- LFdv,
Bonjour !
Aujourd’hui j’ai eu le droit à mon premier cours d’optique géométrique ! (A vrai dire je ne sais pas si fondamentalement on peut l’appeler comme ça étant donné que c’était du niveau seconde générale, mais le problème n’est pas là). La chose étant que le cours s’est déroulé et beaucoup de questions se sont accumulées dans ma tête, j’en ai un peu parlé à la fin de l’heure avec mon professeur mais le temps n’a pas vraiment permis d’aller plus loin. Afin d’essayer de trouver des réponses, j’ai fait quelques recherches. Je suis tombé sur un cours (que j’ai feuilleté et fait quelques exercices). En le lisant en large et en travers il y avait (et a encore) une notion qui me chiffonne : le chemin optique.
Il est défini tel que :
Le chemin optique $\ell$ parcouru par la lumière est :
$\ell = n \cdot d$
où $d$ est la longueur géométrique du trajet lumineux $\mathcal C$ et $n \geqslant 1$.
Je viens à vous afin d’être certain de comprendre ce que cela représente et d’en comprendre des conséquences possibles.
Donc :
Mon professeur de Physique a esquissé le fait que la lumière cherche le chemin le plus court en fonction du temps et non de l’espace (je me représente ça par des géodésiques temporelles, je ne suis pas certain que ce terme existe ou même ait du sens. Quoique : le chemin temporellement le plus court reliant deux points d’un ensemble. Mais là où je pense que ce n’est pas une bonne idée vient du fait qu’une géodésique est la généralisation d’une ligne droite sur une surface, hors le fait que la lumière cherche le chemin temporellement le plus court n’implique pas le fait qu’elle se déplace en ligne droite. Donc je pense que c’est une représentation à oublier(ou du moins à relativiser dans des limites bien définies). Puis-je avoir votre avis ?). Le chemin optique (serait) est la distance qu’aurait parcourue la lumière dans le vide durant son temps de parcours dans le milieu. Par ces faits :
J’en conclus que $\ell \geqslant d$, donc que le chemin optique parcouru par la lumière(dans le vide) sera toujours plus grand que celui parcouru par le trajet lumineux $\mathcal C$ (dans un milieu matériel)(ou égal dans le cas où $n$ correspond à l’indice de réfraction du vide…) ce qui signifie que la lumière se déplacera toujours plus rapidement dans le vide que dans un milieu matériel(ou à égal vitesse si $n = 1$)(ouf). [A vrai dire, je ne sais pas si mon raisonnement est bancal ou pas. Je doute.]
Si je ne me suis pas trop emmêlé les pinceaux, j’aimerais savoir si il existe des lois qui marchent "mieux" (par mieux j’entends qui sont plus précises, dont le domaine de validité est plus précis et plus grand). J’ai cru comprendre qu’il existait l’équation eikonale.
Mais ma principale question porte sur les perturbations et la lumière. La lumière se déplace de telle manière à avoir une durée de parcours minimale. Si j’extrapole bien, on peut déduire un rapport avec le chemin optique. Dans la mesure où le chemin optique détermine la distance parcourue par la lumière dans le vide le long de la longueur géométrique ($d$) du trajet lumineux $\mathcal C$, on construit donc un espace métrique (que l’on notera $(\mathcal M, || \space ||_{p})$ ici, on ne considérera que le cas où $p = 3$. Quoique, je ne sais pas, je verrai si j’y arrive.)
Afin d’être certain que je ne dise pas de bêtise et que vous puissiez comprendre ce à quoi je pense. Par $|| \space ||_{p}$ j’entends une application de $\mathcal M$ dans $\mathbb R^{n}$ telle que :
A cet espace métrique $(\mathcal M, || \space ||_{p})$ on ajoute des structures. (Je ne sais pas si l’algèbre le permet, j’imagine que si, mais au risque de faire une bêtise je ne vais pas partir dans tous les sens.) On définit un opérateur position de $\mathbb R$ dans $\mathbb R^{3}$(je vais me "restreindre " à $\mathbb R$, je suis certain de ne pas avoir de bon raisonnement sur des ensembles plus complexes(en admettant que celui ci est "bon")):
$\hat{\mathcal P}(t) = $ quelque chose que je ne sais pas formaliser
J’avais pensé au Lagrangien, mais de 1, ça me dépasse, et de 2 je n’en comprends pas les subtilités,je ne l’ai jamais utilisé et suis loin de pouvoir penser à le maîtriser(rien que l’effleurer).
Puis, on définit (la vitesse et l’accélération) :
$v(t) = \frac{\mathrm d\hat{\mathcal P}}{\mathrm dt}$ et $a(t) = \frac{\mathrm d^2\hat{\mathcal P}}{\mathrm dt^2}$
Pour finalement obtenir une équation du style :
$c \in \mathcal M, min(c) = min(\ell) = ||(A_{\hat{\mathcal P}_{p}}, B_{\hat{\mathcal P}_{p}})|| + Chaos $
où $||(A_{\hat{\mathcal P}_{p}}, B_{\hat{\mathcal P}_{p}})||$ représente la distance entre la position de l’objet A et celle de l’objet B dans un milieu inhomogène et dire que $c \in \mathcal M$ revient à dire que la valeur de c dépend du milieu $\mathcal M$.
Je me demandais donc, si il existe déjà ce genre de systèmes et si non (ce qui m’étonnerait) s’il serait possible d’en bâtir. Mais quelque chose qui m’intéresse encore plus c’est le "petit" terme "$+ Chaos$" : Comment pourrait-on représenter toutes les interactions, perturbations et globalement tout ce qu’il se passe dans le milieu inhomogène de façon mathématique ? Mais je ne suis pas sur que l’on sache y répondre, si je ne me trompe pas, de mémoire, je crois que nous nous sommes pas encore capable de décrire et formaliser ce qu’il se passe à la surface d’un liquide ou quelque chose s’en rapprochant.
Egalement, je suis conscient qu’il faut se placer dans un référentiel afin de considérer tout ceci, forcément étant donné que ça touche aux photons j’aurai pensé à un domaine de l’infiniment petit. Mais je n’ai absolument pas les compétences d’en juger.
Je ne sais pas si c’est très compréhensible, j’ai vraiment eu du mal à mettre en forme mes idées. De plus, je me doute que je suis certainement parti dans tous les sens et qu’il y a de grandes chances que ça ne veuille rien dire, mais je ne peux que le répéter: je m’en excuse et je m’efforcerai la prochaine fois d’au mieux que je le puisse réexpliquer ce que j’ai en tête (tant bien que ça ait un sens).
Ps: Il y a une pourcentage de chance que je ne dise que des bêtises depuis tout à l’heure, rien que savoir que je me méprends totalement m’aiderait beaucoup. Merci.
Respectueusement,
Garnier Mathias.