Ce que je voulais dire ,c’est que MAX() s’utilise avec un seul paramètre, on parle du max() d’une certaine fonction, sur son domaine de définition. Ca peut être le MAX(taille) pour plein d’individus, dans le cadre d’une SGBD, ou du max d’une fonction, sur un intervalle.
Alors que SUP (respectivement GREATEST) permet de créer une nouvelle fonction. SUP(fct1, fct2) permet de dire : pour chaque x, on calcule fct1(x) et fct2(x), et on conserve le SUP de ces 2 valeurs.
En d’autres mots, mais je ne sais pas si ce sera plus clair, on a un tableau avec 2 ou 3 ou 4 colonnes, et plein de lignes, une ligne pour chaque valeur de x. On emploie MAX() quand on veut la plus grande valeur de chaque colonne, et on emploie SUP() ou GREATEST() quand on veut la valeur la plus grande de chaque ligne.
Dans des langages de programmation, on a besoin d’avoir une définition univoque, sans ambiguité. Et dans des outils extremement diffusés, comme SQL, c’est comme ça que sont définies les fonctions MAX() et GREATEST() (et idem MIN() et LEAST())
Dans le domaine mathématique, on a moins de contrainte. A partir du moment où on explique plus ou moins au lecteur comment on définit telle ou telle fonction, on peut employer indifféremment max() ou sup(), ou même toto() pour un besoin précis.
Là, coïncidence ou non, le rédacteur a choisi d’utiliser le terme SUP(), plutôt que le terme MAX().
Et, coïncidence ou non, le rédacteur a copié ce qui se fait dans la syntaxe SQL.
Du coup, comme je ne crois pas trop aux coïncidences, je me dis que le rédacteur a délibérément choisi SUP() plutôt que MAX(), par analogie avec le langage SQL.
Mais peut-être que je me trompe, et peut être que le rédacteur est simplement chanceux, et qu’il a choisi le bon terme sans le faire exprès.