les différents types d'agents fédéraux

Bonjour, je me pose beaucoup de question sur mon avenir et je remarque que je souhaites ardement faire partie des forces de l’ordre en tant que enquetrice sur des affaires criminelles mais je ne sais pas ce qu il existe comme type en suisse. par exemple, aux Etats-Unis, il y a le FBI mais en suisse je ne sais pas ce qu il y a. merci d’avance. ps: je ne savais pas dans quelle catégorie le mettre

Salut, en Suisse, c’est l’office fédéral de police : https://www.fedpol.admin.ch/fedpol/fr/home.html qui sert de force de police à l’échelon fédéral.

Par contre, si devenir un membre des forces de l’ordre te plait, ne crois pas que c’est comme à la télé. Tu n’auras pas de meurtres mystérieux à élucider tous les jours, une bonne partie des enquêtes piétinent dans les aléas de la justice : manque d’éléments suffisants, manque de moyens, faits équivoques,… Ce qui veut aussi dire que tu ne pourras rendre justice.

Sans compter que ce n’est pas un milieu (comme pour tout ce qui est lié à la justice) où tout fini bien. C’est parfois/souvent très lourd mentalement. Être un OPJ n’est pas tout rose, c’est difficile et il faudra du temps avant d’avoir le poste désiré.

Je rajoute aussi que, si c’est comme en France, c’est également un milieu sexiste.

je vous remercie sincèrement de vos réponses et d’avoir pris le temps pour. je laisse le forum ouvert au cas ou mais vos réponses m’ont satisfaites.

Bof. Le sexisme, ça se combat. Cela ne doit pas être un frein à la profession. Jamais.

L’idée de mon post n’est pas de décourager mais de dire que policier, et de surcroît la PJ, c’est très dur mentalement. Et ça râle souvent sur la bureaucratie et les juges d’instruction qui veulent des éléments solides. Parler aux victimes, connaître l’histoire des délinquants et criminels, des dossiers parfois très lourds psychologiquement. Il faut une certaine force mentale pour bosser dans les matières criminelles. Que ce soit en tant que policier, juge, magistrats du ministère public, greffier, avocat mais aussi personnel de greffe et de parquet. Peu importe l’échelon où l’on se trouve, tout le monde constate les vies perdues (victimes éventuelles, comme les personnes arrêtées qui sont quasiment toujours dans des situations dramatiques) et le manque criant de moyens. Tout le monde ressent cette sensation que quoique l’on fasse ce ne sera jamais suffisant même si certaines affaires heureusement se finissent bien ou pas trop mal.

Je pense que l’idée de son message n’était pas d’être défaitiste/décourager mais de prévenir qu’il risque d’y avoir ce combat à mener en plus du reste.

Rien dit dans ce cas.

Voilà, je pense que c’est quelque chose à savoir avant d’y être Bien entendu, j’espère que cela changera, mais c’est une charge mentale supplémentaire. Après, c’est à vérifier, peut-être que c’est moins présent dans la PJ suisse (perso j’avais surtout lu un témoignage dans les CRS français).

Pas faux. Bref, si tu aimes les forces de l’ordre Romane, fonce. Renseigne-toi auprès d’eux. Quant à la PJ, toi seule peut savoir si, après quelques temps dans la police, tu es capable d’y avoir une place et faire face à tous les tenants et aboutissants. Tout le monde n’est pas fait pour, mais sans tenter, comment le savoir ?

Note que fedpol c’est que pour les gros trucs genre enquêtes internationales. Fedpol étant à l’échelon fédéral, si un suisse tue un autre suisse en suisse (pour prendre un exemple), c’est pas eux qui s’en occupent. C’est une affaire cantonale, c’est donc à la police cantonale de s’en occuper (je suppose généralement la police cantonale du canton où le crime est commis, avec collaboration de la police du canton dont les suspects et les victimes sont ressortissants).

merci pour toutes vos réponses c’est super, ça ma beaucoup aidé !

Oui, en effet.