Cela me parait tres ethno-centre de se questionner en partant de Paul Valéry.
Il y a quand meme une bonne partie du territoire europeen qui est slave et leur Renaissance a prit vraiment des formes differentes de celles des pays latins et les traces de culture grecque y est plus faible. Probablement idem pour les pays nordiques.
Je sais bien qu'en general on ne sait pas grand chose pour ne pas dire rien de l'histoire des pays qui ne sont pas frontaliers (moi le premier), mais ca serait certainement l'occasion ici de faire un peu plus le point et d'eviter d'attaquer par ce point de vue qui est au final peu mis a mal par le reste du contenu.
Cela me semble une bonne idee de voire les differentes divisions de l'Europe selon certains criteres (religieux, alliances et mouvements de territoire, histoire migratoire, mythologie et principales influences culturelles, etc.), mais il faudrait le faire un peu plus en detail, cartes a l'appuie.
La citation de Hugo est totalement detournee de son contexte. Le texte complet est une ode au Christianisme et au colonialisme chretien. Je ne suis pas fan de justifier une idee avec un texte qui la precede et dont l'auteur n'avait pas la moindre idee de ce qu'aller devenir son discours. Voici quelques exemples en ponctionnant ailleurs dans le discours.
Un jour viendra où l’on verra ces deux groupes immenses, les États-Unis d’Amérique, les États-Unis d’Europe, placés en face l’un de l’autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies, défrichant le globe, colonisant les déserts, améliorant la création sous le regard du Créateur »
Source: Du meme texte.
Doit-on justifier le TTIP par la volonte du Dieu chretien ?
Messieurs, cette pensée religieuse, la paix universelle, toutes les nations liées entre elles d’un lien commun, l’Évangile pour loi suprême, la médiation substituée à la guerre, cette pensée religieuse est-elle une pensée pratique ? Cette idée sainte est-elle une idée réaliste ? Beaucoup d’esprits positifs, comme on parle aujourd’hui, beaucoup d’hommes politiques vieillis, comme on dit, dans le maniement des affaires, répondent non. Moi, je réponds avec vous, je réponds sans hésiter, je réponds : Oui ! (bravos ; applaudissements) et je vais essayer de le prouver tout à l’heure.
[…]
La loi du monde n’est pas, et ne peut pas être distincte de la loi de Dieu. Or, la loi de Dieu, ce n’est pas la guerre, c’est la paix.
Pourquoi ne pas citer directement l'Evangile ?
Désormais, le but de la politique grande, de la politique vraie, le voici : faire reconnaître toutes les nationalités, restaurer l’unité historique des peuples et rallier cette unité à la civilisation par la paix, élargir sans cesse le groupe civilisé, donner le bon exemple aux peuples encore barbares, substituer les arbitrages aux batailles ; enfin, et ceci résume tout, faire prononcer par la justice le dernier mot que l’ancien monde faisait prononcer par la force.
D'une part il y a ici l'aspect colonial tres present, mais aussi une contre-interpretation sur le fait qu'il preconise une Europe des nations, souveraines, allie par le fait de ne pas se faire la guerre simplement. Bref, une autre interpretation du meme discours via un autre morceau.
Bon courage.