodologies éculées, ou qui ne sont pas voués à pourrir parce qu'ils seront devenus impossibles à faire évoluer avec le temps.

Par contre, pour répondre au PO, je crois dur comme fer qu'il est possible de décrocher un job en informatique en ayant appris de façon autodidacte, et que la voie pour cela est de développer (et participer au développement) des projets open-source. Un CV d'autodidacte retiendra mon attention et aura naturellement toute ma sympathie s'il contient un lien vers un compte GitHub sur lequel je peux me rendre compte de son niveau et de ses habitudes (pas seulement le code, mais aussi ses remarques dans les issues, par exemple).

+5 -0

@nohar : Tu as tout a fait raison, les maths ne font pas tout (et heureusement d'ailleurs) et pour de gros projets, nécessitant de gros moyens (je ne parle pas forcément financièrement), tout est important. Néanmoins, en autodidacte, j'aurais commencé par l'algo et les maths ^^. Pour ce qui est des paradigmes, je classe ça dans la théorie (à tort peut être). Pour les bibliothèques (par ailleurs très utiles pour ne pas refaire ce qui existe déjà comme tu le précises) et des bonnes pratiques (qui là sont souvent sujettes à débats mais effectivement nécessaires quand tu bosses en groupes (même tout seul d'ailleurs) si tu veux pas que ce soit du n'importe quoi très rapidement), on peut effectivement voir ça comme des éléments (outils ? Après tout, c'est pas obligatoire) du langage. Du coup, je vois un langage comme "de la syntaxe", parce que pour moi c'est seulement un support qui va me servir à résoudre mon problème (et aussi parce qu'il est plus adapté d'utiliser un langage dans un problème, et un autre pour un autre problème). Je sais pas si je suis bien clair sur ce point :o

Enfin oui, c'est tout à fait possible de décrocher un job en informatique en étant autodidacte. C'est pas parce que tu as pas les diplômes que tu es plus con qu'un autre (désolé pour l'expression). Après dans la pratique, je ne serai pas te dire comment ça se passe, mais je vois pas ce qui t'empêcherait d'avoir un job si tu réponds aux attentes du recruteur :o

Néanmoins, en autodidacte, j'aurais commencé par l'algo et les maths ^^.

loic

Cela peut être décourageant voire frustrant. Et en tant qu'autodidacte la motivation est ce dont tu as le plus besoin pour ne pas décrocher ; personne n'est là pour te retenir. En autodidacte, tu as tout intérêt à commencer par des choses rapidement gratifiantes. Et après, une fois accroché, faut bien-sûr se discipliner un peu ;)

Du coup, je vois un langage comme "de la syntaxe", parce que pour moi c'est seulement un support qui va me servir à résoudre mon problème (et aussi parce qu'il est plus adapté d'utiliser un langage dans un problème, et un autre pour un autre problème). Je sais pas si je suis bien clair sur ce point :o

Comme tu dis, un langage peut mieux faire l'affaire pour un problème qu'un autre. Mais penses-tu que c'est sa syntaxe en soi qui permet de traiter le problème efficacement ?

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Cela peut être décourageant voire frustrant. Et en tant qu'autodidacte la motivation est ce dont tu as le plus besoin pour ne pas décrocher ; personne n'est là pour te retenir. En autodidacte, tu as tout intérêt à commencer par des choses rapidement gratifiantes. Et après, une fois accroché, faut bien-sûr se discipliner un peu ;)

Tu as raison de noter ce point. Les maths et l'algo c'est souvent les deux parties les plus chiantes. Ca peut être compliqué, ça donne pas de résultats directement, etc. bref y a rien de motivant à première vue. Et pour beaucoup de monde, ça va être vraiment démotivant :/

Comme tu dis, un langage peut mieux faire l'affaire pour un problème qu'un autre. Mais penses-tu que c'est sa syntaxe en soi qui permet de traiter le problème efficacement ?

kdev

Attention, je ne dis pas que c'est sa syntaxe qui traite le problème. Je vois le langage comme une syntaxe. En gros un outil pour t'aider à résoudre le problème (édition) sur ordinateur. Et tu adaptes ton outil au problème. Mais derrière, j'ai la bonne vieille feuille avec le problème résolu sur papier ^^. C'est un peu plus clair comme ça ou pas du tout :o ?

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Et en tant qu'autodidacte la motivation est ce dont tu as le plus besoin pour ne pas décrocher ; personne n'est là pour te retenir. En autodidacte, tu as tout intérêt à commencer par des choses rapidement gratifiantes. Et après, une fois accroché, faut bien-sûr se discipliner un peu ;)

Je suis tout à fais d'accord, à moins d'être maso, je ne vois pas comment apprendre les maths et les algos si on n'y trouve pas un plaisir et un défi personnel. Tous les sujets ici c'est véritablement une forme d'apprentissage qui part de sa propre motivation et de son auto-direction. Suivre un cursus comme je le présentes, je le vois davantage comme tout un tas de briques de légo en vrac avec lequel l'autodidacte fabrique sa propre maison. Il est en effet insensé d'essayer de "tout savoir" ou d'être "bon en tout". On arrête jamais d'apprendre tout au long de la vie alors deux/trois ans, c'est juste les fondations de la maison.

Je trouverais dommage en tant qu'autodidacte de choisir ce qu'on étudie pour répondre à un marché ou les désirs de quelqu'un d'autre. Je ne dis pas que c'est mal, mais si l'on veut vraiment apprendre avec plaisir (et donc avec efficacité et bonne humeur) il me semble qu'il faut suivre son gout personnelle, son inspiration, avec quoi on exprime le mieux sa créativité. Je pense que la grande différence entre être un autodidacte qui voit l'apprentissage comme une fin en soi et un étudiant qui la voit comme un moyen pour une certification. C'est que l'autodidacte il joue et l'étudiant il travail. (attention, ça ne veut pas dire que parce qu'il joue, l'autodidacte n'est pas sérieux, qu'il sera moins bon et moins professionnel, en fait je pense le contraire, mais c'est un autre débat)

Si l'autodidacte travail sans apprécier ce qu'il fait, je crois qu'il perd son temps et sa santé.

On arrête jamais d'apprendre tout au long de la vie alors deux/trois ans, c'est juste les fondations de la maison.

Sans compter les mises à jour qu'il faut suivre pour rester à niveau ^^

Je trouverais dommage en tant qu'autodidacte de choisir ce qu'on étudie pour répondre à un marché ou les désirs de quelqu'un d'autre.

mseyne

Malheureusement, pour trouver du taff, il faut répondre à la demande du marché. Donc même si apprendre ce qu'on aime, c'est mieux qu'apprendre ce dont il y a besoin, il faut y passer à un moment ou un autre :/ Mais c'est aussi pour ça que je te dis d'aller voir comment ça se passe ailleurs. Ca peut t'ouvrir d'autres passerelles et te donner d'autres idées, même si à première vue ça n'a aucun rapport direct.

Je suis tout à fais d'accord, à moins d'être maso, je ne vois pas comment apprendre les maths et les algos si on n'y trouve pas un plaisir et un défi personnel.

Qui n'aime pas les maths :O ?

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Attention à ne pas non plus sombrer dans l'antithèse primaire : à vous lire on aurait presque l'impression qu'"un autodidacte sera toujours plus méritant et meilleur que quelqu'un qui a fait des études dans le domaine".

La vérité c'est que pour être bon il faut être passionné. Etudiant ou autodidacte, il faut aimer suffisamment ce qu'on fait pour ne pas se borner à un 9h/18h alimentaire. Après, il faut aussi voir les choses en face : un autodidacte aura toujours besoin de compenser les bases chiantes qu'il n'aura pas été obligé d'acquérir pendant ses études.

Quand au marché, j'aurais plutôt tendance à conseiller de ne pas se prendre la tête avec ça. En info, à l'heure actuelle, on n'a pas de crise de l'emploi. Il y a bien plus d'offre pour des gens compétents que de demandeurs d'emploi dans le domaine. Alors "se conformer au marché", c'est relativement simple : il suffit de ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot, donc autant se concentrer sur ce qu'on aime, parce que c'est le meilleur moyen d'être bon.

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Attention à ne pas non plus sombrer dans l'antithèse primaire : à vous lire on aurait presque l'impression qu'"un autodidacte sera toujours plus méritant et meilleur que quelqu'un qui a fait des études dans le domaine".

La vérité c'est que pour être bon il faut être passionné. Etudiant ou autodidacte, il faut aimer suffisamment ce qu'on fait pour ne pas se borner à un 9h/18h alimentaire. Après, il faut aussi voir les choses en face : un autodidacte aura toujours besoin de compenser les bases chiantes qu'il n'aura pas été obligé d'acquérir pendant ses études.

Quand au marché, j'aurais plutôt tendance à conseiller de ne pas se prendre la tête avec ça. En info, à l'heure actuelle, on n'a pas de crise de l'emploi. Il y a bien plus d'offre pour des gens compétents que de demandeurs d'emploi dans le domaine. Alors "se conformer au marché", c'est relativement simple : il suffit de ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot, donc autant se concentrer sur ce qu'on aime, parce que c'est le meilleur moyen d'être bon.

nohar

Non, un autodidacte arrivera à trouver du taff, mais je pense qu'il galèrera toujours plus qu'un type avec des diplômes. Lors de ma licence, j'avais 3 types qui reprenaient les études pour justement passer les diplômes qu'ils n'avaient pas, parce que c'était galère et ils voulaient passer à autre chose que "simple développeur". Au moins, ils sont motivés ^^

Non c'est vrai que l'informatique ne connait pas vraiment la crise. En sortie de master (j'imagine qu'en école d'ingé, c'est la même chose ?), c'est pas rare quand tu as pas un taff dans les 6 prochains mois (quand tu l'as pas déjà à la fin de ton stage) (d'après des fiches de stats que j'ai vu dans la fac, donc j'imagine qu'ils ont recontactés et questionnés leurs anciens élèves avant de mettre ça). Et nohar a encore raison, être passionné ça aide vraiment ^^

Je ne voulais pas faire une comparaison binaire sur le status autodidacte/étudiant, mais sur les moyens/méthodes que l'on entreprend. On peu très bien être dans un cursus académique et se comporter comme un autodidacte, c'est à dire, aimer ce que l'on fait et avancer la tête la première en explorant le sujet par initiative personnelle plutôt que de se faire traîner par la nécessité et les dates d'examens.

Après, je suis totalement d'accord avec nohar sur le fait que si l'on est passionné par quelque chose, qu'on le met en pratique en ayant le plaisir d'apprendre de nouvelles choses chaque jours, que l'on crée petit à petit des projets et participe à des plus gros en équipe, qu'un porfolio important se crée un peu comme l'effet secondaire de ce parcours. Alors je vois mal comment ne pas en arriver à avoir suffisamment de compétences pour "incidentellement" se retrouver en phase avec le "marché" sans s'être pris la tête sur ses exigences.

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