Dans les médias, on entend souvent parler du fait que les ours polaires sont en danger à cause de réchauffements climatiques, etc. D’un autre côté, plusieurs scientifiques disent qu’il y a une augmentation des populations d’ours polaire. Or certains de ces derniers semblent être des climatosceptiques. J’ai un peu de difficulté à me retrouver dans tout ça. Je me demandais donc si vous saviez, selon les informations les plus fiables que vous connaissez, si les ours polaires sont réellement en danger à cause des réchauffements climatiques, et si oui, dans quelle mesure? (Je suis certain qu’il est important de nuancer ici car tout n’est jamais tout noir ou tout blanc… sauf un ours polaire qui est tout blanc )
Salut, bon j’ai pas de source, mais j’ai entendu dire effectivement que c’était le cas mais que, info intéressante, les ours polaires se mettaient à se croiser avec des ours bruns. Ça permet de préserver une partie du capital génétique, mais on y perd la couleur.
Edit : je viens de checker, l’ours blanc est classé vulnérable, ce qui est loin d’être le classement le plus grave de l’UICN, cependant je ne pense pas que cela prenne en compte les projections dues au réchauffement climatique.
Edit 2 : en fait si, c’est à cause du réchauffement climatique que l’ours est classé comme ça, mais si ça continue le niveau de danger augmentera probablement.
À noter, et c’est dit dans plusieurs articles scientifiques et de vulga (je te laisse rechercher les sources), qu’on choisi des animaux emblématiques (et mignons) pour alerter la disparition d’espèces. Il y a des espèces plus en danger que les ours polaires, mais va faire des mobilisations contre la disparition d’espèces d’araignées.
On utilise aussi le concept d’espèces parapluies : protéger une espèce entraîne protéger son milieu de vie, et donc tout un tas d’espèces. Ou tout simplement, on communique sur ces espèces pour mobiliser des fonds et protéger toutes les espèces.
Si le nombre actuel d’ours blanc n’est pas encore catastrophique, la dynamique existante semble assez mal partie… et il me semble donc plus "juste" d’être un peu poil trop alarmiste sur le sujet, que pas assez.
Peut-être que l’ours blanc pourra s’adapter (hybridation, changement d’habitats, etc.), mais l’espèce et son mode de vie actuel me semblent très clairement menacés de façon dramatique.
Au delà de la réponse factuelle, je trouve intéressant de voir pourquoi cette idée est souvent reprise, en particulier par des gens qui essayent de "bien" s’informer sur le sujet. Elle donne l’impression de comprendre un phénomène complexe : la dynamique des populations est un phénomène de long terme, parfois chaotique, et difficile à mesurer (comment on compte les ours en vrai ?). Il est donc tentant de croire que les médias reprennent l’affirmation de la baisse du nombre d’ours car cela fait appel à l’emotion et permet de mobiliser, alors qu’une analyse rationnelle plus complexe laisserait découvrir que la dynamique des populations n’est pas si simple que ça.
On a envie d’y croire car ça donne un version plus compliqué de la réalité, plus nuancée, cohérente avec pas mal d’éléments (la science/la vie, c’est compliqué, et les médias sont rarement doués pour capter cette complexité). Malheureusement pour le coup, c’est faux. Les ours blancs sont probablement très mal barrés, et ce genre de "fausses" études sont souvent relayées par des climato-septiques pour semer le doute "LeKlimaCKompliué" !
Google Scholar recherche dans des bases ouvertes qui comprend notamment beaucoup d’articles non publiés/non vérifiés. Pour le coup, suffit de rechercher l’info auprès de l’organisme de référence qui est l’UICN.
Google Scholar recherche dans des bases ouvertes qui comprend notamment beaucoup d’articles non publiés/non vérifiés. Pour le coup, suffit de rechercher l’info auprès de l’organisme de référence qui est l’UICN.
Heu, … "non publiés" ? précise ta pensée.
Bien entendu, il faut toujours vérifier la qualité des articles.
Voir s’il a fait l’objet d’une revue.
Regarder la liste des auteurs.
Regarder si l’article a été cité.
Mais c’est quand même autre chose qu’un post sur un réseau social.
Il n’en reste pas moins que c’est une bonne base de départ.
Ici, j’ai proposé une recherche sur les ours blancs.
En particulier, on peut rechercher des études démographiques.
Tu as raison, pour les espèces en danger, autant se référer à l’UICN.
Salut, bon j’ai pas de source, mais j’ai entendu dire effectivement que c’était le cas mais que, info intéressante, les ours polaires se mettaient à se croiser avec des ours bruns. Ça permet de préserver une partie du capital génétique, mais on y perd la couleur.
Très sérieusement, la question de l’ours polaire on s’en fiche un peu.
C’est la destruction rapide de son habitat (et donc de l’écosystème dont il fait parti) qui est inquiétante.
Et ça c’est facilement mesurable la diminution de la banquise.
Google Scholar recherche dans des bases ouvertes qui comprend notamment beaucoup d’articles non publiés/non vérifiés. Pour le coup, suffit de rechercher l’info auprès de l’organisme de référence qui est l’UICN.
Heu, … "non publiés" ? précise ta pensée.
Des pre-prints, avant la revue par les pairs. Déjà que même avec la revue, il y a des rétractations alors bon…
Google Scholar référence les bases gratuites d’accès, qui sont souvent des bases en dépôt libre. N’importe qui peut déposer un papier, même un sujet de thèse qui n’aurait pas été validé par le responsable. À l’inverse, les publications les plus intéressantes sont soivent en accès restreint, malheureusement.
Il faut bien sûr regarder la qualité des papiers, si ils ont été cités, voir la liste des auteurs, voir si ils ont été revus.
Avez-vous mieux (en gratuit) à proposer ?
Vous me faites marrer à débiner Googklescholar, c’est mieux qu’un post non sourcé sur un réseau social. Il ne faut quand même pas cracher dans la soupe. Et libre à vous d’enfoncer des portes ouvertes :
Google Scholar can boost the worldwide visibility and accessibility of your content. We work with publishers of scholarly information to index peer-reviewed papers, theses, preprints, abstracts, and technical reports from all disciplines of research and make them searchable on Google and Google Scholar.
Je n’ai jamais dit que c’était mieux qu’un post sur un réseau social. J’ai juste dit que Google Scholar avait pas mal de défauts.
Il y a des alternatives gratuites, comme openedition.org. Y a Scihub, si vraiment. Les conclusions des articles sont parfois publiées dans leurs résumés sur les sites de publication scientifique.
Quant à mon message, il partageait une info supplémentaire, mais libre à chacun de vouloir se renseigner ou non, ça n’avait pas valeur d’argument dans la discussion.
Pour GScholar : il y a Isidore.Science pour les sciences sociales. Et un article peut être énormément cité, mais plus parce que pleins de personnes démontent cet article…
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