[~Signet] Le Réveilleur : l'écologie, ça peut être scientifique

Finalement j’ai trouvé quelques chiffres; mais tout ça ne parle que des ordures faciles à collecter. Lorsque je fais du bois de chauffage en forêt, la question des branchages se pose! Pas possible de broyer, de ramener à la maison … Dans le temps on faisait des fagots utiles pour allumer le feu mais c’est fini désormais … les contributions de personnes compétentes, scientifiques, comprenant la problématique de la coupe de branches ou d’arbres ou de ronces est toujours la bien venue

La choquante empreinte carbone du compost : voir https://seppi.over-blog.com/2016/04/la-choquante-empreinte-carbone-du-compost.html Réchauffement climatique : lutter grâce à l’agriculture carbonée et au compost (voir https://www.upcycle.org/agriculture-carbone-et-les-bienfaits-du-compost-pour-lutter-contre-rechauffement-climatique ) Compostage et effet de serre : https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1365

Je ne vois pas de chiffres dans le 2^e lien. Pour le premier, il traite d’un sujet proche, mais pas identique : on ne peut pas récupérer tel quel les chiffres pour des tas de branches en extérieur (donc bon flux d’air), et ceux d’un tas d’oignons qui va fermenter, pour reprendre l’exemple final. Idem pour le troisième.

Avoir des chiffres est une chose, de bons chiffres facilement interprétables, c’est plus compliqué.

L’idée générale qui ressort ici, c’est qu’il faut éviter la production de méthane par compostage anaérobie. Pour le bois, matériau dense à compostage lent (plus les petites bêtes que les bactéries), et pas mal d’air (un tas de bois, c’est plein de trous), ça devrait être bon. Pour des feuilles, des ronces ou ce genre de choses, je ne sais pas.

De plus, le compostage pointé dans tes liens sont le fait de bactéries (d’où le méthane possible), le compostage du bois ou des branches en forêt celui d’animaux avant tout. Insectes, vers… vont broyer et manger les résidus végétaux. Le chemin de compostage est différent, donc les émissions aussi. On n’a jamais 1 m³ de végétal dense et plein d’eau qui empêche la circulation d’air, avec des branches.

Être scientifique, ce n’est pas que prendre des chiffres, et, souvent, une bonne approche qualitative est préférable (et plus rapide) à une approche quantitative trop à côté.