Doki Doki Literature Club!

Un jeu gratuit qu'il est bien et qu'il n'est pas ce qu'il semble être

Hello les agrumes !

Un petit billet pour vous parler d’un jeu sorti cet automne, est qui est de loin mon coup de cœur vidéoludique de l’année : il s’agit de Doki Doki Literature Club!.

Sous des dehors gentillets de visual novel à la japonaise se cache l’un des plus surprenantes, bizarres et originales pépites que je connaisse. Ainsi qu’une magistrale leçon de game design.

Screenshot du jeu, ©Team Salvato, issu du site officiel

Cela étant, je peux difficilement parler plus précisément du jeu sans tout gâcher. Donc, si vous êtes amateur de jeux d’horreur psychologique, foncez !

Je parle bien d’horreur psychologique1 et pas de jeu de drague : ce jeu a un avertissement sur son site et au lancement.
Prenez cet avertissement au sérieux.

Et le mieux ? C’est gratuit ! Donc dès que vous avez 4 à 5 heures devant vous, voici ce que vous devriez faire :

  1. Ne lisez aucun article sur ce jeu ni aucun test de ce jeu.
    Presque tout ce que j’ai pu en lire spoile tout, sauf peut-être l’article de CanardPC qui m’y a fait jouer (payant).
  2. Ne regardez pas la vidéo de présentation sur Youtube, les vignettes des suggestions spoilent aussi !
  3. Allez sur le site officiel du jeu : https://ddlc.moe/
  4. Téléchargez-le (dispo pour Windows, Linux, Mac ; et tourne sur n’importe quel ordinateur).
  5. Jouez !
  6. Si vous avez aimé, n’hésitez pas à payer (ce que vous voulez) sur le site officiel, c’est prévu !

(Il me semble qu’on peut aussi le trouver sur Steam).

Si vous y avez joué, n’hésitez pas à partager vos impressions en commentaire, mais avec en utilisant la balise spoiler !


  1. En fait, je pense que je ne devrais même pas préciser ça. Sauf que vendre un visual novel de drague, c’est assez dur – même quand comme ici il est fait par des américains – et de plus, ça change quand même énormément le public cible. Et que le genre de jeu implique qu’il y a des personnes auxquelles ne le conseillerais pas, alors qu’elles pourraient apprécier un jeu de drague. 



L’icône est celle du jeu, ©Team Salvato, issue du site officiel.

11 commentaires

Je suis en train de l’installer. On m’a confisqué mon ordinateur de joueur mais il me reste mon vieux pc portable, heureusement. :)

Merci beaucoup pour le billet. Je te dirai ce que j’en pense. Si je n’aime pas, je te mettrai comme membre à bannir définitivement dans le sondage de Roipoussière.

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Ben c’est un visual novel, un roman interactif. Donc oui, par définition il y a pas mal de texte :-° Et celui-ci comporte quelques phases très linéaires et pas trop interactives.

Cela dit dans le concept c’est pas du tout le plus long, il se fait en 4 ou 5 heures – un peu plus si tu lis lentement l’anglais.

Bon c’est extrêmement long.

Mais en même temps, je suis vraiment curieux par ce que tu appelles magistrale leçon de game design à la vue de ce début sans véritables interactions et assez laborieux… Je suis vraiment vraiment curieux, c’est pour ça que je continue à jouer. :)

+0 -0

Bon, je suis pas un joueur, l’ai jamais été, le dernier jeu auquel j’ai joué c’était Limbo quand il est sorti. Mais là t’as piqué ma curiosité alors j’ai essayé, et c’est une belle découverte, merci !

4-5h c’est extrêmement optimiste à mon avis, c’est plus 10h qu’il faut à mon avis. ~3h pour arriver à la première fin, puis encore je dirais ~3h par autre "tableau".

Pas vraiment du spoil mais soyons prudent.
Je suis bien resté 30 minutes sur la scène qui a fait atrocement ramer mon laptop, celle avec les sortes de nuages de feu :

foo

Dans cette scène, vous serez bloqué à l’infini si vous suivez pas les instructions qui y sont données.

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Ben, Steam me dit 5 heures, mais je lis vite.

Et je suis certain d’être arrivé à la fin, si certains se posaient la question.


@Ozmox de ce que j’en sais, le début est un visual novel de drague assez classique.


PS :

C’est vrai que j’ai mis assez peu de temps mais en plus de lire vite :

  • J’ai testé assez vite le truc (moins de 5 min) à l’endroit dont parle victor, juste parce que je me suis dit « mais ils n’ont quand même pas osé une connerie pareille ?! ». Je pense que le fait que je connais Ren’Py (le framework utilisé) aide.
  • Après la première fin, il y a pas mal de doublons dans le texte, ce qui permet de passer assez rapidement. Certains passages sont même identiques, on peut les skip avec le bouton prévu à cet effet.

Cela dit, je pense que j’y rejouerai pour vérifier un truc.

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