Introduction à la chimie quantique appliquée

Les bases de l'atomistiques

a marqué ce sujet comme résolu.

Tout le monde se secoue ! :D

J’ai commencé (samedi 18 août 2018 à 12h50) la rédaction d’un tutoriel au doux nom de « Introduction à la chimie quantique appliquée » et j’ai pour objectif de proposer en validation un texte aux petits oignons. Je fais donc appel à votre bonté sans limites pour dénicher le moindre pépin, que ce soit à propos du fond ou de la forme. Vous pourrez consulter la bêta à votre guise à l’adresse suivante :

Merci !


Coucou tout le monde,

J’ai décidé d’écrire un petit cours sur les cycloadditions en chimie organique. Mais en fait… j’me suis retrouvé à faire tellement de rappel de chimie théorique que… Bon voilà j’me suis lancé dans un tutoriel de chimie quantique. Alors loin d’être exhaustif pour ce que j’ai envie d’y faire. C’est une introduction, et à la fois un application.

On y voit donc des modèles utiles en chimie organique. Des choses que pourront-être réutilisables. C’est peut-être le seul moyen pour qu’un jour j’me fasse violence et écrive un jour un tel cours (la chimie organique ça pulpe).

Bon ici on voit donc le petit outillage nécessaire :

  • Klechkowsky - configuration electroniques
  • orbitales atomiques
  • orbitales moléculaire

On voit aussi des trucs qui sont un peu plus poussé :

  • Diagramme d’orbitale moléculaire
  • Méthode de Huckel

Pour l’instant c’est à peu près mon idée générale. Mais Pierre_24 a bien voulu me superviser, alors je lui laisse carte blanche pour explorer d’autres thèmes, approfondir des points… et je pense surtout me corriger au cas où… :lol:

Je pose ce tutoriel ici, histoire de pouvoir exploiter l’URL surtout, avec les animations etc… Mais j’me dis que ça peut être une très bonne idée si des théoriciens @gabbro @rockaround @vael @adri1 (en tant d’autres) pouvaient me faire des retours.

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Voila quelque remarques :

La physique quantique ne s’intéresse pas spécifiquement aux particules elementaires. Elle s’intéresse aux particules qui se comportent de manière quantique…(elementaire… huhu). Exemple (parmi d’autres) : on fait de interférométrie avec des neutrons ou des d’atomes (qui ne sont pas des particules elementaires).

Pour la chimie quantique c’est une spécialisation brut sur les électrons, car leurs comportement va être très complexe dans les molécules.

C’est flou et comme c’est flou on peut un peut interpréter comme on le veut :D . Pour moi ce qui est une "spécialisation brut" sur les électrons est contenu dans "la physique des particules".

Je vois plutôt la chimie quantique comme quelque chose qui s’intéresse aux interactions entre atomes et de fait après considération technique : au comportement des électrons au sein de systèmes atomiques (?).

A propos de l’exemple Terre Lune : on a l’impression en regardant les animations et en lisant le texte que si c’était la force gravitationnelle ça marcherait mais que comme c’est une autre force (électrique) alors ça ne marche plus.

Ce que l’on observe réellement, lorsque l’on essaye de mesurer la présence d’un électron, c’est un nuage. Jusque là, le formalisme précédent ne tiens déjà plus la route. L’hydrogène ne possède qu’un seul et unique électron et sur l’image suivante vous observez qu’aucune orbite ne semble se dessiner fermement.

Tu n’expliques pas ce que veux dire "nuage", on ne peut pas comprendre ce que représente "l’image" ( qui n’est pas expliquée non plus) : "attend il vient de dire qu’il n’y a qu’un seul et unique électron et en fait d’après l’image il y en a plein plein plein ! o_O "

Sur la densité de probabilité et sa notation mathématique :

P=0f(r,t)dr=1P=\int_0^\infty f(r,t)dr=1

Soit tu es en 1D et tu dois intégrer sur -inf jusqu’à +inf soit tu es en 3D et tu dois mettre des r\vec{r} ou des r\mathbf{r}

f(r,t)=ψ(r,t)2f(r,t) = |\psi (r,t)|^2

ok en 1D sinon idem

Et du coup :

P=0rmax02π0πψ(r,t)drdθdϕP =\int_0^{rmax} \int_0^{2\pi} \int_0^{\pi} |\psi (r,t)| dr d\theta d\phi

doit etre :

P=0rmax02π0πψ(r,θ,ϕ,t)drdθdϕP =\int_0^{rmax} \int_0^{2\pi} \int_0^{\pi} |\psi (r, \theta, \phi ,t)| dr d\theta d\phi

ou (mais c’est mois clair) :

P=0rmax02π0πψ(r,t)drdθdϕP =\int_0^{rmax} \int_0^{2\pi} \int_0^{\pi} |\psi (\mathbf r ,t)| dr d\theta d\phi

Bref faut que tous soit cohérent sinon ça pause des problèmes de compréhension !

Quand vous ferez un jour de la chimie de coordination universitaire, vous trouverez une exception à la règle de Klechkowsky (après ça, on s’demande pourquoi on s’embête avec des règles à apprendre, s’il y a des exceptions à chaque coin de rue !). Pour le cas des métaux des transitions on remarque que bien souvent les ions que l’on retrouve on pour valence, à peu près toujours : IIII. Alors qu’ils diffèrent en positions sur les colonnes du tableau périodique.

Euhhh ? toutafemaisuneremark :

Est-ce un passage important ? Si oui, a ce moment précis ? Et si oui :

Tu parles de métaux de transition ( kesako ?) et d’ions pour la première fois. On (enfin moi qui ne connaît rien en ions) comprend absolument pas le rapport entre cette remarque et les règles de remplissage.

Cette couche, qu’on s’était embêter à positionner en 6e6e position de notre règle de Klechkosky, vient maintenant dépasser notre 3d ?

Ce qui est important de voire, c’est que le remplissage reste en réalité inchangé. Là nous sommes dans un cas d’extraction d’électron. Lorsqu’on enlève les électrons, les couches ne se plient pas aux mêmes énergies, du coups ici, c’est la couche la plus fragile qui partira en premier. Au front, nous trouvons donc la sous-couche 4s prête à se faire ioniser/oxyder !

Et je vois pas le rapport entre la question et la réponse… :euh:

En plus en faisant le bon élève et en regardant sur Wikipédia on voit que ça déconne un peu mais pas tant que cela : pour le cuivre, le nickel et le chrome ça a l’air de merdouiller mais pour les autres ça semble se remplir comme le dis la règle.

Et en croisant avec mes connaissances perso je déduis que globalement : tous ces niveaux d’énergies sont très très proche. Comme le hamiltonien dépend aussi des électrons et bien en fonction du remplissage, l’énergie de la 4s est parfois supérieur parfois inférieur a celle de la 3d d’où le changement de remplissage parmi les métaux de transition. Par contre, avec mon raisonnement j’ai du mal a expliquer pourquoi ils sont systématiquement des ions 2+ . Et en fait je comprend même pas pourquoi ils se ionisent…

J’ai l’impression que tu essayes d’expliquer en trois lignes un truc qui mériterais (bcp) plus non ?

Sur la LCAO :

J’ai pas compris comme comment en partant d’une orbitale sphérique et de 3 orbitales selon les axes x,y et z on obtenais un tétraèdre qui n’a pas du tous les même symétries… :o

Et je n’ai pas lu la suite :P

J’ai pas compris comme comment en partant d’une orbitale sphérique et de 3 orbitales selon les axes x,y et z on obtenais un tétraèdre qui n’a pas du tous les même symétries… :o

Note à mon cher collègue: n’importe quel calcul de chimie quantique à un niveau donné te dira bien qu’un atome seul ne s’hybride pas. PAR CONTRE, dans une molécule, j’ai pas spécialement de problème avec ça1. Ce qui se passe, c’est que pour que tout ça fonctionne, l’hybridation a un certain coût en énergie (parce que il y a réorganisation des électrons), coût qui est ensuite compensé par la formation de la liaison avec les orbitales atomiques hybridées résultantes.


  1. En fait, ça ne fonctionne que pour le méthane et dérivés alkyles, sur base de la théorie des groupes. Mais c’est pas trop grave, parce que ça suffit comme modèle.

enfin moi qui ne connaît rien en ions

:o si on attaque de la chimie quantique sans savoir ce qu’est un ion ça va être coton, j’peux pas tout rappeler ici sachant que j’pars du principe que zeste de chimie sortira avant ce tutoriel. Sachant aussi que dans le prérequis nous avons le modèle de Bohr qui explique très bien la formation des ions et de la valence.

En plus en faisant le bon élève et en regardant sur Wikipédia on voit que ça déconne un peu mais pas tant que cela : pour le cuivre, le nickel et le chrome ça a l’air de merdouiller mais pour les autres ça semble se remplir comme le dis la règle.

Oui oui, le remplissage se fait selon Kelchkowsky. Mais si tu devait arracher des électrons c’est la 4s qui sortirai. J’ai essayer de reformuler le paragraphe histoire de mieux expliquer la nuance vue que j’ai pas été clair :)

J’ai pas compris comme comment en partant d’une orbitale sphérique et de 3 orbitales selon les axes x,y et z on obtenais un tétraèdre qui n’a pas du tous les même symétries…

Ouais, c’est une bonne question. ça se rapproche tout simplement de la théorie VSEPR que j’introduis plus tard malheureusement. J’vais y réfléchir un moment.


Pour tout le reste j’ai fais des modifications, tu as su pointé du doigt de bons soucis. J’suis content de te compter parmi les relecteurs :D

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Du coup la partie sur les ions métalliques est beaucoup plus clair avec les modifs ! :)

Ce que je voulais dire pour les ions c’est que perso il n’est pas du tous clair pour moi pourquoi un atome avec une orbital 4s (de valence certes) complète et une orbitale 3d incomplète va avoir tendance à naturellement lâcher 2 électrons. Mais il ne rejoins pas une configuration de gaz rare… Il lâche juste des électrons… Avec mon faible bagage dans le domaine (qui je pense n’est pas moins important que quelqu’un intéressé par ton tuto ) j’aurais plutôt pensé que les métaux de transition avec un couche 3d peu rempli n’ont pas tendance à faire des ions et les métaux avec un couche 3d quasi remplis à faire des ions négatifs pour remplir leur couche 3d.

Bref les ions ça me semble pas trivial du tous :p Et c’est dans se sens la que je disais que j’y connais rien en ion.

Pour les hybridations :

Bah oui je peux très bien accepter les hybridations mais là en l’état dans le cours on a une orbital sphérique qui se "somme" avec des orbitales p pour donner 4 orbitales (what 4 ? mais heu avec l’explication j’aurais plutôt dit 3 mais enfin pas grave…) qui n’ont même pas les même symétries qu’avant.

Du coup plus j’y pense plus je trouve cette histoire de superposition de la s et de la p étrange. C’est pas plutôt un simple argument de minimisation de l’énergie entre les différents atomes de la molécules tous simplement ? Sur du CH4 c’est 4 liaisons identiques donc chaque hydrogène va se mettre le plus loin possible de ses collègues => forme tétraédrique.

Pour les maths du coup pour la première intégrale si tu as drd\vec{r}, la borne ne peut pas être infini, ça ne se fait pas (je crois). Généralement on met en indice E ou D et tu définis ton E ou D (par écrit, par forcement besoin pour le coup d’être hyper formel : E représente tous l’espace physique). Ou même mettre directement R3\mathbb{R}^3.

Idem pour les intégrales de 00 à rmax\vec{r}_max, c’est bizarre, ça n’a pas vraiment de sens, enfin on peut lui en trouver un mais bon je suis pas sur que ce soit une notation très officielle.

Perso je pense que je garderais r,thêta,phi plutôt que r\vec{r} c’est moins imagé et c’est plus accessible.

(oui je suis reloud :D )

Du coup plus j’y pense plus je trouve cette histoire de superposition de la s et de la p étrange. C’est pas plutôt un simple argument de minimisation de l’énergie entre les différents atomes de la molécules tous simplement ? Sur du CH4 c’est 4 liaisons identiques donc chaque hydrogène va se mettre le plus loin possible de ses collègues => forme tétraédrique.

C’est une vision simpliste de la chose, et en fait, ça marche bien. Ça marche tellement bien qu’on a toute une branche de la chimie théorique qui fait des choses en mode boule+ressort pour simuler des molécules (à condition d’y rajouter un peu de Coulomb et un peu de van der Waals, ça fait le café).

En soit, rien n’interdit non plus les combinaisons linéaires. On peut toujours construire des fonctions du type ΨspC=aΨsC+bΨpC\Psi_{sp_C} = a\,\Psi_{s_C} + b\,\Psi_{p_C} (modulo la normalisation, évidement). Les chimistes du début du siècle on décidé de construire 4 fonctions orthogonales (expliquant les 4 liaisons observées) à partir de la ss et des 3 pp dispos, d’ou le nom sp3sp^3. Je suis tout à fait d’accord que c’est un choix parfaitement arbitraire, mais il se trouve que cette manière de faire permet en quelque sorte de diviser le problème et de construire ensuite des orbitales moléculaires dont on pourrait dire que ΨspCΨsH=1\langle \Psi_{sp_C} | \Psi_{s_H}\rangle = 1 seulement si c’est les bonnes orbitales ensembles. Autrement dit, c’est une manière de partitionner ton espace (de Hilbert) un peu particulière.

"En vrai", c’est évidement différent. Déjà, on ne peut pas faire une combinaison linéaire entre les orbitales atomiques ss et pp du carbone central d’un méthane dans un contexte tétraédrique, puisque elles appartiennent pas à la même représentation dans TdT_d (), et que donc ΨsCΨpC=0\langle \Psi_{s_C}|\Psi_{p_C}\rangle = 0. Donc tu as techniquement raison. Par contre, quand on descend en terme de symétrie, tout devient possible.

Mais en fait, c’est pas grave. Si on passe au delà de ça, les orbitales hybridées sont un modèle (donc limité) qui fait le boulot et qui permet d’expliquer un certain nombre de trucs, entre autre les géométries, mais aussi (et surtout) d’autres choses sans avoir forcément besoin d’un calcul de chimie quantique … Qui est de toute façon nécessaire quand on recherche la précision.

Quand j’aurais un peu de temps pour regarder à tout ça, j’essayerai de mettre un ou deux truc en plus pour rendre le tout plus "acceptable". Mais on va pas se mentir, y’a un peu de "ta gueule c’est magique" :magicien:


Ajout historique: je ne sais pas exactement dans quel sens tout ça c’est passé, ni si ce que je dis est totalement vrai, mais à un point donné du développement de la chimie quantique, on a commencé à décrire les orbitales atomiques en utilisant des fonctions de base (une par orbitale atomique), et à calculer des intégrales du type ΨA1rΨB\langle\Psi_A|\frac{1}{r}|\Psi_B\rangle (ou ΨA\Psi_A et ΨB\Psi_B sont des orbitales atomiques). Afin de gagner du temps, les premiers set d’orbitales atomiques de la chimie quantique contenaient explicitement des fonctions de type "spsp" au lieu de fonction séparées ss et pp, ce qui permettaient d’éliminer certains calculs pour des raisons de symétrie. Beaucoup de règles encore en vigueur dans la chimie organique ont été dérivées à cette époque, et ont survécu jusqu’ici. Je crois que ça participe également à la popularité du modèle ;)

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Bonjour,

Je n’ai regardé que le début rapidement pour le moment.

Souvent il nous ait expliqué que les électrons peuvent graviter, au sens propre du terme, autour du noyau. Et ainsi former un nuage électronique. La réalité est bien plus logique et complexe, comme souvent en science. Donc il est à noter que :

Quoique fasse réellement l’électron, il ne gravite pas autour du noyau.

En effet, imaginer que la lune soit un électron (chargé négativement) et que la terre soit notre noyau, (chargé positivement). Attention à l’électricité statique qui va nous soulever les cheveux ! :waw:

Dans ce cas la lune sera accélérée autour de son orbite et commencerait à être attiré par la terre. Négligeons un instant l’attraction de la terre vers la lune, car notre analogie stipule que la lune soit d’une masse ridicule par rapport à celle de la terre.

Personnellement, j’éviterais le terme réalité, je le trouve ambiguë ne pense pas qu’il apporte quoique ce soit aux propos.

J’ai l’impression que tu n’expliques pas pourquoi les électrons s’effondrent et pas les planètes (dans un cas simple à 2 corps). Qu’est ce qui différencie l’interaction de Coulomb de la gravitation ?

Les expressions des forces sont les deux proportionnelles à l’inverse du carré de la distance, pourquoi les solutions seraient de nature si différentes ?

Je lirais le reste plus tard, en espérant que pour une fois la chimie m’attire un peu plus.

PS: J’aurais peut-être des remarques sur les éléments communs avec la physique.

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Tu es le bienvenue Freedom :) tu es l’un des rares que j’ai oublié de tager désolé ! C’est justement sur la partie physique que j’ai le plus "d’imprecision". J’ai essayé de rendre le tutoriel attractif donc on va espérer que tu puisses aller jusqu’au bout.

Même si je pense que c’est au niveau Atomistique et LCAO\mathrm{LCAO} qu’il y a le plus de "raccourci". Je vais prendre en note ce que tu me demande et réviser ces sections.

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D’autre remarque en Vrac :

Mais les particules élémentaire ont un trait particulier

C’est bizarre tu as déjà introduis la notion de physique quantique et tu arrive avec "mais blabla" comme si il y avait un problème dans ce que tu avait dit avant (alors que non). Les idées ne sont peut être pas dans le bon ordre.

Tu introduis dans ce sens :

  • la notion de physique quantique
  • la notion de chimie quantique
  • rôles des électrons dans les molécules
  • la notion dualité onde corpuscule (tien elle est pas unique au particule élémentaire mais a tous objet décrit par la mécanique quantique… on fait des interférence de molécules :p )

Du coup mois je ré-organiserais comme cela :

  • Rôles des électrons dans les molécules
  • (ajout) limitation de la physique classique
  • onde-corpscule
  • mécanique quantique
  • chimie quantique

Et parler de la chimie quantique à la fin de ton intro c’est mieux que de l’introduire au milieu puis ne plus en parler il me semble.

Sur cette phrase :

Mais les particules élémentaire ont un trait particulier qui les mettent hors de notre portée. C’est la dualité onde-corpuscule qui va nous empêcher de vraiment saisir la nature de ces particules.

J’aime pas trop. Outre le flou autours de "natures" des particules dans ce contexte ( utilisé de cette manière sa relève plus de la philosophie) le comportement des particules est indépendant de la discussion sur leur nature nope ?

Pour moi il n’y a aucun doute que le comportement des électrons défis notre "sens commun" mais a aucun moment ceux si sont "hors de notre porté".

Et bien lorsque des photons d’énergie cosmique

OBJECTION ! :D Ce sont des particules chargées qui rentrent en collision avec l’atmosphère, si c’était des photons on en verrait partout sur la planète mais la non, ce sont des particules chargées guidées par le champ magnetique terrestre qui rentrent toutes au même endroit dans l’atmosphère => du coup beaucoup de fluorescence au même endroit => c’est beau.

L’important c’est de connaitre la quantité d’énergie à fournir pour arracher un électron. Et quand on parle de ionisation, l’électron en question est forcément un électron de valence. Nous en avions déjà parler lors des règles de Klechkowsky, il faut faire attention aux électrons de coeur, on ne peut pas les arracher n’importe comment ça demande beaucoup d’énergie, car ils sont stable.

Tu confirmes que normalement le lecteur sait ce que sont les électrons de valence (ça fait partie des prérequis ?).

"Stable" ne me semble pas adapté. Ici ce que tu veux dire est soit "état stable" soit "lié" (ou "état lié") mais "stable" tous seul sonne bizarre. Dans ton exemple tous les électrons sont liés à l’atome (le noyau ?) les électrons de cœur sont juste "plus lié" que les électrons de valences. Dans la formulation actuel tu sous entends que les électrons de valence ne serait "pas dans un état stable" ce qui est faux.

Dû à l’imprécision flagrante

Ah bon ? le lecteur n’a aucun moyen de savoir l’imprécision de la formule, elle n’est donc pas si flagrante ! :p

Vous avez pris connaissance de la première bidouille qui consiste à dire "ça interagit pas lol osef". Mais en faisant de tel approximation les erreurs sont vraiment grotesque et l’équation n’est même pas exploitable en l’état. Par contre de petites variations assez simples peuvent être appliqués à l’équation des électrons indépendants.

Il a fait beaucoup pour la chimie quantique cet homme2. Et nous allons étudier l’une des simplifications de la chimie quantique. Des constantes à appliquer sur le noyau atomique. Le tout est de procéder simplement, en imaginant le noyau comme étant un sphère chargé de plusieurs protons on va pouvoir simplement jouer sur la valeur de Z Z pour la transformer un Zeff

Zeff​ moins surestimé, une charge "effective".

Nous allons diminuer algébriquement la charge de notre noyau, car en réalité si l’on étudie l’électron de valence pour l’ioniser cet atome (oui nous y arriverons bientôt :) ) il va falloir connaitre son énergie avec plus de précision.

Hugh…! Je pense que tu peux re-travailler cette partie en profondeur. Je sais pas trop ce que tu veux dire, sur quoi tu veux mettre l’accent et en l’état je suis pas sur que le lecteur néophyte comprenne quoi que ce soit (et les phrases ont des drôles de tournure !) ^^

je trouve le "ça interagit pas lol osef" un peu "too much".

Les électrons ne servent pas qu’à être arraché.

Je sais pas ce que tu veux dire mais je pense que tu peux virer cette phrase.

Nous avons déjà constaté que la ionisation était très visuelle comme effet. Et bien les excitations électroniques elles aussi nous donne certaine couleur que nous pouvons carrément analyser :soleil:

Alors je sais pas si tu as dit ça quelque par dans le tuto mais si tu l’as dit… c’est faux hein ce qui est visuel c’est la recombinaison ou la de-excitation. L’excitation ou l’ionisation ne produit absolument pas de lumière ^^

les différentes séries de l’hydrogène

Le lecteur est sensé connaitre les séries de l’hydrogène ?

Si on notre les état dans lesquelles les électrons se retrouvent lorsqu’ils sont sur un atome, on peut se permettre de noter les états accessible haut en énergie comme ceci :

On constate que lors de l’excitation de l’électron il accède aux autres états d’énergie.

C’est flou :-°

Bon sur le dessin1 les couches sont notés K,L,M mais je n’y peut rien

De ? le lecteur est sensé savoir que ce KLM se rapporte à autre chose nommé parfois d’une manière différente ? A bah oui visiblement depuis la sous section "Chapitre I atomistique 1.Electron - KLM" ou a part dans le titre et dans le dessin il n’est jamais mentionné KLM … :p

Quoique le plus intéressant est d’utiliser l’équation des électrons indépendants (e.i) :

hum… il serait pas plus utile de montrer formellement en quoi la formule de Rydberg est exactement la même chose que la formule de l’énergie des électrons dans l’atome d’hydrogène ? (Plutôt que des les "opposer" ?).

Impression générale : tu veux dire beaucoup de chose en allant vite, au final c’est assez flou et confus !

@pierre_24 :

OK, alors j’ai pas tous compris : je ne comprend tjrs pas comment une combinaison linéaire des fonction de s et p peuvent donner la forme des fonctions sp (en les déphasant ? Mais même je ne voie pas comme ça pourrait marcher). :D

Par contre je comprend très bien l’argument empirique de créer des fonctions orthogonals qui répondent aux propriété de ce qu’on observe.

A propos du "ta gueule c’est magique" : Aaaah nous y voila :diable: niark niark. Plus sérieusement je suis totalement pour utiliser le ta gueule c’est magique. par contre je trouve important de le souligner quand c’est usé et de préciser egalement si c’est :

un postulat une hypothèse empirique sans signification physique particulière un truc démontrable (qui sera démontré plus loin ou pas si ça dépasse le cadre du cours)

Et dans le troisième cas de préciser si utile, si ça fait appelle à des postulats.

Pour moi c’est ce qu’il manque le plus dans les cours. Quand les "ta guele c’est magique" sont précisés sa permet au lecteur de comprendre plus en profondeur. Également ça lui permet de savoir si il a tous bien compris ou non : si il ne comprend pas d’où vient un truc qui n’est pas "tagueule c’est magique" alors il il ya un truc qu’il n’a pas saisie. dans le cas contraire ils a tous bien compris, pas la peine de s’attarder sur "tel formule" puisqu’il n’y a "rien à comprendre".

Personnellement, j’éviterais le terme réalité, je le trouve ambiguë ne pense pas qu’il apporte quoique ce soit aux propos.

@Freedom

Je ne suis pas d’accord, parce que le terme réalité dans le cas présent est juste "la vérité". Dans le secondaire au lycée français notamment, je trouve que l’on ment beaucoup. C’est donc un modèle qui s’oppose à la réalité. Ce qu’on observe est différent et de ce fait ne représente pas la réalité.

limitation de la physique classique

@Vael

J’vais pas faire votre boulot à votre place :p Pour accéder à un cours de chimie quantique (dans ma manière de voir les choses) faut un bagage de mécanique quantique. Savoir ce qu’est un Hamiltonien etc. Sachant que mon tutoriel est basé sur la chimie quantique appliqué. Donc ne parle que de ce qui sert dans les autres cours que les cours de chimique quantique.

C’est un peu un boite à outils pour les cours suivants :

  • Atomistique
  • Chimie Théorique
  • Chimie de coordination
  • Chimie organique

Ce n’est en rien un cours complet sur la chimie quantique. A moins que @Pierre_24 souhaite le faire tendre vers cet objectif (ce à quoi je ne suis pas opposé). Mais pour le moment c’est bien un cours "appliqué" en toute humilité ^^

J’aime pas trop. Outre le flou autours de "natures" des particules dans ce contexte ( utilisé de cette manière sa relève plus de la philosophie) le comportement des particules est indépendant de la discussion sur leur nature nope ?

Il n’y a rien de philosophique, mais à partir du moment où on conçoit les corps/objets puis les ondes électromagnétiques, comment assimiler ce qu’est pleinement une particules élémentaires ? De quel nature est cette "particule". Le mot nature est utilisé en ce sens, non pas dans un délire spirituo-scientifique :lol: .

Le comportement d’un électron, tu me diras si je me trompe, dépend de l’expérience et de fait sa nature profonde va influencer soit un comportement corpusculaire soit un comportement ondulatoire. Encore une fois c’est juste parce que c’est un objet "hybride" entre deux truc qu’on connait, mais qui forme un truc qu’on ne peut pas décemment estimer comprendre.

Par contre on peu comprendre son comportement à force d’observation et des modèles établis, mais rien n’explique parfaitement ce que c’est et c’est donc impossible de s’imaginer visualiser la chose. Contrairement à ce qu’on a réussi à faire avec les molécules et même les mécanisme réactionnel qui sont d’une écriture si simple qu’on peine à croire que ça représente la complexité d’un mouvement d’orbitale…

Ce sont des particules chargées qui rentrent en collision avec l’atmosphère, si c’était des photons on en verrait partout sur la planète mais la non, ce sont des particules chargées guidées par le champ magnetique terrestre qui rentrent toutes au même endroit dans l’atmosphère => du coup beaucoup de fluorescence au même endroit => c’est beau.

~Tiens j’aurais juré que c’était des photons le rayonnement cosmique :o J’vais faire plus de recherche dessus du coups ! ~

Yes bien joué

Tu confirmes que normalement le lecteur sait ce que sont les électrons de valence (ça fait partie des prérequis ?).

Le modèle de Bohr, c’est la valence, le remplissage des couches, l’idée qu’une liaison se fait avec la mis en commun de ces électrons de valences. L’idée aussi qu’un ion est un atome qui souvent s’approche d’un gaz rare, donc notion de couche pleine et d’ion.

"Stable" ne me semble pas adapté. Ici ce que tu veux dire est soit "état stable" soit "lié" (ou "état lié") mais "stable" tous seul sonne bizarre. Dans ton exemple tous les électrons sont liés à l’atome (le noyau ?) les électrons de cœur sont juste "plus lié" que les électrons de valences. Dans la formulation actuel tu sous entends que les électrons de valence ne serait "pas dans un état stable" ce qui est faux.

Quand je dis stable, c’est dans un sens "énergie très basse alors vas-y mon coco pour les arracher". Mais j’imagine que d’autres plus juste/rigoureux pourrait remplacer ce terme un peu passe partout. J’ajouterai une partie la dessus je pense :)


Ah bon ? le lecteur n’a aucun moyen de savoir l’imprécision de la formule, elle n’est donc pas si flagrante ! :p

J’explique plus haut dans le chapitre :

Pour être honnête avec vous le terme "électron indépendant" est totallement faux. En effet plusieurs électron dans un nuages sont bel et bien en interaction. Le simple fait qu’ils se repoussent tous les uns des autres montre déjà qu’ils ne sont pas indépendant.

La formule est donc peu précise. Mais j’ajouterais un paragraphe

je trouve le "ça interagit pas lol osef" un peu "too much".

Ouais, nan, mais ça m’arrive souvent laisse tomber. Haha c’est pas pour rien que ma femme relis aussi mes contenus :-°

L’excitation ou l’ionisation ne produit absolument pas de lumièr

Bah quand j’ai fais les schémas j’ai montré que la désexcitation était radiative. Ce que j’ai voulu dire (et je le reformulerai) c’est que le résultat est jolie, aurore boréale, néon etc.

PETIT RAPPEL A MOI MÊME "TODO"

Le lecteur est sensé connaitre les séries de l’hydrogène ?

Il y a une image avec écrit, Lyman, Balmer etc. Donc j’imagine surtout que le lecteur lira le dessin ^^

De ? le lecteur est sensé savoir que ce KLM se rapporte à autre chose nommé parfois d’une manière différente ? A bah oui visiblement depuis la sous section "Chapitre I atomistique 1.Electron - KLM" ou a part dans le titre et dans le dessin il n’est jamais mentionné KLM …

Ah bah j’ai parlé de spdf… qui remplace le modèle KLM. Et c’est dans les prérequis, connaitre KLM. Mais j’vais préciser un peu l’idée que KLM "& co" ne marche pas. et qu’il faut voir spdf comme un meilleur modèle.

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A moins que @Pierre_24 souhaite le faire tendre vers cet objectif (ce à quoi je ne suis pas opposé).

Tu m’as laissé un chapitre, ou je comptais quand même expliquer "pourquoi la fonction d’onde" et "comment que ça fonctionne" (je sais pas encore dans quelle mesure et dans quel sens). Je dis pas que ce sera une intro complète, mais je comptais dire ce qu’était un hamiltonien, quoi :p

(surtout que ça sert pour Huckel)

@Vael:

en les déphasant ? Mais même je ne voie pas comme ça pourrait marcher

Y’avais une histoire comme ça ^^

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Justement Pierre libre à toi de transformer le tutoriel en surplombant le coté application par un coté plus rigoureux et complet. Je n’ai pas les moyens de le faire ^^ je te laisse le champs libre, tu n’as pas qu’un chapitre de libre, tu as carte blanche sur n’importe quel portion, edition, ecriture modif etc…

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En fait dans la physique quantique on s’occupe du comportement des particules (élémentaire ou non). Gluon, quarks, photon et électron y passent.

Je suis pas convaincu de cette définition de la physique quantique, ni de l’utilisation du terme particule (non défini ici). Je ne pense pas que tu as besoin de définir ce qu’est la physique quantique pour continuer ton propos. PS: Si je devais me risquer à en donner une définition, je partirais plus sur l’aspect discret des échanges d’énergie.

Mais les particules élémentaire ont un trait particulier qui les mettent hors de notre portée. C’est la dualité onde-corpuscule qui va nous empêcher de vraiment saisir la nature de ces particules. La dualité onde-corpuscule s’applique à tous les objets en mécanique quantique, que la particule soit élémentaire ou non.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire ensuite. En physique quantique, les particules sont décrites avec une fonction d’onde et c’est cette description (et la réduction du paquet d’onde) qui permet de rendre compte, entre autre, de la dualité onde-corpuscule qu’on observe.

AMA, ces observations sont ce qui correspond à la réalité1, quand à savoir à quel point le modèle de la physique quantique est la réalité et donc si les électrons ont une nature intrinsèque à cette réalité ou si ils ne sont que des objets du modèle dé-corrélé de cette réalité2, c’est une autre question.

Ce sont ces aspects philosophiques qui font que j’ai tendance à éviter (de plus en plus) le champs lexical de la réalité. On a des expériences et des modèles, on n’a pas besoin de savoir si ces modèles sont oui ou non la réalité, pour en discuter et les trouver pertinents ou non.

Dans les sphères d’études de la physique quantique on s’organise autour des particules élémentaire et de leurs comportements.

Tu veux dire quoi ici ? Les champs d’étude de la physique ne s’organise pas particulièrement autour de quoique ce soit il me semble. Si il y a un élément qui organise les champs d’étude et la manière dont ils évoluent, AMA, ce sont des effets de mode.

C’est un peu le cœur de la physique quantique en fait : Que sont réellement les particules élémentaires et que savons-nous d’elles ? […] L’idée est d’au moins pouvoir constater son comportement sans pouvoir voir ce que représente l’objet.

Même remarque qu’avant, j’ai l’impression (personnel) de lire "Notre modèle décrit la réalité" (réellement, savoir, voir). NB: C’est une remarque et une opinion personnel, pas quelque-chose de profondément faux.

La réalité est bien plus logique et complexe, comme souvent en science.

Réalité, etc…

Dans ce cas la lune sera accélérée autour de son orbite et commencerait à être attiré par la terre. Négligeons un instant l’attraction de la terre vers la lune, car notre analogie stipule que la lune soit d’une masse ridicule par rapport à celle de la terre.

Pourquoi le comportement est différent pour un électron autour d’un noyau par rapport à la Lune autour de la Terre alors que les forces ont des expressions similaire ?

Lorsque nous essayons de capter un électron dans un de ces nuages, voilà ce qu’on observe après plusieurs cliché :

Si c’est une mesure, il pourrait être pertinent et intéressant d’expliquer comment elle est faite (de manière succincte) je pense, tu pourrais aussi ajouter la référence (et le lien arxiv en plus si elle est dessus).

mais se "balade" visiblement librement autour de l’atome

J’éviterais le terme "balade" et tous ceux qui implique une idée d’évolution dans le temps, du moins tant que tu es en train de parler des solutions stationnaires.

Alors là, c’est une notation très importante pour la suite de l’aventure. Les lettres n,ℓ,m,msn,ℓ,m,m) sont les nombres quantiques. Ces nombres peuvent prendre des valeurs et selon ses dernières on obtient un certain type d’électron. (n,ℓ,m,ms)(n,ℓ,m,m s) serait en quelque sorte un code barre qui nous permet d’identifier les électrons dont on parle.

Tu parles juste après du tableau périodique alors que jusque la tu nous as juste parlé d’un seul électron autour du noyau. Je pense qu’il faut expliquer le lien que tu fais entre un électron autour du noyau et les atomes (ou il y a plusieurs électrons) du tableau périodique.

Mais ce qui est important de voir, c’est que le remplissage reste en réalité inchangé. Là nous sommes dans un cas d’extraction d’électron. Lorsqu’on enlève les électrons, les couches ne se plient pas aux mêmes énergies/règles, c’est la couche la plus fragile qui partira en premier.

Qu’est ce qui fait que le remplissage et l’extraction sont si différents ? D’après ce que tu expliques jusque là, rien ne semble pourtant briser la symétrie entre remplissage et extraction. Quel mécanisme est à l’oeuvre ?

J’ai fait une première lecture rapide du chapitre suivant (en sautant celui qui est vide), j’en ferais une autre avant de lister des remarques. Mais globalement j’ai été brouillé avec la notation +x des orbitales, il faudrait peut-être un exemple détaillé pour illustrer le + et le x. Pour les liaisons, j’ai pas eu l’impression que tu expliques pourquoi ces superpositions forme effectivement des liaisons.


  1. Si on considère qu’il y a bien une réalité.

  2. Ou n’importe quel position entre une réalisme absolu et un anti-réalisme absolu.

J’vais pas faire votre boulot à votre place :p Pour accéder à un cours de chimie quantique (dans ma manière de voir les choses) faut un bagage de mécanique quantique. Savoir ce qu’est un Hamiltonien etc. Sachant que mon tutoriel est basé sur la chimie quantique appliqué. Donc ne parle que de ce qui sert dans les autres cours que les cours de chimique quantique.

C’est un peu un boite à outils pour les cours suivants :

  • Atomistique
  • Chimie Théorique
  • Chimie de coordination
  • Chimie organique

Ce n’est en rien un cours complet sur la chimie quantique. A moins que @Pierre_24 souhaite le faire tendre vers cet objectif (ce à quoi je ne suis pas opposé). Mais pour le moment c’est bien un cours "appliqué" en toute humilité ^^

Ha mais non je parlais juste de l’organisation des 4/5 phrases dans l’intro où je trouve l’organisation étrange, pas du contenu de tous le cours ^^.

Pour éviter les quiproquo, de ces phrases là :

En fait dans la physique quantique on s’occupe du comportement des particules (élémentaire ou non). Gluon, quarks, photon et électron y passent. Pour la chimie quantique c’est un peu comme un zoom sur des électrons, ces électrons une fois en interaction au sein d’atome ou de molécules vont avoir un comportement très complexe et c’est au chimiste théoricien de s’y intéresser.

En effet sachant que les électrons sont responsables des liaisons entre atomes, il est important de comprendre leurs comportement au sein d’une cohésion d’atome : que ce soit dans un lac électronique1 ou dans un système conjugué2.

Mais les particules élémentaire ont un trait particulier qui les mettent hors de notre portée. C’est la dualité onde-corpuscule qui va nous empêcher de vraiment saisir la nature de ces particules. L’idée dans ce tutoriel est de donné des pistes, voire des clés de compréhension pour observer comment, arrivons à travailler avec ces notions qui semblent souvent invraisemblables.

Il n’y a rien de philosophique, mais à partir du moment où on conçoit les corps/objets puis les ondes électromagnétiques, comment assimiler ce qu’est pleinement une particules élémentaires ? De quel nature est cette "particule". Le mot nature est utilisé en ce sens, non pas dans un délire spirituo-scientifique :lol: .

(Je ne pense pas que la philo des sciences soit un "delire spirituo-scientifique", m’enfin c’est pas le sujet)

Oui les comportements quantiques défient notre "sens commun" mais ce n’est pas une raison pour dire que leur nature nous échappe. Nature peut avoir deux sens :

Un sens "concret" : la nature des l’électron est clair : il est de nature quantique, et forcer de reconnaitre qu’actuellement on comprend assez bien la mécanique quantique. C’est pas parce que les résultats choques notre sens commun que l’on est incapable de comprendre les comprendre intellectuellement parlant, bien sur il y a toujours des points délicat (effondrement fonction d’onde, décohérence par exemple).

Un sens philosophique : "nature" est global équivalent à "essence".

Bref je trouve la phrase "" globalement fausse. Et vague (mais bon… ça reste accessoire dans le tuto).

Quand je dis stable, c’est dans un sens "énergie très basse alors vas-y mon coco pour les arracher". Mais j’imagine que d’autres plus juste/rigoureux pourrait remplacer ce terme un peu passe partout. J’ajouterai une partie la dessus je pense :)

Bah ouais mais on si on se mets à utiliser les termes un peu à l’arrache, à la fin faut pas s’étonner que tous soit compris un peu à l’arrache… >_<Stable ne veut pas dire : "énergie très basse alors vas-y mon coco pour les arracher". État stable à la place de lié, soit c’est pas un drame, parfois leur sens est interchangeable (parfois !). Par contre le sous entendu que les électrons de valences ne sont pas dans un état stable, ça non, ça ne va pas !

J’explique plus haut dans le chapitre :

Pour être honnête avec vous le terme "électron indépendant" est totalement faux. En effet plusieurs électron dans un nuages sont bel et bien en interaction. Le simple fait qu’ils se repoussent tous les uns des autres montre déjà qu’ils ne sont pas indépendant.

ok, du coup, pour moi le lien entre cette phrase et le fait que ce soit la conclusion de la non indépendance n’est pas assez net. Surtout qu’elle arrive après de application numérique, on cherche plutôt le truc "flagrant" dans le résultat des AN mais n’ayant rien pour comparer on ne peut pas. Bref je trouve la formulation maladroite. Je verrais plus un truc genre : " Dû a l’approximation des électrons indépendants ces valeurs sont à prendre etc."

Bah quand j’ai fais les schémas j’ai montré que la désexcitation était radiative. Ce que j’ai voulu dire (et je le reformulerai) c’est que le résultat est jolie, aurore boréale, néon etc.

Oui je me doute bien de ce que tu voulais dire ^^ (je joue l’ingénu) mais de faite la phrase est fausse… Et encore pire il y a comme tu le dis une animation qui contredit la phrase juste après… qui croire ?

D’ailleurs dans le schéma tu devrais enlever les transitions non-radiatives, c’est HS ici et c’est plus du parasitage puisque pas du tous discuté.

A propos des diagramme d’énergie : si le lecteur n’est pas sensé les connaitres une petite explication s’impose.

Ah bah j’ai parlé de spdf… qui remplace le modèle KLM.

Du coup c’est marqué explicitement quelque part dans le tuto que spdf remplace KLM ? :p (c’est une vrai question j’ai pas tous relu)

De nouvelles remarques :

A propos des images : à mon avis les images dans un cours ne se suffisent pas à elle même, il faut un texte qui explique concrètement l’image (ou l’animation) et reprenne les termes de celle-ci si elle contient du texte.

1ere phrase de "Energie des électrons indépendants"

L’important c’est de connaitre la quantité d’énergie à fournir pour arracher un électron.

Pourquoi c’est important ?

2eme phrase (je vais toute les faire :D)

Et quand on parle de ionisation, l’électron en question est forcément un électron de valence.

Que veux tu dire par la ? Que l’électron ionisé est celui le moins lié (et du coup sur la couche de valence de fait) ou que l’ionisation concerne uniquement les électrons de la couche de valence définis pour l’atome neutre ? Dans le second cas je suis à peu près sur que c’est faux. On parle d’ion pour n’importe quel degré de ionisation (après c’est pas très important en chimie mais ça reste vrai mais quand même).

@pierre_24 : A propos des sp : Du coup quand doute il y a il faut… calculer :p J’ai vérifié et finalement… ça marche bien. J’ai été trompé par la représentation 3D des fonctions utilisé en chimie qui de montre pas l’étalement réelle des fonction d’ondes.

@Freedom

Je suis pas convaincu de cette définition de la physique quantique, ni de l’utilisation du terme particule (non défini ici). Je ne pense pas que tu as besoin de définir ce qu’est la physique quantique pour continuer ton propos. PS: Si je devais me risquer à en donner une définition, je partirais plus sur l’aspect discret des échanges d’énergie.

Bah oui mais ça m’intéresse pas tant que ça. Parce que j’essaye d’expliquer le comportement de l’électron, non pas d’un point de vue énergétique mais d’un point de vue "quel est cet objet ?" pour introduire les orbitales. T’façon il y a l’incertitude d’Heisenberg, la quantification d’énergie, l’intrication… On est forcément incomplet pour définir la physique quantique si on ne s’attarde pas sur à peu près ces 3 notions (je compte que la mesure perturbe le comportement des particules dans l’incertitude d’Heisenberg).

En physique quantique, les particules sont décrites avec une fonction d’onde et c’est cette description (et la réduction du paquet d’onde) qui permet de rendre compte, entre autre, de la dualité onde-corpuscule qu’on observe.

Justement je ne parle que des observations. Je n’essaye pas de definir stricto sensu des règles/lois mathématiques. J’essaye de donner au lecteur la notion de ce qu’on observe et donc c’est ce que j’ai argumenter être la réalité.

Pas notre modèle, mais le comportement observé ! Après on y cale bel et bien un modèle, qui colle plus ou moins.

Tu veux dire quoi ici ? Les champs d’étude de la physique ne s’organise pas particulièrement autour de quoique ce soit il me semble. Si il y a un élément qui organise les champs d’étude et la manière dont ils évoluent, AMA, ce sont des effets de mode.

Les théories dites « quantiques » décrivent le comportement des atomes et des particules

Wikipédia

Et si je ne me trompe pas les atomes et les particules contiennent de près, des particules élémentaires. Quand on étudie la diffraction d’un proton ou les harmoniques sphériques du proton au sein d’un noyau, on passe bien un temps à conceptualiser les quarks et les gluons ?

Même remarque qu’avant, j’ai l’impression (personnel) de lire "Notre modèle décrit la réalité" (réellement, savoir, voir). NB: C’est une remarque et une opinion personnel, pas quelque-chose de profondément faux.

J’vais essaye d’éclaircir un peu le propos du coups t’as raison, sinon ça va trop être flou !

MEMO PERSO / TO DO

Réalité, etc…

Modifié dans la version actuelle :)

lien arxiv

Quesako ?

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Bah oui mais ça m’intéresse pas tant que ça. Parce que j’essaye d’expliquer le comportement de l’électron, non pas d’un point de vue énergétique mais d’un point de vue "quel est cet objet ?" pour introduire les orbitales. T’façon il y a l’incertitude d’Heisenberg, la quantification d’énergie, l’intrication… On est forcément incomplet pour définir la physique quantique si on ne s’attarde pas sur à peu près ces 3 notions (je compte que la mesure perturbe le comportement des particules dans l’incertitude d’Heisenberg).

Oui, j’ai bien compris ce que tu fais ensuite, mais je ne pense pas que tu ais besoin de donner une définition pour continuer ton propos, encore moins une définition qui est choisie pour coller avec ce que tu dis ensuite. Ca fait un peu introduction en entonnoir forcée, en forçant le trait tu pourrais aussi définir ce qu’est la physique avant, puis la science, etc (j’exagère volontairement).

Justement je ne parle que des observations. Je n’essaye pas de definir stricto sensu des règles/lois mathématiques. J’essaye de donner au lecteur la notion de ce qu’on observe et donc c’est ce que j’ai argumenter être la réalité.

Pas notre modèle, mais le comportement observé ! Après on y cale bel et bien un modèle, qui colle plus ou moins.

Pour rappel, je parlais de cette phrase:

Mais les particules élémentaire ont un trait particulier qui les mettent hors de notre portée. C’est la dualité onde-corpuscule qui va nous empêcher de vraiment saisir la nature de ces particules.

Sauf que tu parles de particules élémentaires, et que la notion de particules élémentaires est déjà un élément du modèle1, pas simplement une observation expérimentale.

Et si je ne me trompe pas les atomes et les particules contiennent de près, des particules élémentaires. Quand on étudie la diffraction d’un proton ou les harmoniques sphériques du proton au sein d’un noyau, on passe bien un temps à conceptualiser les quarks et les gluons ?

Si tu fais de la physique des hautes énergies, oui (je pense), tu vas les considérer dans ton modèle. Mais dans d’autres champs de la physique quantique (optique atomique, cQED par exemple), tu n’as pas forcément besoin de considérer comment sont constitué les neutrons/protons/atomes/molécules dans ton modèle: ce sont des systèmes à N niveaux et ca suffit.

Dans les sphères d’études de la physique quantique on s’organise autour des particules élémentaire et de leurs comportements.

Mais surtout, c’est que le modèle standard n’a rien à voir avec la façon dont les champs de recherche en physique s’organisent. Je prends un exemple, au hasard, la page du groupe "gaz quantiques" du LKB http://www.lkb.upmc.fr/1-gaz-quantiques/:

  • Gaz de Fermi ultrafroids
  • Condensats de Bose-Einstein
  • Microcircuits à atomes
  • Systèmes quantiques complexes

Est-ce que tu as l’impression que cette organisation est guidée par les différentes particules élémentaires ?

lien arxiv

Quesako ?

C’est ca : https://arxiv.org/ Je sais pas si les articles de chimie quantique sont dessus, mais c’est un site où tu peux mettre en libre accès un article que tu écris, en particulier tu peux y mettre le draft final d’un papier avant de l’envoyer à un journal. Ce qui permet à tous le monde d’avoir accès à une version de l’article. Dans tous les cas, mets une référence (je suis intéressé à savoir comment cette image a été faite).

1 Tu peux considérer les électrons comme étant la réalité, mais ca reste une opinion personnel, genre de chose que j’éviterais dans un cours.

@Freedom

(je suis intéressé à savoir comment cette image a été faite).

Avec Paint, par moi même :-° Quand je ne met pas de source, les dessins sont de moi.

Trop de réponse pour le moment j’peux pas tout traiter d’un coups, j’ai peur d’oublier des trucs au fil de la discussion

J’éviterais le terme "balade"

Je trouve que t’abuses un petit peu, je l’ai mis entre guillemet pour montrer que la sémantique n’est pas adaptés. Et en plus j’exagère le très en disant "visiblement" qui insiste sur le fait que c’est la conclusion ingénue qu’on pourrait en tirer.

Tu parles juste après du tableau périodique alors que jusque la tu nous as juste parlé d’un seul électron autour du noyau. Je pense qu’il faut expliquer le lien que tu fais entre un électron autour du noyau et les atomes (ou il y a plusieurs électrons) du tableau périodique.

Vue que le modèle de Bohr est censé être connue, il n’y a pas besoin de faire ce genre de rappel à mon avis. Ça va juste alourdir le propos.

Qu’est ce qui fait que le remplissage et l’extraction sont si différents ? D’après ce que tu expliques jusque là, rien ne semble pourtant briser la symétrie entre remplissage et extraction. Quel mécanisme est à l’oeuvre ?

Très bonne question ! Corrigé

J’ai fait une première lecture rapide du chapitre suivant (en sautant celui qui est vide), j’en ferais une autre avant de lister des remarques. Mais globalement j’ai été brouillé avec la notation +x des orbitales, il faudrait peut-être un exemple détaillé pour illustrer le + et le x. Pour les liaisons, j’ai pas eu l’impression que tu expliques pourquoi ces superpositions forme effectivement des liaisons.

J’vais faire une sous-partie sur le principe d’exclusion de Pauli et j’intégrerais des réponses à ce moment là ta question m’a donné l’idée.

TO DO


@Vael

Par contre le sous entendu que les électrons de valences ne sont pas dans un état stable, ça non, ça ne va pas !

Tout à fait, et c’est corrigé

ok, du coup, pour moi le lien entre cette phrase et le fait que ce soit la conclusion de la non indépendance n’est pas assez net.

Idem c’est censé être corrigé

D’ailleurs dans le schéma tu devrais enlever les transitions non-radiatives, c’est HS ici et c’est plus du parasitage puisque pas du tous discuté.

Ouais j’ai recyclé une animation que j’avais fait pour un autre propos :’) . Spotted

TO DO

Du coup c’est marqué explicitement quelque part dans le tuto que spdf remplace KLM ?

Non pas du tout, mais maintenant oui :) c’est corrigé


Vraiment désolé si j’semble un peu réfractaire, j’essaye vraiment (purement) de justifier les choix qui m’ont conduit à prendre des voies plutôt que d’autres. Votre aide m’est précieuse et j’en tiens compte n’en doutais pas.

(je galère juste un peu à répondre à tout)

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