[Signet] Stoïcisme Alpha et noyage de contenu dans un océan de bullshit à l'IA

M. Phi vient de publier sa dernière vidéo où il explore la sorte de "tendance" récente de youtube à vous fournir une quantité absurde de vidéo sur le stoïcisme. Problème: ces vidéo sont globalement des vidéo de développement personnel totalement creuse, assez éloigné de la philosophie et souvent ultra masculiniste.

Quant au volume de vidéo, il est dû au fait que ces vidéos sont générés en masse par IA. Une nouvelle preuve que loin d’être une révolution, l’IA générative génère (pun intended) beaucoup (et surtout) de gros soucis sociétaux et éthiques.



6 commentaires

J’ai regardé la vidéo et en effet, il est grand temps que Mr Phi, après beaucoup de vidéos qui s’émerveillent des IA génératives, s’intéresse aux problèmes que ces dernières soulèvent. La question l’écologie n’étant qu’un exemple.

c_pages

Il a déjà fait plusieurs vidéos sur les LLMs.

Oui, justement c’était mon point : ses vidéos considèrent les LLM comme une révolution — ce qu’ils sont en un certain sens —, mais sans se demander s’ils constituent un progrès. Ses vidéos précédentes ressemblent quand même fortement à une forme de fascination enthousiaste, et je regrette le manque de lucidité sur le cout écologique, symbolique, intellectuel, etc., de ces technologies.

Ses vidéos précédentes ressemblent quand même fortement à une forme de fascination enthousiaste

Étrangement, j’avais pas du tout ce sentiment. Certes il n’est pas de ceux qui descendent les IA, mais il me semblait assez loin d’une fascination béate. Et s’il est vrai que l’aspect écologique est absent de sa chaîne (de philosophie, je rappelle), les impacts et réflexions sur la symbolique, les impacts et les conceptions philosophiques sont justement le coeur de ses vidéos. Il y parle de fonctionnalisme, d’impact psychologique, de la notion de vérité, de mesurabilité de l’intelligence…

En fait, il semblait s’intéresser assez peu à l’aspect social de l’IA avant cette dernière vidéo, que ce soit en bien ou en mal.

Sa marotte, c’est surtout la difficulté de définir des critères objectifs pour distinguer une « IA » telle qu’elle existe aujourd’hui de l’émergence d’une véritable conscience. À quelle moment le terme d’« intelligence » artificielle ne sera plus galvaudé ? L’IA telle qu’il l’aborde, c’est plus un prétexte à une question de philo que le véritable sujet d’une certaine manière.

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