Démission et lancement d'un projet

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour,

Je change ainsi de pseudo dans l’objectif que si mon patron passe par ici, on ne tombe pas sur ce post.

Je pense à démissionner depuis pas mal de temps et pour plusieurs raisons :

  • Ambiance de travail qui pousse au burn-out
  • Pas de challenge technique
  • Perte d’intérêt / motivation
  • Salaire peu avantageux

Tout ce qui me retient étant la formation qu’il me paie mais que j’aurai finis d’ici quelques semaines.

Je pense ainsi à poser ma lettre de démission me permettant de quitter ce travail. Ensuite, je pensais à lancer mon projet que je mène depuis quelques temps en sous-marin et que j’aurai peut-être la chance de vous présentez un jour. Le thème étant sur la cultivation et l’écologie.

Etant freelance à côté et ayant pas mal de mission / proposition d’emploi, je me dis que si ça ne fonctionne pas, j’aurai toujours une roue de secours et avec mon Bac+5 en poche sûrement encore plus et enfin dans l’univers de la data science

Ma question : Est-ce la bonne réflexion à avoir ?

+1 -0

Si tu tournes déjà avec tes missions de freelance, alors c’est que tu as déjà trouvé un autre job potentiel, en un certain sens. C’est plutôt rassurant, ça signifie que tu ne te retrouves pas sans revenu du jour au lendemain.

L’idée c’est donc de partager ton temps entre tes missions freelance pour gagner des sous et ton projet long terme ?

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Merci pour ta réponse rapide !

Effectivement, après je dégage peu de revenu environ 600€ / mois ce qui me permet de payer mon loyer mais pas le reste.. (environ 400€ qu’il faudrait), peut-être que Pôle Emploi pourrait venir les combler en me permettant ainsi de me focus sur mon projet à plein régime en attendant.

Sinon Capgemini m’a fais une proposition récemment, peut-être un job de "passage" à saisir ?

Encore autre solution : rester dans ma boite jusqu’au lancement du produit mais ça m’embête au vu de l’ambiance actuel

peut-être que Pôle Emploi pourrait venir les combler en me permettant ainsi de me focus sur mon projet à plein régime en attendant.

À ma connaissance, les allocations chômage ne sont pas dues après une démission simple (sauf dans certains cas très particuliers). Si tu démissionnes, tu devras faire de l’argent par toi-même ou te reposer en partie sur tes économies.

+0 -0

Pole Emploi permet effectivement de toucher le chômage pendant que ton activité se lance. Mais attention, le montant dépend de tes cotisations. Le mieux, c’est que tu te rapproches d’un conseiller Pole Emploi pour vérifier combien tu peux toucher et pendant combien de temps.

+0 -0

Je vais tenter le coup

Autre chose, j’ai actuellement un produit pratiquement finis et testé en long, en large et en travers

Vous sauriez comment je peux faire fabriquer le produit par une société en 50/100 exemplaires dans l’objectif de démarrer ?

J’ai aussi vu qu’il faut une société mais je me demande si y’aurait pas des statuts plus intéressant que micro entrepreneur, comme on est beaucoup taxé

Tu peux te rapprocher des Chambres de Commerce et de l’Industrie pour avoir un accompagnement sur ce genre de questions, mais c’est payant.

Tu es très peu imposé en réalité en tant que micro-entrepreneur, il y a une fiscalité très intéressante, surtout la première année, si mes souvenirs sont bons. Et tu évites beaucoup de complexité comptable.

+2 -0

Vous sauriez comment je peux faire fabriquer le produit par une société en 50/100 exemplaires dans l’objectif de démarrer ?

Difficile d’en dire plus sans savoir de quoi il s’agit plus précisément.

J’ai aussi vu qu’il faut une société mais je me demande si y’aurait pas des statuts plus intéressant que micro entrepreneur, comme on est beaucoup taxé

praemix

Si tu fais du hardware (j’ai l’impression qu’il s’agit de ça), la micro entreprise peut en effet montrer des inconvénients certains d’un point de vue comptable et fiscal (pour du hardware, spécifiquement). Mais une société commerciale n’est pas exempte d’inconvénients non plus, notamment à cause de son overhead administratif lourd.

En effet, en « vraie » société, tu peux avoir des régimes fiscaux intéressants au début, sous certaines conditions (je pense à l’IS au taux réduit à 15 %), mais ça implique aussi des frais de fonctionnement non triviaux, notamment le comptable1 et un compte en banque dédié à l’entreprise (payant). Sans parler de la domiciliation si tu ne peux pas t’arranger pour en fournir une à titre gratuit. Il y a peut-être des régimes intermédiaires et simplifiés même sur les sociétés commerciales, maintenant, mais c’est assez compliqué et en général les comptables sont les mieux placés pour conseiller et accompagner les entrepreneurs sur ces sujets.

Un comptable sera en principe capable de t’orienter vers la bonne structure juridique en tenant compte de ta situation perso (notamment vis-a-vis de Pôle emploi) et du type de business que tu veux lancer, ainsi que du ou des modes de rémunération que tu prévois.


  1. Tu as techniquement le droit de gérer ça toi-même, mais c’est à tes risques et périls : c’est pas aussi simple qu’avec une micro-entreprise et l’administration fiscale tolère peu les écarts avec une société commerciale.
+1 -0

Salut

Tu es très peu imposé en réalité en tant que micro-entrepreneur

22% quand même

Tu l’as testé auprès de ton marché potentiel également ?

J’ai pu faire faire des tests avec des collègues de boulot qui en étaient plutôt content et qui en voulait un le jour du lancement

Si tu fais du hardware

Oui, c’est bien le cas

Bonjour,
Tout ce qui me retient étant la formation qu’il me paie mais que j’aurai finis d’ici quelques semaines.

étant freelance à côté et ayant pas mal de mission / proposition d’emploi, je me dis que si ça ne fonctionne pas, j’aurai toujours une roue de secours et avec mon Bac+5 en poche sûrement encore plus et enfin dans l’univers de la data science

praemix

Si tu parles de démission, c’est peut être que tu as un contrat de travail à durée indéterminée. Quoi qu’il en soit, relis ton contrat pour connaître les clauses de sortie.
Sinon, tu parles de risque de burn-out au travail alors que tu cumules un emploi, des études et une activité de free lance en plus d’un projet perso, soit au total, une grosse charge. Je ne suis pas sûr que ton analyse soit correcte.
Si le salaire actuel ne te conviens pas, il faut que le renégocier une fois ton diplôme en poche. Une autre chose à faire, c’est de parler avec ton employeur de ton évolution professionnelle.

+2 -0

Salut

Tu es très peu imposé en réalité en tant que micro-entrepreneur

22% quand même

praemix

Si je ne dis pas de bêtise, c’est peu par rapport aux impôts sur les société classiques. Et je crois que la première année est encore exonérée.

Moté

Le taux classique c’est 25 % depuis cette année. À cela s’ajoute l’imposition personnelle lors de la rémunération (via dividendes ou salaires). Par rapport à une micro-entreprise, on peut donc ne pas s’y retrouver du tout.

L’énorme différence, c’est que l’IS classique s’applique sur le résultat, et non pas le CA (ou plutôt n % du CA). Pour une entreprise à très forte VA (typiquement le conseil ou le logiciel), ce n’est pas un problème en général. Mais pour une entreprise qui fait du hardware (charges plus lourdes, achat de stock primaire, production stockée), ça peut être utile de se pencher sur la question sérieusement. Mais est-ce une question à l’ordre du jour ? Je ne pense pas.

J’aurais tendance à penser que pour le moment, mieux vaut rester simple et privilégier la forme la plus légère possible (surtout que tu as déjà un statut micro, non ?). La création d’une société commerciale est une question qui se posera sûrement plus tard. Mais pour le moment, ça me semble prématuré de réfléchir aux optimisations fiscales d’une activité qui ne semble pas avoir démarré.

Si tu finis à Pôle emploi en tant que créateur d’entreprise (allocations ou non), tu auras sûrement accès à des évènements organisés avec des comptables et d’autres professionnels qui expliquent tout ça très bien. Et… c’est gratuit :magicien:

+4 -0

Sans oublier les divers évènements organisés par des « clubs entreprises » et autres « pépinières d’entreprises » et autres ou tu peux avoir un soutien. Une idée pour se lancer est de rejoindre une coopérative d’activités et d’emplois qui permet de cotiser comme si tu étais salariés, et ayant l’accompagnement nécessaire pour « prendre ton envol ».

+0 -0

Un jour, tu seras ton propre patron. C’est à peu près évident vu ce que tu nous racontes depuis environ 1 an.

Le pseudo burn-out que tu ressens depuis quelques mois, il est bidon. Etherpin l’a expliqué, je ne vais pas répéter.

Ceci dit, la boite dans laquelle tu bosses sembles assez particulière : une boite qui a quand même pas mal de salariés (20 , 30, 40 ?), et qui repose quasiment sur un gamin pour la partie informatique. Alors que l’informatique est quand même dans le coeur de l’activité de cette entreprise. Corrige-moi si je me trompe.

Dans une configuration comme ça, tu es en position de force pour négocier. Si tu veux 5000€ par moi, tu peux les avoir. Et même plus.

Ca ne changera pas la suite de l’histoire. Un jour, tu vas quitter cette boite. Pour aller ailleurs, ou pour devenir ton propre patron.

Mais tu ne sembles pas assez informé pour franchir le pas. 22% de prélèvement, c’est quand tout va bien, quand tu passes à travers les gouttes et que tu bénéficies de toutes les 'exceptions’.

Tu as la volonté pour avancer, et le potentiel. Un jour, dans les formations en parallèle que tu suis, essayes de suivre une formation sur la gestion d’entreprise.

+0 -7

Effectivement, après je dégage peu de revenu environ 600€ / mois ce qui me permet de payer mon loyer mais pas le reste.. (environ 400€ qu’il faudrait), peut-être que Pôle Emploi pourrait venir les combler en me permettant ainsi de me focus sur mon projet à plein régime en attendant.

Sinon Capgemini m’a fais une proposition récemment, peut-être un job de "passage" à saisir ?

Encore autre solution : rester dans ma boite jusqu’au lancement du produit mais ça m’embête au vu de l’ambiance actuel

praemix

Il existe de plus en plus de sociétés avec des modèles alternatifs au SSII classique. Elles allient souvent les avantages du freelance avec la sécurité d’un CDI (en gros, tu gères toi-même tes missions)

Ca te permettrait de conserver tes missions actuelles et d’en décrocher d’autres tout en te laissant de la latitude pour tes activités annexes (pour moi, c’est 15–20% de mon temps pour l’enseignement et la formation)

Le pseudo burn-out que tu ressens depuis quelques mois, il est bidon. Etherpin l’a expliqué, je ne vais pas répéter.

Ouais, alors non. Ce genre de remarques tu peux les garder pour toi.

Je fais partie des gens qui ont aidé le PO, avec l’aide en amont d’une psychologue du travail, à prendre conscience du fait qu’il cumulait largement assez de symptômes pour qualifier sa situation de sérieuse et que son risque de burnout était non seulement avéré, mais également très élevé, en plus de lui expliquer ce que c’était réellement qu’un burnout. Cela a d’ailleurs été corroboré dans les jours qui ont suivi par la consultation par le PO d’un médecin ainsi que d’un psychologue.

Par conséquent, c’est cette réaction et ce jugement pétris d’ignorance tant du sujet que de la situation du PO qui sont bidons et n’ont rien à faire ici.

Quand on ne sait pas de quoi on parle, le mieux est encore de s’abstenir. Sur des tas d’autres sujets j’aurais gentiment laissé couler sans réagir, mais là, il faut vraiment que tu prennes conscience que c’est grave, potentiellement extrêmement destructeur, et dans tous les cas, totalement irresponsable d’aborder ce sujet avec autant de… légèreté. C’est justement à cause de ce genre de remarques de bistrot que de nombreuses personnes subissent encore à notre époque des situations catastrophiques sans avoir même pensé à chercher l’aide dont ils ont besoin. Il est déjà assez difficile comme ça de se rendre compte de la criticité d’une telle situation quand on la subit.

Et quand bien même on n’aurait pas déjà eu affaire au PO et à sa situation dans cette communauté et que la qualification de burnout aurait été abusive dans son post, ce n’est le rôle d’absolument personne, sur un forum public, d’y aller de son petit diagnostic au doigt mouillé, d’autant plus que ce n’est même pas le sujet de ce thread.

+11 -0

Salut

Merci des informations

Il me reste à éclaircir quelques zones d’ombres, notamment la mise en production de plusieurs modèles.

Par contre effectivement dans un premier temps le statuts de micro entrepreneur, que j’ai déjà devrait aller pour un début

Hello,

Comme indiqué, si tu démissionnes, tu n’auras pas droit au chômage.

Une solution alternative consiste à simplement abandonner ton poste, conduisant à terme ton employeur à te licencier. Cela te permettra de garder ton salaire le temps que le licenciement soit effectif, et ne te ferme pas les droits au chômage contrairement à la démission.

L’inconvénient de cette méthode est que :

  • Ca risque de te faire très mal voir de tes collégues/employeur, si tu comptes garder des liens amicaux ou autre avec c’est pas top.
  • Si un jour tu cherches un nouvel employeur et qu’il demande des recommandations, tu ne pourras ps proposer ton ancien employeur (un candidat à un post peut toujours refuser que l’on contacte son ancien employeur pour recommandation).

Ce site propose une liste des différents avantages et inconvénients de chacune des deux démarches : https://abandondeposte.fr/la-demission-1e-alternative-a-labandon-de-poste/

+0 -5

Sous certaines conditions spéciales, la démission peut quand même résulter sur une ouverture des droits. Avant d’envisager une mesure aussi hasardeuse telle que l’abandon qui pourrait ou non déboucher sur un licenciement, il serait peut-être intéressant de se renseigner sur les conditions d’ouverture en cas de démission, dans le cas spécifique de l’OP.

+1 -0
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