“L’information veut être libre”

Une question sur son absolue liberté.

a marqué ce sujet comme résolu.

Tu sors du débat là. Tu parles des possibilités des évolutions d'un système. On peut aussi jouer à ce jeu-là avec tes idées. En France, il y a des chaînes plubliques. Et si tu légalises la diffamation, qu'est-ce qui empêchera l'État de faire passer ses propres messages de haine dessus ?

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Je sais, je parle justement de rendre sa distribution, même si elle restera (IMHO à raison) mal vue, légale. Les principes que je propose overrideraient la loi existante.

carado

Justement. Par liberté de détention d’information, ce ne serait pas un objet illégal, puisque qu’aucun objet virtuel ne serait illégal.

carado

Rien que ces deux réponses me donnent l'envie de vomir (désolé, je suis une personne plutôt directe mais là, en lisant ces deux réponses, ça ne me donne pas envie d'y aller avec des gants) et on voit clairement que t'as jamais mis les pieds dans un tribunal, ni confronté à ce genre de situation (que ce soit de la pornographie infantile, du harcèlement ou de la diffamation). J'ai pas l'impression que tu as conscience de la gravité de cette… "proposition". Lire "ce ne serait plus illégal" de détenir/distribuer ce genre de choses, ça me choque.

« sauf refus explicite de l’un des interlocuteurs »

  • « Salut, dis… J'étais avec trois potes là et je comptais dire de la merde sur toi, t'accuser d'organiser une filière terro, que tu tabasses ta femme et enferme ton gosse toute la journée dans la cave en lui donnant des rats comme repas. En sachant que c'est faux, bien évidemment. Je peux ? »
  • « Ouais, bien sûr ! »

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On va pas forcément t'arrêter et t'envoyer en prison parce que tu t'es trompé en voyant de fausses preuves…

Certes, mais le danger est là, et il est exploitable.

C'est une loi ça, pour toi ? Et puis, les chieurs diront juste qu'ils parlaient à la personne à côté…

Ça fait un moyen potentiel de se défendre.

C'est complètement irréaliste. Le principe de Murphy, c'est pour rien qu'il existe. Et c'est pareil si tu veux faire de la "psychologie" : tu pars du principe que les gens sont cons. Et bien souvent, c'est vrai. Sans compter que ça renforcerait énormément le pouvoir des grands médias traditionnelles, qui je le rappelle sont la principale source d'informations de la plèbe.

Saufe mécanique me journalisme telle que précédemment proposée.

Mais c'est complètement con Oo C'est comme si tu voulais rendre légal les armes à feu parce qu'on a le droit d'être en désaccord. Les contenus numériques illégaux le sont, non pas parce qu'ils permettent de s'exprimer, mais parce qu'ils proviennent de traitements indignes et irrespectueux de l'être humain. Aucun rapport avec l'expression.

Les contenus qui sont illégaux maintenant ne sont pas tous illégaux pour une bonne raison. Et je ne suis pas convaincu que leur banissement vaut le risque sur la liberté, surtout dans les conditions modernes. Ça n’a rien à voir avec la régulation d’un objet physique.

Je te montre juste qu'il est déjà possible de s'exprimer en France…

Ah, oker. Ouais.

Pour toi ça l'empêcherait de le faire ? Si on lui file 1 ou 2 millions au flic pourri, tu crois qu'il va s'en empêcher parce qu'il risque de se faire virer ?

Effectivement, ce genre de cas pose problème d’une façon excessive. Je m’avoue vaincu face à ce cas de mise en danger de personne qui n’a pas forcément demandé quoi que ce soit, des clauses additionnelles sont requises.


Vraiment ? En 130 ans, l'abus qui te vient spontanément concernant la loi interdisant l'incitation à la haine est Daesh ????

Je tiens quand même à mentionner que oui, c’est la censure du Daesh qui m’a choquée, récemment. C’est un groupe assez conséquent pour pouvoir être considéré comme politique, et on le censure systématiquement, ce qui empêche les gens de s’y joindre. Peu importe combien je m’oppose à ce groupe, les gens devraient pouvoir faire le choix qu’ils veulent en voyant ce que les deux cotés expriment.

Il y a beaucoup d'aspects qui ont été exploré sur ce topic. Beaucoup ont réagit instinctivement à une projection dans une société où copier et transmettre n'importe qu'elle information serait systématiquement légal. Pour sûr, on a des exemples forts tels que la pédopornographie ou l'embrigadement de la part de mouvements aux intentions peu claires, et la légalité systématique de toute copie et de tout transfert d'information, ça semble être un danger.

Vu d'un autre point de vue, dans la majorité des cas, l'existence physique de cette information est à mettre en question. En effet, imaginons un monde où un livre nommé « Mein Kamp 2 : FuiF ! »¹ est interdit à la possession au niveau mondial, personne n'imprime le livre, son existence physique se termine, il n'existe plus.

Bon, un exemplaire a survécu, un aficionados des livres rares le met en ligne pour partager sa trouvaille (le livre le plus rare au monde !) : On a une série de photographies des pages du livre, posséder ces photographies, c'est comme si on possédait le livre, on peut en lire le contenu qui a été interdit ! Il est clairement criminel de diffuser ces photographies, c'est l'étape A.

Notre aficionado des livres rares a une idée, il tape au clavier le livre, ainsi il peut le diffuser le livre sous forme textuelle, il peut donc diffuser sa trouvaille sans diffuser le livre ou sans diffuser des photographies du livre. On peut objecter que si on possède le texte complet du livre, on peut produire le livre, c'est comme si on possède le livre, c'est donc illégal, c'est l'étape B.

Notre aficionado a une nouvelle idée, il remplace chaque lettre du livre par un nombre entre 00 et 26, il encode le contenu du livre, et il pense pouvoir diffuser le livre. Même objection, si on dispose de la suite de nombres, c'est comme si on possède le texte, et on peut produire le livre, c'est comme si on possède le livre, c'est donc illégal, c'est l'étape C.

Notre aficionado a une autre idée, il prend chaque chiffre à une position pair de sa suite de chiffres, qu'il sépare de chaque chiffre à une position impair de sa suite de chiffres, puis envoie l'ensemble des chiffres issus d'une position paire à son cousin, pour enfin effacer les données contenant le livre entier de son disque dur. Il distribue ensuite sa moitié à lui, et son cousin distribue l'autre moitié, et chacun est dans la légalité de possession et de diffusion. C'est l'étape D.

Un avocat a découvert l'affaire : il poursuit l’aficionado et son cousin pour association de malfaiteurs, vu qu'ils ont collaboré pour diffuser un livre illégal à la diffusion. L'aficionado a plus d'un tour dans son sac, et trouve sur internet un service décentralisé qui automatiquement divise un livre en autant de morceaux qu'il y a d'utilisateurs connectés, avec la redondance qui va bien pour éviter de perdre des livres par accident. N'importe qui peut accéder au livre, l'avocat poursuit donc les quelques milliers d'utilisateurs de ce réseau pour association de malfaiteurs, qui se sont associés pour diffuser un livre illégal. Pourtant, sur les quelques milliers d'utilisateurs, seulement une vingtaine avaient conscience que ce livre était partagé sur le réseau, est-ce qu'ils sont condamnables ? C'est l'étape E.

Ils sont effectivement condamnés, en effet, l'avocat en question a argumenté que ces utilisateurs avaient connaissance des risques qu'ils encouraient en partageant du contenu qui aurait pu être illégal. Il s'appuie notamment sur plusieurs précédents judiciaires, dont un où un utilisateur a garé sa voiture dans un parking doté de places privées non signalées (il connaissait les risques auxquels il s'exposait en se garant sur une place qui aurait pu être privée) et un autre où l'utilisateur a visionné une page sur les Internets qui n'était pas destinée à être visionnée (il savait que sur les Internets, il y a des pages privées qui ne sont pas signalées en tant que telles, ainsi il connaissait les risques auxquels il s'exposait en allant sur Google). Le contenu légitime et le contenu issu d'utilisateurs qui ne sont pas soumis à la même juridiction de l'avocat, a aussi disparu, ce qui a rassuré pas mal de gens qui déversent des produits chimiques à marée basse et autres terroristes qui ont vu leurs comptes bancaires dévoilés via le même outil. C'est l'étape F.

L'aficionado, après avoir fait 20ans de prison, ne peut travailler que comme carreleur, vu que personne n'embauche une personne qui a une empreinte si négativement chargée sur les réseaux sociaux. Il a toujours une copie du livre sur son ordinateur personnel. On lui a confié le travail de placer aléatoirement des pavés gris, rouge et noirs sur un trottoir de la collectivité, malin, il encode les chiffres de son livre en base 3 et fait une copie du livre sur le trottoir, de haut en bas et de gauche à droite dans le sens de circulation. Il diffuse ensuite à ses amis les coordonnées GPS de son trottoir, ses amis peuvent venir regarder sur google maps le trottoir et on ainsi accès à une copie du livre. L'avocat en a vent, et tente de : Faire interdire la possession des coordonnées, faire interdire la possession d'images satellites de l'endroit, faire détruire le trottoir. C'est l'étape G.

La collectivité refuse la destruction du trottoir, étant donné que l'ensemble des gens qui ont payé n'ont pas connaissance de l'existence de ce livre, est-ce qu'on peut légalement les forcer à détruire leur bien ?

Est-ce que la propriété d'une vue satellite n'est pas publique ? Si je survole la zone et que je prends une photo, je suis dans l'illégalité ? Si un particulier ne peut pas survoler et prendre une photo sans être dans l'illégalité, pourquoi une entreprise privée en a le droit ?

L'avocat finit par obtenir le retrait de cette image de google maps, et par effet Streisand, l'endroit est devenu tellement touristique que la collectivité a coulé une plaque de béton sur le trottoir pour étouffer le scandale médiatique. C'est l'étape H.

L'aficionado, toujours obsédé par sa lubie, décide de se lancer dans la coque de tablette, et fait un succès mondial avec une coque stylisée avec plein de polygones adjacents entre eux au dos. Après avoir vendu plusieurs millions de coques de téléphone, il divulgue l'information que si on cherche à colorier les polygones avec 4 couleurs différentes de façon à que deux couleurs ne se touchent jamais, l'unique solution présente la propriété suivante : Si on prend les polygones de la même couleur que le plus petit des polygones, et que l'on les ordonnes par la longueur de leur plus long côté, le livre est encodé sur le nombre de côtés en base 8 (de 3 à 10 côtés). C'est l'étape I.

L'avocat en question le découvre, et décide donc d'interdire l'algorithme en question, vu qu'il ne peut retirer la totalité des coques de tablette de la vente et de la possession de tous les utilisateurs. Il réussit, ainsi, au choix, une ou plusieurs de ces actions deviennent illégales à réaliser : - Colorier une carte en 4 couleurs. - Mesurer le plus long côté d'un polygone. - Trier par ordre croissant. - Encoder en base 8.

C'est l'étape J.

L'aficionado abandonne, il offre son disque-dur (à platines de diamant) à un artiste pour qu'il le colle sur une œuvre d'art. L'artiste ne veut pas accidentellement diffuser l'œuvre, donc il efface le disque, et tente d'abîmer le contrôleur (en diamant, lui-aussi), mais n'arrive qu'à casser l'écriture sur le disque (qui n'était pas à 100% en diamant). Il construit son œuvre, exposée au palais présidentiel, et maintenant n'importe quel humain doté d'un câble et d'une logiciel de récupération des données peut récupérer le livre. C'est l'étape K.

Un dessinateur de dessin animé qui se balade avec son PC dans le palais présidentiel copie par accident le contenu du livre, et le sérialise dans les paramètres des courbes utilisées pour tracer les maisons dans son dessin animé éponyme « My Little Horny ! ». Ce dessin animé a beaucoup de succès, il est copié sur des millions de supports, et une copie est écrite sur un disque en or qui est envoyé dans l'espace intersidéral avec Voyager III. Le dessinateur, un peu avant sa mort, organise un live avec ses fans, des millions de gens tout autour de la planète, et leur demande de prendre en note ses dernières volontés : Il explique l'algorithme utilisé puis ensuite explique que son ultime héritage s'y trouvait (en effet, MK2F est un livre de coloriages). C'est l'étape L.

Pour finir, l'avocat (qui commence à être très vieux), en a vent, et obtient l'interdiction de (au choix) : - Une œuvre parlant de poneys qui apprennent ce que c'est l'amitié. - Un ensemble de courbes mathématiques.

C'est l'étape M.

Plus tard, un autre avocat fit interdire cette dernière loi, en effet, elle inscrivait à l'intérieur de la loi le contenu qu'elle tentait d'interdire. C'est l'étape N.

Beaucoup plus tard, un alignement d'étoiles fut découvert, il encodait par accident le livre en question, et avant que l'information soit diffusée mondialement, ce set d'étoiles fut détruit. C'est l'étape O.

Encore plus tard, l'humanité a disparu, les robots ont hérité de notre monde et de ses lois, et régulièrement, des entités sont poursuivies et détruites car elle ont produites un équivalent de un ou plusieurs chapitres du livre en question, le plus souvent après avoir exécuté $(tac /dev/urandom). C'est l'étape P.

Je n'ai pas d'autres exemples entre Q et Z, mais même si pas mal des situations entre A et P sont irréalistes, elles restent des expériences de pensée qui permettent de mettre en question les difficultés liées à l'interdiction d'une information en relief à l'interdiction d'une arme, d'un produit chimique ou d'une affiche.

L'accès par tous de l'ensemble des connaissances de l'humain est souvent vu comme une bonne chose, mais pourtant l'accès par chacun à l'ensemble des connaissances le concernant, y comprit les insultes et diffamations, semble beaucoup plus discutable. Bien que la diffusion auprès d'une grande quantité de personnes d'une information diffamante pose beaucoup de problèmes d'éthiques, qu'en est-il de l'accès de bon droit de chacun (y comprit de la personne ciblée) à ces informations diffamantes, que ce soit par curiosité, intérêt culturel ou documentation de l'image publique de la personne ciblée.

Protéger la victime semble indispensable, mais est-ce que cela doit se faire au prix de l'interdiction universelle et sans limite dans le temps d'une information qui n'a de sens que pour un nombre limité de personnes pour une durée limitée dans le temps ?

Empêcher le contenu pédopornographique venir exciter les personnes victimes de leurs propres tendances pédopornographiques pour éviter une prolifération de l'activité pédopornographique, cela est raisonnable, surtout pour éviter de briser l'esprit de beaucoup d'enfants qui auraient pu avoir une vie formidable. Ce fléau est passé et futur, il pourra être difficilement éradiqué, il concerne une minorité de la population et une large majorité n'a aucune raison d'accéder à ce contenu, la législation autour de celui-ci ne peut être géré de la même façon que la diffamation.

Bref, pour conclure, à quel étape A-P pensez-vous que la limite de (transitivité de ?) l'interdiction doit être posée ?

¹(mes excuses pour le manque de goût de ce titre)

Pour répondre à ta question (je n'ai pas tout lu, c'était un peu trop mastoc), pour moi l'étape E est déjà ridcule et va trop loin. On arrête ceux qui en étaient conscients. Si on ne peut pas le prouver pour tous, alors on interdit de continuer la diffusion de ce livre. Mais non, on n'arrête pas des gens qui, en l'occurence, voient leur poste informatique personnelle être exploité.

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À LosAngeles : très honnêtement, j'ai rien compris à là où tu voulais en venir. Tu pars dans un délire incroyable, sans queue ni tête. D'autant que toute interdiction se fait à un temps T, mais sûrement pas sans limite dans le temps. Auparavant, il était interdit, par exemple, d'insulter Néron sur la place public. Aujourd'hui, aucun problème. Bref, à part gagner au kamoulox, que veux-tu dire ?

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Pourtant, la limite entre les deux est simple. Si tu as connaissance d'un délit commis par un élu, tu es dans la dénonciation, si tu as entendu dire qu'il l'a commis ou que tu l'en soupçonne sans preuves, c'est de la diffamation.

Justement, la limite entre les deux n'est pas si claire. Je n'ai que Wikipedia comme source là, mais si j'en crois leur définition :

La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale.

Si je sais que tu as volé une orange sur le marché, et que je le dis, je porte atteinte à ton honneur non ? Même si c'est vrai, il me reste à le prouver (exception de vérité) ou à prouver ma bonne foi pour être relaxé et c'est particulièrement ardu semble t-il.

Vu d'un autre point de vue, dans la majorité des cas, l'existence physique de cette information est à mettre en question.

Pas bien compris là. Je ne cite pas le reste du message, mais avec un tel exemple on peut interdire l'alphabet car il permet d'écrire, y compris d'écrire des propos illégaux. On devrait d'ailleurs aussi interdire la parole pour cette même raison. Et la langue des signes. Et tout moyen de communication parce qu'ils permettent de… communiquer.

C'est ça ton idée ou j'ai mal compris ?

Joli raisonnement par l'absurde en tout cas, même si c'est un peu facile.

Édit :

Tu pars dans un délire incroyable, sans queue ni tête.

Tu le diffames là, attention :p

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Le point de LosAngeles, je pense, est que l’on ne peut pas interdire une information et effectivement empêcher sa diffusion. C’est une forme de loi essentiellement non-enforçable.

Phigger: leur ordinateur n’était pas exploité, ils font tourner un logiciel qui permet aux gens de distribuer le contenu d’un livre, et ils savent que n’importe qui peut y mettre le contenu de n’importe quel livre. En somme, est-ce que tu arrêtes quelqu’un qui a de la drogue dans une boîte qui appartient à cet individu et sur laquelle il y a marqué « mettez ce que vous voulez dans cette boîte » ?

Oh, et peu importe ce qu’on interdit en termes d’informations et/ou de données, un livre avec des idées, à mon avis, c’est une des choses dont l’interdiction est le moins justifiable. C’est un peu comme brûler des livres.

. C’est une forme de loi essentiellement non-enforçable.

Non.

Personnellement je ne vois pas pourquoi un objet "non physique" serait "naturellement" légal. C'est pas une question de "réaction", c'est que je n'y vois aucune logique !

Tu le diffames là, attention

Non.

Oh, et peu importe ce qu’on interdit en termes d’informations et/ou de données, un livre avec des idées, à mon avis, c’est une des choses dont l’interdiction est le moins justifiable. C’est un peu comme brûler des livres.

Les livres sont rarement interdits, même main kampf ne l'est pas. Par contre vaut mieux être poussé par des raisons d'étude historique pour se porter acheteur.

J'aimerais quand même revenir à la base du topic: la liberté "absolue". Comment peut-on parler de liberté absolue alors que le principe même de liberté est relatif à ceux qui nous entourent?

Alors vient évidemment la parade magique "sauf avis explicitement contraire du vis à vis". Qui est doublement irréaliste : l'attaque verbale précédera toujours l'expression de l'avis, et en plus il est tout à fait courant que la cible de l'attaque ne soit pas l'interlocuteur.

C'est complètement irréaliste. Le principe de Murphy, c'est pour rien qu'il existe. Et c'est pareil si tu veux faire de la "psychologie" : tu pars du principe que les gens sont cons. Et bien souvent, c'est vrai. Sans compter que ça renforcerait énormément le pouvoir des grands médias traditionnelles, qui je le rappelle sont la principale source d'informations de la plèbe.

Tu fais autant partie de la plebe que n'importe qui d'autres. Quel sont tes moyens d'information ? Non traditionnels ? Ca veut dire plus fiables ? Plus intelligents ? Plus neutres ? Je suis vraiment interesses.

Prendre l'autre pour un con, sachant que tu fais partie de la masse que tu critiques et que pour (un tas) d'autres personnes, tu serais le con dangereux que tu critiques, c'est pas tres intelligent. :p

Juste une idee comme ca: et si tu essayais pendant une semaine de faire l'inverse, c'est a dire de considerer que tu es le con et que les gens sont intelligents et que tu n'as juste pas compris le sens de leur propos parce que 1) ils se sont mal exprimees, 2) tu n'as pas leur vecu ou leur experience qui ont forges leur point de vue. Tu verras, tu seras apaises.
Cela consiste, lorsque quelqu'un dit quelque chose qui t'agace a:

  • te demander pourquoi cela t'agace. Si tu ne peux pas repondre clairement, tu es le con.
  • lui demander de reformuler, expliciter, donner quelques arguments sur le point qui t'agace. S'il ne peut pas, il est probablement le con. Mais ne t'arrete pas la !
  • si tu n'as pas d'argument a lui opposer qui soit factuel ou un raisonnement logique meme si subjectif, tu es autant con que lui. Dans ce cas, vous pouvez vous mettre sur la gueule comme des boeufs, autour d'un bon verre de rouge (autant lie l'inutile a l'agreable).

Bienvenue dans le club des cons ! :)

Combien de fois vas-tu dans la rue, dans un bar ou dans tout lieu public pour discuter serieusement avec des gens rencontres aleatoirement ? D'ou te viens des lors cette sensation de connerie ?

(et derriere l'humour decalle, je suis parfaitement serieux. Essaye.)

@artragis: la menace extrême du terrorisme est à relativiser. Les victimes du terrorisme, c'est 18000 morts au niveau mondial en 2013, dont 80% en Irak, Afghanistan, Pakistan, Nigéria et Syrie. Les accidents de voiture, c'est 1.2 million de victimes annuelles, le sida 1.5 millions, la malnutrition est bien au delà, mais c'est plus dur à comptabiliser.

C'est un biais statistique assez debile que de comparer les victimes d'attentats dont les zones a risques sont tres localises et surtout ou chaque attentat sera probablement meurtrier, avec des accidents de voitures, ou le risque d'accident est relativement homogenes sur la planete et ou tu fais probablement des milliers de trajets sans aucun risque.

Pourtant, la limite entre les deux est simple. Si tu as connaissance d'un délit commis par un élu, tu es dans la dénonciation, si tu as entendu dire qu'il l'a commis ou que tu l'en soupçonne sans preuves, c'est de la diffamation. J'ai du mal à comprendre comment tu peux souhaiter que la diffamation devienne légale.

C'est pas aussi simple que ca. Tu peux diffamer alors que ce que tu dis est vrai (en France en tout cas).
Il est possible que tu ais des preuves que untel couche untel, mais que si tu le denonces cela soit juge comme diffamant quand bien meme cela soit vrai et prouve.

  • Lorsque vous dites ou écrivez des choses désagréables ou défavorables sur une autre personne sans un motif valable, peu importe que ce soit vrai ou pas.

C’est donc dire que pour éviter qu’il y ait diffamation il faut obligatoirement que l’information diffusé soit exacte et que cette dernière le soit pour un motif valable.

Et c'est bien la qu'est la question delicate. Qu'est-ce qu'un motif valable ?

La notion de motif valable s’analyse par rapport à la notion d’intérêt public et celle de l’expectative du droit à la vie privé de la personne visé. Ces deux notions varient selon l’époque, les lieux ainsi que les personnes concernées (une personne ordinaire versus une personnalité connue, par exemple). Il faut surtout retenir qu’en matière d’intérêt public l’information diffusé doit atteindre un objectif d’utilité sociale et ne pas simplement servir de voyeurisme journalistique ou de potinage inutile.

Donc a priori, il reste a definir clairement ce qu'est le voyeurisme journalistique ou le potinage inutile. Ce qui a priori evolue avec l'epoque et justifie que l'on s'interpelle sur la definition de notre epoque et son evolution.

Source: http://laloi.ca/articles/diffamation.php

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@Höd : Je te rassure, je ne me considère pas toujours comme celui qui est intelligent, loin de là (même si c'est pas facile de s'en rendre compte tout de suite :p ). Et sinon, c'est raté pour le verre de rouge, je ne bois pas d'alcool ^^

Pour recadrer, quand je disais qu'on part du principe que les gens sont cons (moué, j'étais p'tet un peu de mauvais poil aussi), on part du principe que les gens croient ce qu'ils lisent/voient/entendent, sans chercher de vérification, sans chercher les arguments contraires. Ça se fait malheureusement très souvent comme ça (et non, je ne prétends pas être une exception)(mais effectivement mes médias sont différents, donc je ne crois pas les mêmes choses)(et du moins c'est ce que je constate autour de moi).

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[…] il savait que sur les Internets […]

LosAngeles

Par pitié, arrêter de reprendre cette expression qui n'a aucun sens. Il n'y a qu'un seul Internet, à savoir le réseau de réseau mondial reposant sur le protocole IP (pour rappel, les anglophone dise bien THE Internet).

Le point de LosAngeles, je pense, est que l’on ne peut pas interdire une information et effectivement empêcher sa diffusion. C’est une forme de loi essentiellement non-enforçable.

carado

Tu sais, tu peux dire simplement que cela te semble impossible à appliquer ou à mettre en œuvre plutôt que d'utiliser du pseudo « franglais » qui te fait perdre en crédibilité.

Sinon, il faut garder les pieds sur terre, je pense. Quand une information est interdite à la diffusion, l'objectif est d'empêcher sa communication par les canaux les plus importants (journaux, télévision, réseaux sociaux, etc). Il est évident que l'on ne peut pas empêcher un trublion de diffuser l'information cachée dans une images bitmap et chiffrée en AES256 avec la phrase de passe « Je vous ai bien eu ». Mais, très franchement, on s'en tape : qui va s'amuser à extraire l'information de l'image ? Il y a une question d'échelle et de moyens dans l'histoire.

Edit: à ce sujet, je rappel que le principe d'une loi est qu'elle soit en général respectée et non qu'elle soit toujours respectée. Si l'on est dans le deuxième cas, alors il n'y a pas besoin d'une loi puisque tout le monde respecte ce qu'elle prescrit (c'est comme obliger les gens à respirer, cela n'a pas d'intérêt).

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Bon, j'ai un peu de temps à perdre, alors je vais débunker étape par étape le délire de LosAngeles

Vu d'un autre point de vue, dans la majorité des cas, l'existence physique de cette information est à mettre en question. En effet, imaginons un monde où un livre nommé « Mein Kamp 2 : FuiF ! »¹ est interdit à la possession au niveau mondial, personne n'imprime le livre, son existence physique se termine, il n'existe plus.

Bon, un exemplaire a survécu, un aficionados des livres rares le met en ligne pour partager sa trouvaille (le livre le plus rare au monde !) : On a une série de photographies des pages du livre, posséder ces photographies, c'est comme si on possédait le livre, on peut en lire le contenu qui a été interdit ! Il est clairement criminel de diffuser ces photographies, c'est l'étape A.

Cette étape est globalement une négation de tous les phénomènes qui ont été observés depuis la nuit des temps:

  • le plus gros destructeur de livre n'est pas l'homme mais le temps, plus précisémment, dès que les hommes veulent détruire les livres il y a TOUJOURS un groupe qui déploie des efforts pour le concerver et qui mettra ce livre au rang de symbole une fois l'autodafé terminé, à l'opposé il suffit de laisser au temps la possibilité la bibliothèque d'Alexandrie pour que des oeuvres décrites comme "maîtresses" par Aristote soient oubliées de l'Histoire
  • interdire la diffusion de quelque chose est le meilleur moyen de s'assurer sa diffusion, Internet n'a en ce sens qu'un effet d'accélérateur mais si nous avons encore des restes historiques de la tradition druidique c'est parce que les chrétiens ont tout fait pour l'interdire et la détruire, à peine avons-nous laissé aux gens le droit de s'y remettre que seul les passionnés d'histoire s'y sont intéressés.
  • il y aura toujours un pays où le livre sera autorisé

Bref, dès la première hypothèse, ça foire.

Notre aficionado des livres rares a une idée, il tape au clavier le livre, ainsi il peut le diffuser le livre sous forme textuelle, il peut donc diffuser sa trouvaille sans diffuser le livre ou sans diffuser des photographies du livre. On peut objecter que si on possède le texte complet du livre, on peut produire le livre, c'est comme si on possède le livre, c'est donc illégal, c'est l'étape B.

Il aurait pu le diffuser sur un microfilm, un livre, ou même par extrait dans des petites annonces d'un journal. Ici l'étape n'est qu'une mise en situation de ce qui se passe depuis que l'Europe est devenue une civilisation du Livre.

Notre aficionado a une nouvelle idée, il remplace chaque lettre du livre par un nombre entre 00 et 26, il encode le contenu du livre, et il pense pouvoir diffuser le livre. Même objection, si on dispose de la suite de nombres, c'est comme si on possède le texte, et on peut produire le livre, c'est comme si on possède le livre, c'est donc illégal, c'est l'étape C.

Et voilà, on rentre ici dans le domaine du délire. Remplacer la lettre par une autre représentation c'est au mieux de l'encodage, au pire de la crypto, l'afficcionado n'a donc jamais changé le contenu du livre, il l'a changé de support. S'il croit qu'il entre désormais dans la légalité c'set qu'il est franchement bête.

Ce changement de support est du même type que la mise sur microfilme ou la diffusion par petite annonce dans le journal. Elle n'apporte aucune valeur !

Je rappelle que l'encodage numérique n'a jamais été là pour changer la légalité d'une chose mais uniquement pour assurer que le message reçu est le même que le message transmis. La numérisation permet d'assurer trois concepts de manière bien plus sûre : l'intégrité, l'authenticité, la confidentialité1

l'étape D n'étant qu'une étape technique qui essaie de vulgariser la décentralisation, je passe.

Un avocat a découvert l'affaire : il poursuit l’aficionado et son cousin pour association de malfaiteurs, vu qu'ils ont collaboré pour diffuser un livre illégal à la diffusion. L'aficionado a plus d'un tour dans son sac, et trouve sur internet un service décentralisé qui automatiquement divise un livre en autant de morceaux qu'il y a d'utilisateurs connectés, avec la redondance qui va bien pour éviter de perdre des livres par accident. N'importe qui peut accéder au livre, l'avocat poursuit donc les quelques milliers d'utilisateurs de ce réseau pour association de malfaiteurs, qui se sont associés pour diffuser un livre illégal. Pourtant, sur les quelques milliers d'utilisateurs, seulement une vingtaine avaient conscience que ce livre était partagé sur le réseau, est-ce qu'ils sont condamnables ? C'est l'étape E.

Là on est dans le faux le plus total. Les utilisateurs ne seront jamais punis sauf s'il y a une acceptation explicite de recevoir CE livre EN PARTICULIER. Notons une nouvelle fois que cela ne diffère pas de la publication sous forme de petite annonce dans un journal.

S'il n'y a pas cette acceptation, l'avocat devra demander au service de retirer les bouts de livre. Les utilisateurs sont alors vus comme hébergeurs et ne sont pas responsables des actions du service qui est alors éditeur. Donc il ne seront pas condamnés.

(il savait que sur les Internets, il y a des pages privées qui ne sont pas signalées en tant que telles, ainsi il connaissait les risques auxquels il s'exposait en allant sur Google

c'est malheureusement le cas blutouffe et c'est uniquement le parquet de Paris qui a obtenu cette condamnation, un recours a été posé à la cours européenne, attendons son jugement avant de tirer des conclusions.

La suite est vraiment ridicule

Si on prend les polygones de la même couleur que le plus petit des polygones, et que l'on les ordonnes par la longueur de leur plus long côté, le livre est encodé sur le nombre de côtés en base 8 (de 3 à 10 côtés). C'est l'étape I.

c'est à partir de là que ça devient stupide. L'encodage est une décision arbitraire. A priori, tout objet encode toute information. Il suffit pour cela que je décide que le chiffre 2 suffise à encoder "main khempfeuh" dans mon système d'encodage pour qu'effectivement Main khempfeuh soit encodé dans 2. Pour aller dans un encodage plus "réaliste" il suffira de définir un polynome encodeur bien senti pour que le livre que j'ai encodé soit en binaire l'équivalent du nombre PI jusqu'à sa 10042ème décimale. Mais dans ton cas c'est encore plus cheaté car c'est l'afficcionado a non seulement choisi le(s) polynôme(s) mais a en plus il a choisi la manière de dessiner ses polygones en fonction du résultat. Il est bien sûr évident que pour décoder tout ça, il faudra connaître le polynome et qu'il est tout à fait probable qu'avec un autre polynôme je décode en fait la première phrase de shakespear.

C'est le cas dans tous les autres exemples d'encodage.


  1. Pour aller plus loin 

Je crois que vous n'avez pas compris le message de LosAngeles. Il a volontairement pris un exemple ridicule, il ne faut pas se méprendre sur ses intentions.

En particulier, quand tu dis ça :

Et voilà, on rentre ici dans le domaine du délire. Remplacer la lettre par une autre représentation c'est au mieux de l'encodage, au pire de la crypto, l'afficcionado n'a donc jamais changé le contenu du livre, il l'a changé de support. S'il croit qu'il entre désormais dans la légalité c'set qu'il est franchement bête.

L'objectif de LosAngeles a précisément été de pousser la logique de ce raisonnement au bout.
Lui même sait pertinemment que c'est stupide, mais l'objectif était de montrer qu'à vouloir censurer un ouvrage (ou n'importe quelle type d'information) sous toutes ses formes (y compris encodée) on finit par aboutir à des aberrations.

C'est pas un délire, c'est plus une démonstration sous forme d'expérience de pensée (et puis bon, il s'est fait plaisir, je le comprends, ça m'a fait rire aussi).

D'ailleurs :

interdire la diffusion de quelque chose est le meilleur moyen de s'assurer sa diffusion, Internet n'a en ce sens qu'un effet d'accélérateur mais si nous avons encore des restes historiques de la tradition druidique c'est parce que les chrétiens ont tout fait pour l'interdire et la détruire, à peine avons-nous laissé aux gens le droit de s'y remettre que seul les passionnés d'histoire s'y sont intéressés.

L'aficionado est précisément le représentant - symbolique - de cette part de la population.

L'objectif de LosAngeles a précisément été de pousser la logique de ce raisonnement au bout. Lui même sait pertinemment que c'est stupide, mais l'objectif était de montrer qu'à vouloir censurer un ouvrage (ou n'importe quelle type d'information) sous toutes ses formes (y compris encodée) on finit par aboutir à des aberrations.

Non, c'est là le problème.

Lorsqu'on arrive à l'étape incriminée, on a DEJA trouvé des incohérence, on est donc déjà au bout du raisonnement. Prétendre aller plus loin c'est dire des absurdités.

L'aficionado est précisément le représentant - symbolique - de cette part de la population.

non puisque dans l'exemple "ridicule" il brave la loi or là les "passionnés d'histoire" s'intéressent à une culture autorisée mais qui n'intéresse plus car elle est autorisée.

c'est plus une démonstration sous forme d'expérience de pensée

Il ne faut pas tout confondre.

Une "expérience de pensée" a ses propres limites : celles de la cohérence. Un raisonnement par l'absurde s'arrête dès qu'on a trouvé une incohérence. Car le principe même de ce genre de raisonnement est de ne faire qu'une seule et unique hypothèse pour qu'une fois l'incohérence trouvée on puisse nier l'hypothèse. Dans on expérience de pensée, il trouve une incohérence dès l'étape A mais il te fait une quizaine d'étapes à la suite il a donc été bien plus loin.

N'oublions pas non plus le contexte : tenter de prouver que le "virtuel" est si fondamentalement différent du "réel/physique" qu'on doit pouvoir l'autoriser systématiquement peu importe son contenu.

Or tous les phénomènes décrits dans la partie "virtuelle" sont présents dans le monde réel !

Pour reprendre une "expérience de pensée" bien plus correcte, je te propose de lire le "gaucher boîteux" de Michel Serres.

Une "expérience de pensée" a ses propres limites : celles de la cohérence. Un raisonnement par l'absurde s'arrête dès qu'on a trouvé une incohérence. Car le principe même de ce genre de raisonnement est de ne faire qu'une seule et unique hypothèse pour qu'une fois l'incohérence trouvée on puisse nier l'hypothèse. Dans on expérience de pensée, il trouve une incohérence dès l'étape A mais il te fait une quizaine d'étapes à la suite il a donc été bien plus loin.

Malheureusement, lorsque l'on manipule des mots, et que le sens de chaque mot dans chaque phrase est soumis à débat, le moment où le lecteur trouve une incohérence change beaucoup. Par exemple, tu en trouves dès le premier paragraphe. On peut aussi évacuer une incohérence transitive par une nouvelle hypothèse, pour aboutir à une nouvelle étape de l'expérience de pensée, concernant un autre ensemble d'hypothèses. Tu as été un peu confus par ce procédé, j'en suis désolé, les postulats faits pour poursuivre l'expérience n'étant pas clairement délimités avec les conclusions tirées de l'étape précédente à celle-ci. C'est de ma faute, j'aurais dû moins m'amuser à trouver des images exagérées et humoristiques qu'à expliciter le raisonnement.

N'oublions pas non plus le contexte : tenter de prouver que le "virtuel" est si fondamentalement différent du "réel/physique" qu'on doit pouvoir l'autoriser systématiquement peu importe son contenu.

Non, ce n'est pas le contexte, le contexte est celui de la liberté de l'information.

Ta vision du contexte, c'est peut-être celle-ci, mais ce n'est pas ce que j'ai tenté d'évoquer.

Je crois que vous n'avez pas compris le message de LosAngeles. Il a volontairement pris un exemple ridicule, il ne faut pas se méprendre sur ses intentions.
[…] L'objectif de LosAngeles a précisément été de pousser la logique de ce raisonnement au bout.
Lui même sait pertinemment que c'est stupide, mais l'objectif était de montrer qu'à vouloir censurer un ouvrage (ou n'importe quelle type d'information) sous toutes ses formes (y compris encodée) on finit par aboutir à des aberrations.

Merci, je commençais à me sentir seul.

La logique de notre système juridique s'est construite historiquement sur plusieurs siècles, chaque génération de législateur s'inspirant des réalisations marquantes de leurs prédécesseurs pour ensuite faire évoluer la législation en fonction de leurs interprétations et de leurs visions de leur société.

Par exemple, les gens qui ont écrit la déclaration universelles des droits de l'homme avaient de grandes idées inspirées par les philosophes des lumières et par le travail d'autres gens qui vivaient de l'autre côté de l'océan Atlantique. Ce texte a beaucoup inspiré, c'est un exemple formidable du point que je souligne ici : L'importance dans la législation du passé de la société, des textes qu'elle en a hérité, et du précédent juridique. (Les plaidoiries qui traversent les décennies en sont un autre exemple)

Une des missions clés du législateur est donc de s'inspirer du passé, de ses erreurs et de ses enseignements, des plaidoiries et des jurisprudences de ses prédécesseurs, pour pouvoir faire évoluer la loi en fonction des évolutions de la société dans laquelle il vit, et aussi en fonction de ses convictions pour certains.

Comme Taurre l'a justement fait remarquer, une loi est faite pour s'appliquer dans le cas général, c'est à dire que l'on espère qu'une large majorité de personnes vont respecter cette loi. C'est l'histoire de la limite commune : On ne va pas interdire aux gens de manger leurs excréments, parce qu'une grande partie de la population respecte déjà cette limite. Tant mieux, on évite le problème de santé publique, et sans avoir condamné personne.

Une autre caractéristique d'une loi, c'est qu'elle ne limite que ce qu'elle peut limiter, elle n'est pas un outil tout-puissant qui permet de façonner une société. Par exemple, on pourrait résoudre beaucoup de problèmes liés aux dangers de la route en interdisant les véhicules à moteur : C'est en toute évidence une mauvaise idée, car personne ne respectera cette loi, les véhicules à moteur occupant une place prépondérante dans nos vies qui n'est pas prête à disparaître.

Autre exemple de quelque chose qu'une loi ne peut limiter, c'est notre capacité à dire ce qu'on veut à notre voisin : On ne peut enregistrer toutes les discussions entre deux voisins, pour ensuite toutes les écouter et sanctionner les contrevenants à la loi. C'est matériellement impossible, ou du moins, on est certains que ça l'était les siècles derniers.

Pourtant parfois, certaines législations tentent d'interdire des choses qu'elles ne peuvent appliquer, par exemple, interdire aux forces de l'ordre de « ne pas être loyal » envers le gouvernement dans leur vie publique comme dans leur vie privée, interdire aux juifs de pratiquer toute activité commerciale, ou encore interdire d'acheter un produit qui n'est pas distribué via un ticket de rationnement.

Comment s'appliquent dans le cas pratique ce genre de lois qui sont par nature non-applicables ? Principalement par la surveillance, l'exemple, la peur et la délation : On surveille (dans la limite des moyens disponibles) quelques unes des personnes concernées par ces interdictions, on fait exemple de la condamnation des personnes que l'on réussit à attraper, on médiatise ces condamnations pour créer un climat de crainte (voire de peur) au sein des contrevenants, pour ensuite appuyer sur le levier de la délation et rendre la surveillance plus omniprésente.

C'est du moins la recette traditionnelle de l'application d'une « loi impossible », et dans pas mal d'occasions à travers l'histoire, les gens ont été marqué par ce genre d'applications de la loi, parce que la peur, ça fait peur. (Wow, such pertinence)

D'ailleurs, ces souvenirs douloureux on poussé les populations à « clamer un besoin de liberté » dans beaucoup de cas. (Notez qu'en aucun cas il est dit ici que le besoin de liberté est cantonné à cette problématique, c'est un sujet plus large dont il n'est pas question ici)

Avec ces deux aspects de la question en main, approchons-nous maintenant de la question centrale de ce sujet (bien que mal formulée) : Qu'en est il de notre législation dans notre monde contemporain ?

Là, ça se corse, et les Athéniens s'éteignent, car la révolution des Internets (<3) et plus généralement de l'automatisation est passé par là. Baissez-les boucliers, on va y aller doucement.

Il y a environ 45 ans, débuta le temps UNIX, le beau jour du 1er Janvier 1970, le soleil brillait dans le ciel et les cendres de Mai 68 retombaient. Les ordinateurs ainsi que les réseaux de communications en paquets étaient rares, l'information venait de la sphère médiatique proche de la sphère politique, l'information arrivait via journaux et télévision au peuple français, et ce peuple français était cantonné au fait de discuter avec son voisin et de pouvoir téléphoner à ses parents.

La diffusion d'une œuvre coûtait plusieurs milliers d'euros et devait être prise en chargeur par un éditeur qui gérait les côtés logistiques de la production et de la distribution d'objets physiques, on allait encore louer des VHS et l'usage des Internets étaient confinée aux laboratoires.

Tout notre monde de code et d'écrans était marginal. Au point qu'aucun législateur ne s'en souciait guère, sauf peut-être aux horizons 78, quand le traitement automatique des informations de beaucoup de personnes ont réveillé des souvenirs de sécurité sociale à 8 sexes.

Voyez-vous, l'histoire est une question d'échelle et de moyens, il n'y a pas ou peu d'avenir pour le publique dans ces machines scientifiques complexes, surtout utiles pour le calcul.

Tout à coup, twist-plot, trente années plus tard, un goutte d'eau à l'échelle de l'histoire et de la législation, on essaie d'acheter caramail pour des millions de francs et l'Internet mondial porte aux yeux de beaucoup l'espoir de l'humanité.

En une trentaine d'année, la société a suffisamment évoluée pour que l'héritage du législateur soit incohérent avec la façon dont la société a évolue : Il faut donc faire évoluer la loi, pour réglementer ces nouvelles évolutions, et mettre à jour toutes les définitions juridiques qui sont devenues obsolètes.

Oui, la société a changé, un peu.

En effet, maintenant chaque utilisateur pouvait maintenir une communication horizontale avec la totalité du monde, mettre à disposition et accéder par lui-même à l'information, et n'était plus dépendant de la sphère journalistique et politique pour se construire une compréhension du monde.

Une autre forme de législateurs ont en effet un peu bousculé nos habitudes, des législateurs barbus qui par le pouvoir des protocoles et des logiciels on dessiné les contours d'un web mondial où le pouvoir était donné à la périphérie, ce qui permettait de créer un réseau Internet mondial grâce à un effort collectif et décentralisé, à peine encadré de loin par quelques autorités du domaine.

Ces législateurs barbus n'ont pas posé de contrainte sur le contenu des tuyaux de l'Internet et un peu n'importe qui faisait ce qu'il voulait, disait ce qu'il voulait, transmettait ce qu'il voulait, tout cela en clair. D'ailleurs, ces même législateurs barbus ont très vite souligné le côté indispensable de l'usage de la cryptographie point-à-point, entre les utilisateurs du réseau, pour garantir le côté privé des télécommunications.

C'est là que l'optimisme des législateurs barbus a pêché, le pêché originel, ils se sont reposé le 7ème jour sur l'utilisateur final pour apporter sécurité et vie privée sur le réseau, et l'utilisateur final a mit plusieurs décennies à se rendre compte du besoin de vie privée et mettra encore plusieurs décennies à agir en faveur de celui-ci.

Fort heureusement, les efforts faits en faveur de la mise en place du protocole HTTPs (qui favorise extrêmement la centralisation via son architecture) ont permit de rassurer l'utilisateur final, les grands datacenters centralisés sont devenus les gardiens auto-proclamés bienveillants de notre sécurité et de notre vie privée, le législateur bleu clair s'est substitué au législateur barbu.

Dans cette fable, qu'en est-il de notre législateur en robe ? Malheureusement, il a mal vécu la transition à l'âge du numérique : Les politiques et les médias ont vu leur toute-puissance fragilisée par un ennemi qui est distribué au sein de chaque utilisateur du réseau, de nouvelles puissances numériques ont surgit en exploitant les défauts du réseau, la société et ses enjeux ont évolué plus rapidement que jamais.

Alors qu'il finit à peine de faire aboutir une législation du mariage gay qui prend racine dans des changements datés de 35 ans, il arrive où il n'est plus le seul législateur, il a sur les bras des changements radicaux de la nature même de ce qu'il légifère et il a hérité d'une histoire juridique et de précédents juridiques en dissonance avec cette nouvelle société : Il est plongé dans l'inconnu.

Le rapport au bien a changé, le bien matériel difficile à dupliquer et à transmettre n'est plus seul, maintenant sont apparues les données numériques, qu'on peut dupliquer très facilement, beaucoup plus facilement qu'une chaise ou un livre papier, la notion de support est devenue trouble, la diffusion est devenue quelque chose de virtuellement gratuit, la notion de « public » et de « privé » s'est flouté…etc

Encore plus étrange pour notre législateur en robe, c'est l'apparition d'un monde numérique où la propriété n'est plus gérée comme celle du terrain d'une maison, où le concept de domaine privé est difficilement définit, où chacun peut créer un espace publique séparé du reste du monde, où il est difficile de caractériser la nature d'un paquet de donnée, impossible de casser la sécurité de certains cadenas numérique…etc

Certes, le législateur en robe a essayé de se raccrocher à l'émergence de grands services centralisés, qui peuvent être interprétés alors comme un grand supermarché qui appartient à une entreprise et utilisé par des utilisateurs, un espace public, et par assimilation essaie de réglementer les échanges d'un point de vue matérialiste, comme si il y avait une réalité tangible parallèle à la nôtre où chacun pouvait se balader et devait continuer à respecter les règles de notre réalité.

Restons un peu les pieds sur terre, me-diriez vous, mais encore plus terrible pour le législateur en robe, c'est l'apparition de multiples mini-sociétés, certaines gouvernées par des demandes d'amis, certaines dirigées par des vidéastes amateurs, d'autres où la micro-transaction fait foi : Qu'elle est la législation de toutes ces sociétés qui font partie de la vie de la quasi-totalité du peuple français ?

La nature de la société a changée, certaines lois qui n'étaient pas applicables le sont devenues, d'autres lois qui étaient applicables ne le sont plus. L'interdiction de dupliquer quelque chose dont on n'a pas le droit du duplication est devenu très difficile à appliquer, en un clic sur un lien, tu peux télécharger un film ou livre. L'interdiction de diffamer quelqu'un est devenu très difficile aussi, il est très facile pour quelqu'un de se rendre dans un lieu publique sur Internet et de répandre une rumeur infondée ou des informations falsifiées. Plus généralement, les législations touchant à la capacité des gens de s'exprimer, de copier, de transmettre ou de créer de l'information sont devenu difficilement applicables. C'est un fait, on ne vit plus à l'époque de la téléphonie analogique et des tracts militants qui diffament les politiciens, en très peu de temps, beaucoup de changements sont apparus et peu de gens se rendent vraiment compte qu'ils ne vivent plus dans le même monde qu'hier, que ce soit l'ancienne génération qui globalement ne saisit pas bien les enjeux de ces nouveautés ou la nouvelle génération qui est globalement aveugle à la différence singulière de l'héritage légué par ses prédécesseurs.

La société a évolué, maintenant, la question est pour le législateur, comment je fais faire évoluer la loi ?

C'est loin d'être anodin comme question, et la réponse est aussi loin d'être anodine : Elle ne se limite pas à « Il faut éviter la prolifération de la pédophilie. » ou à « Il faut éviter les abus de la liberté d'expression, cf. années 20 ». Ces deux exemples sont actuellement des réalités, la libéralisation à l'extrême de l'échange de l'information, il s'agit d'une évolution qui est apparue suite aux choix de conception de nos législateurs barbus, c'est un héritage tout nouveau, et nous sommes responsables de ce que nous allons en faire.

Les choix qui s'offrent à nous ne sont pas illimités, surtout vis-à-vis de certaines puissances en ce monde qui voient en l'avenir de l'Internet un potentiel inattendu de contrôle.

Une publicité très illustrative du regard positif que peut avoir une gouvernance algorithmique.

Via la centralisation à outrance des données de la totalité de la population, le rêve de la gouvernance algorithmique est apparue : Écrire les lois comme on écrit des algorithmes, ainsi la société sera gérée et organisée par des systèmes d'information, toute forme de contrevenant et d'illégalité sera ainsi immédiatement repérée, procédé, traité, et régularisé.

Nous qui travaillons dans le monde de l'informatique depuis ses racines obscures, connaissons la nature de ces machines, qui sont à la fois si pleines de défauts et si merveilleuses de la liberté qu'elles nous offrent, qui peuvent être attaquées mais qui au fil des patchs deviennent de plus en plus invulnérables, nous avons un regard particulier sur la gouvernance algorithmique. Pour beaucoup de gens, la machine est magique, la machine fonctionne et accomplit l'impossible par la puissance du grand Algorithme, et la gouvernance algorithmique est la garantie d'un avenir plus sûr, plus optimisé, et où on ne risque pas de voir le système en place être remis en question.

Pourquoi je parle de gouvernance algorithmique quand on discute autour de la liberté de l'information ?

Les problèmes sont liés et indissociables. La liberté de l'information, sans borne ni limite, rend inapplicable les lois qui tentent de réguler la liberté d'expression, imposant des lois répressives utilisant la surveillance, l'exemple, la peur et la délation. La différence notable avec les cas précédents de lois répressives, c'est qu'il est actuellement praticable d'avoir assez de moyen pour appliquer ces lois.

Il est actuellement applicable de légiférer sur la liberté de l'information, ça ne l'était pas il y a une quinzaine d'années ( « l'âge d'or des Internets » ), mais aujourd'hui il est possible matériellement de poser des limites à la liberté de l'information sur l'Internet.

La problématique devient donc, est-ce que l'on choisit de poser ces limites, sachant que les outils utilisés pour poser ces limites seront les même qu'on utiliserait pour mettre en place une gouvernance algorithmique ?

Le prix pour régler la problématique de la pédophilie, de la criminalité, du harcèlement et de la diffamation sur les Internets est élevé, et sans doute beaucoup plus élevé que ce qu'on tente d'imaginer aujourd'hui.

On peut lutter contre la pédophilie autrement qu'en surveillant les pédophiles, on peut lutter contre la criminalité autrement qu'en surveillant les criminels, on peut lutter contre le harcèlement et la diffamation autrement qu'en surveillant chaque personne coupable de harcèlement ou de diffamation.

On ne peut pas contester le fonctionnement d'un algorithme, on ne peut pas nier l'historique de notre navigation, on ne peut pas renier nos propos enregistrés sur ces pages, on ne peut pas dénoncer des abus si les preuves s'effacent dès qu'on en mentionne l'existence, on ne peut pas faire confiance à la maturité d'un calcul de variance pour pardonner des erreurs et on ne peut pas échapper aux limites de la prédictibilité de nos comportements d'entités biologiques.

Les deux pieds sur terre, ancrés dans la réalité, la liberté de l'information est un problème bien plus complexe que « lol, tu veu juste insulté les gen sans pb, c sa ? ».

Peut-être un jour, on va tous ici regretter de ne pas avoir défendu les droits d'un pédophile.

C'est pas un délire, c'est plus une démonstration sous forme d'expérience de pensée (et puis bon, il s'est fait plaisir, je le comprends, ça m'a fait rire aussi).

Je me suis beaucoup amusé, aussi.

L'aficionado est précisément le représentant - symbolique - de cette part de la population.

Algue-Rythme

L'aficionado pourra très bientôt être détecté des mois à l'avance par les traces statistiques laissées par ses comportements semblables à ceux d'un aficionado, il pourra être interpellé pour être traité ultérieurement par un service spécialisé, anticipant ainsi tout trouble potentiel de l'ordre publique. – Citer – Favoris – Retweeter –

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LosAngeles, au contraire de Phigger, je trouve que tes messages sont de longs pavé dénué d'argumentation qui se contentent d'aligner les poncifs. D'habitude, j'évite de le dire ainsi, mais je ne vois pas comment le dire autrement. Paragraphe pris parfaitement au hasard :

La nature de la société a changée, certaines lois qui n'étaient pas applicables le sont devenues, d'autres lois qui étaient applicables ne le sont plus. L'interdiction de dupliquer quelque chose dont on n'a pas le droit du duplication est devenu très difficile à appliquer, en un clic sur un lien, tu peux télécharger un film ou livre. L'interdiction de diffamer quelqu'un est devenu très difficile aussi, il est très facile pour quelqu'un de se rendre dans un lieu publique sur Internet et de répandre une rumeur infondée ou des informations falsifiées. Plus généralement, les législations touchant à la capacité des gens de s'exprimer, de copier, de transmettre ou de créer de l'information sont devenu difficilement applicables. C'est un fait, on ne vit plus à l'époque de la téléphonie analogique et des tracts militants qui diffament les politiciens, en très peu de temps, beaucoup de changements sont apparus et peu de gens se rendent vraiment compte qu'ils ne vivent plus dans le même monde qu'hier, que ce soit l'ancienne génération qui globalement ne saisit pas bien les enjeux de ces nouveautés ou la nouvelle génération qui est globalement aveugle à la différence singulière de l'héritage légué par ses prédécesseurs.

Dès la deuxième phrase, je me demande : où est-il écrit qu'il est interdit de dupliquer quelque chose ? Tu cites les films, mais c'est le fait de les distribuer qui est interdit. En fait, dupliquer quelque chose est presque toujours légal. Un exemple illégal, c'est quand tu prend un sac LUXE©, et que tu en fais une copie, en affirmant que c'est un sac LUXE©. Je met en valeur, car si tu te contente de copier le sac, tu ne risques rien (pas de brevet sur le domaine de la mode). Peut-être que dupliquer une œuvre interdite est interdit, mais il y a une autre loi derrière. Bref, dupliquer est légal, et l'était déjà il y a 50 ans.

L'interdiction de diffamer quelqu'un est devenu très difficile aussi

Et pourtant… Les affaires de diffamation qui font vraiment du bruit (et donc qui ont le plus d'impact sur la réputation de quelqu'un) se font-elles vraiment en ligne ? Car chacun peut aussi défendre et s'opposer à la diffamation. Finalement, les diffamations graves sont toujours aussi facilement poursuivi, car peu nombreuse. Idem pour les infos falsifié : il est plus facile de vérifier qu'avant. Comment savoir dans quel sens ça joue le plus ?

Plus généralement, les législations touchant à la capacité des gens de s'exprimer, de copier, de transmettre ou de créer de l'information sont devenu difficilement applicables.

Encore une affirmation générique sans justification aucune. Par exemple, est-ce que le M.Toutlemonde d'aujourd'hui crée plus d'informations que celui d'hier ? Les livres ce sont toujours transmis sous le manteau. En quoi les lois sont elles inapplicables ?

C'est un fait, on ne vit plus à l'époque de la téléphonie analogique et des tracts militants qui diffament les politiciens, en très peu de temps, beaucoup de changements sont apparus et peu de gens se rendent vraiment compte qu'ils ne vivent plus dans le même monde qu'hier, que ce soit l'ancienne génération qui globalement ne saisit pas bien les enjeux de ces nouveautés ou la nouvelle génération qui est globalement aveugle à la différence singulière de l'héritage légué par ses prédécesseurs.

Les tracts continuent de diffamer, et la génération d'hier était déjà bouleversé par rapport à celle d'avant hier. Mes parents ont vécu une époque où la bombe risquait de les anéantir chaque seconde, mes grands-parents ont connus la guerre sur leur sol. Le monde change tout les 50 ans, ce n'est qu'une révolution parmi d'autre. La loi est plutôt solide, puisqu'elle est encore globalement appliquée, et que les exception liées à internet sont encore rares.

Et tout ton discours est comme ça. Des on-dit, des ils-ne-comprennent-pas, des c'est-un-fait. Mais si on n'est pas convaincu avant, on ne l'ai pas après t'avoir lu.

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