D'Éden à Yggdrasil : l'arbre dans les mythes

Aperçu de la place de l'arbre dans les croyances et les peuples

a marqué ce sujet comme résolu.

Salut à tous !
Comme annoncé sur le sujet du prochain CdS, voici un article sur la place des arbres dans les mythes, sa symbolique, etc. Il ne s'agit que d'une version brute, assez peu travaillée, mais l'article ne sera que meilleur avec vos conseils.

Le CdS actuel traite des arbres : un sujet qui paraît très anodin, n'est-ce pas :-° ? Pourtant, si l'on y prête un peu attention, l'arbre tient une place de choix dans de nombreuses civilisations. Par exemple, si je vous demande un symbole du Canada, vous ne m'indiquerez pas le castor canadensis ou le cheval canadien, mais bien l'érable. Vous devez aussi connaître l'importance du Sakura au Japon – une fête lui est dédiée. Pareillement, l'arbre est prédominant au niveau cultuel : il est non seulement adoré en tant qu'idôle (arbre votif), mais il tient aussi un rôle important dans les grandes religions. Dans le judéo-christianisme, l’Éden est un jardin rempli d'arbres ; la vie de Bouddha a été jalonnée par des arbres ; etc.
Bref, vous l'aurez compris, l'arbre joue de nombreux rôles dans différentes cultures et sa symbolique est si riche qu'elle mérite d'être étudiée. L'article qui suit va donc tenter de lister et d'expliquer les rôles joués par l'arbre dans diverses civilisations. Il s'agit d'un article initiatique, qui sera donc accessible à tous.
Vous êtes prêt(e)s ? C'est parti :pirate: !

L'arbre compris comme arbre-monde

L'un des rôles les plus fréquents est sans aucun doute celui d'arbre-monde (ou arbre du monde), c'est-à-dire d'arbre géant qui relie les diverses parties de l'univers.
L'exemple d'arbre-monde le plus connu est sans conteste Yggdrasil, dans la mythologie nordique : il s'agit d'un arbre colossal 1 qui relie les neuf mondes existants. L'arbre en question est habité par de nombreuses créatures, notamment par un serpent maléfique, Níðhöggr, qui le ronge peu à peu, et par un aigle, Hræsvelgr, qui lutte contre Níðhöggr. L'arbre-monde résume le monde et rend tangibles toutes les tensions, toutes les dualités : par exemple, le combat entre Hræsvelgr et Níðhöggr évoque le combat entre bien et mal. Mais Yggdrasil n'est pas le seul arbre-monde : dans l'univers inventé par Tolkien, les arbres de Valinor tiennent une place prépondérante dans la structuration du monde.

Yggdrasil, vue d'artiste

Par ailleurs, l'arbre est un élément hautement symbolique puisqu'il fait la jonction entre diverses parties du monde : il est présent sous terre avec ses racines, sur terre avec son tronc et dans le ciel avec son feuillage. Cela fait de lui un axis mundi par excellence, c'est-à-dire un objet connectant la Terre, le Ciel et le Monde Souterrain. On attribue à l'arbre un pouvoir de communication avec les divinités célestes ou souterraines : c'est pour cela par exemple que des oracles, comme à Dodone, révélaient leurs prophéties à côté d'un arbre 2 et que l'Éveil de Bouddha s'est produit sous un arbre, l'Éveil étant l'accès à la sagesse céleste.
On observe des considérations similaires dans le chamanisme asiatique (chez les Mongols, les Bouriates, les Toungouses, etc.), où l'arbre sert à communiquer avec les puissances célestes ou chthoniennes 3 . Plus largement, la notion d'arbre-monde se retrouve dans maintes traditions superstitieuses, notamment la Kabbale.
Le symbole de l'arbre-monde est présent dans de nombreuses civilisations, qui n'ont pourtant jamais été en contact : il est si fréquent de retrouver cet arbre-monde qu'il est considéré comme un archétype, c'est-à-dire comme un symbole primitif et universel faisant partie de l’inconscient collectif.

Le mythologue Mircea Eliade affirme que « jamais un arbre n'a été adoré rien que pour lui-même, mais toujours pour ce qui, à travers lui, se révélait […] » 4 : c'est particulièrement vrai dans le cas de l'arbre-monde, qui servait à mettre en contact les hommes et les dieux. Pourtant, il est d'autres rôles assumés par l'arbre qui font de lui un objet de vénération.

Hiver et printemps, mort et résurrection

Chaque année, les frondaisons des feuillus disparaissent inéluctablement et la végétation devient moins visible. Le parallèle entre hiver et mort date de la nuit des temps, de même que la comparaison entre printemps et renaissance. Dans de nombreuses civilisations, on retrouve des mythes narrant la mort puis la résurrection d'une divinité dont le nom varie selon les peuples : Attis, Zagreus, Dumuzi, Perséphone, Osiris, Xipe Totec, etc. ; la divinité en question est bien sûr la personnification de la végétation, et il s'agit encore d'un archétype.

Mais revenons à nos moutons : le retour du printemps après l'hiver évoque le triomphe de la vie sur la mort, ce qui fait de la végétation renaissante un symbole de victoire. C'est pour cela que la palme et les lauriers ont été les attributs de Niké 5 , déesse grecque de la Victoire. L'arbre, en tant que plante, est lui aussi associé à cette renaissance : il a donc une symbolique similaire.

La Victoire avec un arbuste et une palme à la main, écrasant une entité maléfique ; 323-324 ap. J.-C.

Il faut ajouter à cela une propriété de l'arbre : celle de subsister en partie durant l'hiver. Alors que toutes les plantes herbacées meurent, le tronc de l'arbre et ses branches restent visibles : l'arbre ne meurt donc pas entièrement, ce qui est d'autant plus vrai pour les arbres sempervirents qui ne perdent pas leurs feuillages et gardent leur verdeur. Pour cette raison, l'arbre est aussi un symbole de résistance et de combat. En outre, la Croix de Lorraine, symbole de résistance et de lutte victorieuse, pourrait vraisemblablement être inspirée de l'arbre : c'est du moins ce que laissent penser plusieurs peintures rupestres 6.

Récapitulons : dans le cas de l'arbre-monde, l'arbre n'était considéré que comme un objet ; avec sa symbolique de victoire et de résistance, il est perçu comme un élément dynamique ; néanmoins, il peut aussi être lié à un être animé et sexué.

Déesses sylvestres : quand le mot arbre se décline au féminin

La mythologie peut quelquefois aller jusqu'à attribuer une identité et une conscience à des objets qui n'en ont pas : c'est le principe de l'animisme, croyance archaïque. Comme nous l'avons dit plus haut, plusieurs civilisations ont considéré que l'arbre était ou était lié à un être doué de certaines caractéristiques, notamment la conscience et la féminité.

Tout d'abord, les arbres fruitiers sont souvent considérés comme féminins, alors que les symboliques précédemment exposées présentaient plutôt l'arbre comme un élément asexué. Cela est explicable par l'archétype de la femme nourricière : en raison de cet archétype, la plupart des organismes qui produisent naturellement de la nourriture sont considérés comme féminin, et les arbres fruitiers ne dérogent pas à la règle. Par conséquent, de nombreuses divinités sont associées à la fois aux arbres et à la fécondité, notamment Pomone 7, Xochiquetzal, Taweret ou encore les Salabhanjikas 8.

Les arbres, sources d'interdits et de malédictions ; Gravure de Frederik Bouttats, 1702

Les déesses sylvestres les plus connues sont incontestablement les dryades. Divinités mineures, elles sont alternativement bonnes ou mauvaises, nourrissant les bergers ou poussant les voyageurs au bord des précipices. Par ailleurs, la mythologie gréco-romaine tardive a distingué deux groupes de nymphes sylvestres : les hamadryades, liées à un arbre précis, meurent lorsque ce dernier est abattu, tandis que les dryades peuvent survivre si la forêt qu'elles surveillent est rasée. Le lien entre ces divinités et les arbres donne lieu à de nombreux interdits : par exemple, les Romains consultaient des augures 9 avant de raser des forêts, sous peine d'être maudits et métamorphosés comme Dryope (voir image ci-dessus). Cette dernière, ayant arraché quelques fleurs à une plante interdite, avait été elle-même transformée en arbre, d’après Ovide 10 . Les contes de ce type ont été tellement pris au sérieux que certains bois étaient déclarés luci, c'est-à-dire interdits. On ne pouvait y chasser, ni y habiter, ni bien sûr couper des arbres.
Bref, chez les Grecs et les Romains, on ne rigole pas avec les dieux, même lorsqu'il s'agit de quelques relents d'archaîque animisme :-° … Aujourd'hui encore, cet héritage n'a pas tout à fait été oublié : preuve en est l'évocation de dryades dans des récits fantastiques comme Narnia ; ce qui hier était vu comme une menace est aujourd'hui un moyen de faire rêver.

Finalement, toutes les symboliques exposées précédemment sont globales et traitent des arbres sans les différencier selon leurs espèces. Mais comme vous devez le savoir, certains arbres ont aussi une symbolique propre, due à leurs caractéristiques : c'est ce que nous allons étudier dans la partie suivante.

Symbolique propre de quelques arbres

La symbolique de l'amandier

Commençons par un arbre à la symbolique simple : l'amandier. Vers le mois de février, l'amandier fleurit précocement, dès que la température dépasse les seize degrés Celsius. Cette propriété en a fait un symbole de vigilance spirituelle dans toute la littérature biblique et rabbinique, au point même que Tou Bichvat, fête juive célébrant la végétation et la nature, coïncide approximativement avec l'éclosion des fleurs d’amandier. La symbolique de cet arbre est donc très forte pour le peuple juif et certaines chansons célèbrent cet arbre, comme Haskediya pora'hat (« L’amandier est en fleurs ») de Dushman et Ravina.
Par ailleurs, si elles sont un signe de renaissance, les fleurs de l'amandier éclosent de façon précoce : elles sont donc fragiles et exposées au gel tardif. L'amandier combine donc dans sa symbolique la (re)naissance vivace et la fragilité. Van Gogh a d'ailleurs peint, pour fêter la naissance de son neveu, un tableau intitulé Amandier en fleurs.
Autre aspect, qu'il faut mentionner pour avoir fait le tour du sujet, certains ont fait l'analogie entre le lait d'amande (i.e. un liquide réalisé à partir d'amandes pressées) et la semence humaine. Il en découle de très nombreux contes, tous semblables les uns aux autres : par exemple, une jeune fille qui s'endort sous un amandier en rêvant à son fiancé pourrait se réveiller enceinte, etc.

La symbolique de l'olivier

Passons à l'olivier, arbre avec une symbolique plus riche. Il s'agit d'un symbole phare de la culture méditerranéenne. Cet arbre peut être utilisé de nombreuses manières : ses olives sont confises ou pressées, son bois peut être utilisé pour la construction, le chauffage ou l'ébénisterie. Tout ce qui vient de l'olivier peut servir : même les grignons, déchets de l'extraction d'huile, sont employés pour nourrir le bétail ou pour le chauffage. Étant donné ses multiples produits, cet arbre a une symbolique vraiment très positive : il est symbole de richesse et d'abondance ; la dureté et la densité de son bois en font aussi un symbole de force – on disait que la massue d'Hercule était constituée de bois d'olivier.
L'olivier est aussi un symbole de longévité et de vitalité, en raison d'une caractéristique curieuse. En effet, il peut vivre pendant très longtemps, car il possède la capacité de surgeonner : cela signifie qu'il va rejeter un tissu cellulaire de même composition génétique (appelé souquet ou drageon) 11. Ce tissu va alors se développer et devenir un autre olivier, aux côtés de l'olivier initial qui va dépérir. Sachant qu'un seul olivier peut vivre plus d'un millénaire, ça fait une belle espérance de vie pour toute une lignée d'oliviers… Cette espérance de vie peut tout de même être grandement raccourcie par le froid ou les maladies. Bref, comme il a été dit plus haut, l’olivier est tout simplement l'arbre par excellence dans la culture méditerranéenne, culture dont nous avons beaucoup hérité. On lui attribue donc souvent les symboliques générales exposées précédemment : victoire, paix après la lutte, etc. On le considère notamment comme l'arbre de la paix dans notre culture occidentale, mais cette symbolique peut être attribuée à d'autres arbres dans d'autres cultures (par exemple, le Pin blanc est l'arbre de la paix pour les Iroquois 12).

Voilà, il s'agissait de la symbolique de quelques arbres en particulier. Nous ne prétendons avoir fait une description exhaustive, ni même d'avoir choisi les exemples les plus pertinents : d'autres arbres ont certaines symboliques très particulières, notamment le cyprès, l'aubépine, le bouleau, le frêne, le chêne, etc.

Pour finir

Tout au long de cet article, j'aurai essayé de vous intéresser à un domaine assez méconnu et pourtant captivant : le domaine des mythologues et des symbologues. Nous avons vu que l'arbre pouvait avoir des symboliques variées, qu'elles soient générales ou spécifiques à une espèce.
Encore une fois, je n'estime pas avoir fait une liste exhaustive de tous les rôles attribués à l'arbre : j'aurai simplement tenté de rassembler ces rôles et de les expliquer. Si toutefois vous trouvez cet article incomplet, libre à vous de le dire dans les commentaires et de mener vos propres recherches. Jetez donc un coup d'oeil à la rubrique suivante, cela vous aidera à avancer.

Quelques pistes pour creuser le sujet

Vous voulez aller plus loin ? Ça n'est pas étonnant : les études de mythologie comparative sont tout simplement fascinantes :) . Pourtant, c'est un domaine très trouble où tous les types d'individus coexistent ; on peut donc croiser des gens qui, avec des éléments historiques, veulent étayer des thèses assez abracadabrantes, qu'elles soient religieuses ou anti-religieuses. Maintenant que cet avertissement est délivré, voici des références intéressantes.

Tout d'abord, certains écrits méritent d'être indiqués, même si je ne suis pas d'accord avec l'intégralité de leur contenu :

  • Le Rameau d'or de James G. Frazer est un vieux et gros bouquin, mais il a été l'une des pierres fondatrices de l'étude comparative de mythologie. Rien qu'en lire des extraits peut être très enrichissant ;
  • Mythologie des arbres de Jacques Brosse. Cet auteur a beaucoup écrit à propos des arbres, mais ce livre contient quasiment tout ce qu'il y a à savoir sur le sujet ;
  • Dictionnaire des symboles, Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Robert Laffont, 1982 ;
  • La symbolique des arbres de Pierre-Émile Rocray, opuscule de 1997. Disponible en PDF ;
  • Symbolisme de l'arbre, Brigitte Boudon, Editions du Huitième jour,‎ 2010.

Si vous lisez des langues étrangères :

  • Forests: the shadow of civilization, Robert P. Harrison, 1992 ;
  • The Forest in Folklore and Mythology, Alexander Porteous, 2002 ;
  • Die Mythologie der Bäume, Lore Becker, 2002 ;
  • Botschaft der Bäume, Gerda Gollwitzer , 1984.

En tout cas, si vous vous intéressez à ce domaine, désirez plus d'infos ou avez simplement apprécié cet article, postez un commentaire ou envoyez-moi un message.

Remerciements

  • Merci à Dominus Carnufex, qui m'a donné de bons conseils pour la rédaction de cet article ;
  • Un grand merci aux relecteurs de cet article (Vayel et adri1) et à son validateur ;
  • Merci à Björn Lindberg pour l'icône de cet article ;
  • Je crois que je ne remercierai jamais assez toute la communauté de Zeste de Savoir, en particulier les créateurs du site, pour ce site et pour l'idée des CdS.

Je risque de n'être pas très actif les prochains jours, mais postez tout de même vos commentaires !
Merci,
Dwayn


  1. Il faut le savoir : tout est démesuré dans la mythologie nordique… 

  2. Ne dit-on pas d’ailleurs que Saint Louis rendait la justice sous un arbre ? Cela doit être un élément ajouté a posteriori

  3. C'est-à-dire souterraines. 

  4. Traité d’histoire des religions, Mircea Eliade. 

  5. Niké a donné son nom à la marque Nike, le logo rappelant les ailes de la Victoire de Samothrace

  6. La croix de Lorraine est clairement un symbole pré-chrétien. On retrouve les premières traces de cette croix dans la Canchal de las Cabras, à Las Batuecas, en Espagne. 

  7. Pomone vient du latin Pomum, qui signifie … fruit. Cela explique certaines locutions comme pomme de terre, pomme de pin, etc. 

  8. Ce ne sont pas des déesses à proprement parler, mais ces statues indiennes sont associées à la végétation et à la fertilité à la fois. 

  9. C'est-à-dire les prêtres interprétant les présages. 

  10. Les Métamorphoses, Publius Ovidius Naso, IX, 340-348. 

  11. Attention, les souquets ne sont pas des clones. Ils ont beau avoir le même génotype, l'expression des gènes peut être différente. 

  12. « [La confédération iroquoise] avait pour symbole l'Arbre de la paix (le pin blanc) » (Les premières nations du Canada, Olive Patricia Dickason, Éditions du Septentrion, 2005, p. 69) 

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Bien ! Je ne touche pas à l'orthotypo, vu que le texte est encore loin d'être définitif. Globalement, l'article est pas mal, et permet de sortir des sentiers battus en termes des civilisations évoquées. Passons aux remarques. ^^

Nídhögg, qui le ronge peu à peu et par un aigle, Hræsvelg, qui lutte contre Nídhögg

Cela fait un peu bizarre que tu utilises certaines des lettres de la VO (í, æ, ö) mais pas toutes. Les formes norroises correctes sont Níðhöggr et Hræsvelgr.

On attribue à l'arbre un pouvoir de communication avec les divinités célestes ou souterraines : c'est pour cela par exemple que des oracles révélaient leurs prophéties à côté d'un arbre

Cette phrase est un peu trop générale. Qui est « on » ? Quels oracles ?

Attis, Zagréus, Penthée, Dumuzi, Perséphone, Osiris, Mithra, Xipe Totec, etc.
Pomone, Xochiquetzal, Taweret ou encore les Salabhanjikas

Des liens vers un article Wikipédia ou équivalent seraient appréciés. Même moi, je ne connais que 4 des noms donnés ici, et je ne suis pas sûr de pouvoir toujours déterminer à quelle civilisation se rattachent les autres. ^^

À cause de sa thématique de mort et de résurrection, le christianisme est d'ailleurs accusé d'être le reliquat de ces cultes mais cela ne réfute en rien sa doctrine.

Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire par là, et ce que je crains de comprendre ne me plaît pas vraiment. Ce serait bien que tu explicites ta pensée.

pour les arbres supervirents qui ne perdent pas leurs feuillages

« Sempervirents », de semper (= toujours) et virēre (= être vert). :P

c'est le principe de l'animisme, croyance primitive.

Le « croyance primitive » est en trop. Respect, toussa…

Pomone vient du latin Pomum, qui signifie … fruit. Cela explique certaines locutions comme 'pomme de terre', 'pomme de pin', etc.

Cela explique également pourquoi le fruit défendu du jardin d'Eden est devenu une pomme par chez nous.

c'est-à-dire les prêtres interprétant les présages.

Les présages du vol des oiseaux. Le au- du début, c'est avis (= oiseau). Par oppositions aux haruspices, qui observent les entrailles de bestioles récemment trucidées. Et aux oracles, comme la Pythie, qui sont en ligne directe avec le monde des dieux.

Bref, chez les Grecs et les Romains, on ne rigole pas avec les dieux, même lorsqu'il s'agit de quelques relents d'animisme primitif

Là encore, le « primitif » est déplacé. En outre, les Grecs et plus encore les Romains étaient fondamentalement animistes. Y'avait un vernis de mythes avec les « grands » dieux, qui fait qu'on les range chez les polythéistes, mais les croyances ordinaires tenaient plus de l'animisme qu'autre chose. C'est juste moins glamour à raconter dans les bouquins de latin de collège…

Déjà qu'un seul olivier peut vivre plus d'un millénaire, ça fait une belle espérance de vie pour toute une lignée d'oliviers…

Sauf s'ils gèlent et qu'ils se mettent à craquer, bruit horrible pour tout possesseur d'olivier… ^^

d'autres arbres ont certaines symboliques très particulières, notamment le cyprès, l'aubépine, le bouleau, le frêne, le chêne, etc.

Je pense que tu devrais parler du chêne en plus des deux autres. Déjà, ça te permettrait de faire le lien entre les dryades et les druides. Et puis il y a le lien entre cet arbre et le tonnerre qu'on retrouve notamment chez le Perkunas balte et le Perun slave. Et de manière générale, c'est un arbre crucial de la symbolique européenne (je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs).

Également, mais je ne sais pas où tu pourrais le mettre dans ton plan, j'ai pensé en lisant ton article à l'arbre de Jessé.

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Salut,

C'est un micro-détail sans beaucoup d'importance, mais là-dessus :

Le « croyance primitive » est en trop. Respect, toussa…

Le sens premier de "primitif", c'est "très ancien" (voire "le plus ancien"). Ce qui d'un point de vue parfaitement objectif est vrai. Du coup, c'est pas nécessairement irrespectueux de qualifier les plus vieilles croyances de "primitives", quand je l'ai lu, j'ai plus eu ce sens là dans ma tête que le sens "encore rudimentaires et pas bien fini".

Sinon, globalement, j'aime beaucoup cet article, donc merci à Dwayn. :) En le lisant, j'ai pensé que ça pouvait peut être être intéressant de citer des légendes plus modernes qui mettent en scène des arbres, je pensais tout simplement à l'oeuvre de Tolkien où par exemple les arbres de Valinor ont une symbolique forte puisqu'ils donnent d'abord l'échelle de temps puis le Soleil et la Lune. Je suppose qu'on peut rapprocher tout ça un peu de légendes voire croyances plus anciennes. C'est juste une idée comme ça, mais ça peut être intéressant de montrer qu'il n'y a pas que dans les plus anciennes légendes qu'il y a des arbres qui ont une place prépondérante dans la structure même du monde.

Cela fait un peu bizarre que tu utilises certaines des lettres de la VO (í, æ, ö) mais pas toutes. Les formes norroises correctes sont Níðhöggr et Hræsvelgr.

Merci ! Toute la bibliographie que j'ai consulté transcrivait les noms comme je l'ai fait par la suite. Je ne voulais pas non plus que ça pose problème avec l'encodage. Mais c'est noté et bientôt modifié

Des liens vers un article Wikipédia ou équivalent seraient appréciés. Même moi, je ne connais que 4 des noms donnés ici, et je ne suis pas sûr de pouvoir toujours déterminer à quelle civilisation se rattachent les autres. ^^

Dans ce cas-là, serait-il meilleur de réduire la liste de noms ou de suivre ton conseil ?

Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire par là, et ce que je crains de comprendre ne me plaît pas vraiment. Ce serait bien que tu explicites ta pensée.

Je crois que tu as bien compris ce que j'ai écrit : tu n'aimes pas que l'on tape toujours sur les mêmes personnes. En gros, certains penseurs athéistes (= athées anticléricaux) accusent le christianisme de n'être qu'une simple mythologie, à l'instar du Mithraïcisme ou d'autres cultes, la résurrection étant un thème très répandu dans les civilisations méditerranéennes et/ou orientales. Par ailleurs, d'autres analogies peuvent être prises en compte : culte de Mithra et de Jésus assez similaires, ressemblance entre Semaine Sainte et Dendrophories (cérémonie centrale du culte d'Attis, où le dieu en question était personnifié par un pin).

Pourtant, tous ces arguments peuvent être facilement remis en cause :

  • Que le christianisme ait hérité de ces pratiques n'est pas impossible mais cela ne prouve aucunement que la doctrine prêchée par une des Églises chrétiennes soit invalidée. Il n'y a aucune réfutation des vues anthropologiques, philosophiques et autres répandues par le christianisme.
  • Les rituels ressemblants, quoiqu'antérieurs au christianisme, ont été découverts assez tardivement et ont très sûrement été modifiés pour servir d'argument aux athéistes. Pour tout dire, je trouve ces attaques stupides et dérisoires.

« Sempervirents », de semper (= toujours) et virēre (= être vert). :P

Exactement ! J'aime beaucoup l'étymologie, mais la correction automatique me fait quelquefois faire des erreurs…

Cela explique également pourquoi le fruit défendu du jardin d'Eden est devenu une pomme par chez nous.

J'y avais pensé et malum signifie pomme en latin, ce qui a beaucoup renforcé le rapprochement. Le problème est que je pourrais parler du péché originel pendant des heures, j'avais donc tenté de me limiter dans la mesure du raisonnable.

Les présages du vol des oiseaux. Le au- du début, c'est avis (= oiseau). Par oppositions aux haruspices, qui observent les entrailles de bestioles récemment trucidées. Et aux oracles, comme la Pythie, qui sont en ligne directe avec le monde des dieux.

Je sais bien, mais je comptais faire simple pour ne pas trop embrouiller

Là encore, le « primitif » est déplacé. En outre, les Grecs et plus encore les Romains étaient fondamentalement animistes. Y'avait un vernis de mythes avec les « grands » dieux, qui fait qu'on les range chez les polythéistes, mais les croyances ordinaires tenaient plus de l'animisme qu'autre chose. C'est juste moins glamour à raconter dans les bouquins de latin de collège…

Bien sûr. D'ailleurs les Romains manquaient cruellement d'originalité pour les mythes… D'où le fait qu'ils ont importé la plupart de leurs cultes (sauf celui de l'empereur, entre autres ;) ). Le panthéon romain s'est peu à peu étoffé : le 'primitif' est à prendre comme un antonyme de 'tardif', puisque les divinités sylvestres ont fait très tôt partie du panthéon.

Sauf s'ils gèlent et qu'ils se mettent à craquer, bruit horrible pour tout possesseur d'olivier… ^^

Eh oui… Je vais rajouter une note, pour signaler qu'ils ne sont pas immortels pour autant.

Je pense que tu devrais parler du chêne en plus des deux autres. Déjà, ça te permettrait de faire le lien entre les dryades et les druides. Et puis il y a le lien entre cet arbre et le tonnerre qu'on retrouve notamment chez le Perkunas balte et le Perun slave. Et de manière générale, c'est un arbre crucial de la symbolique européenne (je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs).

Oui, il y a des tonnes de choses à raconter dessus, je suis à 100% d'accord avec toi. Malheureusement, il y a tellement de choses à dire qu'il faudrait en faire tout un article ; ma 4ème partie est déjà assez longue comme ça. D'ailleurs le lien entre l'étymologie de druide et de δρυς n'est que supposé.

Également, mais je ne sais pas où tu pourrais le mettre dans ton plan, j'ai pensé en lisant ton article à l'arbre de Jessé.

Vrai ! Je ne sais pas vraiment où le caser. Ce serait mieux dans un article de généalogie, n'est-ce pas ;) ?

Je vais corriger les autres choses dont tu as parlé

@adr1 : Oui, Tolkien a écrit beaucoup de choses qui s'apparentent à des mythes. C'est explicable, puisque la principale source d'inspiration pour Tolkien a été la mythologie nordique. Je caserai tout de même un petit clin d'œil

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Le sens premier de "primitif", c'est "très ancien" (voire "le plus ancien"). Ce qui d'un point de vue parfaitement objectif est vrai. Du coup, c'est pas nécessairement irrespectueux de qualifier les plus vieilles croyances de "primitives", quand je l'ai lu, j'ai plus eu ce sens là dans ma tête que le sens "encore rudimentaires et pas bien fini".

adri1

De mon côté, j'y ai pensé, mais uniquement dans un deuxième temps. Et je crains que ce ne soit le cas de pas mal de lecteurs. Cela fait très cuistre, mais on peut utiliser pristin à la place. ^^

Dans ce cas-là, serait-il meilleur de réduire la liste de noms ou de suivre ton conseil ?

De suivre mon conseil, pardi ! La liste de noms est intéressante, elle montre la diversité.

Je crois que tu as bien compris ce que j'ai écrit : tu n'aimes pas que l'on tape toujours sur les mêmes personnes. En gros, certains penseurs athéistes (= athées anticléricaux) accusent le christianisme de n'être qu'une simple mythologie, à l'instar du Mithraïcisme ou d'autres cultes, la résurrection étant un thème très répandu dans les civilisations méditerranéennes et/ou orientales. Par ailleurs, d'autres analogies peuvent être prises en compte : culte de Mithra et de Jésus assez similaires, ressemblance entre Semaine Sainte et Dendrophories (cérémonie centrale du culte d'Attis, où le dieu en question était personnifié par un pin).

Pourtant, tous ces arguments peuvent être facilement remis en cause :

  • Que le christianisme ait hérité de ces pratiques n'est pas impossible mais cela ne prouve aucunement que la doctrine prêchée par une des Églises chrétiennes soit invalidée. Il n'y a aucune réfutation des vues anthropologiques, philosophiques et autres répandues par le christianisme.
  • Les rituels ressemblants, quoiqu'antérieurs au christianisme, ont été découverts assez tardivement et ont très sûrement été modifiés pour servir d'argument aux athéistes. Pour tout dire, je trouve ces attaques stupides et dérisoires.

Mouais… Ça me semble être des considérations bien polémiques pour un article qui était par ailleurs totalement neutre : ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. D'autant qu'étant farouchement athée, je grince un peu de lire « cela ne réfute en rien sa doctrine ».

Bien sûr. D'ailleurs les Romains manquaient cruellement d'originalité pour les mythes… D'où le fait qu'ils ont importé la plupart de leurs cultes (sauf celui de l'empereur, entre autres ;) ).

Dwayn

Oui et non. Ils n'ont pas à proprement parler importé leurs cultes, ils les ont adaptés pour qu'ils collent mieux avec ceux des Grecs. De tous les dieux d'importance, il n'y a guère que Pluton, Orcus, Apollon et Proserpine qui soient strictement grecs. Et il n'y a pas d'équivalent hellénisé à Liber et Libera, Quirinus, Janus ou encore Dis Pater. Et certaines fusions ont mal marché : le Mars romain n'a pas grand chose à voir avec l'Arès grec, et Vesta a bien plus d'importance à Rome que Hestia chez les Grecs.

+0 -0

Oui, pour le coup, pristin fait très cuistre… Je vais chercher un terme consensuel.
Pour la polémique, je crois qu'au niveau argumentatif mon développement est correct. Mais il y a deux choses que je pourrais faire :

  • Supprimer ledit passage de l'article, pour couper court à la polémique ;
  • En parler possiblement par MP pour éviter la congestion du sujet.

Enfin, pour le dernier point, je te remercie de ces remarques. Mais je crois que ce que j'avais à défendre (le terme primitif) a été entendu.

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Contrairement au Carnufex, je n'ai aucune connaissance en la matière.

Pour des raisons d'efficacité, je ne détaille pas trop mes remarques sur la langue : il va de soi que ce ne sont que des suggestions.

Introduction

Il s'agit d'un article initiatique, qui sera donc accessible à tous.

Tu emploies tout de même beaucoup de références (Bouddha, Dodone, Kabbale, etc.), qu'il vaut mieux connaître pour comprendre (et apprécier) l'article. Bien sûr, c'est comme tu veux, mais il pourrait être intéressant d'ajouter des notes pour introduire ces termes (juste assez pour que le lecteur ne soit pas perdu). Sinon, il serait, je pense, judicieux de ne plus considérer l'article comme accessible à tous. Par contre, ça risque d'être compliqué de décrire le lectorat visé : à part faire une liste des termes "techniques" employés (ce qui n'est pas génial AMHA)…

En outre, tu emploies des termes techniques relatifs aux plantes (sempervirents par exemple). Il pourrait être intéressant de définir ces termes, ce qui s'accorderait plutôt bien avec le fait qu'on est dans un CdS sur le thème des arbres.

Orthographe

l'arbre est prédominant au niveau cultuel

culturel

Style

dans les grandes religions. Dans

dans les grandes religions : dans

L'arbre compris comme arbre-monde

les arbres de Valinor, dans l'univers inventé par Tolkien, tiennent une place prépondérante dans la structuration du monde.

Je ne comprends pas trop le rapport avec ce qui précède. En fait si, il s'agit d'un arbre-monde, mais la transition (le point-virgule) me paraît un peu brutale. Tu pourrais par exemple faire :

Mais Yggdrasil n'est pas le seul arbre-monde : dans l'univers inventé par Tolkien, …

c'est-à-dire comme un symbole primitif

J'ai vu les messages précédents à ce sujet, et j'approuve le Carnufex quand il conseille de changer ce terme.

Le mythologue

A ne pas confondre avec mythomane. :P

Mircea Eliade

Il me semble intéressant, pour la curiosité des lecteurs, de préciser sa nationalité. Du moins, je me suis personnellement posé la question. ^^

affirme que « jamais un arbre n'a été adoré rien que pour lui-même, mais toujours pour ce qui, à travers lui, se révélait […] »

Une petite source ? :)

Orthographe

qui relie les 9 mondes existants

neuf

c'est-à-dire un objet 'connectant'

A vérifier, mais je ne suis pas certain que les apostrophes conviennent.

c'est-à-dire souterraines.

Majuscule ?

Style

dans la mythologie nordique

Je pense que tu pourrais étoffer le "dans". Par exemple :

présent dans la mythologie nordique

qui le ronge peu à peu et

qui le ronge peu à peu, et

Cela doit être sûrement

Ca fait un peu répétition. ^^

Hiver et printemps, mort et résurrection

dont le nom varie selon les peuples : Attis, Zagréus, Penthée, Dumuzi, Perséphone, Osiris, Mithra, Xipe Totec, etc.

J'apprécierais personnellement d'avoir des informations sur les peuples correspondants. ^^

À cause de sa thématique de mort et de résurrection, le christianisme est d'ailleurs accusé d'être le reliquat de ces cultes

Serait-il possible d'avoir une source à ce sujet ?

mais cela ne réfute en rien sa doctrine.

Je ne comprends pas trop cela.

dans le cas de l'arbre-monde, l'arbre n'était considéré que comme un objet

Peut-être ai-je mal compris la phrase, mais je croyais justement qu'on ne s'intéressait pas à l'objet mais aux idées qu'il représentait.

il est perçu comme un élément dynamique

Je ne comprends pas trop le "dynamique".

Orthographe

l'arbre ne 'meurt' pas donc

Même remarque sur les apostrophes.

Style

d'être le reliquat de ces cultes mais

d'être le reliquat de ces cultes, mais

pas donc entièrement

donc pas entièrement

il est perçu comme un élément dynamique ; néanmoins, il peut aussi être perçu

Petite répétition.

Déesses sylvestres : quand le mot arbre se décline au féminin

Comme nous l'avons dit plus haut […] notamment la conscience et la féminité

Ah bon ?

plusieurs civilisations ont considéré que l'arbre était ou était lié à un être doué de certaines caractéristiques

Le "était ou était lié à un être" ne me semble pas très clair. Seulement, j'ignore par quoi le remplacer sans trop faire de répétition.

Les arbres, sources d'interdits et de malédictions

Je ne comprends pas le rapport avec ce qui précède.

Pourtant, les déesses sylvestres les plus connues sont incontestablement les dryades.

Je ne comprends pas le "pourtant".

les dryades, bien qu'elles gardent

Je ne comprends pas le "bien que".

Orthographe

Cela explique certaines locutions comme 'pomme de terre', 'pomme de pin',

Apostrophes. ^^

c'est-à-dire les prêtres interprétant les présages

Majuscule ?

Style

Cela est explicable, étant donné l'archétype

explicable par

la plupart de ce qui produit

Je crois que c'est correcte grammaticalement, mais ça me paraît bizarre et j'ajouterais bien un nom :

la plupart des X qui produisent de la nourriture sont considérés

C'est sûrement très personnel, mais "la majorité de ce qui produit" me semble sonner mieux.

c'est-à-dire bois interdits

J'enlèverais le "bois".

Symbolique propre de quelques arbres

Pourtant, même si elles sont un signe de renaissance, les fleurs de l'amandier éclosent de façon précoce : elles sont donc fragiles et exposées au gel tardif.

Je ne comprends pas le "pourtant".

certains ont comparé le lait d'amande (i.e. un liquide réalisé à partir d'amandes pressées) à de la semence humaine

Je dirais plutôt "ont fait l'analogie entre". Là, j'ai cru qu'ils avaient mené une comparaison scientifique. :P

Passons à l'olivier, arbre à la symbolique plus riche

"la plus riche", non ?

Il peut être utilisé de nombreuses manières

On a l'impression que tu parles du symbole.

Tout ce qui vient de l'olivier peut servir, même les grignons, déchets de l'extraction d'huile.

Un exemple d'utilisation serait chouette.

cet arbre a une symbolique est vraiment très positive

Hein ? :P

Les oliviers ne sont pas immortels pour autant

Je ne comprends pas trop le "pour autant", vu que tu as justement dit qu'ils pouvaient mourir : "Ce tissu va alors se développer et devenir un autre olivier, aux côtés de l'olivier initial qui va dépérir.".

Orthographe

(«L’amandier est en fleurs»)

« L’amandier est en fleurs »

Style

En effet, l'olivier peut vivre pendant

Petite répétition.

En effet, il peut vivre pendant

Déjà qu'un seul olivier peut vivre plus d'un millénaire, ça fait

Je remplacerais le "Déjà" par un "Sachant".

Nous ne prétendons avoir fait une description exhaustive

Juste au-dessus, tu as utilisé la première personne : "Bref, comme je vous l'ai dit plus haut, l’olivier est tout simplement".

Pour finir

le domaine des mythologues et des symbologues

Peut-être donner les noms de ces domaines (mythologie et symbologie, j'imagine) ?

Style

ou spécifiques à une espèce en particulier

Le "en particulier" répète le "spécifiques".

Quelques pistes pour creuser le sujet

Orthographe

les études de mythologie compararive

comparative

Style

si ce domaine vous intéresse, si vous voulez plus d'infos ou si simplement vous avez apprécié cet article

La répétition de "si" me paraît un peu lourde. ^^

Remerciements

Orthographe

en particulier aux créateurs du site

les créateurs


Pourquoi mettre un espace avant les notes ? :)

Merci !

+1 -0

l'arbre est prédominant au niveau cultuel

culturel

Pas forcément. ^^ « Cultuel », c'est l'adjectif qui correspond à « culte ».

Mircea Eliade

Il me semble intéressant, pour la curiosité des lecteurs, de préciser sa nationalité. Du moins, je me suis personnellement posé la question. ^^

Dans le cas de ce brave homme, cela ne t'apportera pas grand chose, je le crains… Il est Roumain, mais a passé une grande partie de sa carrière aux États-Unis, ainsi qu'une bonne décennie en France, où il a rédigé (en français !) son ouvrage le plus connu.

+1 -0

Tu emploies tout de même beaucoup de références (Bouddha, Dodone, Kabbale, etc.), qu'il vaut mieux connaître pour comprendre (et apprécier) l'article. Bien sûr, c'est comme tu veux, mais il pourrait être intéressant d'ajouter des notes pour introduire ces termes (juste assez pour que le lecteur ne soit pas perdu). Sinon, il serait, je pense, judicieux de ne plus considérer l'article comme accessible à tous. Par contre, ça risque d'être compliqué de décrire le lectorat visé : à part faire une liste des termes "techniques" employés (ce qui n'est pas génial AMHA)…

Vayel

Pour Bouddha, j'en parle d'abord en intro, puis je reviens sur cette info en développement. Donc même un lecteur non-initié pourra suivre.
Quant à Dodone, je vais ajouter une petite précision.
Enfin, pour la Kabbale, c'est très compliqué d'expliquer tout le bousin de façon synthétique

Plus généralement, je ne donne pas tous les détails pour :

  1. Ne pas faire des digressions de dix pieds de long ;
  2. Donner au lecteur l'envie de chercher par lui-même.

l'arbre est prédominant au niveau cultuel

culturel

Pas forcément. ^^ « Cultuel », c'est l'adjectif qui correspond à « culte ».

Dominus Carnufex

Exactement.

Pour la polémique à propos du mot primitif, je vais le remplacer par archaïque, pour garder un sens analogue tout en supprimant le sous-entendu péjoratif.

le domaine des mythologues et des symbologues

Peut-être donner les noms de ces domaines (mythologie et symbologie, j'imagine) ?

Vayel

Justement, le mot mythologie a un double sens : il peut s'agir d'un ensemble de mythes ou de l'étude de cet ensemble de mythes. Pour éviter l'équivoque, j'ai utilisé cette entourloupe.

si ce domaine vous intéresse, si vous voulez plus d'infos ou si simplement vous avez apprécié cet article

La répétition de "si" me paraît un peu lourde. ^^

Vayel

Je n'ai pas trouvé de meilleure solution.

Pourquoi mettre un espace avant les notes ? :)

Vayel

Par automatisme, car j'associe systématiquement les deux points à des espaces. Merci d'avoir signalé cela.

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Ah ? Pourtant ce mot n'a pas de connotation péjorative. Quant à primaire, je crois que ça ne vaut pas mieux que primitif, puisqu'il peut, lui, avoir une connotation péjorative (voir phrases du type "C'est un peu primaire", etc).

+0 -0

La différence entre un épithète (une?) et un attribut c'est le contexte quand même. Une croyance "primitive" est une croyance qui arrive en premier donc a priori ça va, mais malheureusement, dans le langage courant "croyance primitive" renvoie aussi à "ce que les gens pensaient avant la science" et donc est péjoratif, malheureusmeent. La "croyance archaïque" est péjorative car l'archaïsme s'oppose au progrès et n'est pas vraiment temporel. La "croyance primaire" est vraiment la "première connaissance" et uniquement de manière chronomogique tout comme l'école primaire est la première école que l'on suit. Par contre un "comportement primaire" est lui un comportement négatif car ramenant à l'animalité de l'homme. Mais là on parle pas de comportement.

EDIT :

La répétition de "si" me paraît un peu lourde

une "solution" peut être "Si vous vous intéressez au domaine, désirez plus d'information ou vous… (je sais plus le troisième) faites…" Le "si" n'est pas utile si tu gardes toujours le même sujet.

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