J’ai des doutes sérieux sur l’article de Science et Avenir.
En premier lieu, à basse température, le distribution de bose-Einstein est pertinente, et non pas la statistique de Bolzmann.
De plus, je ne vois pas du tout comment on peut "inverser la distribution de Bolzmann".
On a cependant des explications plus claires dans cet article.
Si je comprends bien, les physiciens ont refroidi des atomes très près du zéro absolu.
Le texte mentionne ensuite que les atomes peuvent quand même bouger par effet tunnel.
La suite du texte n’est pas du tout explicite et manque de rigueur.
Le niveau d’énergie du système nécessiterait des températures négatives dans le modèle de Bolzmann.
On est clairement dans un effet d’annonce destiné à créer du buzz. En effet, la statistique de Bolzmann n’est pas applicable à basse température. Elle ne prend pas en compte les effets quantiques. Or, ici, on invoque l’effet tunnel. Ce n’est pas sérieux.
In their experiment, the scientists first cool around a hundred thousand atoms in a vacuum chamber to a positive temperature of a few billionths of a Kelvin and capture them in optical traps made of laser beams. The surrounding ultrahigh vacuum guarantees that the atoms are perfectly thermally insulated from the environment. The laser beams create a so-called optical lattice, in which the atoms are arranged regularly at lattice sites. In this lattice, the atoms can still move from site to site via the tunnel effect, yet their kinetic energy has an upper limit and therefore possesses the required upper energy limit. Temperature, however, relates not only to kinetic energy, but to the total energy of the particles, which in this case includes interaction and potential energy. The system of the Munich and Garching researchers also sets a limit to both of these. The physicists then take the atoms to this upper boundary of the total energy – thus realising a negative temperature, at minus a few billionths of a kelvin.