Le logiciel libre

son histoire, son idéologie, ses enjeux

a marqué ce sujet comme résolu.

Merci d'avoir intégré nos remarques sur les défauts du libre. ^^

Non Commercial : cette clause interdit une utilisation commerciale de l'œuvre sans l'autorisation de l'auteur.

Dans le texte

Je me permets un petit pinaillage : malgré son nom, cette clause interdit toute utilisation onéreuse de l'œuvre sans autorisation de l'auteur, ce qui recouvre (et donc interdit) plus de choses que l'utilisation commerciale.

facteur de développement durable (pas de maintien papier des documents car formats standards pérennes)

Dans le plan

Alors là, c'est l'archiviste qui parle : non, les formats standards pérennes ne suffisent pas à se passer du papier. Ça permet d'envisager une conservation des documents nativement numériques qui est à peu près impossible avec des formats propriétaires qui changent tous les dix ans, mais ce n'est pas suffisant. L'obstacle actuel est celui du support pérenne de conservation de ces documents nativement numériques, et pour l'instant, aucune solution satisfaisante n'a été trouvée / adoptée. Parce qu'en l'état actuel de la technologie, il est impossible de conserver un support numérique en état de marche pendant 700 ans comme on en est capable avec le papier.

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Alors là, c'est l'archiviste qui parle : non, les formats standards pérennes ne suffisent pas à se passer du papier. Ça permet d'envisager une conservation des documents nativement numériques qui est à peu près impossible avec des formats propriétaires qui changent tous les dix ans, mais ce n'est pas suffisant. L'obstacle actuel est celui du support pérenne de conservation de ces documents nativement numériques, et pour l'instant, aucune solution satisfaisante n'a été trouvée / adoptée. Parce qu'en l'état actuel de la technologie, il est impossible de conserver un support numérique en état de marche pendant 700 ans comme on en est capable avec le papier.

Dominus Carnufex

Quittes à lancer un peu de HS, pour lequel je m'excuse, je comprend bien l'idée que les formats changent tout les 10 ans et qu'aucune solution de stockage n'existe à l'heure actuelle. Partant de ces arguments, j'ai du mal à bien intégrer deux choses :

  • Pourquoi est ce qu'on tant systématiquement à la numérisation, dès lors, sachant très bien qu'il faudra peut-être le refaire ?
  • Je suis d'accord avec les le fait que les vieux machins tiennent bien, c'est normal, c'était en peau de bête à l'époque (douce époque du parchemin). Sachant très bien que le papier actuel ce dégrade au bout de quelques centaines d'années (je suis chimiste), j'ai du mal à défendre la pérénité du papier. Mais je peux me tromper.

Si tu as un complément d'information là dessus, je suis preneur :)

@Vinm : Je ne saurais pas t'expliquer les détails techniques, je crois que c'est en lien avec le magnétisme utilisé pour représenter les données, mais on n'arrive pas à conserver un disque dur ou un CD-ROM plus de quelques années (pour un DD) ou quelques décennies (pour un CD-ROM, à condition de le conserver à une température plus basse que celle habituellement utilisée pour le papier, ce qui nécessite des installations spécifiques et plus coûteuses) : au bout d'un moment, les données conservées dessus se retrouvent corrompues. Ça ne le fait pas pour tous, mais à une échéance de 50 ans, la probabilité que les données soient irrécupérables est trop importante pour qu'on confie au support numérique des données vraiment importantes. :/

Sinon, en mettant à jour la bêta, ton message initial est parti en fumée.

@pierre_24 : je vais essayer de répondre à tes deux questions.

  • Si je ne m'abuse, tu parles de la numérisation de documents plus ou moins anciens, à l'origine sur papier, comme les registres d'État-civil ? On les numérise avant tout pour pouvoir les diffuser massivement. La consultation de documents par Internet représente en moyenne une dizaine de fois la consultation de documents sur place quand les numérisations n'étaient pas disponibles. Alors même si dans 30 ans il faut les refaire, la mission de communication aura été beaucoup mieux remplie que sans la numérisation, et par ailleurs, pendant ce temps-là, les documents papiers les plus consultés jusqu'alors seront restés bien à l'abri des dégâts causés par les consultations : ils seront donc en meilleur état que s'ils avaient continué à servir, et pourront être à nouveau numérisés.
  • Le papier actuel a en effet tendance à s'autodétruire, même si on a fait beaucoup de progrès par rapport au XIXe siècle de ce point de vue-là. C'est surtout le papier-chiffon en usage avant les années 1820 qui est particulièrement pérenne. Cela étant, n'importe quel support finit par s'abîmer, même la pierre. Ce qui compte, c'est la possibilité de faire une copie et le coût de celle-ci. Pour le second point, on peut réaliser une conservation pérenne des données numériques en copiant tous les dix ans sur des supports neufs l'ensemble des données conservées : mais ça coûterait horriblement cher, et les archives ont peu de moyens. Alors que s'il faut remplacer le papier tous les 500 ans, ce n'est pas une dépense abominable. Pour le premier point, un texte sur papier ou parchemin dont l'encre est à moitié effacée peut encore être copié : avec les outils actuels, on saura augmenter le contraste et retrouver à peu de chose près le document originel. Quand un disque dur est à moitié effacé, il n'est pas possible de reconstituer les données manquantes à partir des données restantes.

En espérant avoir répondu à tes interrogations.

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Une petite faute sur le dernier mot du tutoriel : "À travers ce chapitre, nous avons pu voir que l'usage des logiciels libres dans les administrations pourrait apporter quelques bienfaits, qu'ils soient économiques et humains, et nous pouvons tout de même souligner qu'aujourd'hui des efforts sont faits pour promouvoir le logiciel libre au sein de ces adminsitrations." "Administrations" et non "adminsitrations"

Bonne journée !

Bonjour, !

La beta du tutoriel a été mise à jour.

Cette bêta est très particulière, étant donné qu'elle sonne la fin de la rédaction du cours ! :) J'attends avec impatience vos remarques et éventuelles corrections. Cette dernière partie sur l'économie du logiciel libre était pour moi la plus ardue à écrire, car je ne suis pas économiste et encore moins commercial, alors si vous avez des remarques et autres conseils, n'hésitez surtout pas !

Je tiens à remercier toutes les personnes ayant posté sur ce fil, qui m'ont permis d'améliorer ce cours, même si parfois il a été dur pour moi de se remettre en question. ^^

Bonne lecture !

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Alors, alors :

En second lieu, nous pouvons parler du prix du logiciel libre.

Attention avec ça. S'il est vrai que c'est presque toujours un gain financier (au sens où tu ne sors pas le porte-monnaie), ça peut aussi être une perte : passer à un logiciel, qu'il soit libre ou non, implique un changement des habitudes des utilisateurs ce qui peut aller jusqu'à causer des pertes si le nouveau logiciel est rejeté par les utilisateurs. C'est valable pour tous les domaines, pas seulement l'informatique.

C'est aussi un inconvénient dont tu ne parles pas.

Cette communauté va ensuite s'entendre aux utilisateurs

Je pense que tu voulais dire "s'étendre aux utilisateurs".

Les mises-à-jour

J'écris "mises à jour". Y a t-il une règle qui indique la présence de tirets ? (c'est une vraie question)

Aussi, aucun risque de voir apparaître un bout de code espion dans un logiciel libre : le code peut être lu et relu par n'importe quel individu capable d'en comprendre le fonctionnement, et des personnes appelées « débogueurs » remplissent cette tâche parmi les développeurs.

C'est faux concernant les failles. Il me semble qu'OpenBSD en avait été victime. Le risque est moindre, mais pas inexistant. En revanche, le code peut-être relu, et la plupart du temps la correction est rapide (bon pas toujours non plus (Heatbleed, Bash…)

La mis à disposition du code source des logiciels

Mise à disposition.

avec la célèbre expression « «

Double guillemets.

Un marché c'est même créé

S'est même créé.

et pas des moindre !

Pas des moindres.

il est possible d'adapter ce code source vers d'autres plate-formes,

Plates-formes.

Microsoft discute en internet

En interne et/ou sur internet, mais pas en internet.

Avec toutes ses informations

ces informations.

Au final, c'est bien. La plupart des remarques sont de la forme. Le fond est bon, même s'il me reste encore à réfléchir à quelques remarques.

Beau boulot !

Bon travail dans l'ensemble.

Attention quand même à plusieurs choses. RMS a été confronté au propriétaire, aux non divulgations et tout bien avant l'histoire de l'imprimante (de nombreux collègues ont quitté le MIT pour faire du proprio). L'histoire de l'imprimante a été plutôt la goûte d'eau qui a fait déborder le vase et la révélation de la tournure des évènements mais pas une découverte (source, son autobiographie).

Linus Torvalds n'a pas écrit un émulateur de terminal qui en grossissant a remplacé magiquement Minix. Son émulateur était complet pour contourner des limitations de Minix, mais il n'envisageait pas en prime abord remplacer Minix par Linux. Cela s'est fait quand par erreur il a redirigé la sortie de son terminal vers la partition de Minix, et à cause de ça il a pris la décision de transformer Linux en véritable noyau indépendant.

Hurd est un projet GNU, donc GNU/Hurd n'a pas vraiment de sens, ce serait GNU tout simplement.

Tu ne parles pas des BSD, nul part (sauf pour la licence) alors que historiquement ils ont fait un travail important. Linux a pu percer (et a été développé) car Hurd était en retard et que BSD était dans une procédure judiciaire qui mettait un gros doute sur son avenir. Linus n'aurait pas développé Linux sinon, car un Unix libre aurait été disponible directement. De plus les *BSD peuvent être vus comme une distribution de LL complets alternatifs à GNU et à la vision de la FSF. Cela peut mériter, je pense, d'être mentionné.

Mais sinon le travail est bon, vraiment.

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Je rajoute ça en début du chapitre sur Linux, qu'en pensez-vous ?

C'est en 1969 que Ken Thompson, travaillant pour les laboratoires Bell, créé le système d'exploitation UNICS, qui deviendra par la suite UNIX. Les laboratoires Bell dépendaient de la société AT&T, entreprise vendant des équipements téléphoniques et télégraphiques. Ceux-ci se voyant interdits de commercialiser d'autres produits que les équipements téléphoniques et télégraphiques, le système UNIX fut, à partir de 1975, distribué avec son code source dans les universités à des fins éducatives, moyennant l'acquisition d'une licence au prix très faible. À l'automne 1975, Bill Joy et Chuck Haley, alors étudiants à l'université de Berkeley (Californie), s'intéressent de plus près au système, étudient son noyau, et finissent par créer le système <acronym title="Berkeley Software Distribution">BSD</acronym>. En 1992, Unix System Laboratories (USL), aile de l'entreprise AT&T chargée de vendre le système UNIX, réagit en attanquant Berkeley Software Design Incorporated (BSDI), corporation mise en place pour développer et vendre une version commerciale de BSD.

Pourquoi parle-je de tout cela dans un chapitre dédié à Linux ? Parce que c'est grâce à ce procès et au retard que prend le développement de Hurd qu'un certain Linus Torvalds va créer le noyau Linux.

Ce sujet est verrouillé.