Bon, ben je me fait griller en beauté par Blackline
Effectivement, Blackline en a touché un mot, il existe un modèle plus "complet" que celui de l’atome de Bohr (le mec, pas l’élément), et il est issus de la physique quantique.
Mais cela veut-il dire qu’il n’y aucun moyen excepté le moyen expérimental qui nous permette de connaître la valence d’un atome ?
Si t’applique un peu ce que nous dis la phyisique quantique à la chimie, tu tombes dans le domaine de la chimie quantique. Dans ce domaine, et moyennant des calculs plus ou moins complexes, il est possible de déterminer la valence (entre autre chose) sans jamais toucher à l’atome en question.
De plus le fait qu’il existe des cas particuliers ne remet il pas en cause ce modèle de l’atome ?
Bien sur que si, et c’est pourquoi on a imaginé des modèles plus complets. Seulement, pour des raisons pédagogiques, on s’arrête souvent à l’atome de Borh, qui permet déjà d’expliquer un certain nombre de choses, en particulier dans le secondaire
Je vais donc essayer d’étudier tout cela, néanmoins avant de rentrer dans des modèles plus complexes je vais tenter déjà de bien assimiler les modèles antécédents afin de comprendre les points qui n’allaient pas, ce qui me permettra de mieux comprendre l’arrivée de nouveaux modèles.
Y’en a déjà un très évident : un électron étant chargé négativement, le noyau chargé positivement, ce modèle n’est pas réaliste, puisque les électrons devraient s’effondrer sur le noyau en une fraction de microsecondes, et le monde tel qu’on le connaît pas exister. Et du coup, on a du invoquer la physique quantique
Puisqu’il n’y a qu’un nombre finit de couches : K,L,M,N,O,P,Q, que se passe t-il si l’atome à toutes ces couches remplit et qu’on lui envoie un électron ? (puis-qu’aucune couche ne peut accepter de nouveaux électrons que se passe t-il ? )
L’électron va sur la couche supérieure, parce que justement non, le nombre de couche n’est pas fini. D’ailleurs, les "couches" en elles même n’existent pas vraiment, c’est juste un "état" que possède un électron. Par contre, c’est absolument pas stable, et il y a peu de chance que l’électron y reste.
Comment deux atomes avant une liaison peuvent-ils savoir que l’autre atome n’est pas dans un état stable ? Et aussi, si on a une rencontre entre un atome non stable et un atome stable, alors l’atome non stable va valoir établir des liaisons avec l’atome stable qui va refuser d’établir ces liaisons, mais comment tout cela se passe t-il réellement au niveau chimique ?
Un atome ne "sait" pas qu’il est dans un état stable ou pas. En sois, dans certaines conditions, des atomes "instables" peuvent exister, et ça ne pose pas réellement de problème, tu en a même en toi en ce moment.
L’interpétation de la physique quantique, c’est que le monde qui nous entoure fonctionne sur base de probabilités.
Déjà, il faut imaginer le monde à l’échelle microscopique comme un monde ou les atomes sont perpétuellement en mouvement, et se rentrent dedans. Et plus il fait chaud, plus les atomes sont en mouvement. Par exemple, dans un gaz, c’est des milliards de collisions à la seconde ! Autour des noyaux atomiques, un nuage électronique, en mouvement lui aussi. À un moment dans le temps, un atome avec un électron manquant rentre en collision avec un autre atome avec un électron manquant. Comme ils sont proches l’un de l’autre, il y a échange d’électron et une liaison se forme. Et quand je dit une liaison, c’est vraiment juste que la probabilité que les électrons se trouvent entre (ou carrément autour de l’atome voisin) les deux atomes augmente.
Par contre, quand un atome possède déjà "assez" (tout est relatif), d’électrons (typiquement les gaz rares), la probabilité qu’il forme une liaison avec un autre atome est faible, parce que cette situation est énergétiquement moins favorable (parce que ).
C’est malheureusement assez difficile à expliquer sans entrer dans les détails ou ne pas tordre la réalité, mais c’est grosso modo comme ça que ça se passe dans la "vraie vie": des probabilités et un nuage d’électron. Jusqu’ici, c’est le meilleur modèle qu’on possède, et à priori, il n’as pas encore été mis en défaut, même si ça ne saurait probablement que tarder.