Lire intelligemment un livre en étranger

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Bonjour à tous,

J’ai depuis fort longtemps un niveau en anglais passable. C’est-à-dire mauvais, mais qui passe. On m’a recommandé chaudement de lire des livres en anglais ou d’écouter des séries en américain. Comme j’aime pas les séries, je me suis rabattu sur les livres. Sauf que Pratchett, c’est peut-être génial en français, mais je pige que dalle en anglais.

Comme on m’a aussi recommandé de lire Harry Potter, et que c’est destiné à des enfants de 10 ans, je me suis dit que c’était l’occasion.

Seulement voilà, autant je comprends correctement le livre (heureusement…), autant il me manque plein de mots. À ma décharge, je rencontre rarement des histoires de chouettes couleurs tanin qui fondent en piquée sur une porte avant d’y tambouriner. Il me manque un peu de vocabulaire.

Et arrive mon problème : comment lire intelligemment cela ? Avec un dico à côté, ça ralenti férocement la lecture (4 mots par page, en gros). Et je ne suis pas sûr que je tiendrais… Sans dico, en marquant les mots pour y revenir plus tard, outre le fait qu’il faut y revenir (procrastination, bonjour), on risque de perdre le contexte. Ou alors la recherche fini par prendre beaucoup de temps.

La dernière solution était que ça n’a pas d’importance, lire en anglais, c’est déjà bien. OSEF, YOLO, et cie.

Donc vous, lorsque vous lisez un texte ou un livre dans un langue que vous bredouiller sans la maîtriser, comment faites-vous ?

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J’ai exactement le même profil que toi, sauf que mon niveau d’anglais est certainement pire (j’ai mon TOEIC quoi mais pas plus). Ce que j’essaye en ce moment c’est de lire des livres en anglais sur ma liseuse !

L’avantage de la liseuse c’est que tu peux sélectionner un mot et ça te le cherche directement dans le dictionnaire.

D’habitude je ne lis que des livres techniques dont le nombre de mot que je recherche est vraiment faible. Mais sur du vocabulaire général, je l’utilise trop. Si tu n’as que 4 mots à chercher par page, ça peut-être pratique pour toi.

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L’idée c’est d’abord de trouver des livres adaptés à ton niveau de lecture. Personnellement, Harry Potter et Roald Dahl m’ont sauvé mon bac d’anglais à l’époque.

Si tu as un livre avec un vocabulaire pas trop délirant pour toi, l’idéal c’est de se faire une fiche où tu notes :

  1. Les mots que tu ne connais pas et pour lesquels tu as dû interrompre ta lecture pour en trouver le sens (avec Harry Potter, c’est assez facile parce que les mêmes expressions reviennent souvent),
  2. Les mots dont tu as supposé le sens selon le contexte mais qui mériteraient une vérification.

En plus avec un bristol ça te fait marque-page.

Pour avoir testé aussi :

  • Pratchett en anglais, à moins d’avoir un excellent niveau, c’est pas la peine, parce que c’est l’assurance de passer à côté de tas de subtilités (le traducteur a reçu des prix pour cette série, et il n’hésitait pas à vérifier le sens de détails avec Pratchett lui-même).
  • Le Hobbit a été écrit comme un livre pour gamins, mais les gamins des années 1930 en Angleterre avaient un sacré vocabulaire.

Salut,

J’ai été confronté à la même chose lorsque j’ai tenté de lire des livres en anglais, puis en allemand par la suite.

Le premier point est de choisir un livre adapté à ton niveau, et qui reste intéressant. Ce n’est pas forcément évident, surtout si le niveau est bas et qu’on tombe dans les livres pour enfant. Le but est de ne pas être submergé par l’inconnu. J’ai dû lire quelque chose de trop dur pour moi pour les cours une fois, je devais chercher 10 à 20 mots par page… Je conseillerais aussi de lire des nouvelles. Souvent, c’est un peu plus court, donc on peut en lire de différents auteurs/types/thèmes sans se lasser, et on peut aussi trouver des recueils sur le même thème (par exemple sur les loups-garous dans mon cas) qui permettent aux recherches sur le vocabulaire d’être utile pour une deuxième histoire !

Le deuxième point est de ne chercher dans le dictionnaire que les mots utiles. A mon avis, ce sont d’abord ceux qui semblent important pour la compréhension. Si tu lis une page et qu’il y a tellement de mots inconnus que tu ne comprends plus ce qu’il se passe, il faut chercher leur sens pour mieux comprendre. C’est en particulier vrai pour les verbes. La deuxième catégorie de mots à chercher est ceux qui reviennent souvent. Si tu vois un mot, que tu le passes, mais que tu le revois encore à la page d’après puis un peu plus loin, c’est que c’est un mot usuel dans cette histoire (voire même tout court). Par exemple, dans Harry Potter, tu auras probablement régulièrement le mot wand, qui n’est pas vraiment courant en anglais autrement.

Un troisième point est de savoir ce que tu veux effectivement apprendre. Le vocabulaire présent dans un roman n’a rien à voir avec celui d’un essai philosophique ou d’un article de journal (très bien pour apprendre du vocabulaire quotidien d’ailleurs !). Tu peux être bon dans un type de langue et médiocre dans un autre. Lis le type de langue sur lequel tu veux progresser.

Avec tout ça, tu devrais te retrouver avec un bon compromis entre compréhension, apprentissage et divertissement. C’est d’ailleurs ce qu’on fait avec sa langue maternelle. On lit souvent des choses adaptées à son niveau de compétence. Je me souviens avoir lu des livres et sauté des mots sans les comprendre parce que je suivais l’histoire et aussi avoir cherché des mots qui revenaient pour mieux comprendre. On lit aussi en général ce qui nous intéresse : des BD, des magasines scientifiques, des histoires qui font peur, des poèmes.

Au sujet des choses à écouter/regarder, il n’y a pas que les séries américaines dans la vie, il y a aussi plein de séries et de films anglais, qui ont tendance à être très différents, en particulier sur le type d’humour. Il y a aussi les podcasts de la BBC (Radio France en anglais et en mieux) dans lesquels tu peux trouver des choses intéressantes à écouter (il y en a même dédiés à l’apprentissage de l’anglais), avec un grande diversité de sujets et d’accents. Les anglais ont aussi de nombreux journaux de qualité (The Guardian, pour ne citer que lui).

Je pense que ça dépend de ton objectif. Comme dit plus haut, il faut lire des trucs où tu as déjà un vocabulaire de base. Personnellement j’ai pris l’habitude de lire d’anglais de deux façons :

  • En lisant des trucs de dév web
  • Lors de mon mémoire de L3, où je passait mon temps à lire des articles académiques. Et dans les deux cas, j’ai été surpris de m’en sortir assez bien, en comprenant 95% du temps le sens de ce que je lisais alors que j’avais un niveau très moyen pour rester gentil. Car je connaissais les vocabulaires de deux domaines.

Il faut que tu lises des trucs que tu as envie de lire. Je ne lirai jamais HP en anglais car je lis environ 4 a 5 fois plus vite en Français. Donc en un sens je "deteste" lire en anglais, c’est terriblement lent pour moi. Je ne lis en anglais que si je sais que le truc que je lis est un truc que j’ai envie de lire, qui n’existe pas en Français (ce qui est assez facile, il y a tellement de livres géniaux en anglais qui ne sont pas traduit… !). Quand je lis un truc comme ça, je suis hyper motivé !

PS : je te conseil de lire ce petit livre (je suis en train de le lire) sur l’apprentissage des langues, il est super intéressant et facile à lire : https://www.amazon.fr/Fluent-Forever-Learn-Language-Forget/dp/0385348118/ref=asc_df_0385348118/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=228013060285&hvpos=1o1&hvnetw=g&hvrand=17904747008829777499&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=c&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9040869&hvtargid=pla-448095042434&psc=1

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J’ai exactement le même profil que toi, sauf que mon niveau d’anglais est certainement pire

C’est pas un concourt, mais c’est pas dit. J’ai pas eu la moyenne au bac, et je ne suis pas sûr de m’être beaucoup améliorer. ^^ Pour les documents techniques, ça passe très bien. Je lis sans problème de la doc en anglais, ou des articles. Mais le vocabulaire est simple (soit c’est rédigé par des non natifs, soit à destination de non natif) et codifié.

Pratchett en anglais, à moins d’avoir un excellent niveau, c’est pas la peine, parce que c’est l’assurance de passer à côté de tas de subtilités (le traducteur a reçu des prix pour cette série, et il n’hésitait pas à vérifier le sens de détails avec Pratchett lui-même).

Je m’en doutait un peu. Pour l’avoir lu en français, ça se sent que la traduction est très bonne.

Un troisième point est de savoir ce que tu veux effectivement apprendre.

Plus des tournures, des idiomatismes. Savoir comment dire « baguette », je m’en fiche. Mais être confronté à du vrai anglais (pas de la documentation) de mon niveau, ça m’intéresse.

article de journal / The Guardian

Quand je tombe sur un article potentiellement intéressant dans des journaux anglais ou américain, je lache souvent au bout d’un paragraphe. Autant Harry Potter a du vocabulaire inepte (tambouriner, sérieusement ??), autant les tournures sont simples. Pour les articles de journaux, j’ai tous les mots, mais il me faut un tel effort pour reconstituer une phrase juste que ça ne passe pas.

Je me souviens avoir lu des livres et sauté des mots sans les comprendre parce que je suivais l’histoire et aussi avoir cherché des mots qui revenaient pour mieux comprendre. On lit aussi en général ce qui nous intéresse : des BD, des magasines scientifiques, des histoires qui font peur, des poèmes.

En parlant de BD et de mot compliqués, officiellement, Achille Talon, c’est pour les enfants. :ninja:

Je ne lirai jamais HP en anglais car je lis environ 4 a 5 fois plus vite en Français.

Même ordre de grandeur chez moi en pratique. Je dois lire HP à la même vitesse que je lis Andromaque de Racine, en gros. Ce n’est pas tout à fait le même niveau.

ce qui est assez facile, il y a tellement de livres géniaux en anglais qui ne sont pas traduit

Il y a tellement de trucs géniaux en français dans ma bibliothèque qui n’attendent que d’être lus. :P Plus sérieusement, j’agrée.

Merci à tous pour vos conseils.

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Plus des tournures, des idiomatismes. Savoir comment dire « baguette », je m’en fiche. Mais être confronté à du vrai anglais (pas de la documentation) de mon niveau, ça m’intéresse.

Ça ne répond pas directement au sujet, mais tu as essayé de participer sur des forums anglais comme reddit ? J’ai appris énormément de tournures familière, d’images utilisées couramment et de raccourcis linguistiques en allant sur ce genre de sites. L’avantage c’est que tu pratiques à la fois la lecture à petite dose (en lisant des commentaires courts) et l’expression écrite (en te forçant à adopter le style correspondant souvent familier).

Ça remplace pas le charme d’une discussion avec des anglophones dans un pub, mais ça s’en rapproche.

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Pour les articles de journaux, j’ai tous les mots, mais il me faut un tel effort pour reconstituer une phrase juste que ça ne passe pas.

Arrives-tu à identifier le temps des conjugaisons employés/passifs ? Révise peut-être ta grammaire, et les suffixes les plus populaires.


Avec ma liseuse, j’ai la traduction quand on clique/sélectionne un groupe de mot, j’ai trouvé ça agréable de lire en anglais et de pouvoir avoir les traductions manquantes juste en appuyant sur un mot.

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Peut-être aussi que tu pourrais lire des articles sur des sujets que tu connais mieux (le vocabulaire anglais est parfois pas si éloigné du français). En prenant un article sur de la politique française ou internationale que tu connais, sur un sujet de science, tu devrais t’en sortir plus facilement

Peut-être aussi que tu pourrais lire des articles sur des sujets que tu connais mieux (le vocabulaire anglais est parfois pas si éloigné du français). En prenant un article sur de la politique française ou internationale que tu connais, sur un sujet de science, tu devrais t’en sortir plus facilement

Holosmos

Le soucis de ça, c’est que tu vas lire l’anglais technique et que ça va coincer des qu’il va vouloir passer a un roman/article de presse…

Pour la lecture des livres, @SpaceFox résume bien la chose.

Cependant, si tu veux juste augmenter ton vocabulaire, une solution c’est de prendre des listes de vocabulaire et d’apprendre. C’est pas drôle, mais ca marche (comme faire des abdos…). Dans ce registre, tu peux utiliser Anki pour faire de la répétition espacée pour mieux mémoriser a long terme. Il existe déjà des ensembles tout prêts.

Enfin, a titre perso, j’ai un fork de Aard2 (un dico Android) ici qui permet de créer automatiquement une carte Anki quand on met un mot en favori.

Le soucis de ça, c’est que tu vas lire l’anglais technique et que ça va coincer des qu’il va vouloir passer a un roman/article de presse…

Marrant je jurerais avoir conseillé des articles de politique.

Évidemment qu’il faut sortir du vocabulaire habituel. Mais apprendre des listes par coeur je crois pas que ce soit si efficace

Il y a aussi les livre bilingues une page avec la VO et une page avec la version traduite (en Francais ici :p).

Ça évite de sortir le dictionnaire et parfois il y a des annotations sur les expressions, idioms.

Ensuite la fiche de lecture c’est pas mal. généralement au bout de "quelques pages" (a définir ^^) une bonne partie du vocabulaire inconnu est fixé donc la lecture se fluidifie.

Comme SpaceFox j’ai testé Tolkien en anglais à la sortie du lycée alors que j’étais pas spécialement bon (genre j’ai du avoir la moyenne mais pas beaucoup au dessus au Bac): "Les Enfants de Húrin" (je m’étais déjà fadé le Sillmarion et les comptes et légendes inachevés en Français, je pensais naïvement que ça aller pas pauser de probleme, connaissance déjà un peu le truc). Résumons cette experience … painful ? J’ai pas finis, j’ai jamais finis… faudrait que je le relise avec le recul pour voir si c’était vraiment si abominable.

(Un autre truc compliqué à lire quand on à un niveau moyen : Shakespeare)

J’ai pas beaucoup d’expériences dans le livre bilingue mais celle que j’ai me fais penser que c’est différent de la série.

Dans le cas de la série VOSTF la difficulté c’est : d’entendre de l’anglais, de ne pas comprendre, de checker rapidement dans les sous-titres en une autre langue (!!) avant que ceux-ci ne disparaissent et tous ça sans perdre le fil de l’histoire. Pour un cerveau lambda c’est hyper fatiguant (proche de l’impossible en fonction de la vitesse des dialogues) donc oui on se décourage vite. Au final, quelqu’un qui arrive à faire cela à sans doute, en plus d’avoir un cerveau assez vivace, un assez bon niveau pour mettre les sous-titre en anglais !

Pour un livre bilingue il n’y a pas cette contrainte de temps (assez stressante en faite) qui pour moi est le principale facteur de manque de "discipline" sur l’historie des sous-titres. D’après mon experience des livres bilingues : au début il me manquait pas mal de vocabulaire standard + lié aux thèmes spécifiques des livres, et des formulations de phrases un peu obscure et des idiomes/expressions etc. Et au bout de quelques chapitres, c’est bon on connait le vocabulaire, le style de l’auteur et la lecture se fluidifie énormément. Le reste du bouquin permet de se concentrer sur l’histoire et de fluidifier sa lecture. On sens clairement que l’effort à fournir est bien moindre et c’est ça qui est important. Car moins ça demande d’effort plus on pourra répéter l’expérience avec plaisir.

Perso (donc ça vaut ce que ça vaut) je n’ai jamais finis par lire la VF (autre que pour avoir la traduction d’un mots, éclaircir un passage etc.) dans un livre bilingue (pourtant niveau auto-discpline je suis dans le négatif…) alors que pour la VOSTFR, je ne dirais pas cela … :-°

Pour ce qui est des livres, ma méthode quand je débutais, c’était de ne regarder la traduction que si ça gênait vraiment la compréhension. J’essayais de comprendre avec la mise en contexte. Au fur et à mesure qu’on lit, beaucoup de mots vont revenir ce qui veut dire qu’on se fait une idée assez générale du sens. (typiquement, lors de la lecture de mon premier gros livre, je n’ai compris qu’à la fin que "rose", c’est le passé de "rise").

Maintenant, j’essaie de lire en anglais aussi vite qu’en français : si je ne connais pas quelques mots, je les regarde uniquement s’ils sont récurrents.

Pour ce qui est des films, on m’a forcé assez jeune (merci la fratrie) à regarder des films en VOSTFR puis VOST, donc pareil sans s’arrêter, je pouvais juste demander quelques mots rapidement à mon frère. Finalement on s’y fait. Je pense que la plus grosse étape c’est quand on commence à regarder sans sous-titre, parce qu’il faut arrêter de vouloir tout comprendre.

Bref, là je me suis remis à l’allemand, donc rebelote, j’essaie de lire et d’écouter sans aller voir de traduction.

Perso, j’ai un bon retour des éditions bilingues, que j’ai notamment utilisées pour le latin. Effectivement, ça demande une bonne discipline et une régularité, mais mon retour d’xp est que cela aide bien.

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Lire en anglais, c’est vraiment le meilleur moyen pour progresser. Quand on lit en anglais, on apprend des nouveaux mots, mais on apprend aussi à penser comme un anglais ou un américain. Une langue c’est plus que des mots, c’est une manière de penser. Donc très enrichissant pour le cerveau !

Bon en plus c’est du plaisir. On trouve pas mal de livres en tout genre et à très petits prix sur le bouquin français, dans la section livres en anglais.


[EDIT modération]: suppression d’un lien jugé publicitaire

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J’ai fait allemand 1ere langue, du coup, less verbes irréguliers de l’anglais me semblaient une vaste blague. En fait j’ai appris l’anglais en ingurgitant des documentations techniques, des revues scientifiques en anglais.
Mais je ne connaissait que l’anglais lu, et encore à l’indicatif présent.
Puis j’ai progressé à l’oral dans le cadre professionnel.
Pour terminer, j’ai eu à rédiger de la documentation technique en globish (dans le cadre d’une multinationale). Mon premier texte était une torture (qu’est-ce que je vais mettre ?). Au final, on développe un style ultra simple et direct, parfaitement bien adapté au contexte du globish.

Je conseille de voir des films en VO/st. En sortant de la salle, tu as compris le film car les sous-titres t’ont permis de combler les failles. Mais on a entendu de l’anglais. Pareil pour les séries.

D’autres personnes vont progresse avec des chantons, à condition que les textes ne soient pas débiles.

Pour les livres, je me mettait dans un état de rêve éveillé. Dans cet état, c’est normal de ne pas tout comprendre. Après tout, on comprend les aventures des stroupfs en dépit d’un vocabulaire fortement amputé.

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