Études en informatique théorique

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Salut,

Je suis en Terminale S dans un lycée privé assez bien classé mais un dossier moyen (pas mauvais mais je dois avoir genre 14 de moyenne quoi) et je galère un peu à remplir mes choix APB.

Depuis pas mal de temps je suis intéressé par tout ce qui est informatique théorique, et tout le côté abstrait de la programmation. L’orientatrice de mon lycée, étant un peu tournée vers les écoles de commerce et tout, ne semble pas avoir compris ce que je voulais faire comme études donc elle m’a un peu recommandé n’importe quoi.

Du coup je viens demander ici, où je sais que je serai mieux compris, pour voir quelles formations je pourrai suivre, et dans quelles écoles ou universités, sachant que, pour l’instant, je n’ai pas de projet professionnel.

J’aimerais bien être chercheur mais je n’ai aucune idée concrète de ce en quoi consiste ce métier donc c’est assez difficile de juger. Il me semble aussi que ça change pas mal selon le pays.

J’ai un plutôt bon niveau en anglais (C1) donc je suis ouvert aux écoles internationales, même si la deadline pour l’inscription est probablement déjà passée pour la plupart :(

J’ai déjà pensé à une double licence maths/info mais apparemment c’est assez sélectif et comme mon dossier est moyen…

Merci d’avance,

felko

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Salut :)

Je ne m’y connais pas en formations d’informatique, mais voici ce que je peux te dire de façon générale pour essayer de t’aider. Ce qui compte si tu veux faire de la recherche sera ton master (spécialité de master et université ) car c’est qui déterminera tes chances de faire un bon doctorat dans une bonne université. Même si tu ne fais pas de doctorat, un bon master est le plus important. A court terme ce qui détermine ta carrière c’est ton master, pas ta mention au bac ou en licence.

Tout ça pour dire que ton orientation en post-bac n’est pas si déterminante que ça, même si elle peut donner un gros coup de pouce. Ce qui compte c’est ta capacité à entrer dans un bon master. Et il y a des tas de gens qui passent par une université de province peu coté (pour des tas de raisons comme le budget), qui y réussissent très bien et qui intègrent un master prestigieux dans leur domaine de compétence.

Donc si l’informatique théorique t’intéresse et la recherche aussi (ce que je salue), n’hésite pas à te donner à fond quelque soit la voie que tu prendra. En particulier à l’université, n’hésiter pas à travailler beaucoup pour viser une mention bien voir très bien afin de donner les chances d’intégrer un bon master. Car c’est tout ce qui compte au final.

Voilà, je laisse les gens plus compétents que moi sur le sujet te donner leurs pistes à court terme pour mettre toutes tes chances de ton coté ! :)

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Salut :) Si tu es vraiment branché dans les maths et la recherche, pourquoi ne pas faire une prépa (MPSI->MPI->ecole d’info/ENS? ). Cela te laisse du temps pour réfléchir plus précisément à ton orientation … Par contre ça demande du travail ( beaucoup?) dans d’autre matières : physique , francais, anglais . Et si les écoles (Ex: Télécom ParisTech, ENSIMAG/ te semble intéressante mais que le cursus de la prépa ne te plait pas , tu peux toujours demander des admission sur dossier dans les dites écoles ;)

Hello !

Je suis loin d’être un spécialiste mais je le vois comme ça : si tu aimes l’info théorique de ce que j’en sais il y a deux voies :

  • T’engager sur une licence Info ou une double licence Maths-Info (c’est mieux mais beaucoup plus difficile) après ça poursuivre avec un Master axé info théorique (ça doit exister au moins sur des trucs comme la théorie du langage ou l’algorithmique pure, je ne trouve pas que la théorie du signal soit à proprement parler de l’informatique mais ça peut te plaire aussi par exemple). Après ton Master encore deux options :

    • Poursuivre en Doctorat. Tu seras chercheur ou enseignant-chercheur. C’est un délire, ça plait à certains et c’est indispensable que la recherche (notamment fondamentale) continue.
    • Trouver du taff. J’ai du mal à voir en quoi surtout que les Master sus-cités semblent plutôt être des Master recherche (en opposition au Master pro) mais bon après tout pourquoi pas…
  • Si la théorie te fait kiffer, je dirais que d’aller en prépa est aussi très bien. Une prépa MPSI plutôt. Tu feras beaucoup de maths et de physique et un peu d’autres trucs (programmation basique par exemple). Le gros avantage de la prépa c’est que ça ferme rien :

    • Grandes écoles d’ingé. Type Mines, Ponts (à voir s’ils fournissent les études qui t’intéresse je suis pas sur) si tu es bon sans plus en prépa, ou alors ENSIMAG, Centrale, X… proposent tous ce que tu veux si tu réussis vraiment bien.
    • La FAC. Si la théorie te fait bander et que tu veux devenir chercheur c’est potentiellement viable de revenir en L3 après une prépa (même si illogique). Tu auras fait des maths à meilleur niveau que les autres… C’est souvent pris par dépit par les prépa qui ont pas réussi leurs concours. C’est pas pour autant que c’est une voie médiocre.

Après encore une fois j’ai du mal en pratique à voir quel genre de taff on peut faire avec ce type de diplôme.

Edit : J’ai oublié ENS, qu’Hobi1 a cité

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Après encore une fois j’ai du mal en pratique à voir quel genre de taff on peut faire avec ce type de diplôme.

Quand tu sors avec un master de maths ou d’informatique, je pense que tu n’es pas si mal parti que ça pour trouver un boulot. D’autant plus qu’on parle de l’orientation dans 5 à 8 ans, donc il lui suffira de garder la chose dans un coin de sa tête, et il s’en sortira1.

Pour l’école, je plussoie ce qui se dit au-dessus : ta licence va t’orienter mais ne sera pas déterminante pour la suite. Pour la double-licence, ce n’est pas forcément délirant : si tu es un peu autodidacte, les cours d’informatique devraient passer sans difficultés, et ça te donnera un bagage utile pour partir en master maths ou te réorienter si tu le souhaite. De plus, si ça deviens trop compliqué, tu peux demander à repasser en filière mono-discipline.

J’aimerais bien être chercheur mais je n’ai aucune idée concrète de ce en quoi consiste ce métier donc c’est assez difficile de juger. Il me semble aussi que ça change pas mal selon le pays.

Va dans la fac la plus proche. On ne mord pas. :D Cherche le labo d’informatique de la fac du coin, et envoi un mail (certain labo ont même un responsable comm’), ou va aux journées porte-ouverte. Je sais que quand on est au lycée, ce n’est pas forcément ce qui vient immédiatement à l’esprit.

Je ne sais pas s’il y a un enseignant chercheur ici, mais j’imagine qu’on doit pouvoir trouver un doctorant en informatique théorique.


  1. Je suis dans un cas proche : master de physique théorique. Je suis parti en thèse en modélisation de matériau. Il y a pas mal de point commun avec ce que j’ai fait (beaucoup plus que ce que la plupart de mes collègues pensent), et le taux d’insertion après la thèse est vraiment très bon. 

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Salut !

Le Bac en lui-même n’est pas très déterminant pour la suite. Par contre, tu as tout intérêt à choisir la bonne filière en Licence pour être accepté dans le Master qui t’intéresse. Dans ton cas, ce sera plus une Licence en Info avec des options Math, ou une Licence en math avec des options en Info, ça dépend les universités mais généralement les deux promos sont assez liés dans leur programme de toute façon.

Bon, en ce qui concerne le fond du problème, il faut comprendre que ton expression "informatique théorique" est vraiment très large. As-tu une idée un peu plus précise de ce qui t’intéresse ?

Plutôt la théorie de la complexité ? (C’est-à-dire étudier et construire des algos capables de résoudre des problèmes ; généralement d’optimisation combinatoire ; en une durée non prohibitive). On va parler de recherche opérationnelle dans ce cas.

La programmation ? Mais dans un cadre un peu plus théorique. C’est-à-dire l’étude des compilateurs, du fonctionnement des systèmes d’information et des protocoles..

L’étude en intelligence artificielle ? Notamment l’apprentissage automatique, qui est elle-même à la croisée de 3 domaines de compétence : Les mathématiques appliquées, la statistique et l’informatique.

Ce que je te conseille personnellement, c’est de faire une 1re année à la fac (ou 3 :) ), où tu auras déjà une idée beaucoup plus claire du paysage. Tu n’as vraiment aucune raison de te presser, quasiment toutes les filières en math-info sont interchangeables, alors prend ton temps pour bien comprendre les différents domaines, leurs tenants et aboutissant.

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Je ne suis pas sûr que demander de spécifier un domaine en informatique théorique soit utile.

Je conseillerais de faire les choses dans l’ordre. Les 2-3 premières années du supérieur sont déterminantes, ça ne sert à pas grand chose de faire des plans sur 5-8 ans avant d’avoir passé ne serait-ce qu’un an dans le supérieur.

Quand tu sors avec un master de maths ou d’informatique, je pense que tu n’es pas si mal parti que ça pour trouver un boulot.

C’est pas mal parti mais les boulots qui correspondent à ce qu’on veut faire sont parfois assez rares en dehors du public. Par exemple y a pas vraiment d’équivalent à un poste de recherche en maths pure dans le privé par exemple, pour peu que le sujet ne soit pas applicable immédiatement.

Sinon gros +1 pour aller au contact. Le monde universitaire n’est pas diabolique, beaucoup de gens sont ouverts et accepteraient de discuter sans problème.

Bon, en ce qui concerne le fond du problème, il faut comprendre que ton expression "informatique théorique" est vraiment très large. As-tu une idée un peu plus précise de ce qui t’intéresse ?

Oui, j’aime bien la théorie des langages (c’est aussi assez large mais bon).

Va dans la fac la plus proche. On ne mord pas. Sinon gros +1 pour aller au contact. Le monde universitaire n’est pas diabolique, beaucoup de gens sont ouverts et accepteraient de discuter sans problème.

Je vais voir de ce côté du coup, merci beaucoup ! :)

Pour la double-licence, ce n’est pas forcément délirant : si tu es un peu autodidacte, les cours d’informatique devraient passer sans difficultés, et ça te donnera un bagage utile pour partir en master maths ou te réorienter si tu le souhaite.

C’est ce qui me tente le plus oui, après il faut que je sois pris parce qu’il me semble que c’est assez sélectif, en tout cas dans les facs dont j’ai pu entendre parler.

Pour ce qui est des prépas, j’en ai quelques unes en tête mais je ne suis pas sûr que mon dossier suffise pour que j’y rentre. Je vais dans pas longtemps aux portes ouvertes de Chaptal, ça m’a l’air pas mal et plutôt accessible.

Merci à tous pour votre aide !

Edit: C’est un sujet sur lequel j’ai des pics d’angoisse un peu lol, donc il peut m’arriver de reposer une question sur le sujet. Je le passe donc pas encore en résolu.

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En complément de ce que je t’ai deja dit sur le chat.

Depuis pas mal de temps je suis intéressé par tout ce qui est informatique théorique, et tout le côté abstrait de la programmation.

Et dans 2 ans ? Et dans 5 ans ? Et dans 10 ans ?

Les premières années post-bac sont généralement assez généralistes, ce qui permet de découvrir les choses un peu plus en profondeur, mais sans se fermer de portes. En fréquentant des doctorants, des chercheurs, en traînant dans des labos, tu pourras mieux voir ce qui te plait ou pas.

Bref, ne t’inquiete pas trop de ton orientation, choisis avant tout ce qui te permet de garder un maximum de portes ouvertes.

J’ai un plutôt bon niveau en anglais (C1) donc je suis ouvert aux écoles internationales, même si la deadline pour l’inscription est probablement déjà passée pour la plupart

C’est souvent en master ou doctorat que les étudiants partent étudier a l’étranger. Et en general, c’est pour une année scolaire ou un stage. Par pour 5 ans d’études.

Dans tous les cas, si tu veux partir a l’étranger (ce qui est obligatoire un moment donné dans une carrière de chercheur - souvent en post-doc), il faudra surement passer les tests de langue comme le TOEIC et/ou TOEFL (les écoles demandent souvent l’un des deux pour les étudiants internationaux). C’est un peu cher (100-200 euros), mais tu peux t’amuser a le passer après le bac, pour évaluer ton niveau. Quitte a le repasse juste avant de postuler a l’étranger.

En particulier à l’université, n’hésiter pas à travailler beaucoup pour viser une mention bien voir très bien afin de donner les chances d’intégrer un bon master. Car c’est tout ce qui compte au final.

En complément des notes, il ne faut pas oublier que c’est une sélection sur dossier, pas sur notes. Donc l’attitude, la motivation, la cohérence du parcours, les activités universitaires (stages) et personnelles (projets perso, extra-scolaire), etc. compte aussi beaucoup.

C’est valide aussi pour la prépa, le master, le doctorat, le post-doc, le boulot, et toutes les sélections sur dossier.

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C’est souvent en master ou doctorat que les étudiants partent étudier a l’étranger. Et en general, c’est pour une année scolaire ou un stage. Par pour 5 ans d’études.

gbdivers

En fait le moment le plus propice à un départ à l’étranger est en licence 3. Pour la simple et bonne raison qu’un étudiant de licence qui part avec le programme Erasmus va couter moins cher à l’établissement hôte qu’un étudiant en master.

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En complément des notes, il ne faut pas oublier que c’est une sélection sur dossier, pas sur notes. Donc l’attitude, la motivation, la cohérence du parcours, les activités universitaires (stages) et personnelles (projets perso, extra-scolaire), etc. compte aussi beaucoup.

Je suis assez réservé sur ce genre de discours quand même. Les notes c’est 80% d’un dossier. Une bonne formation reçoit beaucoup de demandes et ne peut pas traiter les dossiers individuellements. La sélection se fait en gros de la façon suivante : - En prend d’office les très bons étudiants avec une très bonne moyenne, sans lire plus en avant le dossier. - On rejette les étudiants avec une moyenne trop faible, sans lire non plus le dossier. - Pour les étudiants moyens, on regarde les dossiers en détail.

Beaucoup d’étudiants font l’erreur de penser que le cv, les stages, les lettres de recommandation/motivation sont très importantes alors que ce n’est tant que ça le cas. Si tu n’as pas un dossier un minimum correct, tu ne rentrera pas. Et si tu as un très bon dossier, tu rentrera sans qu’on ouvre ta lettre de motivation ou de recommandation (vécu). Il faut faire attention à ne pas croire qu’un dossier très moyen sera rattrapé par ce qui est extra scolaire, car ça ne sera pas le cas dans l’immense majorité des masters de bon niveau : un dossier très moyen n’est pas ouvert tout simplement.

En fait le moment le plus propice à un départ à l’étranger est en licence 3. Pour la simple et bonne raison qu’un étudiant de licence qui part avec le programme Erasmus va couter moins cher à l’établissement hôte qu’un étudiant en master.

Je ne sais pas si ça va être encore le cas avec la réforme des masters (sélections à l’entrée du master 1 maintenant et accès de droit au M2). Dans ce cas les notes de L3 vont être très importantes et aller à l’étranger ne sera pas forcement recommandé.

A titre personnel je sais que les meilleurs universités en économie en France (Paris/Toulouse) déconseillent assez fortement de partir à l’étranger en licence, surtout en L3. Les cours seront en anglais à partir du Master (voir un peu avant), ils préfèrent que l’étudiant se concentre pour avoir des bases solides dans sa matière (en Français). Un bon étudiant qui parle mal anglais se rattrapera sans trop de soucis quand il sera plongé dans le bain du master, alors qu’il est difficile de juger le niveau académique d’un étudiant erasmus avec des notes moyennes. Ils préfèrent envoyer les étudiants à l’étranger en M2 dans les universités partenaires, pas avant.

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@Demandred Chaque master applique les critères qu’il veut, on aura donc forcement des expériences différentes. (De plus, j’étais en bio, mon expérience n’est pas forcement directement transposable en info).

Pour les lettres de recommandation et motivation, je suis d’accord. Pour le reste du CV, je ne suis pas forcement d’accord. Je partageais mon bureau avec une collègue responsable de master (idem, en bio, pas info), et tous les dossiers étaient lus (rapidement, ça on est d’accord).

Je n’ai pas le souvenir que les notes étaient très importantes. Déjà parce que tout le monde (ou presque) obtient le M2, c’est cadeau. (Il faudrait voir les stats, mais je serais pas surpris de voir un taux de réussite supérieur a 90% en M2).

Et pour la suite, les notes sont encore moins importante je crois. Je n’ai pas le souvenir qu’il faut donner ses notes pour postuler a un doctorat (pour les bourses de thèse, je n’ai jamais fait de dossier, donc je ne sais pas).

Mais bon, j’admets sans problème que mon point de vue peut etre biaisé (peut etre qu’une expérience en labo peut est intéressant en bio qu’en info). Probablement que le mieux est de contacter directement le master et leur poser la question sur leurs critères de selection.

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Ce qui est clair, c’est que ça dépend des domaines et spécialités. Le stress de sélection n’est pas le même partout.

De toute façon, le seul bon conseil à donner, c’est de faire au mieux. C’est une mauvaise idée de commencer à faire des plans du style « je vais prendre des moins bonnes notes et je vais faire plus de perso ».

Dans tous les cas, si tu veux partir a l’étranger (ce qui est obligatoire un moment donné dans une carrière de chercheur - souvent en post-doc), il faudra surement passer les tests de langue comme le TOEIC et/ou TOEFL (les écoles demandent souvent l’un des deux pour les étudiants internationaux). C’est un peu cher (100-200 euros), mais tu peux t’amuser a le passer après le bac, pour évaluer ton niveau. Quitte a le repasse juste avant de postuler a l’étranger.

Passer un test d’anglais maintenant, ce serait juste jeter de l’argent par les fenêtres. Une certification en langue (B1 ou B2) est demandée par les universités pour valider le master, et elles payent de fait le passage de cette certification (au moins le premier passage, mais si l’OP est vraiment C1, il l’aura largement du premier coup).

En fait le moment le plus propice à un départ à l’étranger est en licence 3. Pour la simple et bonne raison qu’un étudiant de licence qui part avec le programme Erasmus va couter moins cher à l’établissement hôte qu’un étudiant en master.

C’est tout simplement faux. Déjà parce que définir le moment propice comme étant celui qui coûte le moins cher à l’hôte, c’est oublier que le principal intérêt d’une telle expérience est qu’elle profite à l’étudiant (et pour ça, la maturité personnelle et scientifique de l’étudiant est un facteur important et elle sera nécessairement mieux développée en master qu’en L3). Ensuite, même du point de vue du coût, les sources de financements sont tellement variées (il n’y a pas qu’Erasmus, et Erasmus lui même se décompose en plein de programmes) que faire des plans sur la comète sur qu’est-ce qui va coûter à qui trois ans à l’avance est souvent équivalent à se fourrer le doigt dans l’œil. J’ai eu des stages et missions à l’étranger au cours de mon master qui n’ont pas coûté un centime aux structures hôtes (à part le courant pour faire tourner mon ordi, en gros).

Je n’ai pas le souvenir que les notes étaient très importantes. Déjà parce que tout le monde (ou presque) obtient le M2, c’est cadeau. (Il faudrait voir les stats, mais je serais pas surpris de voir un taux de réussite supérieur a 90% en M2).

Ouais, parce qu’il y a sélection à l’entrée de M2 (et maintenant M1).

Et pour la suite, les notes sont encore moins importante je crois. Je n’ai pas le souvenir qu’il faut donner ses notes pour postuler a un doctorat (pour les bourses de thèse, je n’ai jamais fait de dossier, donc je ne sais pas).

C’est faux. Les deux (postuler à un doctorat et postuler à une bourse de thèse) sont basés sur le dossier complet. Les lettres de recommandation, bien sûr, mais aussi les notes et classement. Et je peux t’assurer qu’avoir un excellent dossier à ce moment-là, ça enlève beaucoup de source d’incertitudes. Jouer la carte "les notes, je m’en fous", c’est risquer de se mordre les doigts quelque mois plus tard quand ton dossier avec de bonnes lettres est en compétition avec un autre dossier avec des bonne lettres et en plus de bonnes notes. Les lettres de recommandation, tout le monde peut en avoir une bonne. Suffit de s’investir. Les notes sont alors le seul moyen restant de discriminer le mérite de deux étudiants.

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Type Mines, Ponts si tu es bon sans plus en prépa

J’ai ri :D ou tu parlais peut-être du concours mines-ponts plutôt que de ces deux écoles en elles-mêmes ?

De façon générale, en ce qui concerne la prépa, en informatique théorique je ne vois pas grand chose à part les ENS, il y a sûrement de l’informatique théorique dans les écoles du groupe Télécom (ENST, TSP…), mais ce sont des écoles d’ingénieur, et donc l’informatique théorique n’est pas leur majeure (tu peux faire de l’info théorique là bas mais tu auras d’autres cours en sus). Pareil pour l’Ensimag, et j’imagine quelques autres.

As-tu regardé ce topic de forum-prepa ? Une personne s’est posée la même question que toi : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=24&t=57854

Après, fac ou prépa… Je ne ferais que paraphraser ce qui a déjà été dit. :)

Type Mines, Ponts si tu es bon sans plus en prépa

J’ai ri :D ou tu parlais peut-être du concours mines-ponts plutôt que de ces deux écoles en elles-mêmes ?

melepe

Je parlais évidemment du concours. Ça me semblait évident du fait qu’il y a pas mal d’écoles des Mines en France (7 d’après wikipédia).

Mais tout le monde pense à Mines Paris Tech, et c’est peut-être répandu de parler juste de "Mines" pour Paris Tech, j’aurais du y penser, my bad.

A noter qu’un certain nombre de secteurs de privés ont besoin de théoriciens en informatique, notamment quand on cause de domaines critiques (transport, nucléaire, militaire …) : sûreté de systèmes critiques, sécurité, cryptographie, … Ou encore de systèmes à grande échelle : super-calculateurs, smart-(n’importe quel truc assez grand).

Après bien sûr, il y a théoricien et théoricien. Ici, on ne cherche pas dans des domaines comme la calculabilité ou les modèles théoriques de calcul (genre machines à signaux), mais plutôt des gens qui font de la vérification de système, du calcul distribué à grande échelle, de l’IA, etc.

Après bien sûr, il y a théoricien et théoricien. Ici, on ne cherche pas dans des domaines comme la calculabilité ou les modèles théoriques de calcul (genre machines à signaux), mais plutôt des gens qui font de la vérification de système, du calcul distribué à grande échelle, de l’IA, etc.

Ce qui m’intéresse c’est plutôt la calculabilité et les modèles théoriques de calcul ou ce genre de truc. Mais il me semble que certaines entreprises privées comme Google ou Microsoft embauchent des gens même pour ce genre de domaine.

De toute façon, que ce soit en prépa ou en licence, on se spécifie pas trop si j’ai bien compris. Donc c’est un peu hors sujet en fait, et surtout, chaque chose en son temps.

Pour l’instant j’apprends un peu en autodidacte (ça vaut pas grand chose mais j’apprends quand même quelques trucs), et c’est quand même ça qui me botte le plus. Après comme j’ai pas étudié les autres domaines des maths je peux pas encore juger mais voilà quoi.

La plupart du temps, les personnes qui font de l’informatique théorique ont fait des mathématiques d’abord, car l’informatique théorique est une branche des maths. Mais ça n’empêche pas les personnes qui veulent passer par l’informatique. Moi aussi je suis passionné d’informatique théorique, et je suis en licence d’Informatique à l’université. Je pense qu’école ou université, l’essentiel c’est qu’au Master, t’en choisis un qui se rapproche de l’Informatique théorique, et ensuite faire de l’informatique théorique ton domaine pour le doctorat. Personnellement, je ne suis pas trop attiré par ce qu’on appelle ’software engineering’, mais je préfère tout ce qui est étude d’algorithmes et complexité. Donc, tu peux choisir n’importe quel établissement, tant qu’il y a des maths ou de l’informatique.

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