EPFL ou pas ?

Études en informatique, besoin d'avis

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonsoir,

Je compte me lancer dans des études supérieures en informatique, et il faut que je m'inscrive à une école d'ici les prochains jours. J'hésite à m'inscrire à l'EPFL, mais d'après ce que j'entends un peu partout, ce sont des études « difficiles, demandant beaucoup de travail, et c'est surtout de maths au début » (et en ce qui me concerne, c'est loin de chez moi).

Comme il y a une université dans ma ville, je me suis dit que j'avais tout intérêt à rester ici. Mais il s'avère que cette université offre des études en informatiques qui ne donnent que 120 ECTS (il en faut 180 pour un bachelor), donc je serais forcé de choisir une (ou deux) branches complémentaires pour obtenir les 60 manquants (elles représenteront donc un tiers de mes étude tout de même). De plus, l'EPFL reste une école plus intéressante, plus prestigieuse, plus grande, plus riche…

C'est pourquoi je viens ici demander des avis à ceux d'entres vous qui étudient, ou ont étudié à l'EPFL (ou n'importe qui d'autre qui puisse donner un avis) afin de pouvoir guider mon choix. Que pensez-vous de l'EPFL ? Aimez-vous les cours ? L'ambiance ? Les conditions de travail ?

Mais il s'avère que cette université offre des études en informatiques qui ne donnent que 120 ECTS (il en faut 180 pour un bachelor)

Normalement, les universités sont toutes au système LMD (Licence Bac+3, Master Bac+5, Doctorat Bac+8) en Europe. La première année est peut-être commune à d'autres filières, et donc les études d'info correspondraient à L2 et L3. Je serais très étonné qu'une université ait un cursus qui s’arrête en L2.

+0 -0

@Sesthotrys : Je ne serais pas trop quoi te demander si ce n'est l'avis que tu as de cette école et ce que tu as pu entendre à son sujet. De mon côté, on m'a surtout dit des trucs du genre « t'auras presque plus de temps libre », « tous mes potes ont raté la première », « ça demande une quantité d'effort hyper poussée »… d'où mon hésitation.

@Gabbro : Je suis pas trop au courant du fonctionnement de ce système, mais je crois bien qu'ici il faut choisir une branche secondaire pour obtenir le Bachelor. Du moins c'est ce que j'ai compris sur cette page (sous "structure des études").

Okey alors je suis effectivement à l'uni de Fribourg (en master maintenant) et j'ai fait tout le programme d'info en bachelor.

Et effectivement c'est un truc à 120 crédits et tu dois prendre une mineure à 60 ou deux à 30.

Si tu envisages toujours le fait d'y aller je peux te donner les infos qu'il te manquerait. (en mon temps j'avais aussi pas mal hésiter à aller à l'EPFL) ;)

Olybri : Je pense que tu n'a pas compris comment ça marchait. Après avoir regardé rapidement, voici ce que j'ai compris.

Le bachelor of Science de l'université de Fribourg c'est trois ans d'étude et donc 180 crédits ECTS.

Sur ces trois ans, tu as un tronc commun (de 120 crédits) et une partie complémentaire (de 60 crédits). Tu peux choisir la patie complémentaire que tu veux parmi les autres matières de l'université. En fonction de ce que tu choisiras, cette branche représente soit 2 x 30 crédits, soit 60 crédits en une fois.

C'est ce que j'ai compris de ce document, accessible par ton lien puis suivre les liens dans la section plan d'études => informatique => branche principale => début en 2015.

A titre d'exemple voici un document que j'ai trouvé en cherchant le plan d'études de physique en branche complémentaire.

Le plan d'études correspondant est celui-ci, accessible au même endroit.

Salut,

J'ai commencé par faire le bachelor dans une HES (à Bienne, en bilingue français/allemand), puis ensuite j'ai voulu continuer et j'ai fait mon master à l'EPFL. Pour passer de l'un à l'autre il faut faire une année de passerelle.

Commencer par une HES et voir après si tu es toujours motivé, c'est peut-être une stratégie qui peut te convenir si tu n'es vraiment pas sûr avec les maths et la physique ou si ça ne te plaît pas plus que ça. L'avantage c'est que dès le premier semestre tu commences vraiment par des cours majoritairement d'info, et ils sont beaucoup plus orientés vers la pratique que la théorie. Les cours de maths sont vraiment simples et limités par rapport à l'EPFL.

Par contre fais gaffe avec les HES, il semblerait que les programmes soient assez différents d'une école à l'autre; par exemple il y a des choses que des gens m'ont dit avoir fait à Yverdon, Neuchâtel ou Genève, que je n'ai jamais fait à Bienne.

Si c'est juste une question de niveau, tu peux aussi te renseigner sur le programme CMS de l'EPFL (cours mathématiques spéciales). C'est une année de maths intensives, paraît-il que c'est assez terrible, mais ça permet de se gonfler à bloc pour maximiser ses chances de passer les premières années plus sereinement ensuite. Ca peut peut-être valoir la peine si tu n'as pas fait une OS avec maths renforcés dans ton lycée/gymnase.

C'est clair que l'EPFL c'est le top, elle est classée #14 mondiale cette année, et tu as de quoi faire tout ce que tu veux comme activités en-dehors des études si tu le souhaites donc niveau ambiance il ne faut pas se faire de souci. C'est vrai aussi que les cours d'informatique vraiment sérieux arrivent seulement en deuxième année; mais tout au long du cursus, la part de sciences voisines est importante. Ce n'est pas pour rien qu'il y a le P de polytechnique dans le nom !

Quant à ceux qui te disent qu'ils ont raté la première, que tu peux dire adieu à ta vie sociale / à ton temps libre et autre, il y a certes un peu de vrai mais aussi pas mal de faux. La sélection est assez abrupte, c'est sûr qu'il faut vraiment être motivé et bosser à fond pour y arriver. Si on réussit si bien c'est avant tout parce qu'on adore ça. Je ne t'apprendrai sûrement rien en te disant qu'à certains examens, le taux de réussite est inférieur à 50% (les top killers sont probablement la physique, l'algèbre linéaire et prob/stats). Il faut se donner les moyens de réussir et comme partout ailleurs, c'est loin d'être facile et ce n'est pas donné à tout le monde. Mais ça vaut la peine.

Pour ma part, je ne regrette pas d'avoir fait d'abord une HES, puis l'EPFL, pour au moins trois raisons :

  • la montée en difficulté a été ainsi plus douce
  • parce que j'ai pu de cette façon plonger en plein dans la pratique, puis ensuite avoir les clés pour comprendre les théories que je n'ai d'abord que survolées.
  • parce que sans le savoir, ce faisant j'ai contourné les cours chiants de la première et en partie de la deuxième année, style électronique logique, théorie numérique, algèbre linéaire… après chacun ses goûts, évidemment; perso le hardware ça ne m'intéresse pas donc je suis bien content d'en avoir fait moins.

Au final on met un ou deux ans de plus avant d'arriver vraiment au bout, mais ça me paraît être un très bon combo.

Autre chose concernant l'EPFL, si je me souviens bien l'inscription se fait entièrement en ligne, est clôturée à fin avril, et on te prend d'entrée 50 CHF pour l'analyse du dossier. Donc tu as intérêt à faire vite. Pour le CMS tu as un peu plus de temps je crois.

Voilà. Je te souhaite bon courage et plein de succès pour tes études.

ON va finir par une petite blague qu'on m'a faite quand j'ai commencé mes études alors que j'hésitais aussi: un ingénieur HES construit des choses qui fonctionnent, mais il ne sait pas comment; l'ingénieur EPFL construit des choses qui ne fonctionnes pas, mais il sait pourquoi.

+2 -0

Si tu envisages toujours le fait d'y aller je peux te donner les infos qu'il te manquerait. (en mon temps j'avais aussi pas mal hésiter à aller à l'EPFL) ;)

Abdelazer

Qu'est-ce qui t'as fait finalement choisir l'UNIFR plutôt que l'EPFL ? Pour ma part, il faut dire que le fait que les études en infos ici soient bilingues ne me motive pas beaucoup.

Olybri : Je pense que tu n'a pas compris comment ça marchait. Après avoir regardé rapidement, voici ce que j'ai compris […]

Ezenku

Non c'est bien ce que j'avais compris (mais sans doute mal expliqué). Le truc dérangeant est le fait qu'un tiers de mes études seraient donc consacrées à une branche complémentaire (ou deux), et autant dire qu'il n'y a pas beaucoup de ces branches qui m'intéressent particulièrement.

Commencer par une HES et voir après si tu es toujours motivé, c'est peut-être une stratégie qui peut te convenir si tu n'es vraiment pas sûr avec les maths et la physique ou si ça ne te plaît pas plus que ça. […]

QuentinC

Je ne peux pas directement commencer par une HES avec uniquement une maturité gymnasiale, il me faudrait une année de pratique professionnelle avant de pouvoir y aller. Bien que le fait que les HES soient plus axées pratique (plutôt que théorie) soit intéressant, ça m'ennuie tout de même de devoir « perdre une année ».

Ensuite, je n'ai pas vraiment de difficultés particulières en maths/physique (je suis en maths renforcées), j'ai juste un peu peur d'être démotivé par le fait qu'il y ait beaucoup de maths/physique plutôt que d'info (la première année donc). D'ailleurs, pour être franc, je suis plutôt un quelqu'un du type « glandeur » (et même assez minimaliste lorsque le cours ne m'intéresse pas), donc « bosser à fond » n'est pas un concept que je maîtrise particulièrement bien, si j'ose dire. :D

ON va finir par une petite blague qu'on m'a faite quand j'ai commencé mes études alors que j'hésitais aussi: un ingénieur HES construit des choses qui fonctionnent, mais il ne sait pas comment; l'ingénieur EPFL construit des choses qui ne fonctionnes pas, mais il sait pourquoi.

QuentinC

Ah, je l'avais déjà entendue celle-là. D'une certaine manière, ça me donne presque plus envie d'aller à l'EPFL/UNI qu'à l'HES.

ON va finir par une petite blague qu'on m'a faite quand j'ai commencé mes études alors que j'hésitais aussi: un ingénieur HES construit des choses qui fonctionnent, mais il ne sait pas comment; l'ingénieur EPFL construit des choses qui ne fonctionnes pas, mais il sait pourquoi.

QuentinC

Il y a l'équivalent en France :

Quelle est la différence entre un Polytechnicien, un Centralien et un ingénieur des Arts et Métiers?

Le Polytechnicien construit un pont, le pont s'écroule, le Polytechnicien sait pourquoi. Le Centralien construit son pont, le pont s'écroule, mais le Centralien ne sait pas pourquoi. L'ingénieur des Arts et Métiers construit son pont, le pont tient mais l'ingénieur ne sait pas pourquoi.

+0 -0

Non c'est bien ce que j'avais compris (mais sans doute mal expliqué). Le truc dérangeant est le fait qu'un tiers de mes études seraient donc consacrées à une branche complémentaire (ou deux), et autant dire qu'il n'y a pas beaucoup de ces branches qui m'intéressent particulièrement.

Pourtant, ce sont des savoirs qui te seront très probablement essentiels une fois ta carrière lancée. ^^

Les mineures, ce sont des ouvertures vers d'autres façons d'analyser, de comprendre une situation. Ce ne sont pas forcément les cours les plus utiles/intéressants à court terme mais sur le long terme, le savoir acquis, même s'il est basique est juste essentiel, à mes yeux. Le secteur de la santé est un gros employeur d'informaticiens par exemple, avoir eu quelques mineures (neuroscience, par ex) peut aider à une meilleure compréhension des besoins et une meilleure interaction avec le personnel médical, idem pour d'autres secteurs.

Ici par exemple, le droit serait un excellent choix de mineure (ouais, vous allez me dire que je prêche pour ma paroisse).

C'est clair que l'EPFL c'est le top, elle est classée #14 mondiale cette année

Vu les critiques sérieuses qui entourent ces classements, je n'en ferais pas un argument pour, perso. :-°

+0 -0

Ici par exemple, le droit serait un excellent choix de mineure (ouais, vous allez me dire que je prêche pour ma paroisse).

Tiens Arius, peut-on dire que le droit évolue plus vite sur le domaine informatique que dans d'autres domaines, étant donné que les usages changent très vite ?

Il évolue (assez) rapidement. Après, est-ce qu'il évolue plus rapidement qu'en matière fiscale par exemple… Je dirais non, parce que la parade est d'essayer de ne pas trop tenir compte des évolutions technologiques en intégrant des articles trop précis au niveau terminologique. Il s'agit plutôt d'essayer d'être le plus général possible sans que ça pose problème. Après, certains domaines des DTIC comme la vie privée ou les matières liées aux marques et à la publicité sur Internet évoluent plus vite que celui portant sur la protection des bases de données par exemple.

Le soucis étant que les DTIC sont liés aux politiques économiques et de fait, à d'autres législations (droit des contrats, etc.), il évolue donc tout en évitant de perdre une cohérence avec les autres législations (et ça ralentit de fait aussi son adaptabilité).

+0 -0

Peut-être que dans l'immédiat, vu que tu es (très) à la bourre, tu devrais t'inscrire tant à l'EPFL qu'à l'UniFR, ça sera CHF50.- perdus, mais ça me semble plus judicieux plutôt que de le regretter plus tard.

Personnellement, je fais le chemin inverse, l'EPFL étant nettement plus proche de chez moi. Mais si je ne vais pas à l'EPFL, c'est plus par convictions plus que d'autres raisons. (=

(Et bon, tu ne feras clairement pas que de l'info à l'EPFL, ça sera à peu près la même proportion. Et à Fribourg, tu as la chance de pouvoir prendre ta mineure dans une faculté totalement différente. Genre philosophie si ça te branche)

+0 -0

Alors brièvement mon parcours puis après mon avis sur ce que tu dois prendre en compte pour ton choix.

Comme toi j'ai hésité entre une HES en info/gestion, une uni en info ou l'EPFL. J'ai d'ailleurs commencé un stage dans une startup en pensant aller à l'HES puis en cours de route je me suis décidé pour l'uni. J'ai donc fais l'uni en informatique (120ETCS) avec histoire de l'art (30ECTS) et business communication (une sorte de mix entre marketing et journalisme, 30ECTS). Maintenant je suis en master info toujours à Fribourg.

Il y a pas mal de paramètre à prendre en compte je pense :

  1. Le lieu d'étude. Je sais pas quelle est ta situation financière (ou celle de tes parents) mais si c'est dans le domaine du possible de prendre un appart dans une autre ville c'est quand même quelque chose de vraiment cool et (après c'est un point de vue) d'important pour les études. C'est un début d'indépendance et avoir son propre appart ça participe à cette expérience. Si tu restes à Fribourg il probable (j'imagine hein !) que tu restes chez tes parents. Après Lausanne est chère et c'est possible aussi que tu te retrouves à Rennens ou d'autre petites villes à côté ce qui est pas hyper cool.
  2. La formation. Alors c'est clair l'EPFL ça en jette. Même si comme le dit Arius les classements sont pas toujours très juste, ça reste une des meilleures écoles dans le domaine technique. Maintenant, après discussion avec des potes qui ont fait l'EPFL (pour certain commencé) les cours sont assez semblable, les matières plus ou moins les mêmes. Tu auras pas forcément plus de math (au sens plus de notion vues) mais par contre à l'EPFL c'est utilisé pour faire le tri parmi les élèves. En première année tu aura aussi de la physique, chimie, bio (et peut-être d'autre trucs). Mais, au final, tu seras dans les deux cas bien formé. A Fribourg (vu que c'est ce que je connais) tu auras des maths en première et les bases en prog. Tu feras un peu (mais vraiment un peu) d'archi et de bas-niveau. Et sinon c'est plutôt poussé, à la fin du bachelor, sur les méthodes formelles, les maths liés à l'informatique (automates, graphes, machines de turing), les différents paradigmes (de mémoire on avait fait du haskell, du prolog en plus des autres paradigmes très connus), un peu de web (XML et tout ce qui va avec, web "classique"), un peu de robotique. Note qu'il y a pas mal de collaboration entre les deux établissements et on a eu un certain nombre de cours avec des profs de l'EPFL.
  3. L'ambiance et l'accessibilité des profs. A Fribourg les classes sont plutôt petites et donc c'est très facile de pouvoir commencer à parler aux prof ou aux assistants, c'est moins l'usine. Ce côté là est quand même très cool. Ça permet de se faire de très bons contacts qui servent dans le milieu professionnel après. Aussi le contact entre les élèves est plus "chill". J'ai eu des échos comme quoi à l'EPFL les étudiants étaient vraiment en mode compète (genre je veux passer absolument) et que l'ambiance pouvait en pâtir.
  4. La diversité des cours. Que ce soit à l'EPFL ou à l'uni, tu ne feras pas uniquement de l'info. A l'EPFL tu auras d'autre matières scientifiques. Si tu aimes bien ces matières (citées plus haut) c'est très bien mais tu n'auras pas le choix. A l'uni, comme dit précédemment, tu peux prendre n'importe quelle branche dans n'importe quelle fac. Et c'est vachement enrichissant. Et aussi, comme l'a dit Arius, très intéressant pour la suite. Ça peux ouvrir des portes que tu n'imaginait pas.
  5. La masse de travail. La il n'y a pas photo. A l'EPFL tu perds une partie de ta vie sociale. Pas tout mais c'est clair que c'est 5 ans ou ta vie c'est des études. Si ça te convient prends ça, moi c'est en partie pour ça que j'y suis pas allé.

Voilà. Si tu as d'autres questions plus précises n'hésite pas.

Je ne peux pas directement commencer par une HES avec uniquement une maturité gymnasiale, il me faudrait une année de pratique professionnelle avant de pouvoir y aller. Bien que le fait que les HES soient plus axées pratique (plutôt que théorie) soit intéressant, ça m'ennuie tout de même de devoir « perdre une année ».

C'est juste, las règle a changé. Quand j'y étais, j'ai pu faire mon stage seulement entre la 2ème et la 3ème année. Je trouve crétin que ce soit obligatoire avant d'être entré en 1ère, alors qu'à ce stade, techniquement on « n'y connaît rien », mais bon, c'est comme ça.

Le stage n'est pas une année de perdue. Tu as quand même un papier qui atteste d'une première expérience. Normalement c'est censé aider un peu pour trouver du job après (ceci dit, moi-même je suis toujours en recherche)

Ensuite, je n'ai pas vraiment de difficultés particulières en maths/physique (je suis en maths renforcées), j'ai juste un peu peur d'être démotivé par le fait qu'il y ait beaucoup de maths/physique plutôt que d'info (la première année donc). D'ailleurs, pour être franc, je suis plutôt un quelqu'un du type « glandeur » (et même assez minimaliste lorsque le cours ne m'intéresse pas), donc « bosser à fond » n'est pas un concept que je maîtrise particulièrement bien, si j'ose dire.

IL y a aussi les écoles pour info de gestion qui n'ont pas encore été mentionnées, je ne sais pas ce que ça vaut et quelles sont les règles d'entrée, mais là aussi tu auras très certainement moins de maths.

Vu les critiques sérieuses qui entourent ces classements, je n'en ferais pas un argument pour, perso.

C'est toujours hyper subjectif ces classements, on est bien d'accord. C'était juste en passant… c'est plus important de dire qu'au niveau suisse, c'est avec l'ETHZ l'école unaniement la plus reconnue et réputée. Il faut avouer que ça fait quand même bien, même si ça ne doit jamais être un critère en soi pour choisir l'EPFL plutôt qu'une autre école.

Le truc dérangeant est le fait qu'un tiers de mes études seraient donc consacrées à une branche complémentaire (ou deux), et autant dire qu'il n'y a pas beaucoup de ces branches qui m'intéressent particulièrement.

NE faire que de l'info et rien que de l'info à 100%, je ne pense pas que ce soit ni possible ni vraiment utile en fait.

ON a tous pesté devant les super cours de SHS qui ne servent jamais à rien (et qui en plus sont souvent à des heures pas cool). Cependant, le but de l'EPFL comme très souvent ailleurs, c'est de fournir un baggage varié et des bases dans plein de domaines différents, pas de former une armée de geeks méga balèzes mais complètement déconnectés du monde. Moi-même je me rends compte que j'aurais dû encore beaucoup plus m'intéresser à l'économie, la finance, l'entrepreneuriat, ou alors le biomédical, enfin les trucs qui marchent vraiment dans la vraie vie quoi, en parralèle de l'informatique. Moi aussi ça m'a paru plus chiant qua'utre chose quand j'y étais et donc je n'ai pas poussé plus que nécessaire. Mais ça m'aurait peut-être aidé.

+0 -0

Bonjour! Je voudrais étudier à l’UNIFR en sciences et j’ai un niveau A1 en allemand, est-ce que c’est faisable? Mon but étant d’apprendre cette langue pendant les études de bachelor, je me suis pas posée la question avant. Merci beaucoup!

Hello,

Alors étant ancien étudiant de Bachelor en Computer Science à l’UNIFR je peux te répondre qu’il ne faut pas te faire de soucis.

J’ai moi même un niveau d’allemand abyssal (mais vraiment abyssal, je ne sais pas dire "Bonjour, donnez-moi du pain"). En fait en sciences à Fribourg c’est du bilingue intégré. Ça veut dire que, automatiquement, c’est du bilingue (en sciences en tout cas) mais que du coup c’est du bilingue soft.

Généralement (mais c’est pas le cas dans tout les cours) si le prof donne le cours en français, le polycop’ (le support de cours) est en français et inversement. Il arrive que les deux soit en français ou en allemand mais c’est rare. Par contre, de plus en plus fréquemment à mesure que tu va avancer dans les année) il y aura soit le cours, soit le polycop’ qui sera en anglais. A partir du master c’est tout en anglais.

Concernant les examens, tu peux toujours écrire soit en français, soit en allemand, soit en anglais.

Donc vraiment, fait-toi pas de soucis.

Connectez-vous pour pouvoir poster un message.
Connexion

Pas encore membre ?

Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité.
Créer un compte