Salut,
Quelques points que j’ai pu remarquer ici et là.
La logique des propositions et des prédicats
Dans le premier exemple que tu proposes, il y a la notion de contexte (ou environnement), je pense que tu dois soit jeter cet exemple, soit introduire tout de suite cette notion, d’autant que plus tard tu utilises la notation correspondante.
Le 0 et 1 comme valeurs propositionnelles ne sont peut être pas le meilleur choix, ce n’est qu’un encodage (certes commun) de valeurs de vérité, et en plus tu vas effectivement avoir besoin de la notion de 1 et de 0 plus tard, mais il faudrait peut être préciser un peu plus tout ça. En particulier, je pense que la phrase :
"on travaille avec des variables propositionnelles, dont la valeur ne peut être que "1" (vrai) ou "0" (faux)"
Exprime vraiment l’inverse de ce qu’on voudrait : le vrai et le faux sont la notion de base, 0 et 1 sont des encodages communs.
Assembler des propositions avec les connecteurs
Il faudrait que tu précises ce que tu entends par fondamentaux, parce que vu qu’on peut produire "OU" avec juste "AND" et "NOT" et vice versa, c’est pas si fondamental que ça.
Sur la table de vérité, la dernière puce est bizarre : si tu ne mets pas les lignes en question la table de vérité est quelque part incomplète. Ou alors tu penses à une représentation particulière ?
Sur l’implication, l’exemple n’est pas assez clair pour que je vois si effectivement tes assertions sont correctes (car tordues) peut être qu’avec une propriété mathématique bête sur les entiers ça passerait mieux. En particulier parce que :
À noter que si on a $p \Rightarrow q$ , on peut retrouver
- (1) sa réciproque, qui s’écrit $q \Rightarrow p$
- (2) sa contraposée, qui s’écrit $\neg q \Rightarrow \neg p$
- (3) son inverse, qui s’écrit $\neg p \Rightarrow \neg q$
(Avec un quantifieur, on le voit mieux)
- (1) Non, par exemple pour tout n, $n > 0 \Rightarrow n+1 > 0$ le sens inverse n’est pas vrai.
- (2) Oui
- (3) Non plus, même exemple en prenant n = 0 comme contre exemple.
Pour 1, tu pourras notamment aller voir ta partie sur l’équivalence où tu précises justement que la réciproque n’est pas forcément vraie .
Le symbole ⊢ permet d’indiquer qu’il s’agit d’une tautologie.
Ce symbole sert a différencier les hypothèses (à gauche) de la formule conclusion (à droite). A savoir ici, "en l’absence d’hypothèses autre que la formule elle même". De mémoire, pour la tautologie on utilise plutôt $\vDash Prop$.