- Emel,
Bonsoir !
Jusqu'à ce soir, je pensais naïvement qu'un test ADN était infaillible (c'est-à-dire, aux éventuelles erreurs de manipulation près). En lisant cet article sur le blog Passeur de science, j'ai changé d'avis. Si vous n'avez pas le courage de le lire vous-mêmes (c'est votre dernière chance, après je spoile !), en voici un résumé : un couple a un enfant suite à une fécondation in vitro. Un test ADN est effectué, et il indique que l'homme n'est pas le père biologique de l'enfant. Le laboratoire n'a pas commis d'erreur : il a bien pris des spermatozoïdes de l'homme et des ovules de la femme.
Que s'est-il passé ?
L'homme est une chimère : il a deux génômes. L'un est le sien et l'autre celui de son frère jumeau, qui n'a jamais dépassé le stade d'embryon. Leurs cellules se sont mélangées lors de la grossesse. Pour découvrir cela, un autre test ADN a été fait pour rechercher des liens de parenté plus éloignés. Il s'avère que génétiquement, le père de l'enfant est en fait son oncle. Vous suivez ?
Du coup, j'ai plusieurs questions.
-
Est-ce que vous connaissez d'autres raisons pour lesquelles un enfant pourrait ne pas hériter des gènes de ses parents (hors adoption bien sûr) ?
-
Qu'est-ce que cela implique d'un point de vue judiciaire et/ou sociétal ? Cela a l'air assez rare comme situation, mais ça veut quand même dire qu'il faut faire très attention quand on utilise cet outil…