Condition suffisante et/ou nécessaire

Le problème exposé dans ce sujet a été résolu.

Salut,

Dans un exercice il est demander de comparer la véracité de plusieurs assertions. Soit H l'ensemble des hommes, M et E deux prédicats sur H où pour h dans H, M(h) signifie qu'il a menti au cours de sa vie et E(h) qu'il va en enfer.

  • "Pour aller en enfer, il suffit d’avoir menti"
  • "Avoir menti est une condition suffisante pour aller en enfer"

C'est bien la même phrase logique, non (implication M(h) $\Rightarrow$ E(h) quelque soit h)?

Sinon, pouvez-vous éclairer plz?

De plus quand ils écrivent :

"Si je suis en enfer c’est que j’ai menti" au lieu de "Pour aller en enfer, il faut avoir menti", c'est sûrement qu'il faut utiliser le quantificateur $\exists$ en traduisant en phrase mathématique?

Merci.

Eh bien, il est aussi demander dans l'exercice de traduire en phrase mathématique les assertions données en langue française. Donc si je traduit "Si je suis en enfer c’est que j’ai menti" j'écrirai : $\exists h \in H, E(h) \Rightarrow M(h)$ et si je traduit "Pour aller en enfer, il faut avoir menti" : $\forall h \in H, E(h) \Rightarrow M(h)$.

En fait je trouve ça étrange car il y a au moins dix phrases donc si je dois ré-écrire la même chose à chaque fois… :-p

Hum. Je comprends ton point de vue, même si je le trouve pas habituel.

Mais même si on s'en tient à ton interprétation qui, après tout, n'est pas invalide. Il te manque la caractérisation du "je". Il ne suffit pas de donner l'existence d'une personne pour dire que c'est toi. Si tu voulais dire "je" il te faut nécessairement une proposition qui te permette de dire si telle personne est "je" ou pas.

En l'occurrence t'as pas ce matériel. Donc plutôt que de partir sur des interprétations compliquées, je te conseille de comprendre cette phrase par un "je" générique : les règles ne dépendent pas des gens.

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J'ai un autre pépin, cet fois-ci avec un exemple beaucoup plus mathématique, c'est par rapport à l'exercice 7.

Je sais que la première assertion (implication $\Rightarrow$) est fausse car la suite n'est pas définie. La seconde (toujours $\Rightarrow$) est vraie car la suite est cette fois-ci bien définie. En revanche, je ne vois pas pour les réciproques…

Je me suis mal exprimé.

Si j'écris : $\forall n ∈ N, u_n = 2^n \Rightarrow u_{n+1} = 2^{n+1}$, cela signifie que chaque fois que la première égalité est vraie, alors la seconde est vraie aussi. Alors que si j'écris : $(\forall n ∈ N, u_n = 2^n) \Rightarrow (\forall n ∈ N, u_{n+1} = 2^{n+1})$, d'abord je définis ma suite par $u_n = 2^n$ et ensuite je peux dire que l'égalité $u_{n+1} = 2^{n+1}$ est vérifiée pour tout terme de cette suite.

Donc la première assertion est fausse, la seconde est vraie (du moins, je pense. ^^ ). Dans le cas des réciproques, j'ai du mal à voir…

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Banni

La véracité de ta proposition dépend donc de la suite.
Par exemple, ta proposition est fausse pour $u_n = 1$ et vraie pour $u_n = 0$.

Donc ce n'est pas une proposition mais un prédicat sur une suite. Tu as quelque chose d'implicite en tête qu'il faudrait que tu précises.

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