Les vecteurs, qu'est-ce donc ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Salut,

Globalement, l’approche me parait plutôt bonne, mais comme souligné par etherpin l’ordre des choses est parfois un peu maladroit. Cela dit, c’est déjà beaucoup mieux maintenant que tu as bien découplé l’approche géométrique et algébrique. N’hésite pas à ajouter des schémas aussi, notamment de cas particuliers. Typiquement, lorsque tu parles de l’inégalité triangulaire, tu pourrais montrer un cas où BB est dans le segment [AB][AB] et un cas où il est aligné mais en dehors. Tu pourrais aussi être plus explicite et dire que a+ba+b\lVert\vec a\rVert+\lVert\vec b\rVert\geqslant\lVert \vec a+\vec b\rVert plutôt de dire que ces deux termes sont différents.

Par ailleurs, tu devrais laisser tomber tes commentaires sur les vecteurs en physique. Dire qu’on s’en sert, donner l’exemple des vitesses et des forces, pourquoi pas. Mais tout le reste est généralement faux et source de confusion. La notion de point d’application est en fait totalement artificielle, elle est là uniquement parce qu’on à affaire à des champs et qu’on s’intéresse souvent à la valeur en un point donné, mais les vecteurs eux-mêmes sont les mêmes objets qu’en maths. Tout vecteur en physique n’est pas associé à un point, en plus. Par exemple, quand tu fais une analyse de stabilité d’un système quelconque, tu te retrouves souvent avec une équation du type Lx=σRxLx = \sigma Rx avec LL et RR deux tenseurs, xx un vecteur qui représente l’état du système et σ\sigma une valeur propre. Ce vecteur xx, qui a une signification physique au même titre qu’un vecteur vitesse, n’a pas de "point d’application". Même chose avec le topo sur les "vecteurs liés" vs "vecteurs glissant". Je n’ai jamais entendu parlé de ces termes alors que je fais de la physique tous les jours. :p En plus, on peut parfaitement avoir une force "glissante" (exemple le poids d’une masse en chute libre) ou une vitesse "liée" (exemple, la vitesse du vent mesurée par une station météo). Je serais toi, j’enlèverai ça. C’est source de confusion et en plus c’est faux.

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Il y a le problème de l’accessibilité. Les non-voyants se retrouvent avec des codes couleurs au milieu du texte qui ne leur parlent pas. Les daltoniens peuvent être plus confus qu’autre chose si le code couleur n’est pas adapté.

adri1

C’est une bonne considération. Mais s’ils se retrouvent avec des codes couleurs comme tu dis, c’est que le KateX n’est pas adapté aux non-voyants initialement alors ?

Et enfin, mais c’est sujet à débat, en cherchant un peu sur Google scholar il semble qu’ajouter de la couleur n’aide pas forcément l’apprentissage. De clairs inconvénients du côté de l’accessibilité et un avantage pédagogique incertain (perso ça m’embête plus qu’autre chose quand le texte est bariolé…) me font dire que c’est une fausse bonne idée.

adri1

Effectivement sujet à débat. Il a été démontré que surligné une partie d’un texte "bêtement" ne sert à rien certes. Et que la mauvaise application des couleurs peut ne rien apporté de plus (si ce n’est être moins lisible en effet1). Mais d’autres études2 montrent que ce n’est pas idiot d’essayer, car dans certains cas cela améliore significativement les résultats d’apprentissage. Peut-être au moins ne pas en abuser comme j’ai fais ( :lol: ) pour moins déranger le lecteurs.

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Je pense que les codes couleurs sont aussi utiles que des titres: il ne faut en effet pas en abuser.

Pour expliquer la relation de Chasles, je trouve ça très pratique.
Je trouve ça aussi très pratique pour grouper des éléments, ou faire ressortir des éléments égaux dans un schéma.

Pour mettre un élément en 'surbrillance' dans un texte, je préfère le mettre en gras, par contre.

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J’ai noté les retours de adri1, je vais stopper la bêta pour l’instant le temps que je corrige, et je reviens vers vous :)

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