Salut,
J’ai du mal à voir quels sont exactement tes éléments infinitésimaux.
Si tu prends des couches concentriques, tu ne vas pas calculer la même résistance à chaque fois, même si la couche est identique. Dans les deux cas, tu peux te ramener à $R = \rho \frac{l}{S}$.
Dans le premier cas, $l$ correspond à la longueur de l’arc ($\pi r$), et la section $S$ est prise selon le rayon, perpendiculairement à l’arc (d’ailleurs, j’ai pas le même résultat que toi pour $\mathrm{d}S$, faudrait voir avec tes définitions de surfaces infinitésimales). On voit donc que les éléments sont bien en parallèle : à chaque face (noeud), la tension est la même, mais pas nécessairement le courant.
Par contre, dans le deuxième cas, $l$ correspond à l’épaisseur de l’arc ($\mathrm{d}r$), et la section $S$ est celle des faces de la couche concentriques (qui sont égales, puisque l’élément est infinitésimal, j’ai trouvé comme toi $\pi r L$). Ici, les éléments sont en série : le courant qui rentre par une face ressort par l’autre, qui est aussi la face d’entrée de l’élément suivant.
En fait, je crois que tu fais un raisonnement faux:
Comme dans chaque couche l’aire totale variera, l’intensité du courant n’est pas constante
Dans le premier cas l’aire présentée au courant ne change pas, mais la longueur oui. En s’éloignant du cœur, il y a plus de longueur, et donc plus de résistance par section infinitésimale. Tu l’as d’ailleurs écrit. Comme la tension est identique pour tous (ce qui définit la mise en parallèle !), on a bien le courant qui diminue dans chaque élement en s’éloignant du cœur.
comme avant, l’aire varie et donc le courant aussi (il diminue à chaque couche)
C’est faux ! Si le courant diminuait dans chaque couche, tu aurais I(S1) > I(S2)… Or, tu n’as pas de fuites. Le courant est bien conservé d’une couche à l’autre, mais pas la tension, qui va diminuer en s’éloignant du cœur.