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Installer Arch Linux de façon moins austère avec le projet libre Arch Anywhere

La belle rime !

Ce contenu est obsolète. Il peut contenir des informations intéressantes mais soyez prudent avec celles-ci.

Voici une courte présentation d’un projet bien sympa qui pourra intéresser toutes les personnes qui ont déjà un peu de bouteille concernant le fonctionnement d’un ordinateur et d’un système d’exploitation et qui souhaitent se lancer dans l’aventure Arch Linux… ou qui en ont simplement besoin parce pas le choix, aussi. :p

Écran d’accueil d’Arch Anywhere (source : github.com/deadhead420)

Brève présentation

Arch Anywhere est un projet de logiciel très récent : selon le site officiel, il a commencé en 2016 (j’ai pas eu le courage de descendre dans l’historique des 1727 commits poussés à ce jour, navré :)).

Arch Anywhere a pour ambition de proposer une version modifiée de l’iso officielle du système d’exploitation Arch Linux qui embarque une interface semi-graphique pour installer plus rapidement le système Arch Linux. En cela, ce projet ne simplifie pas tellement l’installation (là, je démens la description du dépôt git), car son utilisation nécessite tout de même des connaissances de base concernant les systèmes de fichiers, les environnements de bureaux, les paquets souhaités, bref, pas moins que lorsqu’on installe Arch depuis l’iso classique. Il ne faut pas oublier qu’à la fin l’utilisateurice se retrouve avec un système Arch, donc une rolling release qui demande parfois quelques dégraissages et autres réparations pour peu que l’on aime s’amuser à enlever certains engrenages ou rajouter quelques pistons pour voir ce que ça fait ! :)

Cet installateur permet en revanche d’installer Arch Linux rapidement et sans prise de tête pour des gens confirmés et habitués, et donc d’envisager de l’installer plus souvent ou à la volée sans prendre de nombreuses heures à configurer le tout aux petits oignons.

Aperçu de l'installateur

Voici comment le programme nous accueille lors du démarrage :

Menu au démarrage (source : github.com/deadhead420)

Comme on peut le voir, plusieurs menus sont listés, auxquels on accédera via les différentes commandes indiquées à côté :

  • l’installateur en lui-même;
  • le wiki officiel d’Arch Linux, accessible depuis l’interface en ligne de commande;
  • un outil pour tester sa connexion à Internet;
  • un outils pour afficher les infos système;
  • un outil pour mettre à jour les mirroirs dépôts;
  • une option pour redémarrer le tout.

À noter également la possibilité de mettre à jour l’iso d’Arch Anywhere directement depuis cette invite de commande grâce à la commande arch-anywhere -u.

En lançant l’installateur, plusieurs fenêtres se succèderont pour choisir les logiciels à installer, le schéma de partitions voulu, etc. Voici quelques captures d’écran supplémentaires, toujours tirées du dépôt git officiel du projet :

Choix de la langue de l’installateur (source : github.com/deadhead420)

Le programme est disponible en dix-neuf langues différentes !

Choix de la base à installer (source : github.com/deadhead420)
L’outil de partitionnement (source : github.com/deadhead420)

Features en vrac

Voici diverses options et fonctionnalités proposées par Arch Anywhere lors de l’installation :

  • Noyaux Linux : linux, linux-lts, linux-gresec;
  • Systèmes de fichiers : ext2, ext3, ext4, btrfs, jfs, reiserfs;
  • Méthodes de partitionnement : automatique, automatique avec chiffrement des partitions /root et /tmp, manuel (avec cfdisk);
  • Environnements de bureau et gestionnaires de fenêtres : XFCE4, Awesome, Budgie, Bspwm, Cinnamon, Deepin, DWM DynamicWM, Enlightenment, Fluxbox, GNOME, i3WM, KDE/Plasma, Lxde, LxQT, Mate, Openbox;
  • Chargeurs d’amorçage : Grub, Syslinux, Osprober, Systemdboot.

La suite ici : Arch Anywhere Features.


Voilà pour cette présentation d’Arch Anywhere ! Vous trouverez la page officielle et le github du projet ci-dessous :

9 commentaires

Ha purée ouais, y’a la dernière syllabe de Anywher-eu ! Zut.

Concernant la philosophie d’Arch Linux, je me suis pas posé la question, à vrai dire ça ne m’intéresse pas plus que ça, je crois.

Mais si tu veux un réponse « officielle », voici comment se justifient les devs sur le github :

It is also intended to allow advanced users with a way to deploy an Arch system while still providing the flexibility and freedom of choice of a traditional Arch Linux install. Install Arch Linux when you want it, where you want it, how you want it, that is the Arch Anywhere philosophy. […] Arch Anywhere, quick, easy, and straight forward, "Keep it simple stupid".

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À mes yeux, l’argument de déployer plus facilement Arch sur plusieurs machines est complètement foireux, tu peux toujours écrire un script qui fait les manip dont tu as besoin et l’installation sera 100% identique, sans risque d’erreur, et se résumera à booter sur l’iso, télécharger le script, et le lancer. Plus simple et plus fiable à l’utilisation que n’importe quel media d’installation.

Pour une installation unique, pourquoi pas, mais bon…

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À mes yeux, l’argument de déployer plus facilement Arch sur plusieurs machines est complètement foireux, tu peux toujours écrire un script qui fait les manip dont tu as besoin et l’installation sera 100% identique, sans risque d’erreur, et se résumera à booter sur l’iso, télécharger le script, et le lancer. Plus simple et plus fiable à l’utilisation que n’importe quel media d’installation.

Pour une installation unique, pourquoi pas, mais bon…

adri1

J’ai du réinstaller plusieurs fois archlinux sur ma machine, à la fin je me suis fait un ensemble de script qui l’installe tout seul. Donc oui, je confirme, un ensemble de script fait parfaitement le taff. (Et depuis que je l’ai fait, je n’ai plus eux besoin de le réinstaller :lol: )

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Personnellement, j’ai préféré l’installer à la main, si je suis passé à Arch Linux, c’est pas pour utiliser un installateur qui fait mon travail ^^ .

Par contre, je dois avouer que je n’ai jamais compris ceux qui disent que Arch demande de l’entretien, en effet, j’ai jamais été aussi tranquille que sur Arch (après utilisation de Ubuntu puis Manjaro).

D’ailleurs, le fait de pouvoir réparer depuis une clef externe (avec l’ISO d’install, via un chroot par exemple) c’est vachement pratique.

Sur ce, je vais tenter une conversion ext4 vers Btrfs moi…

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Par contre, je dois avouer que je n’ai jamais compris ceux qui disent que Arch demande de l’entretien, en effet, j’ai jamais été aussi tranquille que sur Arch (après utilisation de Ubuntu puis Manjaro).

Breizh

Mise à jour manuelle de certains fichiers de config (comme la liste des mirroirs), vider le cache de pacman de temps en temps (certes automatisable via un hook pacman), faire certaines mises à jour avant une date donnée (comme lors de la sortie de pacman 5), faire certaines manip avant/après une mise à jour… Alors certes c’est bien documenté et c’est pas grand chose, mais c’est de l’entretien quand même, on n’est pas dans la situation "configure une fois et laisse couler" indispensable pour un serveur, comme sous Debian.

+0 -0

La liste des miroirs, c’est scriptable (et scripté, perso), le cache idem, je ne comprends pas trop le troisième (après, je suis qu’à 6 mois d’utilisation de Arch), les manip pré et post-update, je n’ai pas souvenir d’en avoir fait pour le moment non plus.

Mais je comprends ce que tu veux dire, et autant Debian demande moins, autant la plupart des distributions à usage personnel sont bien plus demandeuses, moins documentées (parce que c’est « imprévu », souvent). Du coup, Arch pour moi est bien plus simple à maintenir (Ubuntu était vraiment casse-gueule, Manjaro un peu moins).

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