Athlétisme en hiver glacial et pluvieux : risque de pneumonies et autres saignements pulmonaires qui s'infectent

a marqué ce sujet comme résolu.

Salut,

Tout ou presque est dans le titre : comment éviter cela tout en continuant de m’entraîner en vue de compétitions d’athlétisme ?

J’ai une séance où je m’entraîne pour des sprints, une autre en fractionné VMA, une autre en seuil lactique 40min et une autre sortie longue. Outre que ce soit désagréable de courir quand il fait à la fois glacial et qu’il pleut, le fait de courir en sprint et en fractionné m’expose a priori à tout un tas de pathologies.

Or je ne peux pas prendre 6 ou 8 mois de pause par année, et surtout pas en sprint ni en fractionné !

Comment font les gens ? Le foulard sur la moitié du visage ne marche pas quand il pleut… Et dans ma ville, il n’y a aucun stade indoor : le club d’athlétisme, 3è meilleur de ma région, s’entraîne dehors quelle que soit la météo WTF (j’insiste : WTF……. pour une ville riche et à ce niveau de compétition, je m’attendais à ce que l’on dispose d’un beau stade outdoor ET indoor avec du beau matériel à l’américaine, mais pas du tout, on dirait un truc précaire de ville moyenne russe donc pauvre, c’est absolument wtf). Je ne comprends même pas comment on peut laisser des jeunes s’entraîner dans le froid et sous la pluie dehors pour leurs compéts, c’est inadmissible, intolérable : on est en 2024 et ça n’a même pas causé de tollé dans ma ville depuis le temps ? Après on me dira que je suis chochotte etc, pensez ce que vous voulez mais taper des sprints et des fractionnés (indispensables en compéts demi-fond) par -10°C avec de la tempête et le déluge, c’est n’importe quoi.

Ma question est donc destinée avant-tout, cela coule de source, aux athlètes de ZdS s’il y en a : comment faites-vous pour gérer votre entraînement en hiver, en admettant que ce soit la tempête + la pluie + le froid ?

Ne me dites pas que vous annulez vos entraînements car dans ma région ça équivaudrait à annuler 6 à 8 mois d’entraînement. Or le cardio ça se perd vite, notamment les gains offerts (rapidement) par le fractionné et les sprints. Donc ça, je n’y crois pas du tout. Ceux qui annulent c’est pas les gens à qui je m’adresse en prio sur ce topic : je m’adresse surtout aux gens qui ont de très bonnes perfs, cela se traduisant dans les faits par des compéts médaillées ou pas loin du podium. Eux c’est sûr ils ne s’arrêtent jamais, juste ils ont des astuces pour gérer les météos chiantes et j’aimerais les connaître. D’ailleurs dans les pays froids ils font comment ? c’est pareil…

Merci beaucoup à tous et bonne fin de weekend,

A bientôt !

Edit important

Ah bah en fait je crois que le sujet est résolu : https://www.decathlon.fr/vc/cache-cou-sport - Il paraît que ça laisse passer l’air qui se réchauffe, même quand c’est imbibé de pluie. Des gens peuvent-ils confirmer ? Mais il faut le laver fréquemment non ? Sinon bonjour les virus champis bactéries, non ? Et est-ce vraiment sain d’inhaler plein de microplastiques et autres trucs chelous ?

+0 -0

Salut,

Je vis à un endroit un peu plus froid que toi, et je trouve qu’il suffit de s’équiper selon la temperature. C’est personnel, mais pour moi ça donne :

  • en dessous de 12 degrés : manches longues au dessus du tshirt
  • en dessous de 10 : pantalon au lieu du short
  • en dessous de 5 degrés : double t-shirt (et toujours manches longues au dessus)
  • en dessous de 2–3 degrés : gants et bonnet
  • en dessous de -2 (ou un peu plus chaud mais pluvieux) : quelque chose sur la gorge
  • en dessous de -5 : double gants, bonnet plus chaud.

Et j’arrête de courir en extérieur vers-10. Mais pour ceux qui y vont quand il fait encore plus froid, j’ai vu des masques pour réchauffer l’air avant qu’il n’entre dans les poumons (heat exchanger masks). Et avec ça, les gens cœurs jusqu’à -25, finissent avec le visage gelé, mais n’ont pas l’air d’avoir de problèmes de santé.

Bonjour,

Sérieusement, tu devrais éviter d’ouvrir ce genre de sujets à répétition car oui, il est tout à fait possible de s’entrainer par temps froid.

J’omets sciemment ce passage qui est presque déplacé :

j’insiste : WTF……. pour une ville riche et à ce niveau de compétition, je m’attendais à ce que l’on dispose d’un beau stade outdoor ET indoor avec du beau matériel à l’américaine, mais pas du tout, on dirait un truc précaire de ville moyenne russe donc pauvre, c’est absolument wtf). Je ne comprends même pas comment on peut laisser des jeunes s’entraîner dans le froid et sous la pluie dehors pour leurs compéts, c’est inadmissible, intolérable : on est en 2024 et ça n’a même pas causé de tollé dans ma ville depuis le temps ? Après on me dira que je suis chochotte etc, pensez ce que vous voulez mais taper des sprints et des fractionnés (indispensables en compéts demi-fond) par -10°C avec de la tempête et le déluge, c’est n’importe quoi.

et je t’invite — vivement — à faire des recherches sur Internet. Tes questions peuvent littéralement avoir une réponse en 2 secondes. 2 secondes. Un cache-cou se lave régulièrement à la main, à l’eau froide, avec un savon doux.

+7 -0

Salut,

Déjà, bonne nouvelle : là où tu habites, s’il fait des températures négatives, c’est quelques jours dans l’année et tôt le matin. On est loin des 6 à 8 mois par an. Les tempêtes et les déluges, c’est pas si courant aussi, malgré la réputation de l’endroit. Quoi qu’il en soit, tu te couvres bien et tout roule. J’ai plusieurs cache-nez, je les lave après chaque utilisation. Ça sèche très vite.

Pour la pluie pareil. Une belle veste de pluie, éventuellement respirante, c’est parfait. Pantalon de pluie éventuellement, peut-être qu’il y a aussi des surchaussures pour les très grosses pluies ?

Pour la météo, il n’y a pas vraiment d’astuce, même à haut niveau. Sachant que pour la course à pied, tu pourrais très bien courir dans une salle de sport pour les quelques très mauvais jours (t’as qu’à faire des séances de sprint dans une salle de handball, ça te fera du fractionné). Les salles d’athlétisme en intérieur sont assez rares, ville riche ou pas (et celle du département n’est pas dans une grande ville).

Dans les pays très froids, c’est assez différent. Quand il fait -30°C, on ne va pas vraiment dehors. Quand il fait à peine froid, ce n’est pas vraiment un sujet (cf. les skieurs de fond par exemple), comme déjà dit.

Malheureusement, je n’ai pas gagné de médailles, alors je sais pas trop ce que tu vas penser de mon avis. Mais sache que dans mon sport, j’annule parfois en dessous de zéro, parfois quand il pleut et qu’il fait très froid en même temps. Par contre, en cas de grand vent, les forêts sont dangereuses et je n’y vais pas. Sinon, il suffit d’être équipé et motivé. Pas de prise de tête, on y va et on se fait plaisir.

+4 -0

Salut,

Tout ou presque est dans le titre : comment éviter cela tout en continuant de m’entraîner en vue de compétitions d’athlétisme ?

J’ai une séance où je m’entraîne pour des sprints, une autre en fractionné VMA, une autre en seuil lactique 40min et une autre sortie longue. Outre que ce soit désagréable de courir quand il fait à la fois glacial et qu’il pleut, le fait de courir en sprint et en fractionné m’expose a priori à tout un tas de pathologies.

Or je ne peux pas prendre 6 ou 8 mois de pause par année, et surtout pas en sprint ni en fractionné !

En allant voir un psy, parce que les jours où les températures sont vraiment compliquées pour faire du sport en France ca se compte sur les doigts d’une main.

Ensuite courir quand il fait froid et qu’il pleut, oui c’est désagréable mais c’est pas mortel et ça ne veut pas dire que tu vas choper une maladie grave dans l’heure.

Comment font les gens ? Le foulard sur la moitié du visage ne marche pas quand il pleut… Et dans ma ville, il n’y a aucun stade indoor : le club d’athlétisme, 3è meilleur de ma région, s’entraîne dehors quelle que soit la météo WTF (j’insiste : WTF……. pour une ville riche et à ce niveau de compétition, je m’attendais à ce que l’on dispose d’un beau stade outdoor ET indoor avec du beau matériel à l’américaine, mais pas du tout, on dirait un truc précaire de ville moyenne russe donc pauvre, c’est absolument wtf). Je ne comprends même pas comment on peut laisser des jeunes s’entraîner dans le froid et sous la pluie dehors pour leurs compéts, c’est inadmissible, intolérable : on est en 2024 et ça n’a même pas causé de tollé dans ma ville depuis le temps ? Après on me dira que je suis chochotte etc, pensez ce que vous voulez mais taper des sprints et des fractionnés (indispensables en compéts demi-fond) par -10°C avec de la tempête et le déluge, c’est n’importe quoi.

Faut redescendre sur Terre. Vraiment. Il faut vraiment que tu consulte un psy.

Et tu te renseignera sur la discipline d’athlétisme qui s’appelle du cross.

Enfin par -10°C avec une tempête et un déluge les gens restent chez eux ou adaptent leur séance.

Ma question est donc destinée avant-tout, cela coule de source, aux athlètes de ZdS s’il y en a : comment faites-vous pour gérer votre entraînement en hiver, en admettant que ce soit la tempête + la pluie + le froid ?

Bah le principe des couches et plus la température descends et plus je m’équipe :

  • Sous-vêtement technique manche longue + polo manche longue + gilet sans manche chaud + gilet coupe-vent léger
  • Cache-cou + bonnet
  • Gants
  • Collants
  • Deux paires de chaussettes

Quand il pleut, bah une veste imperméable type "smocktop".

S’il pleut et qu’il fait vraiment très froid, dans ce cas j’annule. En revanche quand il neige, c’est top !

Ne me dites pas que vous annulez vos entraînements car dans ma région ça équivaudrait à annuler 6 à 8 mois d’entraînement. Or le cardio ça se perd vite, notamment les gains offerts (rapidement) par le fractionné et les sprints. Donc ça, je n’y crois pas du tout. Ceux qui annulent c’est pas les gens à qui je m’adresse en prio sur ce topic : je m’adresse surtout aux gens qui ont de très bonnes perfs, cela se traduisant dans les faits par des compéts médaillées ou pas loin du podium. Eux c’est sûr ils ne s’arrêtent jamais, juste ils ont des astuces pour gérer les météos chiantes et j’aimerais les connaître. D’ailleurs dans les pays froids ils font comment ? c’est pareil…

Il va falloir redescendre de nouveau sur Terre et aller consulter un psy.

En dehors de sur internet, tu peux également aller en magasin de sport et demander conseil. Ça a l’avantage qu’ils auront le matériel sous la main pour te le montrer et te l’expliquee. Decathlon doit avoir largement ce qu’il faut, sinon il y a souvent dans les villes de taille moyenne ou grandes des petites boutiques spécialisées running.

À noter que sous la pluie, il faut aussi adapter ses chaussures, pour limiter les risques de pluie. Et même si par chez toi iln’y a pas des tempêtes tous les jours, il y en a quand même pas mal, alors ça peut valoir le coup de faire attention et de décaler sa séance si nécessaire (suivre les alertes météo france, faire attention au vent, et se méfier surtout des bords de mer et de fleuves pendant les tempêtes).

+4 -0

À moins que tu aies déménagé, le climat « glacial » est rare chez toi (contrairement à la pluie, mais c’est rarement le déluge ; en fait je me méfierais plus de la tempête). Par exemple, « -10°C » n’est jamais arrivé de ton vivant dans ta ville (et, d’expérience, -10°C c’est très différent de 0°C, qui est très différent de 10°C).

Ici à Montpellier le problème c’est plutôt la chaleur et le soleil ; et ça l’adaptation est bien plus difficile. Je vois toujours des fous qui courent en plein été entre midi et deux par plus de 35°C, je ne sais pas comment ils font pour ne pas mourir (peut-être que c’est ça l’astuce : ils meurent).

Salut,

Il n’y a pas de lien entre température et infections. Autrement dit, le froid ne favorise pas les infections. Du moins pas directement. En réalité le froid pousse les gens à moins ouvrir leurs fenêtres et c’est le manque de renouvellement de l’air qui provoque les infections, donc en t’entraînant à l’extérieur tu ne risques rien.

Le froid peut faire couler du nez, mais il ne s’agit pas d’un rhume. Un rhume est une infection virale, un nez qui coule est juste une réaction du corps au froid (si ça t’intéresse, les microcils de la paroi nasale sont paralysés par le froid et ne parviennent plus à évacuer le mucus vers l’arrière).

En revanche le froid peut favoriser des pathologies non infectieuses au premier rang desquelles, l’hypothermie.

Dans un contexte sportif il est très important d’avoir des vêtements pour se protéger du froid pendant et surtout après l’effort puisque tu vas produire de la chaleur pendant l’effort que tu ne produiras plus après et donc tu risques de te refroidir très vite si tu ne t’habilles pas bien.

Pour le reste, de très bons conseils vestimentaires et d’adaptation des entraînements ont déjà été donnés plus haut.

+9 -0

@Ekron : L’air froid étant moins humide, j’avais lu, il me semble, qu’il avait tendance à abîmer les parois du système respiratoire (d’où le fait que ça fasse mal). Ça n’entraîne pas une augmentation du risque infectieux ?

J’ai aussi vu passer une étude, il n’y a pas très longtemps, qui semblait montrer une réduction d’une protection dans le nez (le nombre de microcils, peut-être ? je ne me souviens plus très bien), ce qui pourrait, si confirmé, expliquer en partie la hausse des maladies en hiver.

+0 -0

Dans le doubs, je faisais pendant 5 ans mes entraînements fractionné tous les jours en short et tshirt par -4°C en haut des collines, je suis toujours en vie 5 ans après.

Par contre je me les gelais dès que je ralentissait, oui.

Drulac

Ça, ce n’est pas recommandé pour les articulations par contre. 😅

+1 -0

@Ekron : L’air froid étant moins humide, j’avais lu, il me semble, qu’il avait tendance à abîmer les parois du système respiratoire (d’où le fait que ça fasse mal). Ça n’entraîne pas une augmentation du risque infectieux ?

J’ai aussi vu passer une étude, il n’y a pas très longtemps, qui semblait montrer une réduction d’une protection dans le nez (le nombre de microcils, peut-être ? je ne me souviens plus très bien), ce qui pourrait, si confirmé, expliquer en partie la hausse des maladies en hiver.

Moté

On sort un peu du sujet, mais en effet, c’est exact.

Il y a un effet du froid sur le système immunitaire qui a tendance à être un peu moins efficace, notamment au niveau des muqueuses nasale et bronchique qui sont en contact direct avec l’air froid. Cet effet peut probablement expliquer en partie l’augmentation de la prévalence et de la gravité des infections l’hiver.

Toutefois, le facteur principal des épidémies hivernales reste - à ma connaissance - notre tendance à rester dans des environnements confinés, encore plus quand ces environnements confinés sont fréquentés par de nombreuses personnes (bureaux, salles de classe, transports en commun…).

Pour conclure, si vous êtes malades cet hiver, portez un masque quand vous êtes en public et en environnement clos. ;)

+4 -0

Et est-ce vraiment sain d’inhaler plein de microplastiques et autres trucs chelous ?

Si c’est ça qui t’inquiète, arrête de courrir en ville. Les particules fines de l’air ont bien plus de chance de t’abimer les poumons que les "microplastiques" (dont il faudrait déjà m’expliquer d’où qu’ils viendraient, tu te nettoie courament les sinus avec de l’eau de mer que t’aurai prélevée toi même, ou ?).

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