Des caisses en bois

Tout repose surtout sur un bon schéma : quand on a une idée précise de ce qu’on veut et comment le faire, c’est beaucoup plus facile. La veille au soir, j’avais griffonné ce schéma (juste la partie supérieure de la page et une petite partie de la page de gauche).

Je n’avais aucune idée de la largeur et épaisseur des planches de palettes, donc j’ai calculé les longueurs nécessaires de manière relative.

Par exemple le a- = p-2ep en haut à gauche, signifie la longueur des petites planche de la face A sont égales à la profondeur de la boite moins 2 fois l’épaisseur d’un tasseau.

Profondeur qui est elle-même calculée de manière relative car dépend aussi de la largeur des planches (cf. équation entourée). Idem pour la hauteur.

Ceci fait, sur place, j’ai juste à mesurer l’épaisseur et largeur des planches puis remplacer les inconnues dans mes équations.

J’obtiens donc la longueur de toutes mes planches et tasseaux qui me faut pour faire une boite et pour faire les 3 (cf. partie inférieure de la page).

Dans les faits c’était un peu plus compliqué parce que les épaisseurs de planches de palette n’est pas toujours la même, donc j’ai du en mesurer plein et choisir l’épaisseur qui revenait le plus fréquemment (15mm).

Pour la suite : coupage, ponçage des planches, puis perçage et fraisage là ou on va visser, en suivant le plan.

Pour chaque poignée, j’ai percé 2 gros trous avec un foret à bois assez large (20mm je crois), puis j’ai relié ces 2 trous à la scie sauteuse.

Petite astuce, j’ai d’abord fait tout ça pour une seule boite au cas où mon schéma ou mes calculs étaient foireux (il se trouve que non) avant de passer aux 2 autres.

Un dernier coup de ponçage sur la caisse montée pour la finition (notamment pour égaliser les bords en tenon-mortaise qui s’étaient pas forcément régulier, et chanfreiner les arrêtes). Pour le ponçage des poignées, j’ai pris un morceau d’abrasif de ponceuse à rouleau (qui s’était pété la veille).

Et voilà le travail !