Mon sens physique mis à mal par un bocal d'olives

Le problème exposé dans ce sujet a été résolu.

Salut za tous,

Alors que je m’apprêtait à sortir un bocal d’olives du frigo pour en manger, je me rends compte d’un truc étrange.
Il y a des olives qui "flottent" (qui sont en haut du bocal) et d’autres qui "coulent" (sont au fond du bocal), mais il n’y en a aucune entre deux eaux ! Alors qu’il n’y a aucune différence visuelle (ni gustative, je le confirme) entre les deux types d’olives.

Juste, pourquoi ?!?

Si quelqu’un à une idée du pourquoi du comment, je suis preneur. D’ailleurs, je me demande si les cornichons font ça aussi, ou bien si c’est une rebellion des olives.

Ne vous moquez pas, on s’amuse avec ce que l’on a :p

C’est marrant qu’il n’y est pas de différences au niveau du goût. Sinon, j’aurai tendance à dire que celles qui sont au fond sont plus imbibées d’eau (ou d’huile) et donc comme une éponge tombent, mais dans ce cas les olives en surface sont plus sèches. Il y aurait alors une différence (peut-être pas flagrante) de goût.

Par contre pourquoi certaines tombent au fond et pas d’autres, j’en ai aucune idée. Une hypothèse c’est peut-être que lorsque tu as pris une olive certaines se sont misent à la surface. Il faut alors attendre qu’elles se reimbibent d’eau/d’huile pour retomber au fond mais à la surface l’air est plus chaud et donc elles sèchent plus vite et donc elles flottent car elles n’ont pas assez d’eau/d’huile.

Par contre avec ces hypothèses il devrait y avoir une petite différence de goût.

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Je n’ai pas vraiment de réponse à apporter, mais j’interviens juste pour signaler que les knackis font partie du complot quand elles cuisent dans une casserole : au debut, elles restent au fond, puis elles se mettent à flotter, crient banzai et finissent par exploser si on ne coupe pas le feu assez vite.

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@InaDeepThink Je referai une dissection/dégustation comparative une fois chez moi.
Mais déjà pour éviter les facteurs externes, j’avais secoué le bocal comme un malade.
Je suis donc à peu près certain que ça vient d’une différence entre les olives, mais ça n’en reste pas moins étrange.

Ce que je sais en tout cas, c’est que celle qui ont toujours leurs noyaux coulent, alors que les dénoyauté elles flottent. Mais là j’imagine que pour tout l’monde c’est logique. Tes olives ont tous la même constitution à priori Ryx ?

Dans les bars on peut des fois constater quelques personnes s’amusant avec des olives. Tu en attrapes quelques-unes et les met dans ta pinte de bière, elles vont faire un drôle de cinéma. D’abord elles vont couler, puis remonter à la surface et aussitôt couler à nouveau. Ce phénomène là aussi à une explication assez simple, la peau de l’olive est un site de nucléation. Ça veut dire qu’il y a assez de porosité pour faire naître des bulles de $\mathrm{CO_2(g)}$. Ces dernières vont grossir et porter l’olive à la surface et enfin exploser en s’échappant de la bière. Ainsi l’olive trop lourde retombera inlassablement.

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@Blackline En effet, il n’y a que des olives dénoyautées. En tout cas, merci pour le coup de la bière, je ne conaissait pas :)
@InaDeepThink c’est une bonne idée. Je ne la mettrai cependant peut-être pas en application (je vais essayer de touver une manière plus comestible de faire).

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En mettant un coup de couteau dedans ?

La seule explication pour moi, c’est que c’est un composé organique végétal. Par conséquent, ce n’est pas tout à fait constant dans sa conception, et du coup la densité des olives varie d’une olive à l’autre. Poussée d’Archimède, certaines olives sont suffisamment légère pour remonter et d’autres non.

Après, peut-être est-ce dû à certains facteurs externes au cours du cycle de vie de l’olive, altérant sa densité avant son arrivée dans le bocal.

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Phigger ce que tu dis est évident et en réalité j’ai pas réfléchis ainsi parce qu’il a dit : "mais il n’y en a aucune entre deux eaux !"… Mais c’est tout bête :

C’est normal : Soit c’est plus lourd que l’eau, soit c’est plus léger; Obtenir exactement, à la décimale près la même densité que l’eau n’est pas possible ça binarise le procédé : soit c’est plus dense, soit c’est moins dense. On n’observe pas un "gradient de flottaisons".

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Dans le même ordre d’idée que Phigger et Blackline, quid du rapport chair / noyau ? L’idée, ça serait de séparer les olives en deux (celles qui coulent et celles qui flottent), puis de séparer la chair des noyaux dans chacun des groupes, et de voir si y’a une différence significatives dans le rapport des masses de l’un sur l’autre (sachant que pour être totalement complet, il faudrait normalement calculer au minimum l’écart type et tenir compte de l’erreur due à ta balance qui doit être notée dessus quelque part, et sachant aussi qu’on part du principe que la densité des noyaux et de la chair est à peu près constante).

Évidement, ça demanderait d’avoir très faim ou un groupe d’ami ayant faim, parce qu’on ne gaspille pas :p

EDIT: F*** elles sont dénoyautées :p

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@Blackline : Bah oui ^^ Je ne me suis pas étendu non plus, mais j’ai failli rajouter qu’on n’avait pas de gradient parce que l’eau n’était pas assez profonde pour que le changement de pression influence la densité de l’eau. Mais je me suis dit que c’était compliquer mon message pour rien ^^

Mais c’était intéressant d’apprendre la physique des olives dans le verre à bière, hein :p

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@Blackline @Phigger Mais oui mais c’est bien sur !
Je me sens légèrement stupide, là…
En fait, j’avais surtout été trompé par le fait qu’à l’origine, le bocal était remplit uniformément, ce qui est parfaitement normal, parce qu’il n’y a pas la place pour mettre tout le monde en haut et en bas.

Mais je ne savais pas que la densité des olives était à ce point proche de celle de l’eau (enfin quand on y pense, les olives ça doit être une bonne partie d’eau quand même).

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Bon, apparement, les olives ne sont jamais assez lourdes pour couler dans de l’eau. Sur cette source, elle pourrait couler dans de l’huile, toujours pas dans de l’eau.

Du coup, en se renseignant un peu sur cette industrie pas-sion-nante, on voit que les lesives utilisées pour la désamérisation sont très peu denses (page 2).

Si les olives sont conservées dans du saumure, aucune chance qu’elles flottent SAUF si il y a des poches d’air. "Les récipients contenant des olives vertes ou cassées ou des olives noires confites en saumure sont entièrement remplis de saumure d’une densité minimale de 59 grammes par litre"

N’hésitez pas à me corriger !

Édit : m’est avis que j’ai mal compris le coup du saumure, et que la densité est plus élevée que celle de l’eau. Du coup, je ne vois pas comment les olives peuvent flotter.

Je suppose qu’un noyau d’olive va flotter dans de l’eau, et encore plus dans de la saumure.
Par contre, la chair d’olive est plus dense que l’eau, et probablement plus dense que la saumure.
A partir de ces hypothèses, on peu avancer qu’une olive avec beaucoup de chair va couler, alors qu’une olive avec peu de chair va flotter.

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